MISE À JOUR DU 30 JANVIER 2024
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[ACADÉMIE D'ARCHÉOLOGIE DE BELGIQUE]. Annales de l'Académie d'Archéologie de Belgique. XXVIII. 2e Série - Tome VIII - 1re, 2e, 3e et 4e livraisons (complet). Anvers, Buschmann, 1872. Quatre livraisons en 4 volumes in-8° (145 x 230 mm.) brochés, 593 p., planches hors texte, bon exemplaire.
Table des matières :
- Les tribunaux ecclésiastiques en Belgique, par J.-J.-E. Proost.
- Guillaume Boyen (Wilhelm Boy), peintre, sculpteur et architecte belge, par M. Eichhorn et H. Odelberg.
- Postel, son abbaye et son église, par E.-L. Gife.
- Les premiers rois mérovingiens, par P.-G. Vander Elst.
- Les miroirs chez les anciens, par J. de Witte.
- Établissement belgo-romain à Elewyt (Brabant), par C. Van Dessel.
- Frans Wouters, kunstschilder (1612-1659), par F.-Jos. Van den Branden.
- La pragmatique sanction de Charles VI, sa garantie et son infraction, par Émile Varenbergh.
- Un itinéraire du Xe siècle, par L. Cousin.
- Marguerite de Bavière, duchesse de Bourgogne, par Émile Varenbergh.
- Saint Willebrord et son église à Anvers, par Louis Torfs.
- Antwerpsche kerkliteratuur, par Louis Torfs.
- Het Knickerspel, épisode inédit de l'histoire communale d'Anvers, par L. Galesloot.
- Du serment et de sa formule, par Jules Declève.
- Les armoiries des abbés et abbayes de Louvain, par Éd. Van Even.
- Tijdmatig register der periodische drukpers van Antwerpen, par Louis Torfs.
L'ensemble : 25 euros (code de commande : 01070).
[BELGIQUE - TOPONYMIE & DIALECTOLOGIE]. Bulletin de la Commission royale de Toponymie & Dialectologie. Handelingen van de Koninklijke Commissie voor Toponymie & Dialectologie. LXXI - 1999. [Bruxelles], [Commission Royale de Toponymie et de Dialectologie], 1998. In-8° (139 x 214 mm.) collé, 587 p., exemplaire en très bon état.
Sommaire :
- Rapport 1998, p. 5.
- Jaarverslag 1998, p. 13.
- Abonnements d'échange - Ruilabonnementen, p. 27.
- Liste des membres - Ledenlijst, p. 29.
- Précis de grammaire de la langue régionale dans l'ancien Duché de Limbourg - Abriss einer Grammatik der Regionalsprache im Bereich des ehemaligen Herzogtums Limburg, par L. Wintgens, p. 33.
- Sur le suffixe -eresse en wallon et en Wallonie, par J. Lechanteur, p.139
- Le nom de Tournai et les récentes recherches archéologiques, par J. Loicq, p. 235.
- Van Onfrk. ando 'zelus' tôt Kiliaan eenlick/ Znl. een(de)lijk, par I. De Grauwe, p. 253.
- Vergelijkend onderzoek naar lexicaal dialectverlies en stan-daardtaalinvloed aan beide kanten van de Vlaams-Waalse taalgrens : een case-study, par G. Janssens, p. 271.
- Persoonsnamen in Hulster Ambacht 1300-1400, par P. Debrabandere, p. 295.
- Persoonsnamen in de Vier Ambachten 14e en 15e eeuw, par M. Gysseling et F. Debrabandere, p. 491.
12 euros (code de commande : 01055).
[BOIS DU CAZIER]. Bois du Cazier. Marcinelle 1956. Évocation de Christian Druitte. Photographies Camille Detraux et Raymond Paquay, Kryn Taconis, Roger Anthoine, Hermann Chermanne, Antoine Rulmont. [Charleroi], Archives de Wallonie, 1996. In-8° (210 x 210 mm.) broché, 91 p., nombreuses reproductions photographiques en noir, exemplaire en très bon état.
Avant-propos par Georges et Jeanne Vercheval-Vervoort :
En 1986, commémorant le trentième anniversaire de la catastrophe du Bois du Cazier, Archives de Wallonie réalisait la première édition de cet ouvrage.
Autour des photographies de Camille Detraux et de Raymond Paquay, Christian Druitte évoquait de manière engagée l'accident qui avait coûté la vie à 262 mineurs.
Les auteurs avaient en commun la volonté de garder la trace circonstanciée du drame. Camille Detraux et Raymond Paquay, conscients de l'importance d'en conserver la mémoire, ont spontanément offert leurs négatifs au Musée de la Photographie, qui en assure la préservation.
Les années passant, d'autres photographies nous sont parvenues. Elles ont été réalisées par des photographes qui, à l'évidence, ont les mêmes qualités de cœur, Roger Anthoine, Antoine Rulmont, Hermann Chermanne, photographes wallons, et par Kryn Taconis, un grand professionnel, dont nous avons obtenu les images grâce à l'amicale collaboration des Archives nationales du Canada.
Cette quatrième édition s'est enrichie de ces photographies. Le témoignage de ces auteurs, qui ont en commun une grande honnêteté et le respect des gens, évite l'écueil du sensationnel. Profondément touchés par le drame, ils ont su dire la tristesse et la révolte de ceux qui le vivaient.
Les images rassemblées dans cet ouvrage vont droit au cœur des gens du pays des mines et, au-delà, de tous ceux pour lesquels la solidarité n'est pas un vain mot. Elles s'adressent à chacun d'entre nous. Afin que la mémoire demeure.
Vendu.
[BOURGOGNE]. Publication du Centre Européen d'Études Bourguignonnes (XIVe-XVIe s.). N° 28 - 1988. Rencontres de Milan (1er au 3 octobre 1987) : « Milan et les États bourguignons : deux ensembles politiques princiers entre Moyen Âge et Renaissance (XIVe-XVIe s.) ». Bâle, Centre Européen d'Études Bourguignonnes (XIVe-XVIe s.), 1988. In-8° (151 x 230 mm.) broché, XVIII, 205 p., exemplaire en très bon état.
Sommaire :
- Statuts du Centre européen d'études bourguignonnes (XIVe-XVIe s.), p. V.
- Liste des membres du Centre au 1er juillet 1988, p. IX.
- Allocution inaugurale, par le Comte Snoy et d'Oppuers, président, p. 1.
- Rapport d'activités pour 1986/1987, par Jean-Marie Cauchies, secrétaire général, p. 3.
- La répression de révoltes urbaines comme méthode de centralisation dans les Pays-Bas bourguignons, par W. Blockmans, p. 5.
- Les organes du pouvoir ducal et les sujets du duc dans les pays de Bourgogne, par J. Richard, p. 11.
- Di alcuni aspetti dellaa crisi dello stato sforzesco, par G. Chittolini, p. 21.
- Les sources du droit dans les Pays-Bas bourguignons, par J.-M. Cauchies, p. 35.
- Le fonti del diritto nella Lombardia del Quattrocento, par G.P. Massetto, p. 49.
- Structure et fonctionnement de la cour bourguignonne au XVe siècle, par W. Paravicini, p. 67.
- Strutture, funzioni, e funzionamenti della corte milanese nel Quattrocento, par G. Lubkin, p. 75.
- Aspects de la diplomatie des Ligues confédérées à l'époque des guerres de Bourgogne, par L.-E. Roulet, p. 85.
- I rapporti diplomatici tra Milano e Borgogna con particolare riguardo all'alleanza del 1475-1476, par R. Fubini, p. 95.
- Universités et principautés: les États bourguignons, par F. Rapp, p. 115.
- Note sulla politica ecclesiastica degli Sforza, par M. Ansani, p. 133.
- Aspetti dell'amministrazione del ducato di Milano al tempo di Filippo Maria Visconti (dal « Liber tabuli » di Vitaliano Borromeo, 1427), par G. Soldi Rondinini, p. 145.
- Les modes d'imposition en Hollande, 1477-1515, par J.W. Marsilje, p. 159.
- Le corporazioni a Milano alla fine del Medioevo. Un 'ipotesi di lavoro, par P. Mainoni, p. 173.
- Milan et la Bourgogne: un couple commercial à la fin du Moyen Âge, par H. Dubois, p. 185.
- La letteratura dinastico-encomiastica a Milano nell'età degli Sforza, par A. Tissoni Benvenuti, p. 195.
20 euros (code de commande : 01057).
BOVESSE (Jean) — Le Guetteur Wallon. 1924-1964. Table générale. Introduction par J. Roland. Glossaire par L. Léonard. Namur, Société Royale Sambre et Meuse, 1972. In-8° (165 x 247 mm.) broché, 153 p., exemplaire non coupé et en très bon état.
Une incontournable source de référence.
Table des matières :
I. Introduction.
II. Notice descriptive des volumes. Abréviations.
III. Articles signés.
IV. Articles non signés.
V. Notules biographiques.
VI. Divers.
VII. Recensions.
VIII. Glossaire.
IX. Table des noms de lieux et de personnes.
X. Table des matières.
XI. Table générale des matières.
15 euros (code de commande : 01052).
[CHÂTELET]. Châtelet - Place de l'Hôtel-de-Ville. Carte postale éditée par H. Bertels, Bruxelles, s.d. 140 x 91 mm.
Cette carte peu courante porte le cachet de la poste de Chatelineau, la date est illisible ; elle est signée par Florine Lorent quil'avait destinée au couple Legai, 32 rue Marcadet, à Paris.
On trouve la trace d'une Florine Adélaïde Emirgand, qui le 25 octobre 1890, épousa Hector Joseph Lorent, un ouvrier verrier de Charleroi...
8 euros (code de commande : 01065).
COLLINS (William Wilkie) — Profondeurs glacées. Nouvelle. [Titre original : The Frozen Deep.] Traduite de l'anglais par Camille de Cendrey. Traduction revue et corrigée par Marie-Thérèse Carton-Piéron. Préface de Michel Le Bris. Paris, Phébus, 2003. In-8° (122 x 182 mm.) collé, 135 p., (collection « Libretto »), exemplaire en très bon état.
Ouvrage, à l'époque, « gracieusement offert par les libraires aux lecteurs fidèles de la collection Libretto. »
En quatrième de couverture :
Londres 1854. L'Angleterre est sous le choc. Une enquête vient de révéler quel avait été le sort de l'escadre de Sir John Franklin, dépêchée neuf ans plus tôt par-delà le Groenland, en direction du Pacifique, à la recherche du mythique Passage du Nord-Ouest. Après un terrible hivernage au milieu de l'océan gelé, l'équipage avait gagné à pied la terre ferme, décimé bientôt par la faim et le froid. Avant de périr à leur tour, les derniers survivants, on venait d'en avoir la preuve, s'étaient dévorés entre eux !
Des gentlemen anglais, civilisateurs du genre humain, dans le rôle de cannibales ! Le thème avait de quoi tenter un romancier. Collins et son ami Dickens commencèrent par en tirer une pièce de théâtre (1857) – que Dickens, craignant le scandale, édulcora beaucoup. Tant et si bien qu'une quinzaine d'années plus tard, Collins reprit l'histoire à sa façon : sous forme de roman cette fois ; et sans tricher (on peut lui faire confiance) avec les noirceurs de son sujet.
Vendu.
CORAN (Pierre, pseudonyme d'Eugène Delaisse) — La Belle Amour. Préface de Maurice Carême. Photographie de Luc Freché. Bruxelles, Louis Musin, 1978. In-8° (185 x 270 mm.) broché sous couverture à rabats, 29 p., exemplaire sur Arches, rousseurs à la couverture.
Extrait de la préface :
Saint-Exupéry déclarait : « S'aimer, ce n’est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction. » Or, Pierre et Irène se sont admirablement entendus pour réaliser ensemble une œuvre qui a déjà enchanté des générations d'enfants.
C’est l'ensemble de tout cela que Pierre Coran a voulu intégrer dans La Belle Amour. Je n'imiterai pas les préfaciers qui crient au génie quand ils présentent un livre. Coran s'est attaqué au sujet le plus difficile à réussir. Les poèmes d'amour demandent un tel équilibre entre la sincérité des sentiments et l'art de les exprimer qu’il est extrêmement hasardeux d'en écrire après Ronsard, Racine, Lamartine, Hugo, Musset, Baudelaire, Apollinaire et combien d'autres. J'en ai fait moi-même l'expérience. Puisse Pierre Coran avoir réussi cette merveilleuse exégèse d’un amour accompli, lui qui a eu cette chance exceptionnelle d'avoir mené à bien une œuvre spirituelle et une œuvre charnelle et de devenir ainsi un homme dans la plus belle acception que l'on puisse donner à ce mot.
13 euros (code de commande : 01049).
DELATTRE (Louis) — Les carnets d'un médecin de village. Édition définitive. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1944. In-8° (124 x 186 mm.) broché, 142 p., cachets de bibliothèque à la couverture et aux pp. 1, 3, 5, 7, 101 et 142.
Ce volume contient :
I. Notice sur le Dr. J.-P. Rose.
II. Sylvie au jardin.
III. L'homme juste.
IV. Florence de Pêchant.
V. Le cas du Docteur Rose.
VI. Le vœu.
VII. Le mariage aux béquilles.
Vendu.
DRIEU LA ROCHELLE (Pierre) — Ne plus attendre. Notes à leur date. Paris, Bernard Grasset, 1941. In-8° (140 x 186 mm.) broché, 89 p., petit manque au bas du dos, annotations marginales et soulignements.
Extrait :
Il y a des gens, de ce côté-ci ou de l'autre côté de la ligne, qui s'imaginent encore attendre. Mais c'est une simple illusion. Les Français, dont pendant des années ce fut le sport immobile d'attendre, – attendre ce que ferait Hitler, ce que ferait Staline, ce que feraient les Anglais, les Américains, les Japonais et les Chinois – les Français en fait n'attendent plus. Ils sont engagés dans la collaboration avec les Allemands.
Collaboration difficile. On peut tous les soirs la dire impossible, mais on la reprend tous les matins.
Collaboration difficile, modeste dans ses moyens et ses résultats : ce sont là les caractères mêmes de l'action. Toute action est difficile et modeste dans ses débuts. Pendant des mois, quand on s'est engagé dans une action, on se sent dans un tunnel, dans un travail obscur et sourd ; on ajoute tant bien que mal, dans la douleur des muscles et des nerfs, un geste à un geste. Il semble qu'on n'en sortira jamais, que le champ de la vue ne s'élargira pas, qu'on n'arrivera nulle part – et même qu'au contraire tout ce qu'on fait se retourne et pèse sur vous pour vous écraser à la longue.
On n'en est pas moins dans l'action, dans le travail, dans la vie. Au moment où l'on a le sentiment de se perdre, on se sauve. Car, pour les vivants, il n'est d'autre salut que de vivre. Et tout le bienfait, la chaleur et la gloire de la vie sont dans le travail.
J'en prends à témoin tous les hommes qui ont été dans la guerre et dans une entreprise quelconque, tous ceux qui ont commencé une étude ou fondé une famille : la grande affaire, c'est de commencer.
Eh bien ! les Français, qu'ils le veuillent ou non, ont commencé. Cette fois-ci, ils n'ont pas pu attendre. Les Allemands étaient là, et il fallait s'arranger avec les Allemands. Cela s'est fait, cela se fait et rien ne prévaudra contre cela.
Peu importent les heurts, les malentendus, les échecs, les grincements de dents, les désespoirs, les recours à la radio anglaise, – nous collaborons et cela est une garantie de vie.
Vendu.
FÉAUX (Valmy) — Cinq semaines de lutte sociale. La grève de l'hiver 1960-1961. Bruxelles, Institut de Sociologie de l'Université Libre de Bruxelles, 1963. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 255 p., tableaux et cartes hors texte à déplier, (collection « Cahiers du Centre National de Sociologie du Travail », n° 5), deux traits à l'encre sur la couverture.
En quatrième de couverture :
Le conflit de l'hiver 1960-61 fera date dans l'histoire sociale de la Belgique.
Il s'inscrit dans le cadre des grandes grèves qui, depuis la fin du siècle dernier jusqu'aux événements de 1950, secouèrent le pays tout en en modifiant le visage.
Ainsi en fut-il de la grève de 1960-61, qui recomposa le panorama politique et social de la Belgique dans une mesure encore difficile à peser exactement aujourd'hui. Par ailleurs, le dernier grand conflit social a soulevé de multiples problèmes relatifs à la conduite même de la grève, en rapport notamment avec la division idéologique des forces syndicales, les composantes nouvelles du monde du travail et les mutations structurelles de l'économie.
Cinq semaines de lutte sociale racontent ce grand mouvement social et le situe dans une perspective historique.
Outre la narration fidèle et détaillée du conflit, l'ouvrage comporte une première esquisse d'analyse sociologique du mouvement.
20 euros (code de commande : 01036).
HALLEUX (Robert) — Cockerill. Deux siècles de technologie. Préface de Alain Bouchard. Alleur-Liège, Éditions du Perron, 2002. In-4° (244 x 320 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 224 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.
Ouvrage épuisé au catalogue de l'éditeur.
En quatrième de couverture :
En octobre 1799, un artisan mécanicien du Lancashire, William Cockerill, s'établissait à Verviers. Le 9 février 1999, le groupe Cockerill Sambre fusionnait avec le Français Usinor. Le 28 février 2002, Usinor, Arbed, Aceralia constituaient le géant mondial de l'acier, Arcelor. En deux siècles, Cockerill a symbolisé l'industrie lourde de Wallonie. Mais Cockerill, c'est aussi Espérance-Longdoz, Ougrée-Marihaye, Angleur-Athus, Providence, Hainaut Sambre et bien d'autres. Pour la première fois, leur histoire est ici racontée en parallèle, dans le contexte mouvant de l'Europe et du monde.
Ce livre est l'histoire d'un savoir-faire confronté aux trois grandes révolutions industrielles : celle de la fonte au coke et de la vapeur, celle de l'acier et de l'électricité, celle du nucléaire, de l'informatique, des nouvelles technologies. Mais c'est surtout une histoire d'hommes, avec leur travail, leurs connaissances, leurs espoirs et leurs luttes. On y voit comment l'ingénierie technique est indissociablement liée à l'ingénierie sociale. Au moment où la Wallonie affronte les mutations techniques, économiques et sociales du troisième millénaire, ce livre citoyen mérite d'être lu et médité par chacun.
Vendu.
HIRSOUX (Guy) — Les larmes noires. [Bois du Cazier - Parent - Bas Longs Prés - Pechon - Cerisier - Courcelles - Nord n° 8 - Martinet - Gouffre - Bascoup n° 6 - Forte Taille - Mambourg - Sacré Français - Saint-André... Histoire d'un monde disparu, celui de la mine et des mineurs au Pays de Charleroi.] Préface de Mirello Bottin. Bastogne, Schmitz, 1994. In-4° () collé, 515 p., illustrations.
Un ouvrage rare.
En quatrième de couverture :
Un jour, un enfant posera cette curieuse question à son père : « Papa, pourquoi dit-on que nous sommes des gens du Pays Noir ? »
Ne souriez pas !
Lorsque l'on constate ce qu'il reste de notre exploitation minière récente, il se pourrait que cette question nous soit posée sous peu !
Le Roton, dernier charbonnage actif de notre région, n'est fermé que depuis... dix ans !
Il faut vivre avec son temps, notre industrie houillère n'était plus rentable. Il est impossible de prospérer avec un secteur en perpétuel déficit.
Mais, si les fermetures peuvent s'expliquer et être admises, il est moins aisé d'accepter ou comprendre l'ardeur que l'on met à effacer la mine et les mineurs de la mémoire.
Plus de trente mille mineurs, des hommes, des femmes et des enfants, ont trouvé la mort dans les mines de Belgique. Comme d'autres, mais sans armes à la main, ils sont morts pour que vive la Belgique ! Aucun mausolée n'est élevé à leur mémoire. L'Histoire semble les oublier.
Pire encore, de tous les bassins miniers belges, celui de Charleroi est celui qui veuille le plus effacer son récent passé minier de sa mémoire.
La Belgique est fière de sa démocratie et de ses acquis sociaux. Notre bien-être nous a été donné en héritage par les mineurs du siècle passé. L'intégration des Italiens est un exemple pour tous. Elle s'est faite dans les galeries profondes de nos charbonnages.
Vendu.
[JUDAÏSME]. COLLECTIF — Les Juifs. Paris, Librairie Plon, 1937. In-8° (125 x 193 mm.) broché, IX, 334 p., (collection « Présences »), couverture défraîchie.
Table des matières :
- Le chrétien est devant le juif.
- Trois lettres sur Israël, par Paul Claudel.
Première partie. Un fait : l'antisémitisme.
- Notre point de départ.
- Israël persécuté, par Émile Mayer.
- Le sang retombe, par ***.
- Hitler et les Juifs, par René Dupuis.
- L'impossible antisémitisme, par Jacques Maritain.
Deuxième partie. Explications ?
- À ce fait incontestable, y a-t-il des explications ?
- Réactions devant Israël, par Pierre Gastineaud.
- Les caractères antinomiques juifs, par Arnold Mandel.
- Un exemple : Juifs d'Alsace, par Raymond Postal.
- Vocation et destin d'Israël, par Denis de Rougemont.
Troisième partie. Une terre ? Une langue ?
- Parmi les phénomènes historiques, le sionisme.
- Le problème politique du sionisme, par Robert Montagne.
- Note sur le projet de colonisation juive en U. R. S. S. : Biro-Bidjan, par A. M.
- Valeurs spirituelles du Sionisme, par André Spire.
- Destin de l'hébreu, par Simon Lando.
- Un chrétien devant le Sionisme, par Stephen Campbell.
Quatrième partie. Le drame spirituel d'Israël.
- De quelque façon qu'on aborde le problème.
- Instances d'Israël, par Georges Cattaui.
- La conversion d'Israël, par Joseph Bonsirven.
- Être chrétien, par René Schwob.
En manière de conclusion.
- Au terme de cette confrontation.
- Les questions de pensée, par Paul Claudel.
Vendu.
[KEMPIS (Jean)]. COREMANS (Victor Amédée Jacques Marie) — Notice sur les Éphémérides de Jean Kempis, dernier Secrétaire d'État de l'Allemagne et du Nord, ainsi que sur la continuation de ces Éphémérides ; par le Docteur Coremans, chargé par le Gouvernement Belge de travaux d'histoire, membre de diverses sociétés savantes, etc. Bruxelles, Hayez, 1844. [Bruxelles, / M. Hayez, Imprim. de la Commiss. Royale d'Histoire. / 1844.] In-8° (142 x 215 mm.) broché sous couverture muette très défraîchie et annotée, 80 p., petit ex-libris de Léopold De Sailly à la page de titre.
Extrait du tome VIII du Bulletin de la Commission royale d'Histoire, Année 1844, pp. 215-292.
Extrait :
Nous avons retracé dans notre Notice sur la secrétairerie d'état de l'Allemagne et du Nord, l'agonie et la mort de cette institution.
En choisissant cette fois les Éphémérides de Jean Kempis, et le XVIIIe siècle en général pour sujet de nos analyses, nous ne répéterons pas ces détails, mais nous ferons remarquer que les événements du commencement dii XVIIIe siècle, l'éclatant débat sur la succession d'Espagne, n'auraient probablement pas eu lieu, si une grande idée de Charles-Quint n'avait pas échoué 150 ans auparavant. Charles Quint avait compris que l'avenir de la maison d'Autriche consistait dans l'union continuelle de la couronne impériale d'Allemagne à la couronne royale d'Espagne. Son frère Ferdinand était roi des Romains, souverain des pays héréditaires allemands ainsi que roi de Hongrie, de Bohême, etc. Il devenait de droit empereur, à la mort de son frère. Charles-Quint ne voulait pas lui contester ce droit ; mais il désirait de voir désigner d'avance son fils Philippe comme successeur de Ferdinand à l'empire, et Maximilien, fils de Ferdinand, comme futur roi des Romains. En un mot, il voulait voir alterner la couronne impériale entre les deux branches de la maison d'Autriche.
Tous les laborieux efforts de Charles-Quint, de la reine Marie et des plus habiles diplomates pendant les années 1550 et 1551, n'avaient pu amener une solution heureuse de cette question providentielle, dont dépendait l'avenir du monde civilisé.
Les intérêts particuliers de la branche allemande d'Autriche, la méfiance, malheureusement assez motivée des princes et des états allemands, à l'égard des conseillers étrangers de l'empereur, les animosités religieuses, remportent à cette époque une victoire dont nous ressentons encore aujourd'hui les conséquences.
Ce que Charles-Quint et Marie avaient prévu et prédit maintes et maintes fois se réalisa complètement.
La maison d'Autriche allemande se trouvait affaiblie par la séparation de l'Espagne et des Indes, ainsi que par la position tout exceptionnelle des Pays-Bas. De son côté, la maison d'Autriche espagnole, par son isolement de l'Allemagne et du centre de l'Europe, se voyait reléguée au bout de notre partie du monde, tout en devant pourvoir à la défense des Pays-Bas qu'elle ne pouvait protéger contre la France que par l'aide active et incessante de l'Allemagne ! Sans doute des pactes de famille garantissaient une espèce d'union perpétuelle des deux branches de la maison d'Autriche. Mais que sont de pareilles garanties ? Des pièces qui ont une grande valeur dans les archives, mais qui hors des archives signifient très-peu de chose.
Une rivalité plus au moins mal déguisée se manifesta bientôt entre les deux branches de la maison d'Autriche ; rivalité qui ne pouvait profiter qu'à ses ennemis.
D'après le plan de Charles-Quint, la mort de Charles II aurait dû rétablir l'unité dans la maison d'Autriche, et le roi de France n'aurait jamais eu le pouvoir de contester sérieusement cette succession à celte maison restée unie et fortifiée d'après les principes de cette union ; mais vis-à-vis de la maison d'Autriche divisée, Henri IV, Louis XIII et Louis XIV avaient su gagner du terrain, et à la mort de Charles II, le roi de France put songer sérieusement à imposer un prince de sa race à l'Espagne, à la Sicile, à la Sardaigne, tout en cédant généreusement à l'électeur de Bavière la Belgique, qui ne lui appartenait pas.
C'est au début de la guerre que ces prétentions allumèrent, que nous voyons commencer le volume des Éphémérides de Jean Kempis. Chez nous l'opinion publique était généralement favorable à la maison d'Autriche, à laquelle d'anciens et parfois de glorieux souvenirs rattachaient nos populations. D'ailleurs les pillages et les contributions forcées de Louis XIV étaient de trop fraîche date pour qu'on eût pu les avoir oubliés.
Le clergé, presque sans exception, était dévoué à l'Autriche ; la bourgeoisie suivait l'impulsion du clergé. La noblesse était peut-être plus divisée, mais néanmoins plusieurs grandes familles se montraient favorables à l'Autriche.
Il était donc tout naturel que les succès des alliés contre la France fissent plaisir en Belgique, et qu'on aimât à en grossir l'importance, comme d'une autre part on le faisait dans le sens contraire.
Vendu.
LAFARGUE (Paul) — Paul Lafargue théoricien du marxisme. Textes choisis, annotés et préfacés par J. Varlet. Paris, Éditions Sociales Internationales, 1933. In-8° (142 x 225 mm.) broché, 188 p., (collection « Bibliothèque Marxiste », n° 16), exemplaire en bon état malgré le papier jauni et non coupé.
Table des matières :
- Préface.
- Le communisme et l’évolution économique.
- Le catéchisme des travailleurs.
- Le déterminisme économique.
- Le milieu naturel et le milieu artificiel ou social.
- La croyance en Dieu.
- Religiosité de la bourgeoisie et irréligiosité du prolétariat.
- Origines naturelles de l’idée de Dieu chez le sauvage.
- Origines économiques de la croyance en Dieu chez le bourgeois.
- Évolution de l’idée de Dieu.
- Causes de l’irréligion du Prolétariat.
- La propriété, son origine et son évolution.
- Communisme de la « gens ».
- Propriété commune des biens mobiliers.
- Caractère de la propriété collective.
- Fonctionnement de la propriété collective.
- Origines de la propriété féodale.
- La propriété bourgeoise.
- Origine du commerce.
- Petite industrie et petit commerce individualistes.
- La manufacture.
- L’industrie et le commerce capitalistes.
- La finance capitaliste.
- Le collectivisme capitaliste.
- La fonction sociale de la Bourse.
- Variations des valeurs de Bourse.
- Les trusts américains.
- Organisations industrielles de la production marchande.
- Organisation corporative du Moyen Âge.
- Organisation centralisatrice de la production capitaliste.
- Trust-system et commerce.
- Trust-system et profits.
- Trust-system et banques.
- Trust-system et dépersonnalisation de la propriété.
- Trust-system et tant pour cent.
- Le discours de Toulouse.
- Index.
Vendu.
[LAUTRÉAMONT (Isidore Lucien Ducasse, comte de)]. Pour le centenaire de Maldoror. Aix-en-Provence, L'Arc, 1990. In-8° (171 x 219 mm.) broché, 80 p., illustrations.
Il s'agit du n° 33 de la revue « L'Arc ».
Table des matières :
- Lautréamont aujourd'hui, par Raymond Jean.
- Une lecture compromettante, par Roger Borderie.
- « Préface à un livre futur », par Henri Ronse.
- Le Lautréamont de Bachelard, par Georges Mounin.
- Abord psychopathologique de l'œuvre de Lautréamont, par Jean-Pierre Soulier.
- Quelques répétitions..., par Jean Roudaut.
- Une poétique de la transgression, par Gilbert Lascault.
- L'arsenal ironique, par Jacques Raimbault.
- Des discours de distribution des prix, par Lucienne Rochon.
- La Semence de Lautréamont, par Pierre Bourgeade.
- Lautréamont et les surréalistes.
- Éléments de bibliographie.
Vendu.
MAHIEU (Raymond G. W.) — Le Borinage par l'Image Des Histoires dans l'Histoire. Histoire d'une région au passé palpitant au passé glorieux. [Mons], Chez l'Auteur, 2007. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 286 p., nombreuses illustrations en noir et quelques-unes en couleurs, exemplaire en très bon état.
Table des matières :
- Prologue à l'histoire et à sa chronologie.
- Les portes de Mons et les châteaux de la région boraine.
- Le Borinage souterrain, celui des mines. Monde en sous-sol.
- La richesse vernaculaire. Le patois borain. Ses mots, ses phrases, ses termes insolites.
- Étude sur les centenaires dans la région de Mons-Borinage.
- Le petit monde comique des lieux d'aisance dans notre région.
- Quelques histoires insolites, incroyables de la région.
- L'affaire Marie Boulette à Wasmes.
- Le Saint-Suaire de Turin en Hainaut et à Mons au XVe siècle.
- La dernière tête coupée à Mons.
- L'affaire du faux Baudouin.
- La voiture d'Adolf Hitler à Mons.
- Une rue Joseph Staline à Eugies.
- Croyances et connaissances. La part des rêves.
- Borains, Boraines fils et filles du peuple. Ainsi vivaient, ainsi étaient, ainsi vivent, ainsi sont les Borains et Boraines de hier et d'aujourd'hui.
- Les Borains à l'armée. Les Borains la guerre. La guerre 1914-1918. La guerre 1939-1945. La libération du Borinage en septembre 1944.
- Les villages borains par l'image.
Vendu.
MAKANINE (Vladimir) — Le prisonnier du Caucase et autres nouvelles. [Titre original : Kavkazkii plennyi udavshiisia rasskaz o lyubvy bukva a.] Traduit du russe par Christine Zeytounian-Beloüs. Paris, Gallimard, 2005. In-8° (140 x 205 mm.) collé, 263 p., (collection « Du Monde Entier »), exemplaire en bon état malgré un petit coup au premier feuillet de la couverture.
En quatrième de couverture :
Quelle place la beauté peut-elle trouver au milieu de la guerre ? Qui, des deux adversaires, est le prisonnier de l'autre, dans un conflit comme celui du Caucase? Telles sont les questions abordées par Vladimir Makanine dans la nouvelle titre de ce recueil, à travers l'histoire d'un soldat russe fasciné par son jeune prisonnier caucasien. Si la toile de fond du récit – l'enlisement militaire russe dans le Caucase – est d'une actualité politique brûlante, Le prisonnier du Caucase est avant tout une magistrale leçon de littérature, un texte d'une force visionnaire indiscutable, reconnu comme tel dès sa publication.
Dans La lettre A, Makanine revient sur le passé soviétique du pays, en décrivant la lente décomposition d'un camp du goulag en Sibérie. L'antileader quitte le terrain politique ou historique des deux premières nouvelles pour raconter ne guerre plus intime : celle que mène Kourenkov, un brave plombier, contre ses propres démons, la jalousie et la violence. Une bonne histoire d'amour », qui clôt le recueil, brosse le portrait d'un couple cynique et arriviste qui, après avoir subi de plein fouet les bouleversements de l'Histoire russe, cherche à se faire une place dans la nouvelle société...
Ces nouvelles composent une brillante radioscopie de la Russie d'aujourd'hui, mais nous interrogent aussi sur la place que nous accordons à la beauté et aux sentiments dans nos vies. Vladimir Makanine, un des grands maîtres de la littérature russe contemporaine, fait une nouvelle fois la preuve de l'étendue de son immense talent.
5 euros (code de commande : 01058).
MALVA (Constant, pseudonyme d'Alphonse Bourlard) — Ramentevoir. Récit. Préface de Jacques Cordier. Cuesmes - Liège, Éditions du Cerisier - Wallons-nous, 1989. In-8° (126 x 200 mm.) collé, 173 p., illustrations hors texte, (collection « Archives du Futur »).
En quatrième de couverture :
Flénu-Produits !
Une quinzaine de voyageurs descendirent du train vétuste venant de Mons : des ouvriers, des ouvrières, peut-être des employés, en tout cas, des gens de modeste condition. Le dernier, un homme d'une cinquantaine d'années, avait une toilette plus ou moins soignée et il portait une mallette.
Sans doute rentrait-il de vacances : on était à la mi-juillet. Non, c'était plutôt le contraire. Alfred Rousseau, après une douzaine d'années d'absence, venait dans sa famille, une sœur et un frère qui habitaient Quaregnon.
Vendu.
MALVA (Constant, pseudonyme d'Alphonse Bourlard) — Un ouvrier qui s'ennuie. Mon homme de coupe. Présenté par Michel Ragon. Genève, Slatkine, 1981. In-8° (131 x 210 mm.) collé, VIII, 117, 158 p., (collection « Mémoire Populaire »), exemplaire en très bon état.
En quatrième de couverture :
Constant Malva (1903-1969), mineur de fond en Wallonie pendant vingt-trois ans, est un des plus authentiques et des plus émouvants écrivains prolétariens de langue française. Malgré tout, Malva sera peu connu jusqu'à ce que, en 1947, l'attention des milieux littéraires soit attirée sur lui par la publication par Jean-Paul Sartre, dans Les Temps Modernes, de larges extraits de Ma nuit au jour le jour, l'un des plus remarquables textes de Malva, écrit en 1937 et resté jusqu'alors sans éditeur.
Les deux ouvrages de Malva que nous rééditons en un seul volume ont été publiés pour la première fois pendant la Seconde Guerre mondiale en Belgique et, jamais réédités, ils sont depuis longtemps introuvables. Un ouvrier qui s'ennuie, écrit d'août 1939 à janvier 1940, alors que Malva était encore bouveleur au fond de la mine, est sans doute le livre le plus désespéré de l'auteur qui n'attendait plus son salut que de la fuite. Car Malva ne cède pas au poncif ouvriériste du travail salvateur, ni au mythe du mineur amoureux de sa fosse et de son terril. Les ouvriers que nous montre Malva ne sont pas des héros du travail, mais des hommes accablés, désespérés par une tâche inhumaine. Mon homme de coupe, publié à Bruxelles en 1943, est un texte moins dramatique où d'autres traits de Malva apparaissent : une certaine bonhomie notamment et un goût de la camaraderie dans le travail.
Vendu.
[P[arti] O[uvrier] B[elge]]. 1885-1985. Du Parti Ouvrier Belge au Parti Socialiste. Mélanges publiés à l'occasion du centenaire du P.O.B. par l'Institut Émile Vandervelde. Bruxelles, Labor, 1985. In-4° (217 x 282 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 421 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en parfait état.
Table des matières :
Introduction, par Claude Desama.
Première partie : Quel socialisme ?
Chapitre 1 : Les gènes multiples du socialisme, par Freddy Joris.
Chapitre 2 : Le P.O.B. et le marxisme, par Jacques Nagels et Françoise Nice.
Chapitre 3 : Le socialisme coopératif, par Guy Quaden et Roger Ramaekers.
Chapitre 4 : Du collectivisme au Plan de travail, par José Gotovitch.
Chapitre 5 : Vers le socialisme gestionnaire, par Claude Desama.
Deuxième partie : Socialisme et société.
Chapitre 1 : Vie ouvrière, vie socialiste, par Robert Devleeshouwer.
Chapitre 2 : Socialisme et culture, par Jacques Stiennon.
Chapitre 3 : Socialisme et laïcité, par Philippe Moureaux.
Chapitre 4 : Socialisme et religion, par Jacques Stiennon.
Chapitre 5 : Le socialisme et les problèmes communautaires, par Jean Beaufays.
Chapitre 6 : Le socialisme et l'école, par Jean Leclercq-Paulissen.
Chapitre 7 : Le socialisme et les femmes, par Marinette Bruwier.
Troisième partie : Socialisme belge et international.
Chapitre 1 : La lutte pour la paix, par Christine Somerhausen.
Chapitre 2 : L'apport du P.S.B.-P.S. à l'intégration européenne, par Jean Poorterman et Michel Stavaux.
Chapitre 3 : Socialisme et triers monde, par Robert Flagothier et Freddy Joris.
25 euros (code de commande : 01072).
PLACE (Georges) — Chronique des pauvres gens (2e édition). Essai sur la condition ouvrière du 16e siècle au début du 20e siècle dans la région du Centre. Haine-Saint-Pierre, Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin, 1981. In-8° (208 x 240 mm.) broché, 195 p., illustrations, exemplaire en bon état.
Table des matières :
- Préface d'Henri Guillemin.
- Bibliographie.
- Introduction.
Chapitre I. Fosses à charbon et salaires des mineurs au 16e siècle - Des hommes de terre - Nos communes en 1692 : un plan précieux des « viscomtes, eschevins et manans de Hayne-Saint-Paul » - Les cloutiers, les meuniers.
Chapitre II. Une commission d'assistance publique en 1736 - La chasse entraîne les pauvres dans la « débauche » - « L'estofisse » à six liards la livre - Des messes pour les tués dans les fosses - Une première école : celle de l'abbé Guyaux en 1772 - Les pauvres ont enfin le droit de porter fusil et giberne : nos nouveaux maîtres sont Français.
Chapitre III. Le temps des ventres creux et de la délation - Les charbonniers : toujours des bêtes humaines - Cinquante centimes par jour - Les morts des deux communes dans les armées de Napoléon.
Chapitre IV. Les houilleurs d'ici et quelques sobriquets - Les enfants trouvés - Allemands, Russes et Prussiens dans nos communes - Une crise terrible après Waterloo - La Société Générale hollandaise - Enfin des écoles.
Chapitre V. La révolution de 1830 - Quelques traitements : 230.000 fr. par mois au roi et 210 fr. par an à l'instituteur - Pas de crédit pour les écoles - Le champagne et l'alcool de grain.
Chapitre VI. Malédiction sur les fosses et ateliers - Journée de 14 heures pour les enfants dans les houillères - L'Association Démocratique Internationale des Travailleurs - Une armée de mendiants - On se bat pour le pain d'un kilo - Le livret de travail - Les salaires réduits de moitié.
Chapitre VII. La grève au puits de Houssu en 1865 - L'Association Internationale des Travailleurs - Dutrieux, dit Bébert - Le premier magasin coopératif et la première Maison du Peuple - Des manifestations de masse - Salaires : une diminution de 20 % - Les pauvres, enchaînés - Le scandale financier Langrand-Dumonceau.
Chapitre VIII. Le Manifeste Républicain - Le P.O.B. est créé en 1886 - Le Catéchisme du Peuple - Les premiers syndicats chrétiens - Enquête sur la condition ouvrière : on entend enfin les ouvriers.
Chapitre IX. L'armée dépêchée dans le Centre en 1887 - Les anarchistes dans notre région - Les élections communales de 1887 - « Les meetings noirs » - Léopold II conspué à La Louvière et l'arrestation de Paul Conreur - La gendarmerie, la Garde Civique tirent et tuent.
Chapitre X. La grève de 1902 dans le Centre - Le procès de Louis Franson et Oscar Querut - Verriers en colère - Les premières funérailles civiles - Les prolétaires enfin « sous les plis du drapeau national ».
- Le catéchisme du Peuple.
Vendu.
[PORCELAINE - HALLEY]. Très rare carton publicitaire (119 x 76 mm.) du faïencier Charles Halley.
À propos de Charles Halley :
Deux factures, quelques mentions dans les Almanachs et dans les actes notariés, et de très belles porcelaines sont, pour le moment, tout ce que nous savons sur Halley et Lebon dont les deux magasins furent réunis en un seul par le mariage de Lebon avec la fille de Halley.
En 1793, Charles Halley était cité comme faïencier, rue Montmartre, n° 6. Il figure dans les Almanachs à partir de l'an 8. Selon certains auteurs, Halley aurait été directeur de la manufacture de porcelaine de Caen, ce qui reste à prouver. Quoiqu'il en soit, Charles Halley qualifié dans le même acte de faïencier et de marchand de porcelaine, fut en 1803, l'un des créanciers du Grand hôtel de Richelieu, à Paris, pour lequel il avait fourni de la porcelaine évaluée à 884 francs. Il demeurait alors rue Montmarte au coin du boulevard et le numéro 182 indiqué dans les Almanachs est appliqué à l'une ou à l'autre de ces voies.
Bibliographie :
- Régine de Plinval de Guillebon, La porcelaine à Paris sous le Consulat et l'Empire, p. 154.
20 euros (code de commande : 01066).
RACHILDE (pseudonyme de Marguerite Eymery) — La Tour d'amour. Paris, Le Tout sur le Tout, 1988. In-8° (155 x 215 mm.) broché, 147 p.
En quatrième de couverture :
La Tour d'amour est l'histoire de deux pauvres hommes enfermés par leur métier de bons gardiens dans un phare. De pâles figures de femmes et de sirènes glissent le long de la mer enflée de leurs désirs d'impossible. Ces deux hommes sont très braves, très lâches, très tendres ou très cruels, selon que souffle le vent de leurs passions.
Rachilde
Toutes ces hantises, on les côtoie constamment dans cette vie à demi éveillée qu 'on mène dans un phare; on conserve en général assez de bon sens pour les rejeter d'un haussement d'épaules, mais elles sont là, en permanence, et l'on sent qu'il suffirait de peu de choses, d'une brèche infime dans l'attention pour que l'eau des rêves s'engouffre et noie tout.
Jean-Pierre Abraham
Vendu.
RAY (Jean, pseudonyme de Raymond Jean Marie De Kremer) — Les 25 meilleures histoires noires et fantastiques de Jean Ray. Verviers, Éditions Gérard & Cie, 1961. In-8° (115 x 179 mm.) collé, 445 p., (collection « Marabout Géant », n° 114), dos ridé et couverture n peu défraîchie, papier jauni.
En quatrième de couverture :
Il n'est d'amateur de mystère qui, aujourd'hui, ne connaisse Jean Ray. Il était temps cependant de mettre à la portée de tous l'œuvre de cet écrivain, un des plus prodigieux de son temps, créateur d'un univers bourré d'angoisse et de terreur.
Cet univers est restitué tout au long de ces vingt-cinq nouvelles, toutes unies par la même continuité dans l'insolite, la même intensité dans la peur. Nouvelles qui d'ailleurs pourraient être les chapitres d'un extraordinaire roman fantastique dont l'unique héros aux multiples visages serait Jean Ray lui-même.
Car celui-ci, en plus d'un étonnant créateur de mythes, est également un étonnant personnage. Il faut lire la préface à ce livre, écrite par Henri Vernes qui est un des rares amis de Jean Ray, pour se rendre compte que ce dernier n'est pas seulement l'inventeur d'un monde fabuleux, mais qu'il se trouve lui-même au centre de ce monde fabuleux.
Table des nouvelles :
- La ruelle ténébreuse.
- La main de Goeta von Berlichingen.
- La vérité sur l'oncle Timotheus.
- Dieu, toi et moi...
- L'histoire du Wûlkh.
- Je cherche Mr. Pilgrim.
- Le psautier de Mayence.
- Le cimetière de Marlyweck.
- Quand le Christ marcha sur la mer.
- L'assiette de Moustiers.
- J'ai tué Alfred Heavenrock.
- Le grand nocturne.
- L'auberge des spectres.
- La scolopendre.
- Merry-Go-Round.
- Le miroir noir.
- La princesse Tigre.
- Le gardien du cimetière.
- Dents d'or.
- L'homme qui osa.
- Le dernier voyageur.
- La nuit de Camberwell.
- Mr. Cless change de direction.
- Le cousin Passeroux.
- Storchhaus ou La maison des cigognes.
Vendu.
[RÉVOLUTION FRANÇAISE ET LOUIS XVI]. Recueil de huit ouvrages sur la Révolution française et sur la mort de Louis XVI.
In-8° (130 x 203 mm.) plein veau d'époque, dos à 5 nerfs orné de fers dorés, pièce de titre bordeaux intitulée « Révolution en France », tranches rouges, ex-libris, [666] p., contenant :
I. [LA HUPROYE (Antoine-Edme de) ?] — Une fleur sur le tombeau de Louis XVI ; Ou Tableau véridique de son règne, de sa vie privée et de sa mort édifiante ; où se trouvent beaucoup d'anecdotes, de portraits caractéristiques des principaux personnages qui ont figuré dans la révolution, et qui en dévoile les causes politiques. Par un Ami de la Justice et de l'Humanité. Troisième Édition, revue et corrigée. Berlin, Cavelier, 1793.
[A Berlin, / Et se trouve à Maestricht, / Chez Cavelier, Libraire, sur la Place d'Armes, et chez / les principaux Libraires des autres Villes de l'Europe. / 1793.] [1 (faux-titre)], [1 bl.], 104 p., un frontispice gravé.
Certaines éditions de ce texte sont signées, in fine, du pseudonyme « Fortis, ami des Loix ». C'est ce même pseudonyme qui fut utilisé par le magistrat troyen Antoine-Edme de La Huproye (Troyes, 1765 - Charmont, 1839) pour la publication, en 1793, d'un opuscule de 8 pages intitulé Appel au Peuple et qui lui valut un exil qui le mena de Suisse en Angleterre en passant par l'Allemagne, Anvers et Berg-op-Zoom. De là à en déduire qu'Une fleur sur le tombeau de Louis XVI soit son œuvre, c'est une autre histoire...
Avant-propos :
Louis XVI n'est plus !.... Déjà la tombe renferme les reste du plus malheureux des Rois. François, législateurs, oserez-vous dire qu'il en fut le plus coupable ?.... Dans les égaremens du patriotisme le plus exalté, ou de la fureur la plus aveugle, oserez-vous avancer que la mort de Louis XVI étoit nécessaire au maintien de votre liberté, à votre salut ?.... Quoi ! les monstres, qui se sont abreuvés de ce sang après lequel ils ont tant soupiré ; les monstres, à qui le massacre de tant de citoyens et les excès les plus coupables n'ont rien coûté pour arriver à leur but ; ces êtres à jamais exécrables joindront encore l'hypocrisie à tous les vices qui infectent leur cœur ; ils oseront se couvrir du manteau du patriotisme pour justifier les effets de leur rage ?.... Qu'ils tremblent, les scélérats !.... le masque ne tardera pas à leur être arraché. L'Europe juste et impartiale ne verra bientôt dans la mort de Louis, que le complément d'une vengeance profonde, méditée depuis long-tems par le plus grand des criminels. Elle ne verra dans la nation Françoise qu'une tourbe aveugle, livrée aux insinuations de la faction dominante, ballottée en tous sens par ses intrigues, et croyant marcher à la liberté, au bonheur, tandis qu'elle se précipite vers sa ruine.
Et toi, Monarque infortuné ! toi, dont la mémoire sera à jamais révérée de tous les bons François, permets à un admirateur de tes vertus de jetter la première Fleur sur ton Tombeau. Permets que devançant le jugement de la postérité, j'expose aux yeux de l'univers le sort affreux qui te fut réservé. Le sentiment conduira ma plume ; il suppléera à l'insuffisance de mes talens ; et si, par ce tableau fidèle de ta conduite et des crimes de tes ennemis, je parviens à dessiller les yeux de quelques-uns de mes compatriotes, à les rappeller au respect dû aux loix, à l'amour pour leur souverain ; ce succès sera ma plus douce récompense et la seule gloire que j'ai ambitionnée.
Bibliographie :
- Schweitzer (Jacques), Antoine-Edme de La Huproye, dans Les Aubois célèbres sur le site Troyes d'hier à aujourd'hui.
- Rouvray (René de), Vie d'Antoine-Edme de la Huproye.
II. [HOCHKIRCH (François)] — La mort de Louis XVI, Roi de France et de Navarre, Drame historique en trois actes, Traduit de l'allemand par le Ch[evali]er de B. de Montjay. Liège, Lemarié, 1793. [A Liege, / Chez Lemarié, Imprimeur et Libraire de Son Altesse, / et chez les principaux Libraires des autres Villes de l'Europe. / 1793.] 7, [1 (personnages)], 50, [2 bl.] p., vignette gravée sur la page de titre.
Notice de Maurice Tourneux :
Sur le titre, une gravure dont rl'explication se trouve en regard, au verso du faux-titre. Elle représente une médaille a frappée à Berlin « par ordre du Roi » et qui s'y vendait chez Looz, « médailliste de la cour ». Son prix était de « un écu en argent et seize ècus en or de ducats ».
Face : Buste de Louis XVI, couronné de cyprès, avec cette légende : Louis XVI, roi de Fr., immolé par les factieux.
Revers : « La France éplorée est assise et appuyée sur l'urne de Louis XVI ; elle montre un faisceau romain délié, simbole du lien social rompu, et les attributs de la royauté, le livre de la loi, renversés au pied de l'urne. D'une nuée, la foudre éclate, se dirige vers le glaive de Bellone, déesse de la guerre et en allume le flambeau. On lit au milieu de l'urne : Louis XVI. La légende : Pleurez et vengez-le. Au-dessous est la date de sa mort : Le 21 janvier 1793. ».
Avant-propos du traducteur :
Beaucoup ont écrit avant et depuis le funeste évènement qui est le sujet de cet Ouvrage, et avec infiniment d'intérêt et de sensibilité : sur-tout M. de Limon dans son ouvrage intitulé : la Vie et le Martyre de Louis XVI. Beaucoup d'écrivains nous ont donné avec précision et véracité, une exacte connoissance de tous les faits relatifs à ce monstre de révolution françoise ; mais personne encore n'avoit entrepris de réunir en un seul point tous ceux qui ont rapport à la mort de ce malheureux Prince, en les mettant en action, et offrant ainsi au public le tableau rapide de cette scène d'horreurs. C'est ce qu'a fait, en Allemand, M. François Hochkirch dans un drame intitulé : la Mort de Louis XVI. Pensant que tout ce qui tient à la cause de notre malheureux Monarque doit être, pour tout bon François, d'un intérêt sensible, et un objet d'éternel souvenir, j'ai risqué de le traduite dans notre langue, pour en faire hommage à mes frères d'armes.
Si, dans le but que je me proposois, j'ai su réussir ; si je puis mériter les suffrages de toutes les ames tendres et sensibles que j'ai à cœur d'intéresser, tous mes vœux sont remplis.
Bibliographie :
- Tourneux (Maurice), Bibliographie de Paris pendant la Révolution française, n° 20932.
III. [SAINT-ROMAN (Alexis-Jacques de Serre, comte de)] — Louis XVI. Tragédie, en vers et en cinq actes. Francfort, Le Francq, 1793. [A Francfort, / Et se trouve à Bruxelles, / Chez Benoit Le Francq, Imprimeur-Libraire, / rue de la Magdelaine. / 1793.] 118, [1 (note)], [1 bl.] p., une vignette gravée à la page de titre.
Maurice Tourneux cite une édition de 110 p., « En Allemagne, mars 1793 », qui ne comporte pas le feuillet de note.
Les quatre renvois (pp. 109-118) sont destinés « aux lecteurs qui desireroient connoître en entier l'interrogatoire du Roi et le plaidoyer de Desèze. »
Avant-propos :
A tous les Souverains de l'Europe, à tous les Princes & Princesses de l'auguste maison de Bourbon, & à Messieurs les émigrés du royaume de France.
J'ai consacré, pendant une vie trop prolongée, ce que la divine bonté daigna m'accorder de connoissances politiques & militaires, à soutenir la cause de ma religion sainte & celle des Souverains, soit à la Cour des Rois, soit dans la société de leurs sujets vertueux. Aujourd'hui, qu'un bras guidé par de nombreux boureaux, a porté le poignard sur un saint Monarque, fils aîné de l'Eglise, & vraiment pere de son peuple, j'en sens la pointe acérée, qui frappe mon cœur d'un coup mortel ; & je mets à vos pieds l'hommage des derniers accens de ma douleur.
L'auteur précise dans le feuillet de note :
Je dis une vérité dont la preuse seroit facile, en affirmant que, l'ame pénétrée d'une affliction profonde, j'ai mis, je n'ai pu mettre que vingt-huit jours à composer cette Tragédie. Aussi mon premier vœu a-t-il été de laisser aux temps à venir un monument purement historique.
Le second, seulement de rétracer utilement à la génération présente, à l'aide des moyens de la poésie, le plus grand crime qui ait souillé les annales de la nation. J'eusse donc cru commettre une faute très-grave, en ne rendant point avec exactitude l'interrogatoire de Louis XVI, & le plaidoyer de son défenseur. Cependant c'étoit une Tragédie que j'avois entrepris : il falloit me plier à ses regles, ne pas trop en refroidir la marche par les détails : mais ce que j'ai cru pouvoir omettre dans le cours du Drame, soit de l'interrogatoire, soit du plaidoyer, je l'ai également vérifié en entier, pour le renvoyer à la fin de l'ouvrage.
Bibliographie :
- Barbier (Antoine Alexandre), Dictionnaire des ouvrages anonymes, t. II, col. 1346.
- Tourneux (Maurice), Bibliographie de Paris pendant la Révolution française, n° 20931.
IV. BIGOT DE SAINTE-CROIX (Louis Claude) — Histoire de la Conspiration du 10 aout 1792. Par L. C. Bigot de Sainte-Croix, Ministre des Affaires étrangères de S. M. T. C. Louis XVI, le 10 Août 1792. Londres, s.n., 1793. [Londres. / 1793.] VIII, 102, [2 bl.] p.
Avertissement :
Les principaux faits contenus dans cet Ouvrage, ont été envoyés en France dans le moment où il importoit le plus de les faire connoître, & adreffés aux personnes qu'il étoit le plus utile d'éclairer.
Le jugement de la Nation étoit attendu par tous ceux que frappe encore un rayon de justice & de vérité. C'est pour ceux-là que l'Ouvrage entier étoit destiné. Il étoit livré à l'impression, lorsque la crainte de manquer l'assassinat a repoussé l'idée de l'Appel au Peuple.
L'accomplissement du crime n'est pas un motif de supprimer l'écrit qui en dévoile la trame & les auteurs.
25 Janvier 1793.
Avant-propos :
Sans un changement de Dynastie point de Révolution : Telle fut la doctrine des conspirateurs, & le plus modéré de leurs discours.
Il a été facile de reconnoître, dans leur conduite & dans leurs écrits, les conséquences & les progrès de cette profession du Régicide.
Ils en cacherent peu l'intention, en renouvellerent souvent la tentative, &, trompés dans l'espoir de l'obtenir de la chance multipliée des insurrections, ils résolurent enfin de le commettre eux-mêmes, en le couvrant de l'apparence sacrilege des formes juridiques.
La Convention ne fut imaginée que comme un supplément infaillible au complot d'un meurtre probable. Destinée à être le corps de réserve des assassins du 10 Août, elle est devenue l'asyle de ceux du 2 Septembre, & le tribunal complet du 20 janvier.
La pluralité de cinq voix a fait la sentence contre le vœu de neuf dixiemes & demi de la Nation.
V. LIMON (Jérôme Joseph Geoffroy de) — La Vie et le Martyre de Louis-Seize, Roi de France et de Navarre, Immolé le 21 Janvier 1793 ; Avec des Notes, et un Examen du Décret Régicide. Quatrième Edition, revue, corrigée, augmentée du Testament du Roi. Par M. de Limon. Ratisbonne, Lemarié, 1793. [A Ratisbonne, / Et se trouve à Liege, / Chez Lemarié, Imprimeur et Libraire de Son / Altesse, sous le Tour. / 1793.] 96, 16 p.
Le marquis de Limon (1746-1799) – frère de Jean-Baptiste, vicaire-général de Metz –, fut le « principal rédacteur du menaçant et impolitique manifeste du duc de Brunswick du 25 juillet 1792 [...] qui précipita la prise des Tuileries le 10 août 1792 et porte également une responsabilité indirecte dans les massacres de septembre.
L'ouvrage présenté dans ce recueil connut un succès considérable : Pierre Ladoué précise que « dans l'Avertissement qui figure eu tête des exemplaires de l'édition de Maestricht, l'auteur assure que plus de trente éditions se sont succédé en trois mois à Ratisbonne, Cologne, Augsbourg, Dusseldorf, Maestricht, Bruxelles, Liège, et qu'il y en a eu sept dans la seule ville de Bruxelles. En outre, des traductions en néerlandais, allemand et italien furent également éditées.
Avis de l'auteur :
Cet Ecrit, lu à Vienne dans les assemblées nombreuses, le 19, le 21, le 23 et le 24 Février 1793, n'étoit pas destiné à l'impression ; mais on m'en a demandé la publication par des raisons que je n'ai pas pu combattre, et j'y ai consenti.
Bibliographie :
- Boutry (Philippe), « Le roi martyr ». La cause de Louis XVI devant le Cour de Rome (1820), dans Revue d'histoire de l'Église de France, t. 76, n° 20931.
- Ladoué (Pierre), Les panégyristes de Louis XVI et de Marie-Antoinette, 1793-1912 : essai de bibliographie raisonnée, n° 5.
VI. [FERRAND (Antoine-François-Claude)] — Le Rétablissement de la Monarchie françoise. Par M.*******, Avocat au Parlement. Seconde Édition. Liège, Lemarié, 1794. [A Liege, / De l'Imprimerie de F. Lemarié, Libraire et Imprimeur / de Son Altesse, sous la Tout. / 1794.] 136 p.
En guise d'introduction :
La révolution la plus terrible a dévasté le plus beau royaume de l'Europe ; tous les crimes se sont unis pour abattre le monarque et la monarchie. Le monarque, après un supplice de plus de trois ans, est entièrement perdu pour nous, et ne peut plus être que l'éternel sujet de nos larmes et de nos regrets. La monarchie, cruellement déchirée, peut encore échapper à sa destruction, et doit être aujourd'hui le grand, l'unique objet de nos méditations et de nos travaux. Louis XVI, en mourant, a laissé des sujets rebelles à un fils malheureux. C'est en ramenant ses sujets à l'obéissance la plus parfaite, c'est en rendant à son fils l'héritage de ses peres dans toute son intégrité, que nous vengerons la mort, que nous honorerons la mémoire du meilleur des Rois ; et le premier hommage que notre religieuse vénération puisse offrir à ce monarque martyr, c'est la réunion de tous les efforts pour l'entier rétablissement de la monarchie.
En marchant vers ce but, nous remplirons nos devoirs et ses intentions. Combien de fois, lorsque sa belle ame gémissoit en secret des maux publics, n'a-t-il pas dit aux fideles serviteurs qui lui offroient leur sang et leurs bras : Ne vous occupez pas tant de moi, c'est l'Etat, c'est l'Etat sur-tout qu'il faut sauver !
Ce royal abandon de soi-même, ce sublime élan d'un cœur pur, ce vœu magnanime d'un roi profondément pénétré de l'amour de son peuple, est enfin écouté ; et il nous est permis de croire que nous commençons à en ressentir les effets. Fiere de ses succès, riche de tous ses crimes, et des crimes de toutes les factions qu'elle a écrasées, l'effroyable secte connue sous le nom de Jacobins, a trouvé au milieu de ses atrocités le terme de ses triomphes. Poursuivie par tous les potentats, dont elle-même, dans son aveuglement, a provoqué la vengeance, mais poursuivie sur-tout par ce bras invisible et tout-puissant dont elle a tant de fois blasphémé l'inévitable justice, elle voit son anéantissement commencer par la discorde de ceux que, dans son sein, elle avoit formés à la scélératesse ; et déjà dans les convulsions impuissantes d'une rage désespérée, elle se déchire et se dévore elle-même.
Elle périra sans doute, cette secte impie : tous les trônes ont juré sa perte. Il tombera, ce colosse de corruption et de perversité : mais les cadavéreuses exhalaisons de sa putridité seront-elles moins à craindre que lui-même ? Par-tout où il en circulera quelque particule, ne doit-on pas croire qu'il y aura un germe pestiféré, qui ne peut manquer de se développer un jour ? Et si ce germe infectoit, au moment de la restauration, jusqu'au gouvernement lui-même, si ceux qui le portent secrètement au fond de leur cœur, qui les premiers l'ont nourri et fomenté, avoient même, en paroissant effrayés de ses progrès, l'art cruel de le faire entrer jusques dans la composition du régime qui doit assurer notre convalescence, et l'établir notre vie politique, notre état ne seroit-il pas d'autant plus terrible, que, sous une fausse apparrence de guérison, nous porterions au-dedans de nous une cause prochaine de mort ?
Il existe cependant une classe d'hommes (ils se disent François), qui, depuis long-tems occupés de ce projet, ont aujourd'hui moins que jamais perdu l'espérance de l'exécuter. Ceux dont l'ambition, l'ingratitude, les intrigues, les complots, les crimes, ont donné naissance aux Jacobins, se flattent de profiter de la chute de ceux-ci, et déjà se partagent leurs dépouilles. Après avoir tout détruit, ils voudroient tout rebâtir à leur guise ; c'est à dire, ils voudroient composer un nouvel édifice, dont les matériaux rassemblés sans proportions et sans rapports, n'auroient entr'eux d'autre union que celle qui les entraîneroit immanquablement dans une nouvelle chute.
C'est contr'eux sur-tout que cet écrit est destiné ; c'est cette erreur, ou plutôt ce piège, que je veux faire connoitre ; c'est cet écueil que je veux signaler, parce que, si le vaisseau de l'Etat y touchoit une seconde fois, il seroit perdu.
VII. [JARRY (Pierre FrançoisThéophile)] — Instruction aux Catholiques, Sur les Causes de la Révolution, et les moyens d'en arrêter les Progrès. Suivie du Discours sur la Délivrance de la Ville de Maestricht. Quatrieme Edition. Maestricht, Lekens, 1793. [A Maestricht, / De l'Imprimerie de P. L. Lekens. / Et se trouve chez les principaux Libraires des Pays-Bas. / M. DCCC. XCIII.] [1 (titre)], [1 bl.], XVI, 55, [1 bl.] p.
Extrait de la Notice sur l'abbé Jarry :
Né à Saint-Pierre-sur-Dive, en 1764, Pierre-François-Théophile Jarry commença ses études en province et alla les achever à Paris, mais il n'eut point le temps de faire sa licence en Sorbonne, la révolution ayant fermé cette école célèbre. Retiré à Jersey, il y publia, sous le pseudonyme d'abbé de Valméron, quelques brochures contre l'abbé Fauchet.
L'état de la France étant devenu plus affligeant, en 1792, et ôtant aux exilés l'espoir d'y rentrer prochainement, l'abbé Jarry quitta Jersey, et passa en Angleterre, d'où il se rendit en Allemagne. Nous croyons qu'il séjourna quelque temps à Liège, ou du moins auprès du prince évêque de Liège, et qu'il rédigea pour ce prélat une Instruction pastorale aux catholiques sur les causes de la révolution et sur les moyens d'en arrêter les progrès. Nous avons eu celle Instruction entre les mains et nous l'avons trouvée pleine de force et de vérité. M. l'abbé Jarry s'étoit proposé, dans les derniers temps, de la faire réimprimer ; mais il n'a pas réalisé ce projet. Il paroît qu'il se trouva enfermé à Maëstricht, avec beaucoup d'autres ecclésiastiques et émigrés, lors du siège de cette ville par les François, et il publia un Discours sur la délivrance de Maastricht, 1793, que nous ne connoissons point [ce Discours est décrit ci-dessous].
Rentré en France à la Restauration, il mourut en 1820.
Bibliographie :
- Notice sur M. l'abbé Jarry, dans L'Ami de la religion et du roi: journal ecclésiastique, politique et littéraire, t. XXV - 1820, p. 338.
- Cavelier (François), Journal historique et littéraire. 1793, t. I, pp. 418-425.
VIII. [JARRY (Pierre FrançoisThéophile)] — Discours sur la Délivrance de la Ville de Maestricht. 2de Edition, revue, corrigée & augmentée de notes. Maestricht, Lekens, 1793. [A Maestricht, / De l'Imprimerie de P. L. Lekens. / Et se trouve chez les principaux Libraires des Pays-Bas. / M. DCCC. XCIII.] 45, [1 bl.] p.
Notice du Journal historique et littéraire à propos de ce Discours et de l'Instruction aux Catholiques :
Cette nouvelle édition d'un ouvrage justement recherché [l'Instruction aux Catholiques], est précédée d'un discours très bien raisonné sur l'influence que les huguenots & les Jansénistes ont eu dans les forfaits de la révolution de France ; l'auteur montre la distance qu'il faut mettre entre ces factieux & les loyaux protestans des autres pays qui tenant aux principes généraux du Christianisme, détestent comme les catholiques, les atrocités des hypocrites & des athées. Il fait voir encore que l'édit de Tolérance, ouvrage d'Ignominie Loménie, n'est pas un édit de liberté de conscience accordée aux huguenots, liberté dont ils ont toujours joui, mais un édit d'indifférentisme absolu qui s'étend jusqu'aux non chrétiens. « Idolatres mahométans, déistes, athées personne, n'est excepté dans ce systême d'indifférence générale ; & sous le masque de cette indifférence même on découvre l'esprit de prédilection pour l'erreur qui l'a dicté. »
Le Discours sur la délivrance de la ville de Maestricht, qui se trouve aussi réimprimé ici, est accompagné de nouvelles notes intéressantes. Nous en citerons quelques-unes, d'autant plus volontiers que nous pouvons personnellement en garantir la vérité.
« On a pu observer, depuis le commencement de cette guerre, une espece d'alternative, assez réguliere, d'intrépidité & de terreur panique, du côté des François rebelles. Le courage étonnant qu'ils ont montré en plufieurs occasions, les succès qu'ils ont eus, malgré la confusion & l'indiscipline qui regnent parmi eux, ne permettent pas d'attribuer aux seules forces humaines les derniers avantages des Alliés. Ils conviennent eux mêmes que les patriotes ne sont point des lâches.
D'un autre côté, la frayeur qui s'est quelquefois emparée de ceux-ci, nous prouve qu'ils ne doivent point rapporter leurs conquêtes aux seuls efforts de leur fanatisme. La Providence, qui leur ôte ou leur donne le courage, a ses desseins qu'ils exécutent sans le savoir. Ils fuient, ou se battent bravement, selon qu'elle veut que leur lâcheté ou leur bravoure serve à châtier, à éprouver, ou à sauver les peuples & les villes. Tandis que les Impériaux ont fait des progrès si rapides dans les Pays-Bas, & que les Espagnols ont pénétré en France, il est remarquable que les autres armées n'ont point encore pu, quelle qu'en soit la raison, chasser les patriotes de Mayence, de la Savoie, ni du comté de Nice. »
Bibliographie :
- Cavelier (François), Journal historique et littéraire. 1793, t. II, pp. 501-504.
Vendu.
SABATIER (A.-J.) et VELAY (E.) — Dictionnaire classique étymologique des mots les plus usuels de la langue française dérivés du grec, à l'usage des gens du monde et des maisons d'éducation. Par M. A-J. Sabatier, chef d'institution de l'Académie de Paris, et par E. Velay, professeur de littérature, d'histoire et de géographie, membre de plusieurs sociétés savantes et littéraires. Paris, Hachette - Mansut - Delalain - Maire-Nyon, 1857. In-12 (98 x 156 mm.) plein veau d'époque, dos lisse orné de fers dorés, plats encadrés d'une roulette gaufrée et de filets dorés, tranches marbrées, reliure passée et insolée, [3 (faux-titre, annonce de parution, titre)], [1 bl.], [5], [1 bl.], [3], [1 bl. ], [1], [1 bl.], 269, [1 bl.], [1 (errata)], [3 bl.] p., ex-libris de l'avocat montois Le Tellier.
Un livre peu courant !
But de l'ouvrage :
Notre langue, indépendamment de la nomenclature des sciences qu'elle a empruntée du grec, compte aussi un grand nombre de mots du langage usuel qui ont la même origine. Il est certain que les personnes qui n'ont point étudié le grec, ne peuvent avoir qu'une connaissance incomplète de la véritable signification des mots français qui en dérivent. De cette ignorance découlent nécessairement une multitude d'erreurs dans l'emploi de ces mots, ou du moins une incertitude de l'esprit, qui gêne le développement de la pensée, et force à recourir à des périphrases pour rendre une idée que le mot propre exprimerait avec beaucoup plus d'exactitude et de concision. Notre but, en publiant un Dictionnaire étymologique des mots les plus usuels de la langue française, dérivés du grec, a été de venir au secours de ceux dont les études n'ont point embrassé cette langue, à laquelle la nôtre fait chaque jour de nouveaux emprunts. Nous nous sommes bornés aux mots du langage usuel, laissant de côté ceux qui forment le dictionnaire des sciences ; car il ne s'agissait pas pour nous de donner la totalité des mots de la langue française dérivés du grec, mais seulement de faciliter à tout le monde l'intelligence d'une multitude de mots qui s'emploient vulgairement dans la conversation. Rien de plus facile que de rendre commun à tous l'usage de notre petit dictionnaire. Il faut seulement exercer les élèves à lire les caractères grecs ; c'est tout au plus l'objet de deux ou trois leçons. Avec un peu de volonté, on peut même, à l'aide de l'alphabet placé en tête de l'ouvrage, se passer du secours du maître, et se former soi-même très rapidement à la lecture des mots grecs. Cette difficulté vaincue, voici comment nous pensons qu'on peut faire usage de notre livre : donner quelques mots du dictionnaire à apprendre chaque jour par cœur, et exiger que les mêmes mots soient copiés par l'élève avec exactitude, à la suite de son devoir de français. Ainsi se graveront dans la mémoire et l'intelligence des élèves et les mots et leur véritable signification ; ainsi l'expression de la pensée s'enrichira de signes nouveaux. Notre livre doit être surtout d'une grande utilité aux jeunes Demoiselles, et nous osons espérer que Mesdames les Institutrices l'accueilleront avec faveur.
Nous n'avons pas la prétention d'avoir fait un ouvrage parfait ; nous craignons au contraire que d'assez nombreuses omissions, que quelques erreurs peut-être soient signalées dans notre dictionnaire, bien que nous ayons mis tous nos soins à le rendre aussi complet et aussi exact que possible. Nous recevrons avec reconnaissance toutes les observations qu'on voudra bien nous adresser ; mais ce que nous demandons, c'est qu'on ne perde pas de vue le but que nous nous sommes proposé, c'est qu'on n'exige pas de nous au-delà de ce que nous avons voulu donner.
Vendu.
SADOUL (Jacques) — C'est dans la poche ! Paris, Bragelone, 2006. In-8° (172 x 220 mm) collé, 206 p., illustrations hors texte, (collection « Essais »), exemplaire en bon état.
Les mémoires d'un grand éditeur !
En quatrième de couverture :
Voici les mémoires passionnantes – et hilarantes ! – d'un des plus grands noms de l'édition française de la fin du XXe siècle. Un des quatre grands qui ont donné ses lettres de noblesse à la science-fiction dans l'hexagone.
Dans cette autobiographie, Jacques Sadoul livre enfin ses souvenirs de 35 ans d'édition des littératures de genre, dont la création d'une collection SF chez J'ai lu. À travers des rencontres prestigieuses, des hasards saisissants et une foule d'anecdotes, il se fait chroniqueur d'une époque où tout était possible, car tout était à faire.
De plus, et pour la première fois, vous découvrirez les visages de vos écrivains préférés grâce à une galerie de portraits photographiques appartenant à la collection personnelle de l'auteur.
Si vous voulez entrer dans l'intimité des grands de l'édition et du roman populaire, rencontrer Barbara Cartland, Gotlib, van Vogt ou Stephen King, savoir comment les mangas sont apparus en France, qui étaient Jacques Bergier ou Frédéric Ditis, participer à la bataille de Librio... alors vous tenez entre vos mains la référence essentielle que tout fan de BD, passionné de SF ou apprenti historien se doit de posséder.
C'est dans la poche ! est notre héritage, car nous sommes tous les enfants de Sadoul.
Jacques Sadoul est fou. Et vu sa carrière, c'était nécessaire. Né entre les deux guerres mondiales du siècle dernier, il passe sa vie à apporter un peu de fantaisie dans ce monde et à en capturer l'essence en bon photographe amateur qu'il est. Des mythiques éditions Opta aux éditions J'ai lu dont il a assuré la direction éditoriale pendant plus de 20 ans, ce bibliophile carnivore est également auteur de romans et d'essais : on lui doit entre autres la fabuleuse Histoire de la science-fiction moderne.
Vendu.
[SAVINIO (Alberto)]. Alberto Savinio. Milano, Electa Editrice, 1976. In-4° (220 x 239 mm.) broché, 155 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
Catalogue de l'exposition organisée au Palazzo Reale, à Milan, en juin et juillet 1976.
Andrea Francesco Alberto de Chirico, dit Alberto Savinio à partir de 1914 (Athènes, 25 août 1891 - Rome, 5 mai 1952), est un écrivain, un peintre et un compositeur italien, et le frère cadet de Giorgio De Chirico.
Présentation :
Non era facile – in una mostra che ruota essenzialmente intorno al fatto figurative – presentare un artista come Alberto Savinio, pittore, scrittore e musicista ; anzi, cronologicamente almeno, prima musicista che scrittore e pittore.
In Savinio la vocazione per l'arte sembra precedere la scelta stessa del genere artistico, il quale gli sta, si direbbe, come un abito troppo stretto. Savinio vi si adatta, ma solo alla condizione di saperne in guardaroba altri di ricambio ; di impiegare, insomma, quando occorra, altri mezzi e materiali e linguaggi capaci di tradurre efficacemente lo stimolo poetico, di rappresentare sè, o il fantasma poetico, nei modi più adatti per un'azione pubblica.
Ed è naturale, proprio sotto questo riguardo, che il teatro, che è sintesi di almeno tre generi – il testo letterario, la musica e la scenografla – si configuri per Alberto Savinio come luogo « ideale » della espressività artistica.
Ciò che ne risulta alla fine è che tutti i generi da lui implegati sembrano assommarsi e ricomporsi idealmente in una concezione unitarla dell'arte come capacità totale di esprimere e di rappresentare un'unica, indivisibile realtà poetica : la surrealtà del mondo. E ciò nonostante le barriere naturali dei mezzi e un uso di essi spesso condotto come un « divertimento » irriverente. Savinio stesso ha scritto in Ascolto il tuo cuore, città : « Le cose che amiamo cerchiamo di farle figlie nostre e le trattiamo come tali. Ma non tutti capiscono queste astuzie sentimentale e vedono irriverenza in quello che è soltanto amore... ».
La « versatilità » di Savinio ha in certa misura nuociuto alla comprensione della sua personalità, nel senso che ogni genere da lui impiegato non è stato ancora criticamente sondato come meritava.
Questa mostra, appunto, tenta per la prima volta di proporre l'arte di Savinio nella sua globalità. Gli scritti introdutlivi che corredano il catalogo costituiscono aitrettanti brevi saggi specifici sui « generi » trattati dall'artista. Fa seguito ad essi il catalogo vero e proprio dei dipinti, del disegni e delle scenografie ; infine un'antologia degli scritti di Savinio e su Savinio, una prima cronologla per una biografla dell'artista, la cronologia delle mostre.
18 euros (code de commande : 01069).
SILVERBERG (Robert) — Les déserteurs temporels. Roman. [Titre original : The Time-Hoppers.] Traduit de l'américain par Bruno Martin. Tournai, Casterman, 1978. In-8° (140 x 196 mm.) broché sous couverture à rabats illustrée par Serge Ceccarelli, 197 p., (collection « Autres Temps, Autres Mondes »), exemplaire en bon état.
En quatrième de couverture :
Quellen est l'un des responsables des affaires criminelles en l'année 2490. Une époque où il ne fait pas bon vivre. Un univers concentrationnaire et surpeuplé, où le pouvoir est aux mains d'une oligarchie, où les droits du citoyen sont inexistants. Il existe pourtant un moyen, illégal et clandestin, d'échapper à ce monde : le saut dans le passé. Les archives de la fin du XXe siècle témoignent de l'arrivée massive de voyageurs temporels en provenance du futur – en provenance précisément des années 2486 à 2491. Les détenteurs du pouvoir connaissent ces archives. Ils savent donc le danger qu'ils courent : mettre un terme à l'émigration temporelle, ce serait altérer la structure du passé, donc disloquer la trame de l'Histoire et modifier leur présent. Pourtant Quellen est chargé de mettre la main sur le mystérieux organisateur des voyages dans le temps. Mais ce qui complique la situation, c'est que Quellen lui-même est, vis-à-vis du gouvernement, dans une position hautement illégale et clandestine... Et en menant son enquête, c'est sa propre sécurité qu'il est amené à compromettre. Jusqu'à ce que se présente pour lui l'heure du choix : assurer sa sauvegarde, mais au prix de quelle entrave à l'ordre établi des choses ?
Vendu.
SIMOËN (Jean-Claude) — Égypte éternelle. Les voyageurs photographes au siècle dernier. Paris, Lattès, 1993. In-4° (210 x 270 mm.) broché sous couverture à rabats, 142 p., nombreuses reproductions photographiques en noir et en bistre, (collection « Anthologie du Regard »), exemplaire en bon état.
En quatrième de couverture :
« Mais il y a en Égypte deux choses, l'Égypte proprement dite, la vallée, tout ce qui reçoit l'inondation, qui est plus vert que la Normandie, et immédiatement à côté le sable aride, le désert, de sorte que ces deux couleurs tranchent brutalement côte à côte. Dans la même vue, comme du haut des Pyramides, par exemple, vous voyez des champs, des prairies, des mosquées, et le désert, cette grande polissonne d'étendue qui est violette au soleil levant, grise en plein midi, et rose le soir. Ah ! tout cela est bien farce. »
Gustave Flaubert.
Cet ouvrage contient des reproductions de photographies de :
- Aymard Athanase de Banville, Frédéric-Auguste Bartholdi, Antonio Beato, Henri Béchard, Félix Bonfils ;
- Henry Cammas ;
- Louis-Constantin-Henri-François de Clercq, Théodule Devéria, Maxime Du Camp ;
- Francis Frith ;
- Joseph-Philibert Girault du Prangey, Frédéric Goupil Fresquet, John Bulkey Greene ;
- Pierre Gaspar Gustave Joly de Lotbinière, J.B. Gustave Le Gray, Jacob August Lorent ;
- Auguste-Édouard Mariette, V. G. Maunier ;
- Carlo Naya ;
- John Shaw Smith ;
- Félix Teynard ;
- Émile-Jean Horace Vernet ;
- C. & G. Zangaki.
7 euros (code de commande : 01047).
[SOCIALISME]. La Charte de Quaregnon 1894-1994. Étude pédagogique. Bruxelles, Présence et Action Culturelles, 1994. In-8° (150 x 215 mm.) collé, 157 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
Préface de Philippe Busquin :
« Notre déclaration de principes reste, parce qu'elle est l'expression de ce qu'il y a de profond et de permanent dans la pensée socialiste »...
Les socialistes n'ont pas apporté de démenti au témoignage d'Émile Vandervelde. Un siècle est passé et la Charte dont il fut le rédacteur n'a pas été modifiée, sinon à a marge, à une seule reprise.
Il y a toujours eu et il demeure une forme d'honneur dans cette fidélité au texte fondateur, cette volonté de toujours reconvoquer l'esprit de Quaregnon. Il y aurait une forme d'irrespect, aujourd'hui, à en reconvoquer la lettre.
La mémoire même de la Charte s'abîme dans l'archivage. Le sens de notre engagement aussi.
Il n'a rien à perdre mais peu à gagner dans la célébration rituelle. Beaucoup plus dans l'analyse historique et plus encore dans sa mise à jour.
Voilà l'objet de cet ouvrage : empêcher que la belle exhumation de Quaregnon tourne finalement à l'enterrement. Après cent ans, le risque est grand, sinon la tentation.
Tour à tour, Léon Fourmanoit et André Auquier retracent alors les cheminements de la Charte, ses précédents, ses origines, le contexte historique dans lequel elle apparaît, évoquent aussi ses filiations idéologiques, rappellent enfin sa mise en œuvre dans les combats et les lois pour le Suffrage Universel, pour la conquête des droits sociaux.
Cette mise en perspective n'est pas la première du genre. Mais elle porte plus à conséquence aujourd'hui, lorsque l'anniversaire est tellement symbolique et le besoin pressant de réaffirmer certains principes.
Surtout, elle participe cette fois de notre volonté politique d'actualiser la Charte, la réécrire, dans la même forme, le même esprit, bien sûr, mais avec d'autres mots et d'autres phrases pour mieux dire les choses telles qu'elles sont et que nous les voulons aujourd'hui, en 1994, à l'aube du troisième millénaire.
L'« ordre économique », le « régime capitaliste », le « travail », le « prolétariat », la « propriété », la « classe possédante », le « socialisme »... Les mots ont moins changé que leur destinée, détournés au fil des temps, déviés vers des espaces nouveaux, largement inconnus parfois, où ils évoluent avec moins de discipline de groupe.
C’est leur cohérence aux uns, aux autres, aux choses et aux hommes qu’il nous faut retrouver. Car il est question de la « transformation radicale de la société actuelle » et, en cela encore, la Charte, son article 4 en l'occurrence, ne sera pas démentie.
Les socialistes se préparent à un congrès doctrinal qui fixe ainsi la barre de ses ambitions, quitte à ne pas la franchir au premier saut, pourvu qu'ils prennent l'élan et trouvent la bonne foulée. La célébration, l'analyse et l'actualisation de la Charte de Quaregnon tendent vers ce but.
Nous sommes forts de notre héritage politique, de notre culture historique. Rien que cela mérite une synthèse. Et puis plus encore, bien sûr, prolonger l'effort vers la définition de notre politique, ses moyens, ses objectifs et ses champs d'application, du village au monde en passant par le premier entre tous, sans doute, l'Europe.
Je l'ai déjà dit, une course de vitesse est engagée, pour une série de raisons qui tiennent à l'histoire récente de notre environnement politique, géopolitique, économique, social, culturel également. Des ruptures se sont produites, elles ne sont pas événementielles. Des changements de rythme ont eu lieu, ils ne sont pas occasionnels.
Le socialisme a de la suite dans les idées. Dans les actes aussi. Il prend donc la mesure des choses pour en informer les hommes qui peuvent changer les choses. Il n'est question que de cela.
15 euros (code de commande : 01035).
[SOCIÉTÉ BELGE D'HISTOIRE DES HÔPITAUX]. Annales de la Société Belge d'Histoire des Hôpitaux - Annalen van de Belgischs Verenigning voor Hospitaal-Geschiedenis. Tome XXVIII. Bruxelles, Société Belge d'Histoire des Hôpitaux, 1993. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 138 p., pli au premier feuillet de la couverture.
Table des matières :
- L’aurore de la médicalisation dans les Pays-Bas autrichiens, par Claude Bruneel, p. 3.
- Une préoccupation au XVIIIe s. : la lutte contre les enterrements précipités, par Patrick Mouchet, p. 35.
- Les enjeux de la santé publique et les vaccinations antivarioliques dans le département des Forêts (1798-1818), par Jacqueline Brau, p. 51.
- François Laurent (1810-1887) en de stedelijke liefdadigheidsinstellingen van Gent (1850-1880). Een episode in de transormatie van de sociale politiek in een industriële stad, par Dirk Van Damme et Frank Simon, p. 99.
8 euros (code de commande : 01068).
[SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. 86e volume. 1975. Mons, Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut, 1975. In-8° (168 x 250 mm.) broché, XV, 98 p., exemplaire en bon état et en grande partie non coupé.
Table des matières :s
- La Société des Sciences, Arts et Lettres du Hainaut, p. VII.
- Chronique, p. XIII.
- La peste à Beaumont de 1632 à 1638, par Cécile Dumont, p. 1.
- L'Humanisme selon Georges Sarton, historien de la science, par Hosam Elkhadem et Anette André-Félix, p. 9.
- Du Collège de Houdain à l'Athénée Royal : quatre cent trente ans d'enseignement secondaire à Mons, par Émile Warny, p. 27.
- La créance de la Société Générale sur la Société du Canal de la Sambre belge, par Jacqueline Rassel-Lebrun, p. 41.
- Essai sur une analyse séquentielle de données, par Émile Pequet, p. 47.
- Quelques fragments en terre sigillée trouvés à Nouvelles, par Charles et Yves Leblois, p. 65.
- Y a-t-il un problème de l'énergie ?, par Léon Brison, p. 77.
- Bibliographie, p. 97.
8 euros (code de commande : 01053).
SOL (Eugène) — L'industrie en Quercy. Paris, Marcel Rivière, 1942. In-8° (165 x 253 mm.) broché, 116 p.
Table des matières :
Chapitre I. Les commencements de l'industrie. Au temps de la féodalité.
Chapitre II. L'industrie au Moyen Âge : de 1200 à 1453. - Un grand siècle pour le Quercy : le XIIIe.
Chapitre III. Les Temps modernes (de 1454 à 1715). - L'industrie extractive.
Chapitre IV. L'industrie de la poterie. La poterie d'étain
Chapitre V. L'industrie du verre.
Chapitre VI. Industries textiles. Les industries de la soie, de la dentelle, etc.
Chapitre VII. L'industrie de la farine. Moulins et minoteries. La préparation du pain.
Chapitre VIII. L'industrie de la boucherie.
Chapitre IX. L'imprimerie. Librairie.
Chapitre X. Métiers et professions. - Menuiserie d'art. Atelier de fabrication de croix de procession.
Chapitre XL Physionomie de quelques communautés rurales au point de vue artisanal et professionnel. Débitants et marchands.
Chapitre XII. Les artisans. - Apprentissage. Compagnonnage
Chapitre XIII. Confrérie et Corporations.
Chapitre XIV. Coût de la vie et gages ou salaires.
Chapitre XV. L'industrie durant la première moitié du règne de Louis XV (1715-1756).
Chapitre XVI. La prospérité industrielle sur la fin du règne de Louis XV.
Chapitre XVII. Sociétés de Compagnons et Corporations. Salaires et coût de la vie.
Chapitre XVIII. Sous le roi Louis XVI : de 1774 à 1781
Chapitre XIX. La fin de l'ancien régime (de 1782 à 1789).
Chapitre XX. Les cahiers de doléances.
- Conclusion.
- Appendice : L'agriculture et l'industrie dans le Lot.
12 euros (code de commande : 01071).
STALINE (Joseph) — Le marxisme et la question nationale. Bruxelles, Éditions Germinal, 1938. In-8° (133 x 210 mm.) broché, 84 p., (collection « Les Éléments du Communisme »), rousseurs à la couverture mais exemplaire en bon état.
Note de l'éditeur :
L'article « Le marxisme et la question nationale », écrit fin 1912-début 1913, à Vienne, parut pour la première fois en 1913 sous la signature K. Staline dans les numéros 3-5 de la revue bolchevik Prosvechtchénié, sous le titre : « La question nationale et la social-démocratie ». En 1914, il fut publié en brochure sous le titre : la Question nationale et le marxisme, aux éditions Priboï (Pétersbourg). Enfin en 1920, il fut réédité par le commissariat du peuple, aux Minorités nationales dans le Recueil d'articles de Staline sur la question nationale (Éditions d'État, Toula). Ce recueil était précédé d'une « Note de l'auteur », dont le passage ci-dessous se rapporte au présent article :
... « L'article reflète la période des discussions de principe sur la question nationale dans les rangs de la social-démocratie russe, à l'époque de la réaction tsariste et des grands propriétaires fonciers, un an et demi avant le début de la guerre impérialiste, époque où montait la révolution démocratique bourgeoise en Russie. Deux théories de la nation s'affrontaient alors et, partant, deux programmes nationaux : le programme autrichien, appuyé par le Bund et les menchéviks, et le programme russe, bolchevik. Le lecteur trouvera dans l'article la caractéristique de ces deux courants. Les événements ultérieurs, plus particulièrement la guerre impérialiste et le démembrement de l'Autriche-Hongrie en États nationaux distincts, ont montré avec évidence de quel côté est la vérité. Maintenant que Springer et Bauer sont restés Gros-Jean comme devant, avec leur programme national, il n'est guère possible de douter que l'histoire a condamné l'« école autrichienne ». Le Bund lui-même a dû reconnaître que la « revendication de l'autonomie nationale-culturelle [c'est-à-dire du programme national autrichien. J.S.], formulée dans le cadre du régime capitaliste, perd son sens dans les conditions de la révolution socialiste » (voir la XIIe conférence du Bund, 1920). Le Bund ne se doute même pas que, de ce fait, il a reconnu (sans le faire exprès) la carence de principe des bases théoriques du programme national autrichien, la carence de principe de la théorie autrichienne de la nation. »
Vendu.
[SYNDICALISME - GAZELCO]. Le secteur de l'électricité est-il bien géré ? La nationalisation s'impose. [Bruxelles], [Centrale Générale des Services Publics], [1961]. In-8° (15 x 210 mm.) agrafé, 31 p., exemplaire en très bon état.
Le syndicaliste Jacques Yerna « essaya début des années '60 de relancer la revendication de nationalisation en partant de la centrale Gazelco. Il fut convoqué immédiatement par le chevalier Albert Thys, président du comité de contrôle, qui jugea que cette « agitation » de Yerna était incompatible avec sa fonction de conseil au comité de contrôle. Sur quoi Yerna démissionna de cet organisme.
Extrait de l'introduction par G. Gamby et J. Yerna :
Le problème de l'énergie est certes un de ceux qui retiennent le plus l'attention du monde politique et syndical. Chaque gouvernement y va régulièrement de sa petite déclaration au demeurant fort gratuite sur la nécessité de rationaliser l'industrie de l'électricité. Le Gouvernement actuel a même fait un pas de plus en promettant fort légèrement une diminution du prix de l'électricité avant la fin de 1961.
Les organisations syndicales, de leur côté, revendiquent régulièrement au cours de leurs congrès une politique de l'énergie basée sur la coordination des moyens énergétiques. Mais tandis que la F. G. T. B. souligne que cette coordination devrait se faire dans le cadre d'une nationalisation, la C. S. C. n'hésite pas à condamner ce point de vue. N'est-ce pas le secteur ELCOGAZ de la Centrale chrétienne de l'Énergie, de la Chimie et du Cuir qui, discutant lors d'un congrès en 1961 les réformes de structure dans l'industrie de l'électricité, a été jusqu'à décider, dans une résolution, « de s'opposer par tous les moyens à toute mesure de nationalisation, aussi longtemps qu'on n'aura pas fourni la preuve que les institutions du comité de contrôle et le comité de gestion s'avèrent impuissants pour assurer l'intérêt général » ? [...]
Notre but, dans cette brochure, est de montrer que le secteur de l'électricité est beaucoup moins rationalisé que ne le laisseraient supposer les déclarations des employeurs. La comparaison avec certaines industries étrangères reste défavorable pour notre pays. De plus, les institutions mises en place le 15 juillet 1955 sont malheureusement incomplètes puisqu'elles ne concernent ni les autoproducteurs qui n'en veulent pas, ni le secteur public qu'on ne veut pas.
Les préoccupations qui nous conduisent à la revendication de la nationalisation et que la C. S. C. condamne, trouvent, dès lors, dans l'analyse de la situation de l'industrie de l'électricité une justification qui, contrairement à ce que l'on affirme, n'est pas uniquement doctrinale.
Cette brochure, si même elle présente un caractère assez technique, répond à l'intention de notre Bureau Exécutif de ne pas rester confiné dans une action exclusivement revendicative. À partir du moment où, de plus en plus, cette dernière prend par la voie des conventions nationales, un caractère automatique, nous estimons que le mouvement syndical a un rôle important de formation et d'information à jouer. S'il devait faillir, ses affiliés seraient vite démobilisés dans la lutte qui les oppose au capitalisme. L'anesthésie de notre classe ouvrière – avec comme conséquence son abdication définitive – serait le prix d'une telle politique.
Bibliographie :
- Cottenier (Jo), De Boosere (Patrick) et Gounet (Thomas), La Société Générale. 1822-1992, p. 78.
Vendu.
VAN SCHOUTE (Roger) — La Chapelle royale de Grenade. Bruxelles, Centre National de Recherches « Primitifs Flamands », 1963. In-4° (230 x 295 mm.) sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, [IX], 132 p., CCXXVII planches en noir, (collection « Les Primitifs Flamands. I. Corpus de la Peinture des Anciens Pays-Bas Méridionaux au Quinzième Siècle », n° 6).
Table des matières :
- Préface.
- Avertissement.
- Historique de la collection.
- Tableaux étudiés :
N° 92 : Anonyme (10), Saint Jean-Baptiste et Saint Michel (deux panneaux).
N° 93 : Anonyme (11), La Vierge et l'Enfant au trône avec deux anges.
N° 94 : Groupe Bouts (14), La Vierge et l'Enfant au trône avec quatre anges chanteurs.
N° 95 : Groupe Bouts (15), Le retable de la Descente de croix, panneau central : La Descente de croix ; volet gauche : La Crucifixion ; volet droit : La Résurrection.
N° 96 : Groupe Bouts (16), Le buste du Christ.
N° 97 : Groupe Memlinc (9), La Vierge et le Christ de pitié.
N° 98 : Groupe Memlinc (10), Le diptyque de la Descente de croix.
N° 99 : Groupe Memlinc (11), La Vierge et l'Enfant au trône.
N° 100 : Groupe Memlinc (12), La Nativité.
N° 101 : Groupe Weyden (9), Le retable de la Vierge, panneau gauche : La Nativité ; panneau central : La Déploration.
N° 102 : Maître de la Légende de sainte Catherine (1), Le retable de la Vierge, panneau central : La Vierge et l'Enfant entre sainte Barbe et sainte Catherine ; volet gauche : La Messe de saint Grégoire.
N° 103 : Maître de la Légende de sainte Marie-Madeleine (3), L'Annonciation.
- Tables.
- Planches.
Vendu.
WITTE (Els, dir.) et DE PRETER (René, dir.) — Histoire de l'épargne sociale à travers l'évolution de la banue d'épargne Codep et de ses prédécesseurs. Bruxelles, Éditions Labor, 1989. In-4° (250 x 318 mm.) sous reliure toilée et jaquette d'éditeur, 534 p., nombreuses illustrations en noir.
Sur la jaquette :
Lorsqu’en 1985, la banque d’épargne CODEP a fêté ses cinquante années d’existence, elle a voulu laisser, au-delà des manifestations prévues pour cet anniversaire, « une trace plus tangible » afin de témoigner de cet événement. C’est ainsi que le présent ouvrage est né de la collaboration de plusieurs auteurs, professeurs et chercheurs scientifiques qui ont participé, avec une totale liberté d’approche et de style, chacun dans leur spécialisation propre et sous la direction de Els Witte et René De Preter, à sa réalisation.
À travers l’histoire d’une banque d’épargne, sujet passionnant s’il en est, c’est en fait toute l’histoire de l’épargne socialiste et ses prémices, depuis le début du xixe siècle, en Wallonie, en Flandre et à Bruxelles qui sont ici abordés d’une manière très approfondie. Parmi les nombreux sujets analysés, citons la naissance de l’épargne solidaire du prolétariat, l’avènement des coopératives, la naissance et le déclin de la Banque belge du Travail, les cinquante premières années de l’existence de Coop-Dépôts/coDEP, les liens des socialistes avec le monde financier, l’évolution du mouvement coopératif. Au fil de cette étude historique, le lecteur est ainsi transporté d’espoirs en déceptions et de succès en défaites, là où le mouvement socialiste a laissé ses empreintes.
L’histoire de l’épargne sociale est donc une œuvre complète, totale, dévoilant des éléments et des aspects inédits de l’histoire socio-économique de la Belgique. Par des textes très analytiques, par le choix sélectif d’une importante et très riche iconographie de près de sept cents documents, dont certains inédits, par une présentation suggestive, ce livre, d’une grande valeur scientifique, acquiert la dimension d’un témoignage humain vivant, particulièrement intéressant et attachant.
Table des matières :
- Introduction, par Raymond Bavay.
- Avant-propos, par Els Witte.
Première partie. La préhistoire de Codep (1830-1935).
1. L'épargne ouvrière et son contexte, par Jos De Belder.
2. Le cadre idéologique, politique et organisationnel de l'épargne socialiste, par Els Witte.
3. L'épargne socialiste dans la province de Liège (1830-1914), par Claude Desame et Catherine Herla.
4. L'épargne socialiste dans le Hainaut, par Marinette Bruwier.
5. L'épargne socialiste à Bruxelles avant 1914, par Freddy Joris.
6. L'épargne socialiste en Flandre, par Jos De Belder et Wouter Steenhaut.
7. Des caisses d'épargne régionales à Coop-Dépôts, par Guy Vanthemsche.
8. Conclusion de la première partie, par Els Witte.
Deuxième partie. De la caisse d'épargne à la banque d'épargne.
1. 1935-1940 : débuts difficiles, par René De Preter.
2. Sous l'occupation allemande, par Wouter Steenhaut.
3. Coop-Dépôts et le mouvement coopératif, par Robert Flagothier et René De Preter.
4. PS-Codep : le long cheminement vers l'adoption, par René De Preter.
5. Les socialistes et le monde bancaire, par René De Preter.
6. Le mouvement et sa caisse d'épargne, par René De Preter.
7. Les structures administratives et l'organisation interne, par René De Preter.
8. Le développement de la Caisse d'Épargne socialiste sur le plan commercial et financier depuis 1945, par Herman Verwilst et Adelheid Van Cauwenberge.
9. Conclusion de la seconde partie, par René De Preter.
- Documentation.
- Organes de gestion 1935-1989.
- Liste des administrateurs de 1935 à 1989.
- Liste des abréviations.
- Index des noms.
- Index des lieux.
30 euros (code de commande : 01073).
aura lieu
le mardi 13 février 2024
.
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