lundi 15 janvier 2024

Les « nouveautés » du 16 janvier 2024

 

MISE À JOUR DU 16 JANVIER 2024

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AUDIN (Alain) — Mons - Borinage. Bruxelles, Legrain, 1989. In-8° (150 x 220 mm.) collé, 267 p., illustrations, (collection « Mémoire de la Wallonie »), exemplaire en très bon état.



Table des matières :
   - Aux origines : Waudru, Ghislain, Gilles de Chin.
   - Mons, son folklore et ses joyaux.
   - Le bruit des armes.
   - Le purgatoire vu du paradis.
   - Le Borinage.
   - L'autre richesse industrielle.
   - Quelques professions d'autrefois.
   - Les communications.
   - Une époque et ses mentalités.
   - Le dialecte et ses expressions.
   - L'école.
   - L'âme de l'art.
   - Usages et traditions.
   - Les loisirs.
   - Le contexte matériel.
   - Montois et Borains à table.
   - Bibliographie.

Vendu.

 

[BELGIQUE - IMMIGRATION]. MORELLI (Anne) et SCHREIBER (Jean-Philippe) — La mémoire retissée. Une histoire en photos de l'immigration en Belgique. Charleroi, Maison de la Culture de la Région de Charleroi, [1993]. In-8° (203 x 23 mm.) broché, 252 p., très nombreuses illustrations en noir, exemplaire en très bon état.
   
Il s'agit d'une réalisation du Groupe d'étude sur l'histoire de l'immigration - Université Libre de Bruxelles.



Avertissement :
   Les textes qui se trouvent dans ce recueil ont pratiquement tous été écrits par des hommes et des femmes issus « d'ailleurs », qu'ils fussent de la première ou de la deuxième génération de l'immigration.
   Ces textes, pour certains inédits, ne sont cependant en rien des commentaires qui illustreraient les photographies présentées en regard.
   Bien au contraire, ils se rapportent souvent à d'autres événements, d'autres lieux, d'autres temps. La permanence, la récurrence des situations auxquelles ont été confrontés, de tous temps, les immigrés, permettent d'imaginer qu'un souvenir, écrit par un Marocain en 1970, côtoyé aisément la photographie d'une famille italienne prise en 1930. Nous n'y avons pas vu d'obstacles. Bien au contraire, cette manière de « brouiller les cartes » participe de la démonstration qu'au-delà de la diversité des origines, des époques et des lieux, c'est bien de notre histoire commune qu'il s'agit.
   Sans doute certains n'y trouveront-ils pas toujours une référence précise à leur propre communauté d'origine ; mais ils partageront sûrement le sentiment, que nous avons éprouvé, que notre mémoire individuelle se fond souvent dans notre histoire à tous.

15 euros (code de commande : 00996).

 

BERNAL (J.D.), HALDANE (J.B.S.), PIRIE (N.W.) et PRINGLE (J.W.S.) — Une discussion sur l'origine de la vie. Traduit de l'anglais par M.T. et V. Nigon. Introduction de Marcel Prenant. Paris, Union Rationaliste, 1955. In-8° (120 x 187 mm.) broché, 221 p., exemplaire en bon état et en partie non coupé.



Table des matières :
   - Introduction, par Marcel Prenant.
   - Les bases physiques de la vie, par J.D. Bernal (traduction de The physical basis of Life, publié en 1952).
   - Histoires vitales. Compte rendu des « Bases physiques de la vie » par J.D. Bernal, par N.W. Pirie (traduction de Vital Blarney, publié en 1952).
   - Défense de marcher sur les pelouses, par J.D. Bernal (réponse à Vital Blarney, traduction de Keep off the Grass, publié en 1952).
   - Les origines de la vie, par J.B.S. Haldane (traduction de The Origins of Life, publié en 1954).
   - L'origine de la vie, par J.D. Bernal (traduction de The Origin of Life, publié en 1954).
   - De la fabrication et de la définition de la vie, par N.W. Pirie (traduction de On making and recognizing life, publié en 1954).
   - L'évolution de la matière vivante, par J.W.S. Pringle (traduction de The Evolution of living Matter, publié en 1954).

12 euros (code de commande : 00998).

 

BOHEMAN (Mauritz) — Précis de l'histoire de la littérature des Félibres. Traduit par Christian Lange. Avignon, Librairie J. Roumanille, 1906. In-8° broché, [4], 63 p.
   Un ouvrage rare qui nous emmène à la découverte de la littérature occitane.



Préface :
   Cette étude a été présentée d'abord sous forme de conférence en 1903 à la Société néo-philologique de Stokholm ; elle a ensuite paru en partie refondue et abrégée dans la Nordisk tidskrift. Par intérêt pour le sujet qui y est traité et à mon agréable surprise, M. Christian Lange de Marseille a eu l'amabilité d'en faire une traduction française qui a été insérée dans le Sémaphore de Marseille.
   C'est cette traduction légèrement remaniée que, sur les instances de plusieurs félibres, je reproduis ici dans l'espoir que cette étude pourra offrir quelque intérêt en dehors du cercle auquel elle était destinée.

Vendu.

 

[CANTILLON (Arthur)]. Arthur Cantillon. Bruxelles, Le Thyrse, 1933. In-8° (121 x 160 mm.) broché, 125 p., portrait de l'auteur par F. François en frontispice, exemplaire en bon état.
   
Un ouvrage peu courant sur l'écrivain et bourgmestre libéral de la commune de Pommerœul.



Table des matières :
   - Robinson, par Blanche Rousseau.
   - Arthur Cantillon, par Lucien Christophe.
   - Premiers élans, par Raymond Hustin.
   - Cantillon, directeur de « Flamberge », par Richard Dupierreux.
   - Flamberge, par G.-M. Rodrigue.
   - Cantillon, directeur du « Cercle dramatique Saint-Éloi », par Paul Brohée.
   - Arthur Cantillon, lauréat du Hainaut, par François André.
   - Arthur Cantillon et le théâtre des « Deux Roses », par Maurice Tumerelle.
   - Cantillon et l'éducation populaire, par Léopold Rosy.
   - Cantillon homme politique.
   - Arthur Cantillon : bibliographie.

 

 Vendu.

 

CLAUDEL (Paul) — Connaissance de l'Est. Paris - Bruxelles, Mercure de France - Éditions N.R.B., 1945. In-8° (130 x 188 mm.) broché, 178 p., annotations manuscrites.



   L'auteur des annotations m'est inconnu ; il ne se prive pas de manifester son agacement à propos du style de Claudel...



Texte de Jacques Petit, préfacier d'une réédition chez Gallimard :
   Connaissance de l'Est est le premier livre qu'ait fait paraître Paul Claudel (1868-1955). La première série de ces essais porte les dates 1895-1900 et tut publiée en 1900 ; la seconde, datée de 1900-1905, parut en 1907. Ce sont les impressions d'Extrême-Orient du poète qui passa plusieurs années en Chine où il fut successivement consul de France à Shanghai, Fou-Tchéou, Pékin et finalement Tten-Tsin, et où, ainsi qu'il le dit lui-même, il vécut « comme un poisson dans l'eau ». Dans chacun des essais qui forment le livre et sont indépendants les uns des autres, Claudel exprime en quelques notations brèves et d'un rare acuité l'essence d'un paysage, d'un spectacle, d'un objet, à l'aide desquelles il se fraie un chemin dans la mentalité et l'âme chinoises. Tantôt, il décrit une pagode, une montagne, la mer, tantôt il évoque une fête locale, l'atmosphère particulière d'une saison ou d'un jardin, et peu à peu sa méditation gagne l'univers sans cependant perdre de vue l'objet qui lui a servi de médium. Ainsi, par touches successives, avec une technique toute proche de la peinture et de la poésie chinoises. Il découvre à son lecteur une compréhension profonde et vivante non seulement de l'âme chinoise, dont il se révèle un grand connaisseur, mais de l'homme et de son destin. On trouve déjà dans ce livre ce style d'une grande beauté plastique et façonné durement d'une main ferme, mais habile, qui fera de Claudel un des plus grands écrivains français de son temps. Cependant, dans cette œuvre, la langue est plus recherchée, plus précieuse, plus soumise à la beauté musicale du mot et de la phrase qu'elle ne le sera dans les œuvres qui la suivront. Certaines de ces pièces peuvent être comptées au nombre des plus beaux poèmes en prose de la littérature française.
Bibliographie :
- Laffont-Bompiani, Dictionnaire des œuvres, t. II, p. 31.

5 euros (code de commande : 01016).

 

CLAUDEL (Paul) — Connaissance de l'Est. Paris - Bruxelles, Mercure de France - Éditions N.R.B., 1945. In-8° (130 x 188 mm.) broché, 178 p., quelques rousseurs à la couverture, exemplaire non coupé.



Texte de Jacques Petit, préfacier d'une réédition chez Gallimard :
   Connaissance de l'Est est le premier livre qu'ait fait paraître Paul Claudel (1868-1955). La première série de ces essais porte les dates 1895-1900 et tut publié en 1900 ; la seconde, datée de 1900-1905, parut en 1907. Ce sont les impressions d'Extrême-Orient du poète qui passa plusieurs années en Chine où il fut successivement consul de France à Shanghai, Fou-Tchéou, Pékin et finalement Tten-Tsin. et où, ainsi qu'il le dit lui-même, il vécut « comme un poisson dans l'eau ». Dans chacun des essais qui forment le livre et sont indépendants les uns des autres, Claudel exprime en quelques notations brèves et d'un rare acuité l'essence d'un paysage, d'un spectacle, d'un objet, à l'aide desquelles il se fraie un chemin dans la mentalité et l'âme chinoises. Tantôt, il décrit une pagode, une montagne, la mer, tantôt il évoque une fête locale, l'atmosphère particulière d'une saison ou. d'un jardin, et peu à peu sa méditation gagne l'univers sans cependant perdre de vue l'objet qui lui a servi de médium. Ainsi, par touches successives, avec une technique toute proche de la peinture et de la poésie chinoises. Il découvre à son lecteur une compréhension profonde et vivante non seulement de l'âme chinoise, dont il se révèle un grand connaisseur, mais de l'homme et de son destin. On trouve déjà dans ce livre ce style d'une grande beauté plastique et façonné durement d'une main ferme, mais habile, qui fera de Claudel un des plus grands écrivains français de son temps. Cependant, dans cette œuvre, la langue est plus recherchée, plus précieuse, plus soumise à la beauté musicale du mot et de la phrase qu'elle ne le sera dans les œuvres qui la suivront. Certaines de ces pièces peuvent être comptées au nombre des plus beaux poèmes en prose de la littérature française.
Bibliographie :
- Laffont-Bompiani, Dictionnaire des œuvres, t. II, p. 31.

5 euros (code de commande : 01017).

 

COUDURES (Emmanuel) — L'Homme et l'univers atomique. [Bordeaux], Delmas, 1951. In-8° (140 x 225 mm.) broché, 140 p., hommage de l'auteur, exemplaire en grande partie non coupé et en très bon état.



Extrait de la préface :
   Vous trouverez dans cet ouvrage un exposé des connaissances et des thèses actuelles sur les relations entre la matière inanimée et la matière vivante, sur les rapports entre l'homme et le milieu universel. L'Homme est inséparable de l'Univers atomique. La suite de réactions qui constitue sa vie, de la naissance à la mort, met en jeu le mouvement des atomes ou des éléments de l'atome : photons, électrons.
   L'auteur a commenté certaines théories, et il a laissé au lecteur le soin de juger les autres. Gardons-nous cependant d'un jugement trop rapide sur les théories les plus hardies et les plus invraisemblables, car nous ne devons pas oublier que des hypothèses critiquées sont souvent la vérité de demain.
   Notre jugement est d'ailleurs sujet à des erreurs profondes, car nous ne pouvons étendre nos observations au-delà du champ de nos sens et nous ne disposons que d'une faible découpure dans l'espace, d'une notion très relative du temps.

 

15 euros (code de commande : 00999).

 

[DE BROUCKÈRE (Louis)]. GALAND (Guy) — Louis de Brouckère. Préface de Victor Larock. Bruxelles, Labor, 1970. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 197 p., exemplaire en bon état.



Extrait de l'introduction :
   Pourquoi raviver le souvenir de la pensée de Louis de Brouckère ?
   Elle appartient aux grands moments de l'histoire du Parti ouvrier belge et du mouvement socialiste international. C'est son honneur. Mais quel est l'intérêt de rappeler les hésitations, les discussions de jadis ? Ce temps est révolu. Les problèmes d'aujourd'hui sont des problèmes neufs...
   Il faudrait voir !
   Il est vrai que le fleuve du socialisme s'est grossi, qu'il a creusé son lit, que ses alluvions prouvent déjà leur fertilité. Mais tout fleuve grossi charrie quelque lourdeur. C'est à proximité de sa source qu'il est le plus pur.
   Le rappel des principes défendus par Louis de Brouckère peut donc être utile.
   De Brouckère a pu se tromper, comme tout homme. Sa doctrine, néanmoins, a toujours été nette. Et son combat, fidèle à ses principes.
   Ce livre tente d'exposer, le plus objectivement qu'il se peut, la pensée de Louis de Brouckère et sa pensée propre seulement. Le but est de servir, modestement, la mémoire d'un grand homme trop oublié.
   L'ouvrage n'a donc ni l'aspect polémique d'un pamphlet, ni l'aspect critique d'une réfutation de thèse ou de doctrine.
   De Brouckère, un jour, avait fait une option capitale. Il était devenu socialiste. Mieux, il était devenu militant socialiste. Ses activités se tournèrent de plus en plus vers le domaine social. L'économie, la politique, la sociologie retinrent son esprit.
   Tous les problèmes, il les examina en socialiste, avec la préoccupation de marier la conception théorique et l'action pratique des organisations en lutte.
   Il est possible de déceler l'heureuse conséquence d'une pareille volonté, pour les hommes et les groupes qui en furent les bénéficiaires et les témoins.
Mais il peut être permis de regretter que l'activité théorique d'un esprit magnifique n'ait pu se développer, ni laisser de traces dans les imposants volumes, où la pensée, d'habitude, déploie les grâces de ses droites et de ses courbes.
   De Brouckère a manqué de jours pour exprimer ses idées dans des études longues et fouillées. L'action et l'enseignement dévorèrent son temps : il leur consacra sa vie, leur sacrifia beaucoup.

Vendu.

 

DE BUSSCHER (Jean-Marie) — Les folies de l'industrie. Bruxelles, Archives d'Architecture Moderne, 1981. In-4° (230 x 278 mm.) sous couverture à rabats, 280 p., illustrations en noir et quelques-unes en couleurs, exemplaire en très bon état.



Extrait de l'avant-propos :
   [...] je ressentis l'impérieuse envie d'investir les cimetières militaires de la Grande Guerre. Certes, leur implacable rigueur, l'immensité anonyme de leurs tombes parmi lesquelles mon oncle aurait pu (sinon dû...) prendre place et, sur cette guerre, le non-dit d’un père mort alors que j'étais enfant, jouaient confusément en faveur d’une telle disposition... Mais le déclic, furent ces obsèques. Dès lors, de Nieuwpoort à Belfort, au long des itinéraires qui de la mer du Nord descendent en Picardie pour rejoindre la Champagne et courir jusqu'en Argonne, dans le plus grand nombre, je déambulais.
   Si le génie des peuples s'exprime de façon singulière, il semble que par l'architecture de ses nécropoles militaires, il y réussisse.
   Dans les plaines de Flandre, d'Artois, de Picardie et de Champagne, dans les bois d'Argonne, les vallées mosanes ou les plateaux de la Woëvre, sur ces champs de bataille où, côte à côte, Français, Anglais, Belges et Américains se sont battus durant quatre longues années contre l'Allemand désigné « ennemi commun », les fléchages du souvenir n'indiquent que nécropoles, ossuaires, mémoriaux et cimetières... Cimetières de chaque armée qui, comme leurs uniformes, différent, mais sont aussi uniformes que le sont, par définition, les uniformes.
   Et pourtant, de l’humble tombe au mausolée somptueux, de l'énonce d’un nom, d’un grade, d'une date, aux envolées lyrico-hugoliennes gravées aux frontons des temples du sacrifice, l'éclectisme le plus exigeant se voit satisfait. Les genres littéraires des épitaphes ou des textes commémoratifs, d’un pays à l'autre, diffèrent en effet considérablement. Toutefois, si, de ces cimetières, les architectures, l'art des jardins, les tombes, les cippes et les stèles, sont sans similitudes, voire étrangers, une attitude en revanche fut commune ; un même dénominateur fut commun à ces peuples européens : celui qui les réduisit à les pourvoir... si abondamment.
   Sur l'infini d’un front immuable, englués dans la plaie des tranchées, encagés par le « feu » le temps de 1.500 interminables journées grises, des peuples frères ont vécu face à face avant de se retrouver, de par la volonté joyeuse de divisionnaires avides des hochets glorieux de l'offensive-à-tout-prix, faces contre terre.
   Aux cris fochiens, ceux qui évoquent : La ruée des masses humaines bondissant, la baïonnette en avant ! ou qui conseillent de trancher la discussion à l'arme froide et de se ruer, toujours se ruer en nombre et en masse..., la mort, toujours aussi, répond : « Présente ! ». Et les vides qu'elle creuse, néants de corps emmêlés, désarticulés, sont, toujours et aussi, des vides teintés de jeunesse étonnante.
   Dans l'alignement rigoureux des stèles de pierre, des croix de marbre, de bois ou de fer, ce constat de juvénilité m'a paru singulièrement émouvant quoique aussi impitoyable que le staccato léger des mitrailleuses les matins frais d'assauts vers l'unité magique de l’esprit et du sang chère à Ernst Jünger.
   Des incertitudes architectoniques commises au nom du culte des Morts pour la Patrie à la rigidité commémorative des alignements cruciperspectifs, l'ordre palladien des nécropoles de l’Empire britannique, le néo-classicisme forcené des monuments américains, l'éclectisme délirant ou le symbolisme utopique des ossuaires français, sans oublier le romantique passéisme du mémorial flamand de l’Yser, tous tendent à évoquer la geste sacrificielle et ambiguë voire nihiliste de ces soldats fratricides, noyés dans la trop belle absurdité d’une lutte qui entama le déclin de l'Occident. Ils, eux, elle, constituent un sévère avertissement.

Vendu.

 

DEPREZ (René) — La Grande Grève décembre 1960 - janvier 1961. Ses origines. Son déroulement. Ses leçons. Bruxelles, Éditions de la Fondation J. Jacquemotte, 1963. In-8° (137 x 211 mm.) collé, 337 p., illustrations hors texte, exemplaire en bon état.



Table des matières :
   - Avant-propos.
   Chapitre I. Phase préliminaire.
      Première partie.
         I. La situation économique à la veille de la grève de 1960-1961.
         II. Les antécédents politiques et la crise du Congo.
         III. Le remaniement ministériel et la Loi unique.
            a) Le remaniement ministériel.
            b) La Loi unique.
         IV. La Loi unique et les monopoles.
         V. Les partis gouvernementaux.
            1. Le parti libéral.
            2. Le parti social chrétien.
         VI. La politique des amendements.
            1. La Confédération des syndicats chrétiens.
            2. Les syndicats libéraux.
      Deuxième partie.
         I. L'opposition au plan d'austérité et à la Loi unique.
            1. Avant le 8 novembre (Le parti socialiste belge - Le parti communiste de Belgique - La Fédération générale du travail de Belgique - L'Action commune).
            2. Du 8 novembre au 18 décembre (La manifestation liégeoise du 21 novembre - La journée nationale d'action du 14 décembre).
         II. L'unité d'action avec les chrétiens.
   Chapitre II. La grande grève. Son déroulement.
      Première phase : du 19 au 22 décembre. Déclenchement massif de l'action.
      Deuxième phase : du 23 au 28 décembre. Élargissement ralenti et premières ripostes du gouvernement et de ses alliés. Organisation de la répression policière.
      Troisième phase : du 29 décembre au 2 janvier. Plafonnement progressif. Préparation du rendez-vous parlementaire.
      Quatrième phase : du 3 au 9 janvier. Addition d'objectifs nouveaux et négociations politiques. Rigueurs policières et premières sanctions administratives.
      Cinquième phase : du10 au 15 janvier. Premières brèches importantes. Relance du problème wallon. Abdication du parti socialiste belge.
      Sixième phase : du 16 au 23 janvier. La semaine du bataillon de fer. Rentrées disciplinées.
   Chapitre III. Conclusions et Annexes.

Vendu.

 

DUPONT (Jacques) et GNUDI (Cesare) — La peinture gothique. Genève, Skira, 1954. In-4° (250 x 285 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 215 p., illustrations en couleurs contrecollées, (collection « Les Grands Siècles de la Peinture »).



Sur la jaquette :
   Ce livre, itinéraire idéal à travers l'époque gothique, raconte la merveilleuse aventure des hommes du Moyen Âge occidental et il montre les chefs-d'œuvre qu'ils ont créés ; la plupart sont peu connus, difficilement accessibles, et sont reproduits pour la première fois en couleurs. Ils sont les témoins d'une nouvelle culture, d'un nouvel « humanisme », dont l'élan profond porte l'artiste à chercher son inspiration dans la vie : il regarde la nature et la transcrit dans une vision enchantée. Tel un conte mi-naturaliste, mi-féerique, il la peuple de personnages héroïques, de nobles dames aux belles parures, d'animaux fabuleux. Même le sentiment religieux se teinte sous ses pinceaux d'une résonance aimable et aristocratique.
   Il semble qu'avec la révélation d'un nouveau monde sensible, les peintres – après les grands sculpteurs des cathédrales – découvrent l'expression de la joie. Tandis que la France exalte le raffinement des sentiments, des lignes et des couleurs, l'Italie donne à son amour de la nature et de la vie un sens plus plastique, plus monumental.
   Le voyage à travers le « pays gothique » n'est pas facile à réaliser. Il oblige l'amateur d'art à parcourir l'Europe entière. Au cours des XIIe, XIIIe et XIVe siècles, et jusqu'aux premières années du XVe, en effet, la France, l'Italie, aussi bien que l'Angleterre, l'Espagne, la Bohême et l'Allemagne, ont été pénétrées par cette nouvelle vision dont chaque région a assimilé les éléments communs tout en leur donnant une interprétation essentiellement originale.

Vendu.

 

[ELZEVIER]. DE REUME (Auguste Joseph) — Recherches historiques, généalogiques et bibliographiques sur les Elsevier par A. De Reume, Capitaine d'Artillerie, membre de plusieurs sociétés savantes. Bruxelles, Société Typographique Belge, 1847. [Bruxelles, / Imprimerie de la Société Typographique Belge, / Ad. Wahlen et Compagnie, rue des Sables, 24. / 1847] In-8° (160 x 253 mm.) broché, [1 (faux-titre)], [1 bl.], 1 (titre)], [1 bl.], [1 (dédicace)], [1 bl.], 119, [1 bl.] p., trois planches hors texte (portrait de Mathieu Elzevier en frontispice, armes des Elzevier, fac-similé des signatures des Elzevier), couverture défraîchie, peu courant.



Extrait :
   Si la Belgique occupe, sur la surface du globe, une place extrêmement circonscrite, la nature prévoyante lui a, par dédommagement, dispensé le trésor de ses dons avec une inépuisable prodigalité. Autant son sol est riche de fécondité et de magnificence, autant ses enfants excellent par leur génie et atteignent par leur opiniâtre activité les dernières régions ouvertes à l'intelligence. C'est à eux surtout qu'est particulièrement applicable cet ancien adage : Labor improbus omnia vincit.
   Dans les sciences, la littérature et les arts, la Belgique a vu surgir de son sein des hommes extraordinaires qui, ornement de leur siècle et de leur pays, ont reculé les bornes des connaissances humaines. En effet, guerriers, savants et littérateurs, enfin toutes les branches sociales lui ont, à toutes les époques, apporté avec profusion le tribut de leurs utiles travaux et de leurs ingénieux produits, et ont fait ainsi refléter sur le nom belge un rayon de gloire impérissable.
   Parmi les hommes distingués qui honorèrent le plus leur pays, on peut, à juste titre, placer la noble maison des Elsevier, les véritables restaurateurs de la librairie et de l'imprimerie. C'est à tort que différents auteurs ont attribué à la Hollande l'honneur de leur origine en leur assignant la ville de Leyden pour berceau ; à la Belgique seule revient cette gloire, puisque des actes irrécusables attestent que les Elsevier sont originaires de Louvain et ont maintenu, jusqu'en 1580, leur résidence dans cette ville à jamais célèbre par son antique université.
   Les causes qui amenèrent leur émigration prirent naissance dans les fatales circonstances sous lesquelles le pays gémissait : les divergences des opinions religieuses divisaient alors les esprits, faisaient naître des inimitiés et suscitaient des persécutions delà part du pouvoir existant ; les citoyens s'armaient les uns contre les autres et se combattaient à outrance ; la guerre civile répandait partout ses horreurs et exposait tous les jours à ses coups meurtriers de nouvelles victimes. Alarmés d'un état de choses qui pouvait avoir pour eux des conséquences fatales, beaucoup d'honorables citoyens allaient chercher, sur une terre étrangère, le repos qu'ils ne pouvaient trouver dans leur patrie.
   L'Europe entière bénéficiait d'une émigration qui devenait pour elle, au détriment de la Belgique, une source d'opulence, de perfectionnement et de gloire ; la Hollande surtout, accueillant avec joie nos illustres transfuges, leur offrit sur son sol hospitalier un asile paisible et bienveillant, et la ville de Leyden eut l'heureux privilège de recueillir les Elsevier, dont les ouvrages typographiques sont considérés, à juste titre, comme des chefs-d'œuvre d'art et de beauté.
   L'arbre généalogique de cette famille n'étant nulle part établi sur des bases certaines et exactes qui puissent donner à l'historien une direction sûre dans l'accomplissement de sa tâche, nous avons dû nous livrer à des recherches laborieuses et puiser dans différents documents authentiques pour arriver, relativement à cette illustre lignée, aux renseignements les plus précis, tels qu'ils sont exposés dans l'écrit qui va suivre.
   C'est dans la typographie que cette noble famille s'est particulièrement distinguée et qu'elle s'est acquis une réputation d'autant plus méritée, que, par ses travaux assidus et constants, elle a fait faire à cet art d'immenses progrès et lui a imprimé le cachet de la perfection. Pendant une période de cent quarante années (de 1580 à 1712), la Hollande a vu tantôt la librairie exclusivement, tantôt la librairie alliée à l'imprimerie, animer le génie, absorber l'activité industrielle de quatorze membres de celte noble race.
   Le savant Vlitius, qui, dans ses lettres, les appelle suavissimos Elsevirios, peint bien par ces mots l'admiration passionnée qu'inspirait à leurs contemporains le fini de leurs productions.
   C'est qu'en effet les éditions enfantées par leurs presses étaient riches de beauté et d'élégance ; leur éclat charmait tous les yeux, et les amateurs, émerveillés, briguaient leur possession avec enthousiasme.
   M. Motteley, amateur distingué qui a fait des imitations de leurs éditions, telles que l'Histoire des révolutions de la barbe chez les Français et une copie exacte du Catalogue de Daniel, de l'an 1681, dit : « La collection des Elsevier, si remarquable par la beauté de son exécution , et qui comprend, dans un nombre peu considérable de petits volumes très-portatifs, la plupart des classiques latins, italiens et français, satisfait à la fois aux besoins de l'homme de lettres et aux curieuses fantaisies de l'amateur ; mais, comme les penchants les plus éclairés et les inclinations les plus raisonnables ne peuvent se défendre de cette ambition d'acquérir qui est une des maladies de notre esprit et qui est cependant un des instincts de notre perfectionnement, la collection des Elsevier s'est successivement augmentée de tous les livres contemporains qui offraient quelque intérêt historique ou littéraire, et dont le format, le papier, les caractères, les fleurons, les vignettes, les lettres grises, rappelaient en quelque point la typographie Elsevirienne. Enfin on est allé plus loin : ce nom magique des Elsevier ; ces figures d'ornement que le goût ou le hasard a souvent reproduites dans leurs éditions authentiques ; cette analogie de caractères, d'ailleurs si naturelle dans des fontes qui reconnaissent un type commun ; des rapprochements plus douteux encore que cette analogie incertaine, ont donné à des ouvrages absolument sans valeur le prix idéal des livres les plus magnifiques. »
   Des recherches minutieuses, faites dans les protocoles des chambres des notaires de Leyden et d'Utrecht, nous ont permis d'arriver à la souche primordiale, et d'établir ainsi d'une manière positive la biographie et la généalogie de la noble famille des Elsevier.


 

Vendu.

 

[ENGHIEN]. Annales du Cercle Archéologique d'Enghien. Tome quatorzième. Enghien, Imprimerie L. Delwarde (pour le Cercle Archéologique d'Enghien), 1964-1965-1966. In-8° (160 x 241 mm.) broché, 356 p., illustrations hors texte, exemplaire en parfait état.



Table des matières :
   - Autour d'un pilori ou des droits de haute justice des Seigneurs de Warelles, par Yves Delannoy, p. 5.
   - Histoire de l'enseignement à Petit-Enghien, par Jean Godet, p. 29.
   - D'un projet de rattachement du parc à la ville d'Enghien. 1824, par Yves Delannoy, p. 45.
   - Un repos de Jésus ou berceau de dévotion du XVIe siècle à Enghien, par Jean Huvelle, p. 69.
   - Quelques détails concernant Servaes de Coulx peintre du maître-autel de l'église des R. P. Capucins d'Enghien, par Yves Delannoy, p. 77.
   - Petit-Enghiennois soldats de Napoléon, par Jean Godet, p. 89.
   - Anciennes mesures agraires du baillage d'Enghien, par Yves Delannoy, p. 96.
   - À propos de la motte du Strihoux, par Yves Delannoy, p. 97.
   - Le Bon Dieu de Gibloux de l'église Saint-Nicolas d'Enghien, par Yves Delannoy, p. 99.
   - Les derniers jours de la Chartreuse d'Hérinnes, contribution à l'histoire de ce couvent, par H. Temperman, p. 101.
   - De quelques fragments d'un compte de l'église Saint-Nicolas 1403-1404, par Yves Delannoy, p. 125.
   - Un ancien tableau du Béguinage rentre à Enghien, par Yves Delannoy, p. 134.
   - Les orgues de l'église Saint-Nicolas, par Yves Delannoy, p. 135.
   - Étienne Mayer et le maître-autel de l'église des R. P. Capucins d'Enghien, par Yves Delannoy, p. 158.
   - Détails complémentaires concernant le peintre Frédéric Dumesnil, par Yves Delannoy, p. 163.
   - Courants architecturaux et monuments du Hainaut, par Simon Brigode, p. 165.
   - La chute de l'Aigle. Contribution à l'histoire d'Enghien 1814-1815, par Yves Delannoy, p. 215.
   - Les tapisseries du château d'Enghien au début du XIIe siècle, par Yves Delannoy, p. 326.
   - Les armoiries d'Enghien, par Yves Delannoy, p. 327.
   - Activités et manifestations, par Jacques Deschuyteneer, p. 339.
   - Bibliographie, par Yves Delannoy, p. 343.
   - Liste des membres du Cercle royal archéologique d'Enghien.
   - Liste des sociétés avec lesquelles le Cercle échange ses publications, p. 353.

25 euros (code de commande : 01033).

 

FAEHRÈS (André) — Mons durant les Grands Travaux 1860-1905. Photographies du Fonds d'Archives Photographiques sur Mons d'André Faehrès. Mons, Maison de la Mémoire, 2007. In-4° (216 x 305 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 200 p., très nombreuses reproductions de documents, (collection « Mémoire Photographique de Mons »), exemplaire en parfait état.
   Une très précieuse source de documentation sur l'aspect de la ville de Mons à la charnière des XIXe et XXe siècles.



Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Introduction.
   - Cela s'est passé à Mons.
   - La démolition des fortifications.
   - La réalisation des boulevards.
   - La nouvelle gare.
   - La maison de sûreté.
   - Le Tir communal.
   - La caserne de gendarmerie.
   - L'hôpital civil.
   - Le Waux-Hall.
   - Les boulevards.
   - La statue de Baudouin de Constantinople.
   - Une maison place de Flandre.
   - Deux maisons de l'avenue d'Havré.
   - Le boulevard Jean d'Avesnes.
   - Un immeuble du boulevard Jean d'Avesnes.
   - Deux immeubles au boulevard Jean d'Avesnes.
   - L'école normale.
   - Une maison du boulevard Jean d'Avesnes.
   - Une maison de la place d'Avesnes.
   - Deux maisons de l'avenue de Bertaimont.
   - La Trouille : les moulins jumeaux - la machine à eau.
   - La démolition de l'abbaye du Val des Écoliers.
   - La tour du Val des Écoliers.
   - La statue de Léopold Ier.
   - La place Léopold.
   - Le square Saint-Germain.
   - Le monument Jean-Charles Houzeau de Lehaie.
   - La vie à Mons, durant les grands travaux.
   - La statue de Roland de Lassus - Le 300e anniversaire de la mort de R. de Lassus.
   - L'hospice Terrasse.
   - La caserne de cavalerie.
   - L'armée s'entraîne à la plaine des manœuvres.
   - La ville vue de haut.
   - Avant la Banque Nationale.
   - La Banque Nationale.
   - Une des premières maisons de la rue Buisseret.
   - Deux nouvelles rues.
   - Les Montois se promènent.
   - Le marché aux Herbes.
   - La rue d'Havré.
   - La rue de Boussu.
   - Une maison de la rue André Masquelier.
   - La plaine des manœuvres.
   - Le dégagement des abords de Sainte-Waudru.
   - Le réaménagement du grand escalier.
   - Le grand escalier de Sainte-Waudru.
   - L'aménagement du square Sainte-Waudru.
   - Le dégagement de l'hospice des Incurables
   - Le square Sainte-Waudru.
   - La collégiale et ses abords après les grands travaux.
   - L'assainissement des chasses d'Havré.
   - L'assainissement du quartier des Trois Boudins.
   - Les funérailles du général Quenne.
   - Le dispensaire Warocqué.
   - Les activités sur la Grand-Place.
   - La démolition de la pharmacie Meunier.
   - L'hôtel du téléphone.
   - La place du Marché aux Poulets.
   - La rentrée du fourrage place Nervienne.
   - L'hospice des Kanquennes.
   - L'hospice Henri Glépin.
   - La rue d'Havré.
   - L'hôtel des postes.
   - La rue de Houdain.
   - L'École des Mines - L'inauguration du monument Guibal et Devillez.
   - Le plan Popp.
   - Bibliographie.

Vendu.

 

[FAUCONNERIE]. TILANDER (Gunnar, éd.) — Traductions en vieux français de Dancus rex et Guillelmus falconarius. Karlshamn, Johanssons Boktryckeri, 1965. In-8° (171 x 240 mm.) broché, 64 p., (collection « Cygenetica », n° XII).



   Envoi de Gunner Tilander au professeur Maurice-A. Arnould.



Table des matières :
   1. Traduction envieux français de Dancus rex du ms. fr. 12581 de la Bibliothèque nationale de Paris.
   2. Traduction en vieux français de Guillelmus falconarius du ms. fr. 12581 de la Bibliothèque nationale de Paris.
   3. Langue des traductions de Dancus rex et de Guillelmus falconarius du ms. fr. 12581.
   4. Texte de la traduction en vieux français de Dancus rex du ms. fr. 12581.
   5. Texte de la traduction en vieux français de Guillelmus falconarius du ms. fr. 12581.
   6. Traductions en vieux français de Dancus rex et Guillelmus falconarius du ms. fr. 25342 de la Bibliothèque nationale de Paris.
   7. Texte de la traduction en vieux français de Dancus rex du ms. fr. 25342.
   8. Texte de la traduction en vieux français de Guillelmus falconarius du ms. fr. 25342.
   9. Glossaire.
   10. Noms propres.
   11. Bibliographie.

Vendu.

 

GALILEO GALILEI — Sidereus nuncius. Le messager céleste. Texte, traduction et notes établis par Isabelle Pantin. Paris, Les Belles Lettres, 1992. In-8° (160 x 240 mm.) broché, CIV, 115 p., illustrations, (collection « Science et Humanisme »), couverture un peu défraîchie.



En quatrième de couverture :
   En publiant le Sidereus nuncius, Galilée, professeur à l'Université de Padoue alors inconnu hors de son milieu professionnel, devint le philosophe le plus célèbre d'Europe et s'engagea dans une lutte orageuse pour la reconnaissance de la vérité du système copernicien. Ce petit livre décrivait les découvertes faites dans le ciel avec la lunette astronomique récemment inventée, durant l'hiver 1609-1610 : les montagnes lunaires, la nature de la Voie Lactée et des nébuleuses, les satellites de Jupiter. Pour la première fois dans l'histoire de l'astronomie, Galilée avait vu, grâce à un moyen d'observation artificiel, une série de phénomènes entrant directement en contradiction avec la physique officielle.
   Cette édition critique (la première à se fonder sur l'étude des manuscrits subsistants et de toutes les éditions du XVIIe siècle) est précédée d'une longue introduction, visant à situer le livre dans son contexte et à évaluer sa portée. Les conditions de la découverte de la lunette y sont notamment étudiées, ainsi que les problèmes épistémologiques qu'elle posait à une époque où un seul homme (Kepler et non pas Galilée) était en mesure de comprendre le fonctionnement de cet instrument. Enfin, étant donné que le Sidereus a été conçu à la fois comme un manifeste, une narration journalistique et un rapport expérimental, et nullement comme un traité scientifique classique, une annotation abondante signale les lacunes, les inconséquences, voire la poudre aux yeux, de ce texte fascinant mais essentiellement elliptique, en s'efforçant de les expliquer à la lumière d'autres écrits de Galilée et de ses contemporains.

Vendu.

 

[GRIMMER (Jacob et Abel)]. BERTIER DE SAUVIGNY (Reine de) — Jacob et Abel Grimmer. Catalogue raisonné. Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1991. In-4° (255 x 330 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 398 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.



En quatrième de couverture :
   À côté de la personnalité dominante de Pierre Bruegel le Vieux, un grand nombre de petits maîtres et d'ateliers ont contribué à donner à l'art du paysage une place prépondérante dans la peinture flamande du XVIe siècle. Parmi eux, Jacob Grimmer (1525-1590) et son fils Abel Grimmer (1575 ? - avant 1619) méritent notre attention particulière.
   Dans le paysage, Jacob fait œuvre de novateur par son renoncement à tous les détails superflus et par l'importance accrue qu'il confère à l'espace par rapport aux figures ; on s'accorde à voir en lui le véritable maître des paysagistes hollandais du siècle suivant, tel Hendrick van Avercamp.
   Abel peut être considéré comme le spécialiste des séries consacrées soit aux quatre saisons, soit aux douze mois de l'année ; et ses scènes d'intérieur, dont il a hérité le motif des grands Primitifs flamands, n'ont pas manqué d'influencer les intimistes hollandais du XVIIe siècle et, plus tard encore, les peintres de scènes galantes, tel Jean Antoine Watteau.
   Ces deux artistes, actifs à Anvers aux XVIe et XVIIe siècles, jouissaient d'une célébrité qui transparaît encore dans les documents d'archives connus du cercle – trop restreint – des spécialistes. Déjà en 1550, le peintre et biographe Giorgio Vasari parle en termes élogieux de Jacob Grimmer. En 1589, le Hollandais Carel van Mander le cite parmi les quatre plus célèbres peintres anversois et, en 1604, il déclare dans son Schilder-Boek qu'il n'en connaît pas de meilleur pour le paysage. Les estimations de leurs tableaux à l'époque les situent, par rapport aux peintres contemporains, parmi les meilleurs : un tableau de Jacob vaut alors trente-six gulden tandis que celui d'un Bruegel ou d'un Tintoret est estimé à quarante gulden. Et aujourd'hui, la cote actuelle de ces deux peintres dans les salles de vente confirme encore à ceux qui les fréquentent leur valeur esthétique autant que... marchande.
   Et c'est ici que le présent ouvrage prend toute son importance puisqu'il se donne pour objectif, entre autres, de révéler à un public plus large que celui des historiens de l'art – les amateurs, les collectionneurs et les professionnels de l'art – la valeur artistique de Jacob et Abel Grimmer et la place qu'ils occupent, entre Bruegel et Rubens, dans l'histoire de l'art flamand.
   Sur les conseils de son maître Léo van Puyvelde, et encouragée par de nombreux spécialistes de la peinture flamande, dont le professeur viennois H.G. Franz, l'auteur a entrepris voilà plus de vingt ans de rassembler la production éparse des Grimmer. Les recherches qu'elle publie aujourd'hui font état de quelque 250 œuvres réalisées par Jacob et 290 par Abel. Ces chiffres sont ventilés dans plusieurs catégories qui distinguent – dans l'imposant « patrimoine grimmerien » composé de peintures, de dessins et de gravures - les œuvres datées, monogrammées ou signées par les Grimmer des œuvres non identifiées que l'auteur a pu leur attribuer.
   Le catalogue raisonné des pièces suit un ordre chronologique, pour les œuvres qui portent une date, et thématique pour toutes les autres. Afin de naviguer aisément dans ce vaste ensemble, l'auteur fournit en fin de catalogue des index aux nombreuses entrées, selon le sujet de l'œuvre, la catégorie dans laquelle il apparaît dans le catalogue, le lieu où l'œuvre est conservée ou a été exposée, etc.
   Chaque œuvre répertoriée dans le catalogue est accompagnée de ses données matérielles, de sa provenance, des sources bibliographique et photographique, des références aux expositions où elle a éventuellement figuré et, le cas échéant, de la mention de certificats d'authenticité donnés par d'autres spécialistes. Enfin, chaque œuvre est décrite de manière circonstanciée – lorsqu'elle n'est pas reproduite – et commentée.
   Avant de livrer au lecteur la moisson des informations récoltées un peu partout dans le monde sur les œuvres documentées des Grimmer, Reine de Bertier en brosse les portraits, celui du père, puis celui du fils : leur formation, les influences subies, leur originalité, leur évolution picturale, et jusqu'au rayonnement qu'a connu leur art chez leurs contemporains et leurs suiveurs. Jacob et Abel Grimmer apparaissent dès lors avec toute leur personnalité sur la scène artistique flamande, entre le maniérisme et le baroque.
   Attendu depuis longtemps, le Catalogue raisonné de Jacob et Abel Grimmer par Reine de Bertier constitue une contribution sans précédent à la connaissance de ces deux artistes et, par sa documentation iconographique, un outil indispensable pour de futures recherches.

Vendu.

 

HENNEAUX-DEPOOTER (Louise) — Misères et luttes sociales dans le Hainaut 1860-1869. Bruxelles, Université Libre de Bruxelles, 1959. In-8° (165 x 219 mm.) broché, 319 p., (collection « Centre d'Histoire Économique et Sociale »), exemplaire en bon état.



Table des matières :
   Chapitre I : La vie économique et politique dans le Hainaut de 1860 à 1869.
      I. L'industrie houillère entre 1860 et 1870.
      II. Les fluctuations dans l'industrie charbonnière.
      III. Les opinions politiques dans le Hainaut et la question sociale.
   Chapitre II : Les salaires et conditions de vie des mineurs.
      I. Considérations sur la situation des mineurs en 1860-1869 par rapport aux périodes antérieures.
         1. Les salaires nominaux.
         2. Le coût de la vie et les salaires réels.
      II. Les fluctuations des conditions de vie entre 1860 et 1870.
         1. Les salaires nominaux.
         2. Le prix des subsistances.
         3. Remarque sur le salaire réel.
         4. Conclusions.
   Chapitre III : La législation sociale.
      I. La législation tendant à supprimer certaines inégalités.
         1. La suppression du délit de coalition (articles 414 et suivants du code pénal).
         2. La législation sur les livrets.
         3. L'article 1781 du code civil.
      II. La législation protectrice.
         1. Les conseils de prud'hommes.
         2. La législation sur les sociétés de secours mutuels.
         3. Les caisses de prévoyance en faveur des ouvriers mineurs.
      III. Les enquêtes.
         1. les enquêtes sur le travail des femmes et des enfants.
         2. l'enquête minière de 1868-1869.
   Chapitre IV : Les grèves des mineurs.
      I. Aperçu des grèves de 1830 à 1860 chez les mineurs du Hainaut.
      II. Les grèves de 1861 et 1862 au Borinage.
      III. Les grèves de 1863 à 1866.
      IV. La grève de 1867, dite du Moulin de Marchienne.
      V. La grève de 1868, dite de l'Épine, et les nombreuses grèves de 1868.
      VI. La grève de 1869 au Borinage.
      VII. Conclusion au chapitre « grèves ».
   Chapitre V : Les théories socialistes et les associations ouvrières dans le Hainaut (1860-1869).
      I. Théories socialistes à Bruxelles (1861-1866).
      II. Premières tentatives d'associations ouvrières dans le Hainaut (1862).
      III. Théories socialistes en Belgique au début de la Première Internationale.
      IV. Les associations dans le Hainaut au début de la Première Internationale.
         1. l'introduction dans le Hainaut : l'œuvre des meetings.
         2. l'œuvre d'organisation.
      V. Les associations autres que socialistes à cette époque et les mineurs du Hainaut.
      VI. Conclusions au chapitre.
   Conclusion générale - Annexes - Index - Bibliographie.

Vendu.

 

Hortulus Animae. Cod. Bibl. Pal. Vindob. 2706. The Garden of the Soul. Photo-mechanical facsimile reproductions by the Imp. and Roy. Court and State Printing Office Vienna published with elucidations referring to the History of Art under the direction of Fr. Dörnhöffer. Utrecht - The Hague, Oosthoek - Nijhoff, 1907. In-f° plein maroquin fauve sous boîtier (320 x 425 mm.), dos à 6 nerfs orné de fleurons et filets à froid, plats décorés de filets et de motifs de feuillage à froid, tranches rouges (reliure de Louis Malcorps), 1048 p., reproductions en couleurs, un des cinquante exemplaires numérotés réservés aux souscripteurs des États-Unis (n° 33).




 

On joint :
Hortulus Animae. Cod. Bibl. Pal. Vindob. 2706. The Garden of the Soul. Elucidations by Friedrich Dörnhoffer.Utrecht - The Hague, Oosthoek - Nijhoff, 1910. In-8° (200 x 280 mm.) broché, 67 p., 23 planches hors texte.



   Très bel exemplaire de ce fac-similé sous une spectaculaire reliure particulièrement bien exécutée.
À propos du relieur :

 

   Louis Malcorps travailla en 1910 dans l'atelier Paul Paul Claessens qui cette année-là fut repris par Paul Bosquet ; il y était encore présent lorsqu'en 1925 l'atelier passa dans les mains de Hubert Beenkens. Il fut ensuite professeur à l'Institut des Arts et Métiers de la Ville de Bruxelles jusqu'en juillet 1950. En juin 1955, il fut nommé membre-patron de la Commission administrative de l'École de Reliure et Dorure d'art, en remplacement de Raphaël Van Dantzig.



À propos du Jardinet de l'âme :
   L'Hortulus animae est un livre de prières qui, dans ses formes latine et allemande, fut extrêmement populaire au début du XVIe siècle. À la différence des autres ouvrages du même genre, l'Hortulus animae a la particularité de contenir une plus grande variété de prières populaires.
   La première édition connue a été imprimée en 1498, à Strasbourg, par William Schaffener de Rappeltsweiler. De nombreuses éditions suivirent, apportant des modifications et des suppléments. Des versions manuscrites continuèrent à être produites, une des plus richement illustrées est celle conservée à Vienne, dans la Bibliotheca Palatina Vindobonensi ; c'est celle qui est l'objet de la reproduction présentée ici.



Description de la technique utilisée pour la reproduction :



   It may not be out of place to give some explanation of the present reproduction. As the editor had decided to publish the manuscript in its entirety, it remained for the undersigned compiler to find the most appropriate form. To separate the sheets and insert the different data seemed hardly practicable. It proved indeed necessary to keep as nearly as possible to the original text With this object in view, a special kind of paper was manufactured, which, in its texture, shade and transparent quality, almost resembles parchment ; moreover the surface, in consequence of a certain damping procefs, received the peculiar crude appearance, characteristic of parchment. On this paper the reproductions of the separate sheets were so placed, that the decorative structure was preserved, and the general impression was the same as that of the original. By means of a particular mode of printing, which acts as a relievo, it is obvious that the work is a reproduction. But if this is not desired, it is sufficient to cut off the margin and have the leaves bound, in order to obtain an eaxct copy of the original. This method of arrangement was suggested by the new, truly classical Edition of the Missal of the Emperor Maximilian I, issued by Karl Giehlow (Munich 1907).
   As regards the illuminating this was reproduced by the phototrichromatic process – not the « Raster » high-relief, but the fine-grained collotype – which by its delicate rendering of coloured pictures, commends itself bfore every other process of the present day. This treatment, according to the present technical standard, takes the chief place, but we must honestly admit that it is only succesful in cases where the material lends itself to the adaptation. The pictures of the Hortulus proved extraordinarly difficult to handle ; firstly because of the clear, brillant, enamel-like colours, and secondly because of the drawing, which, sharp to a degree, lost much of its accuracy by the division into three colors and the subsequent triple printing.
   The green especially, with its many shades, which plays so important a part in the pictures of the Hortulus, and which, as we know, is not one of the primary colours, positively defied all attempts at faithfull reproduction. Here the artist's eye and the skilled hand had to be called into requisition, in touching up or washing off certain parts of the plate, and in the making of special lithographic supplementary plates. For the same reason a pure neutral grey was neither possible to obtain Il will also be understood that the rich gold used in the exquisite pictures of the « Hortuus » needed a special printing plate as well.
   The manuscript was printed from one lithographic plate ; three plates were needed for the trichomatic process, while three others were required for bringing some of the difficult olours into relief, so that eight plates were required in all. A chief factor in the succes of the work was the permission accorded to the I. and R. State Printing-Office to have the original manuscript in their possession during the entire course of the reproduction, so that they could immediately compare the proof-sheets, frequently three times in succession,with the original. The compilerhas much pleasure in herewith acknowledging, at the close of if three years' joint labour with the I. and R. State Printing Office in Vienna, that they have spared neither sacrifices nor pains to bring the reproductions to the utmost state of perfection and he has no doubt that an impartial comparison of similar publications will lead to the conclusion thet the reproduction of the « Hortulus » certainly ranks with the best that have yet appeared in this respect.




Les deux volumes : 800 euros (code de commande : 01000).

 

JOURET (Alain) — 1914-1918. Autour des batailles de Mons. Stroud, The History Press, 2012. In-8° (165 x 235 mm.) collé, 128 p., très nombreuses illustrations, exemplaire en bon état.



En quatrième de couverture :
   Jusqu'à présent, aucun ouvrage ne proposait une iconographie étoffée à propos des « batailles de Mons ». Soucieux de combler cette lacune, Alain Jouret a rassemblé dans ce volume plus de deux cents gravures, cartes postales, plans et photographies souvent inédites.
   Outre de nombreuses anecdotes, le lecteur y trouvera des explications claires. Il assistera à de féroces combats. Il côtoiera soldats et civils. Il se plongera dans leur quotidienneté. Il sillonnera la région de Mons et poussera jusqu'à Charleroi, Tournai, Soignies, Maubeuge, Landrecies... Enfin, il ressentira l'euphorie de la victoire...
   Sang, larmes, colère, courage, pitié, voilà quelques-uns des principaux thèmes développés dans ces pages.

Vendu.

 

LAMALLE (U.) et LEGEIN (F.) — La locomotive. Description raisonnée de ses organes à l'usage des ouvriers. Troisième édition. Bruxelles - Paris, Ramplot - Dunod, [ca 1935]. In-8° (165 x 238 mm.) sous cartonnage d'éditeur, 498p., illustrations, 2 planches hors texte, étiquette de la Librairie de la Bourse, Charleroi, sur la page de titre, peu courant.




Préface de la première édition :
   Ce livre s'adresse au personnel ouvrier du service de la traction des chemins de fer en général et plus particulièrement aux machinistes, chauffeurs, hommes de métier et agents de surveillance de l'État belge.
   Nous avons voulu procurer à ceux-ci un manuel dans lequel ils trouveraient, mise à leur portée, la description raisonnée des organes de la locomotive.
   Afin que l'ouvrier retrouve à chaque page la locomotive qu'il entretient ou qu'il conduit, la plupart des figures de l'ouvrage ont été empruntées aux plans mêmes des locomotives des chemins de fer de l'État. Dans le même esprit, nous n'avons pas craint – chose qui pourrait paraître fastidieuse à d'aucuns – d'énumérer les types de machines dont la construction s'inspire de la même conception ou sur lesquels se retrouvent les mêmes appareils.
   Enfin, si nous nous sommes étendus quelque peu sur l'histoire des origines de la locomotive, c'est en raison de l'intérêt qu'il y a, lorsqu'une invention a atteint son plein développement, de remonter à la source et de reprendre le processus de l'idée. À ce point de vue, l'histoire si attachante de la locomotive incline à faire aimer davantage ce merveilleux instrument de transport et conséquemment à en rendre l'étude moins aride.
   En publiant ces pages, nous avons cherché à rendre service à des travailleurs dont nous avons tant de fois apprécié le profond dévouement et le vif désir de s'instruire ; nous mesurerions notre propre satisfaction à l'aide que nous leur aurions procurée dans les efforts si louables qu'ils font pour exercer leur profession avec plus de compétence, contribuant ainsi à la porter sans cesse à un niveau plus élevé.


 

Vendu.

 

[LIGNE, Prince de]. Annales Prince de Ligne. Tome XVII. Paris - Bruxelles, Librairie Internationale de Langue Française - Bureau de la Revue, 1936. In-8° (156 x 236 mm.) broché, 171 p., exemplaire non coupé.



Table des matières :
   - Les préceptes d'hygiène militaire du Prince de Ligne, par le Lieutenant-colonel médecin De Block, p. 5.
   - Un ami du Prince de Ligne : le poète Jean-Hubert Hubin, par Fanny Berlo, p. 39.
   - Un Précurseur du Sionisme au XVIIIe siècle : Le prince de Ligne, par Joseph Schulsinger, p. 50.
   - Le Lycée de Laharpe revisé par le Prince de Ligne, par H. Fosset, p. 88.
   - Quelques remarques sur le style architectural de Belœil, par Oda van de Castyne, p. 103.
   - Les jardins de Belœil en 1935, par Jules Buyssens, p. 115.
   - Ode à Belœil, par Paul Erève, p. 118.
   - Quelques hôtes de Belœil, par Georges Dansaert, p. 121.
   - La famille de Ligne, son origine, son illustration, par Édouard Laloire, p. 145.
   - Les Princes de Ligne et la seigneurie de Roubaix, par Henry-Louis Dubly, p. 152.
   - Le Prince Antoine de Ligne d'après quelques pièces inédites des Archives du Nord, par Lucien Detrez, p. 160.
   - Un détracteur du Prince de Ligne, par Henri Lebasteur, p. 167.

Vendu.

 

MASSART (Daniel) — Verreries et verriers du Centre (de 1764 à nos jours). Préface de Georges Place. Haine-Saint-Pierre, Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin La Louvière (Haine-Saint-Pierre et Haine-Saint-Paul), 1983. In-8° (205 x 238 mm.) collé, 175 p., illustrations, (collection « Publications du Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin », vol. XIX), exemplaire en bon état.



Table des matières :
   - Préface.
   I. Introduction.
      A. Origines du verre.
      B. Élaboration du verre.
      C. Les fours.
      D. Éventail des fabrications.
   II. La verrerie à vitres.
      A. Historique.
      B. Procédés manuels.
         1. Soufflage du verre en « plateau ».
         2. Procédé des canons ou cylindres.
            a. Technique.
            b. Apprentissage.
            c. Un travail de forçats.
            d. Des salaires élevés mais justifiés.
      C. Procédés mécaniques.
         1. Procédé Fourcault.
         2. Procédé Libbey-Owens.
         3. Procédé Pittsburgh.
      D. L'Union Verrière.
      E. Bouleversements apportés par la verrerie mécanique.
   III. La bouteillerie.
   IV. La gobeleterle.
      A. Historique.
      B. Classification professionnelle.
      C. Technique du verre moulé.
         1. Sur le four.
         2. Le travail à la taillerie.
         3. La poterie.
      D. La mise de pot.
      E. Conditions de travail et salaires.
      F. L'Union Verrière et les conflits de 1896, 1903 et 1910.
   V. Chronologie de l'installation des verreries dans la région du Centre et notices historiques.

Vendu.

 

[MONS - PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. 14-18. La Grande Guerre à Mons et dans sa région. Waterloo, Avant-Propos, 2015. In-8° (151 x 236 mm.) collé, 301 p., illustrations, exemplaire en très bon état.



En quatrième de couverture :
   La commémoration du centenaire de la Grande Guerre est l'occasion de porter un nouveau regard sur cette période. C'était l'objectif de la journée d'étude tenue à Mons en octobre 2014. Les actes de cette journée offrent l'opportunité de présenter au grand public les résultats de recherches historiques menées actuellement sur différents thèmes ayant trait à la Grande Guerre dans la région de Mons.
   Les enjeux de la bataille de Mons, événement militaire majeur des 23 et 24 août 1914 qui voit s'affronter les troupes britanniques et allemandes, sont évidemment rappelés, mais est aussi retracée la bataille, beaucoup moins connue, qui s'est déroulée à Frameries le 24 août 1914.
   Divers aspects de l'occupation allemande à Mons sont ensuite abordés, d'abord sous l'angle original des avis officiels placardés quotidiennement sur les murs de la ville, puis sur le plan politique en portant le regard sur l'action spécifique du Gouvernement provincial du Hainaut, en particulier en matière de ravitaillement. Les conséquences économiques de l'occupation pour le bassin houiller montois sont également envisagées.
   L'activité de la résistance est évoquée à travers l'engagement audacieux de deux femmes, Edith Cavell et la princesse Marie de Croÿ, l'une pionnière du nursing engagée dans une filière d'évasion et l'autre mettant en place un réseau d'évasion de soldats alliés à partir du Nord de la France. Le contre-espionnage allemand, sujet neuf, est étudié à partir de l'activité d'un espion belge passé au service de l'Allemagne.
   La sortie de la Grande Guerre est l'objet d'une attention particulière. La description des semaines qui précèdent l'Armistice offre une image sensible du vécu des Montois durant ces jours pénibles. La libération de Mons par les troupes canadiennes et leur présence dans la ville dans l'immédiat après-guerre sont l'objet d'une présentation attentive aux phénomènes de rencontre entre cultures. L'étude d'un cas de désertion nous éclaire sur le fonctionnement (souvent caricaturé) de la justice militaire en temps de guerre.
   C'est enfin l'imaginaire de la guerre qui est abordé d'une double façon, dans une étude passionnante relative aux origines de la célèbre légende des Anges de Mons et dans une présentation de la symbolique de réconciliation qui a présidé à l'aménagement du cimetière de Saint-Symphorien.
Table des matières :
   - Introduction, par Emmanuel Debruyne, Élise Julien, Catherine Lanneau et Pierre-Jean Niebes.
   Partie 1 - Août 1914.
      Chapitre 1. La bataille de Mons d'août 1914, un bref aperçu, par Corentin Rousman.
      Chapitre 2. La bataille de Frameries du 24 août 1914, par Bernard Croquet.
   Partie 2 - Aspects de l'occupation.
      Chapitre 1. Mons sous l'occupation allemande à travers les affiches de l'époque, par Yves Quairiaux.
      Chapitre 2. Position et rôle du Gouvernement provincial du Hainaut pendant la Première Guerre mondiale, par Marie Arnould.
      Chapitre 3. Le bassin du Couchant de Mons durant la Première Guerre mondiale : éclairages pluriels, par Assunta Bianchi et Camille Vanbersy.
   Partie 3 - Résistance et contre-espionnage.
      Chapitre 1. Edith Louisa Cavell et le Hainaut. Résistance par filière d'évasion et pionnière du nursing, par Hugh Robert Boudin.
      Chapitre 2. Le réseau de Marie de Croÿ. Un réseau de renseignement pendant la Grande Guerre dans le Nord de la France, par Isabelle Vahé.
      Chapitre 3. Entre vraisemblable et faux-semblants : Léopold Wartel, agent du contre-espionnage allemand en Belgique occupée durant la Première Guerre mondiale, par Élise Rezsöhazy.
   Partie 4 - Sortir de la Grande Guerre.
      Chapitre 1. Les jours les plus longs ? Le vécu des Montois dans les dernières semaines de la guerre et leur expérience de l'Armistice, par Nicolas Mignon.
      Chapitre 2. La présence des soldats canadiens à Mons, de la libération à la démobilisation, par Nastassia Sersté.
      Chapitre 3. « Je préfère être fusillé que d'aller aux tranchées. » L'histoire du soldat Jules H., de Dour, condamné à mort durant la Grande Guerre, par Benoît Amez.
   Partie 5 - Espaces de l'imaginaire.
      Chapitre 1. « From fiction to facts » : analyse de l'affaire des Anges de Mons à travers la presse britannique, par Marie Cappart.
      Chapitre 2. Le cimetière militaire de Saint-Symphorien : symbolisme et réconciliation, par Glyn Prysor.

Vendu.

 

MOREAUX (Michel) — Lodelinsart. Stroud, Tempus, 2006. In-8° (165 x 235 mm.) broché, 128 p., très nombreuses illustrations, (collection « Mémoire en Images »), exemplaire en bon état.



En quatrième de couverture :
   Lodelinsart, avant sa fusion avec la ville de Charleroi, était une des communes aux sites les plus variés. Sa prospérité lui venait des verreries nombreuses établies sur son territoire. Ces fours à bassins, si nombreux dans la commune, ont aujourd'hui disparu.
   À l'époque de la splendeur des « fours », l'animation était si vive dans la localité, la vie culturelle si intense, qu'au début du XXe siècle, Lodelinsart était appelée « le Petit Paris ».
   Que sont devenus tous ces sites égayés autrefois par les « éclairs joyeux jaillis des fours de verre » ? Les uns sont en ruines, d'autres démolis, d'autres encore, reconvertis.
   À travers un choix de 200 documents, photographies et cartes postales anciennes, Michel Moreaux voudrait faire revivre pour vous ces jours passés et rappeler quelques aspects de cette vie d'autrefois.

Vendu.

 

NYS (Ludovic) — La nature de l'espace d'après les théories modernes depuis Descartes. Bruxelles, Hayez pour l'Académie Royale de Belgique, 1908. In-8° (145 x 223 mm.) broché, 209 p., (collection « Classe des Lettres et des Sciences Morales et Politiques et Classe des Beaux-Arts », Mémoires - Collection in-8° - Deuxième série - Tome III - Fascicule II), exemplaire non coupé.
   En 1907, l'Académie royale de Belgique décerna une médaille d'or à ce mémoire.



Extrait de la Revue Philosophique de Louvain :
   M. le professeur Nys, bien connu des lecteurs de la Revue Néo-Scolastique et de tous ceux qui s'intéressent au mouvement de renouveau du thomisme, a été proclamé lauréat de l'Académie de Belgique, section des sciences morales et politiques. Le mémoire qu'il a présenté sur La nature de l'espace d'après les théories modernes depuis Descartes a été couronné à l'unanimité par la classe des Lettres. Il n'est pas, à notre avis, d'événement plus heureux pour une institution scientifique, que le succès d'un de ses professeurs. Collègues et amis se sont réjouis de la distinction dont M. Nys vient d'être l'objet. La Revue Nêo-Scolastique est l'organe de tous en le félicitant chaleureusement.
   Aussi bien la question traitée est de celles qui comptent parmi les plus ardues de la philosophie moderne et contemporaine. Depuis Descartes, que de divergences sur la nature de l'espace ! Les uns le considèrent comme une réalité complètement indépendante de nos conceptions (Spinoza, Newton, Gassendi) ; d'autres le réduisent à un pur objet de représentation (Leibniz, Kant, Hegel). Spencer adopte un réalisme tempéré, tandis que maint philosophe contemporain (Bergson, Dunau) n'y voit qu'un fabricat psychique.
   M. Nys, devant cette confusion de systèmes n'a pas craint d'aborder la critique et il présente à son tour une solution aux multiples problèmes que soulève la notion de l'espace : comment se forme cette notion (problème psychologique et critériologique) ? Quelle est la nature de l'espace (problème métaphysique) ? Y a-t-il pour tout corps posé dans l'espace une « détermination localisatrice » ; l'espace est-il unique ou multiple, fini ou infini, vide ou plein, homogène ou hétérogène ? Autant de questions qui nous introduisent dans le domaine le plus ardu de la Cosmologie.
Bibliographie :
   - Mémoire couronné par l'Académie de Belgique, dans Revue Philosophique de Louvain, Année 1907 - n° 54, pp. 252-253.

10 euros (code de commande : 01021).

 

PLACE (Georges) et VANBELLINGEN (Paul)  Les bombardements alliés de 1944 dans le Centre. Haine-Saint-Pierre, Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin de Haine-Saint-Pierre et Haine-Saint-Paul, 1978. In-8° (208 x 237 mm.) broché, 106 p., illustrations, (volume XIV des publications du Cercle).



Table des matières :
   - Préface, par de M. Debauque.
   - Introduction.
   - Le bombardement du 15 mars 1944.
   - Le bombardement du 23 mars 1944.
   - Avions en piqué le 10 avril.
   - Mosquitos et bombes à retardement le 12 avril.
   - Le 21 avril, la D.C.A. allemande tire sur les « Thunderbolts ».
   - Dimanche 23 avril : des bombes partout.
   - Les chasseurs bombardiers le 1er mai.
   - 9 mai 1944 : une nuit d'épouvante.
   - La lettre pastorale du Cardinal Van Roey.
   - L'heure du bilan fatidique.
   - Les sinistrés se groupent.
   - Archives consultées.

10 euros (code de commande : 01025).

 

[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE - DIXMUDE - CARTES POSTALES]. Dixmude - Dixmuide - Dixmude. Boyau de la Mort - De Doodengang - The « Trench of Death ». [Bruxelles], Nels, [ca 1920]. Canet de 10 cartes postales (150 x 92 mm.), (collection O.N.I.G. - N.W.O.I. - Sites de Guerre - War Sites - Oorlogsoorden »), bon exemplaire bien complet des dix cartes avec leurs serpentes.



Table des cartes :
   1. Panorama du Boyau de la Mort.
   2. L'Yser et les abris allemands.
   3. Le Cavalier avec ses postes de guetteurs.
   4. Pendant la remise en état.
   5. Lieu-dit « La Souricière ».
   6. Boyau de la Mort à Dixmude.
   7. Intérieur de la tranchée avec abri bétonné.
   8. Entrée d'un abri-galerie - Les deux abris pour guetteurs.
   9. L'entrée de la galerie vers le « Cavalier ».
   10. Tranchée du tir.

 

25 euros (code de commande : 01020).

 

RAMUZ (Charles Ferdinand)  Une province qui n'en est pas une. Orné de seize dessins par Gea Augsbourg. Paris, Grasset, 1938. In-8° (172 x 225 mm.) broché sous couverture rempliée, 70 p., exemplaire numéroté sur Alfa (n° 1628), en très bon état.



 


Table des illustrations :
   - Carte de la Suisse romande.
   - Le Treytorrens.
   - Le café.
   - La pinte.
   - Grandvaux.
   - Le Jurassien.
   - La fête des chevaux à Saignelegier.
   - Le guide valaisan.
   - La gare de Cully.
   - Le cocher de fiacre.
   - La rue de l'Odéon.
   - La concierge.
   - Saint-Sulpice.
   - Saint-Germain-des-Prés et les Deux-Magots.
   - Le vigneron.
   - Le fils du vigneron.

La pinte, p. 17.

 
Le vigneron, p. 71.

Vendu.

 

[RAY (Jean, pseudonyme de Raymond Jean Marie De Kremer)]. VAN HERP (Jacques) — Harry Dickson. Le Sherlock Holmes américain. Bruxelles, Éditions Recto-Verso, 1981. In-8° (150 x 210 mm.) collé, 232 p., illustrations en noir hors texte, (collection artisanale « Ides... et Autres »), tirage limité à 500 exemplaires numérotés (n° 153).
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition organisée en hommage à Jean Ray à la Bibliothèque Royale Albert Ier, à Bruxelles.


Introduction :
   Bien des jugements erronés ont été portés sur les Harry Dickson, faute d'une bonne connaissance de la chronologie de l'œuvre et de sa préhistoire. Les éléments existaient pourtant, tout comme les études, mais dispersés un peu partout. On peut cependant s'étonner que certains, ayant accès aux bibliothèques, ne les ont pas déjà déterrés. À moins que, partis sur une mauvaise piste – rechercher des Harry Dickson –, ils ne soient passés à côté de la vérité.
   Cette étude vise à combler ces ignorances. Elle comprendra deux parties : la première dévolue à la préhistoire des Harry Dickson, l'autre aux fascicules eux-mêmes. J'avoue m'intéresser fort peu à démêler qui doit être tenu pour responsable des noms de baptême des personnages, que ce soit Jean Ray, son éditeur, peu importe ; seuls les textes présentent une valeur certaine, le reste n'a qu'un intérêt anecdotique.
   La première partie sera donc consacrée aux « dime-novels » – en France avant 1914 –, c'est-à-dire aux éditions Eichler et Félix Laven ; à leurs liens avec l'édition allemande ; à la diffusion mondiale des Sherlock-Holmes apocryphes, ainsi qu'à Allan Dickson.
   La seconde reprendra, titre par titre, les Harry Dickson, essayant de distinguer les divers traducteurs, les œuvres simplement traduites par Jean Ray et celles qui furent siennes. Souvent, je devrai appuyer mes conclusions sur l'étude des textes, la comparaison de certains titres, et je reconnais que mes affirmations demeurent parfois aléatoires.
   Mon but est avant tout de rassembler les documents qui permettront de pousser plus avant dans cette étude.

Vendu.

 

[RENARD (André)]. André Renard écrivait. Recueil d'articles 1936-1962. Liège, Impredi, [1962]. In-8° (138 x 213 mm.) broché, 343 p., dos ridé, exemplaire auquel on joint l'In memoriam édité l'occasion du décès du grand syndicaliste.



Introduction :
   André Renard est mort le 20 juillet 1962, à l'âge de 51 ans.
   Il était de ceux qui n'attendent pas la vieillesse pour être eux-mêmes.
   Dès leur première maturité ceux-là savent ce qu'ils veulent et ils veulent ce qu'ils seront.
   Ayant anticipé très tôt sur leur avenir, leurs actions successives ne sont plus que l'accomplissement d'un serment de jeunesse.
   La vision claire de ce qu'ils feront leur donne alors cette foulée rapide, ce rythme accéléré, cette impatience qui caractérisent ceux pour qui le temps est une forme malléable de la durée.
   Ainsi vivent-ils le temps de dix années d'une vie ordinaire en une seule ; le temps de dix existences sans histoire en une seule qui participe, elle, à l'Histoire.
   Ces hommes ne flottent pas au gré des vagues.
   Dès l'ancre levée, ils ont la main à la barre.
   André Renard fut de ceux-là.
   Si la vie d'un homme vaut par sa signification, alors la vie d'André Renard fut une vie accomplie.
   Vie trop brève, bien sûr, pour ceux qui luttèrent avec lui et qui l'aimèrent.
   Trop brève aussi, probablement, pour certains de ceux qu'il affronta, en vertu de cette catégorie particulière de sentiments qui – en de certains combats – lie, plus qu'elle n'éloigne, les adversaires.
   Mais vie suffisante, d'abord par les innombrables enseignements qu'elle comporte, ensuite par les charges d'énergies qu'elle a déposées – pour une ou deux générations au minimum – dans la conscience de tout un peuple de travailleurs.
   Ce premier livre est un recueil d'articles rédigés par André Renard pendant la période 1936-1962.
   Un des traits essentiels de la personnalité d'André Renard était de susciter la rapidité dans l'exécution.
   La parution de ce livre répond à ce style cursif qui était le sien, style de vie, style d'écriture, style parlé, style de l'action.
   Paraissant quatre mois après sa mort ce recueil ne pouvait prétendre ni à de minutieuses analyses, ni même à une reconstitution détaillée de la vie ou, de l'action d'André Renard.
   On a pensé qu'en livrant un choix d'écrits couvrant une période de 26 années, on ne risquait pas d'entraver la parution d'ouvrages plus longuement élaborés qui seront publiés, on le souhaite, dans l'avenir, tout en apportant une contribution, modeste sans doute, mais valable puisque le lecteur pourra lui-même retrouver André Renard tel qu'il se projetait sur la page, avant de se projeter dans l'action, ou après s'y être trempé avec ses camarades de combat.
   Il était matériellement impossible de réunir dans un seul volume la totalité des brochures et des articles publiés, des conférences et des discours prononcés par André Renard.
   La sélection a été faite par une institution scientifique, le Centre de Recherche et d'Information Socio-Politiques (C. R. I. S. P.) qui a tenu – en dehors de toute considération idéologique – à contribuer à la première présentation de documents relatifs à l'une des personnalités les plus marquantes de la vie politique, économique et sociale belge d'après-guerre. Ce travail du C.R.I.S.P. – qui doit être remercié pour sa très précieuse collaboration – a donc visé à retenir les écrits les plus significatifs et les plus révélateurs de certains grands thèmes qui ont inspiré l'action du leader syndicaliste wallon.
   Les textes de liaison n'ont d'autre but que de faciliter la lecture en suivant les grandes étapes de la vie et de la carrière d'André Renard et en restituant très rapidement les événements auxquels il est fait allusion. Ces textes de liaison sont donc, pour la plupart, très brefs.
   Un choix de textes est inévitablement – en quelque sens – arbitraire.
   Le lecteur peut toujours prétendre que l'anthologie aurait pu être faite selon un autre canevas.
   La présentation selon l'ordre chronologique a été adoptée parce qu'elle permet d'esquisser – sans la faire expressément – une biographie intellectuelle d'André Renard qui a quelque chance de se rapprocher de la réalité puisque c'est du fond des textes eux-mêmes que le lecteur verra s'avancer vers lui, selon une perspective de plus en plus prenante, celui qui fut, celui qui est, celui qui sera André Renard...

Vendu.

 

RETZ (Jean-François Paul de Gondi, cardinal de) — Memoires de Monsieur le Cardinal de Retz. Nouvelle edition, Revûë & augmentée. Tomes I, II, III & IV (complet). Cologne, Roger, 1718. [A Cologne, / Chez David Roger. / M. DCCXVIII. / Avec Aprobation & Permission des Superieurs.] Quatre volumes in-12 (97 x 170 mm.) plein veau d'époque, dos à 5 nerfs ornés de fers dorés, tranches rouges, reliure frottées et présentant quelques accrocs mais solides, t. I : [1 (titre avec une vignette gravée)], [1 bl.], [12 (avis du libraire au lecteur, notice sur l'auteur)], 538 p., t. II : [1 (titre avec une vignette gravée)], [1 bl.], 542 p., t. III : [1 (titre avec une vignette gravée)], [1 bl.], 523, [1 bl.] p., t. IV : [1 (titre avec une vignette gravée)], [1 bl.], 496 p., le portrait gravé en frontispice du tome I manque.
   Les premières éditions de ces Mémoires ont été publiée en 1717. Si l'édition de Cologne, en 1718, en trois volumes est bien connue, celle présentée ici, en quatre volumes est beaucoup plus rare.

 

Extrait de l'article de Bourgeois et André :
   L'authenticité de ces mémoires a été niée à plusieurs reprises au XVIIIe siècle : la découverte du manuscrit autographe ne permet plus le doute. En revanche, ils ont été fortement attaqués dès leur apparition. Antoine Bauderon de Sénecé, premier valet de chambre de la reine Marie-Thérèse, femme de Louis XIV, écrivit des Remarques historiques suivies de quelques observations critiques sur un livre intitulé Mémoires de M. le cardinal de Retz (parues dans le Nouveau Mercure, août 1718, p. 3-38). Dans une lettre à Brosselle du 26 mars 1718, J. B. Rousseau les qualifie de « salmigondis de bonnes et de mauvaises choses ». Pour Bazin (Histoire de France sous Louis XIII et sous le cardinal Mazarin), ils n'ont presque nulle part ou la substance ou tout au moins les proportions de la vérité. Sainte-Beuve (Causeries du Lundi) a été au contraire un défenseur de la véracité du cardinal de Retz. En présence de ces opinions contradictoires, le dernier éditeur, Feillet, s'est tenu à une appréciation modérée.
   Si ces mémoires ont une valeur littéraire incontestable, il n'en est pas de même au point de vue historique. Œuvre de passion, écrite par un auteur vaniteux et vantard, qui, même après vingt ans, n'a pas oublié ses haines d'autrefois, ils manquent de bonne foi et de sincérité. Si Retz, s'est abondamment servi du Journal du Parlement et de l'Histoire de mon temps jusqu'à les copier quelquefois textuellement, c'est, non pas pour venir au secours de sa mémoire fléchissante et incertaine, mais pour donner le change, pour tromper sciemment le lecteur. Il n'a été préoccupé que d’une idée, faire son apologie, et, pour cela, accabler celui qui l'avait vaincu, Mazarin, le poursuivre de ses traits acérés, l'accuser d'impéritie et de la ruine de la France, le calomnier même : contre cet homme néfaste toutes les attaques étaient permises et il était du devoir d'un bon Français de se révolter contre celui qui malgré tout restait un étranger, un Italien : Retz a voulu justifier le rôle qu’il avait joué' et il n'a pas craint de transformer le caractère des événements, de les faire tourner à son profil et de mentir effrontément lorsqu'il en était besoin pour sa défense ou l'éloge do sa conduite.
   Il ne faut donc pas rechercher la vérité dans cette œuvre de combat, de polémique contre un homme qui ne pouvait plus riposter. Ces mémoires sont cependant utiles pour une étude générale de la société à l'époque de la Fronde : on y verra quel faible sens moral avaient alors ceux qui luttaient contre le premier ministre, quels mobiles ambitieux et intéressés dictaient leur conduite, à quelles extrémités ils étaient capables de se porter pour satisfaire leurs désirs. Retz possède un art admirable pour composer une scène, dépeindre les personnages principaux avec leurs caractères, leurs travers, leurs passions, leurs projets, et mener les intrigues jusqu'à la fin en graduant l'intérêt : rien de plus curieux que celles où il est le « grand premier rôle » dont il fait le portrait avec un soin infini, une variété parfaite de nuances délicates et de couleurs fortes. Ses mémoires sont à la fois une comédie en cent actes divers et une condamnation de la Fronde.
Bibliographie :
   - Bourgeois (Émile) et André (Louis), Les sources de l'histoire de France. XVIIe siècle (1610-1715), n° 797.

 

Vendu.

 

RUELLE (Pierre) — L'Ornement des dames (Ornatus Mulierum). Le plus ancien recueil en français de recettes médicales pour les soins du visage, publié avec une introduction, une traduction, des notes et un glossaire. Bruxelles, Presses Universitaires de Bruxelles, 1967. In-8° (161 x 248 mm.) sous reliure toilée d'éditeur, 112 p., (collection « Université Libre de Bruxelles - Travaux de la Faculté de Philosophie et Lettres », tome XXXVI), exemplaire en très bon état.
   Un ouvrage rare.



Extrait de l'introduction :
   Le sujet traité est de ceux qui n'intéressent pas seulement les philologues. Pour les lecteurs – et les lectrices – qu'eût rebutés une simple édition critique du texte médiéval, nous avons cru bon de fournir une traduction en français moderne. Celle-ci ne pouvait avoir de prétentions littéraires. Au contraire, pour respecter son modèle, elle en a gardé la gaucherie dans toute la mesure compatible avec la clarté.
   L'édition d'un texte consacré aux « soins de beauté », quand ce texte est du XIIIe siècle, n'est pas une occupation futile. L'ancêtre de nos modernes « esthéticiennes » choisissait lui-même les ingrédients d'étranges préparations dont certaines, sans nul doute, devaient être redoutables pour l'épiderme de ses clientes. Son art, c'est l'art du médecin s'exerçant dans un domaine particulier. L'Ornatus mulierum anglo-normand importe donc également à l'histoire de la médecine et à l'histoire des mœurs.
   Il apporte aussi une contribution non négligeable à l'histoire du vocabulaire. Des mots qui y figurent ne nous étaient connus jusqu'à présent, du moins dans un sens donné, que par des textes postérieurs : dragant (XVIe s.), medecine (XIVe s.), semence (1418). D'autres constituent des hapax : berbelettes, dia castoree, furfurasches. Une troisième série comprend des mots pris dans un sens qu'on ne retrouve pas ailleurs : cler, curs, frire, nueus, teste. D'autres mots enfin n'étaient connus, en ancien français, que par un seul témoignage : unguend, vert de Grèce.

Vendu.

 

SIMON (A.) — Réunions des évêques de Belgique 1868-1883. Procès-verbaux. Louvain-Paris, Nauwelaerts, 1961. In-8° (160 x 242 mm.) broché, 173 p., (collection « Centre Interuniversitaire d'Histoire Contemporaine - Cahiers », n° 17).



Avant-propos :
   Ces procès-verbaux des réunions des évêques de Belgique se rapportent à la période durant laquelle l'archevêque de Malines, Mgr Dechamps, les dirigeait. Des annexes telles qu'elles se trouvent dans les dossiers Réunion des évêques de divers évêchés, des notes où sont reproduites in originali ou en résumé des pièces puisées dans plusieurs dépôts d'archives éclairent les discussions épiscopales. La littérature historique a également été utilisée.
   La méthode suivie pour l'édition de ces procès-verbaux et des annexes est celle employée précédemment pour la période de 1830 à 1867. Le texte original a été suivi le plus près possible et souvent publié tel quel. Il est alors, pour la facilité du lecteur, placé entre guillemets. Ces derniers passages ont été littéralement retenus parce qu'ils paraissaient, tant pour l'histoire religieuse que politico-religieuse, devoir être présentés avec toutes leurs nuances.
   Certains fragments sembleront peu clairs : ce sont généralement des notes éparses écrites par Mgr Dechamps avant, pendant ou après les séances. Ce prélat, dont le style était facile et l'improvisation féconde, pouvait, pour diriger les débats, se contenter, contrairement à son prédécesseur le cardinal Sterckx, de fixer sur le papier quelques mots à première vue sibyllins. L'exactitude et le désir de l'information la plus étendue engageaient à reproduire telles quelles ces remarquesmanus Mgr Dechamps, quitte, lorsqu'il y avait moyen, à les éclairer dans les notes.
   Ces procès-verbaux et leurs annexes ne manquent pas d'intérêt. Les préoccupations majeures de l'épiscopat belge y apparaissent. Si l'organisation religieuse de leurs diocèses respectifs les occupe particulièrement, on constatera combien, à la suite de certaines circonstances politiques, les questions politico-religieuses les retiennent souvent et longtemps. D'autre part, l'administration de l'Université de Louvain est un objet constant et prolongé de leur sollicitude.
   Aussi, ces procès-verbaux permettent-ils de fixer les lignes maîtresses de l'histoire religieuse et politico-religieuse de la Belgique de 1868 à 1883 ; ils paraissent, en outre, indispensables pour écrire l'histoire de l'Université de Louvain et celle de l'enseignement en Belgique.
   Un chapitre préliminaire intitulé La Belgique et l'épiscopat belge de 1868 à 1883 décrit le milieu en lequel se situent les événements dont les évêques belges s'occupèrent. Il ne prétend pas raconter une histoire complète de la Belgique de cette période ni des prélats qui occupaient les sièges épiscopaux, mais, comme il le convient, éclairer les faits nécessaires à la compréhension des documents publiés.
   D'autre part, les diverses tables qui clôturent le volume peuvent faciliter les recherches.

15 euros (code de commande : 01032).

 

STRUYE (Paul) et JACQUEMYNS (Guillaume) — La Belgique sous l'Occupation allemande (1940-1944). Édition préfacée et annotée par José Gotovitch. Bruxelles,Complexes - Ceges, 2002. In-8° (160 x 240 mm.) collé, 439 p., un cahier d'illustrations hors texte, (collection « Histoires Contemporaines »), exemplaire en très bon état.
   Ce livre réédite les deux textes suivants : L'Évolution du sentiment public en Belgique sous l'Occupation allemande, par Paul Struye, publié en 1945 aux Éditions Lumière et La Société belge sous l'Occupation allemande (1940-1944). Privations et espoirs, par Guillaume Jacquemyns, publié en 1945 à l'Office de Publicité.



En quatrième de couverture :
   
Connaître vraiment les courants profonds qui traversèrent la société belge sous l'Occupation 1940-1944 ? Au-delà des faits saillants, des crimes et des actes héroïques, de la résistance et de la collaboration, des déportations et du génocide, du mariage du Roi, une société entière endura durant quatre longues années une situation inédite, faite de gestes quotidiens, de peurs, mais aussi de joies éphémères, d'aspirations multiples, de projets, d'indignations, de rage, d'indifférence... Beaucoup, la plupart, eurent froid, eurent faim, mais certains mangèrent bien, passèrent des vacances, poursuivirent leurs « dîners en ville »... La société ne s'est pas endormie pendant quatre ans.
   Mais quelles traces laissent dans l'histoire les émotions, les élans, les opinions quand la presse est censurée, l'expression libre traquée, quand la méfiance est reine ? Et quelles distorsions des réalités subissent les souvenirs construits quand la fin de l'histoire est connue, quand on a rejoint le camp des vainqueurs ?
   Deux témoins exceptionnels nous rapportent de cette période des analyses insoupçonnables, incontournables. Paul Struye, avocat de cassation, journaliste, grand bourgeois catholique, fondateur de La Libre Belgique clandestine en 1940, introduit dans tous les cercles du pouvoir, politique, économique, judiciaire, a établi tous les six mois une synthèse des courants qu'il a perçus dans l'opinion publique. Il décrit les gens qu'il rencontre et n'épargne personne, surtout pas ceux de sa classe, quand il dresse le tableau des accommodements avec les idées d'« Ordre nouveau ». À travers son enquête, nous suivons toute l'évolution d'une opinion qui a très fortement varié, dans tous les domaines, notamment à propos du Roi, au cours de la guerre.    Seul le monde ouvrier échappait à sa loupe. Or, une exceptionnelle enquête menée dans quelques milliers de foyers ouvriers de la grande industrie entre 1941 et 1944 par le fondateur en Belgique des sondages et enquêtes sociologiques, le professeur Guillaume Jacquemyns de l'ULB, nous livre avec la précision du scientifique l'évolution des conditions de vie de ces travailleurs. Mais le chercheur ne s'est pas arrêté aux données quantifiables : il a noté l'évolution des mentalités, des rapports hommes/femmes, des aspirations, des rêves et des colères.
   Publiés en 1945, ces deux ouvrages particulièrement passionnants, qui constituent encore la base de tous les travaux sur la période, étaient devenus introuvables.

Vendu.

 

THOMSON (James) — Les Saisons de Thomson. Traduites par J.P.F. Deleuze. Nouvelle édition, avec une figure de Roger. Paris, Levrault, Schoell et Cie, 1806. [A Paris, / Levrault, Schoell et Compe, / An XIV. (1806)] In-12 (90 x 148 mm.) plein parchemin, dos lisse, pièce de titre de maroquin noir, [1 (faux-titre)], [1 (mention d'imprimeur)], [1 (titre)], [1 bl.], 400 p., un beau frontispice, ex-libris au premier contreplat, exemplaire en bel état.
   
« Les Saisons ont fait époque dans l'histoire de la poésie. C'est la peinture de la nature qui fait le fonds de l'ouvrage. »



   Les Saisons est probablement l'ouvrage le plus fameux de James Thomson (ou Thompson, 1700-1748) qui, proche de Pope et de Cowper, « ramena avec éclat dans la poésie anglaise le sentiment de la nature, un peu emphatique dans la forme, mais sincère et sympathique dans son chaleureux enthousiasme. »
   On doit la traduction de cette œuvre (en 1801) au naturaliste français Jean-Philippe-François Deleuze qui fut bibliothécaire au Museum d'Histoire naturelle et qui est essentiellement connu pour ses travaux sur le magnétisme animal ; il traduisit également les Amours des plantes de Darwin.

30 euros (code de commande : 01028).

 

TILLY (Pierre) — Les Italiens de Mons-Borinage. Une longue histoire. Bruxelles, Vie Ouvrière, 1996. In-8° (135 x 210 mm.) collé, 182 p., illustrations, (collection « EVO Histoire - JOC Mons »), exemplaire à l'état de neuf.


En quatrième de couverture :
   Les Italiens font partie du paysage de Mons-Borinage. Depuis plus de cent cinquante ans, ils ont donné une coloration latine, chaude et colorée aux modes de vie des Belges. Plusieurs vagues migratoires charriant des milliers de travailleurs et leurs familles ont apporté à la région un souffle inestimable. Entre les pionniers au siècle passé et les chefs d'entreprises aujourd'hui, il y a toute une trame historique tissée à force de sueur et de combats.
   Ce livre retrace leur parcours à partir de témoignages, de documents inédits, de photos insolites illustrant leur vie d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
   Du 19ème siècle où ils n'étaient qu'une petite poignée, jusqu'au 21ème où ils aspirent à devenir citoyens à part entière.
   Aujourd'hui, les Italiens n'ont toujours pas le droit de vote. Seraient-ils encore, malgré les beaux discours, des citoyens de seconde zone, aristocrates de l'immigration certes mais victimes aussi d'une intolérance qui renaît avec la crise. La Belgique leur accordera-t-elle la place qu'ils méritent ? Une véritable démocratie est à ce prix...

Vendu.

 

[TOURNAI - DIOCÈSE]. Tableau de la recette de l'Œuvre de la Propagation de la Foi dans le diocèse de Tournai en 1898 comparée à celle de 1897. Tournai, Casterman, 1899. In-8° (140 x 213 mm.) agrafé, 43 p., couverture partiellement insolée.
   Il s'agit du supplément au N° 424 des Annales de la Propagation de la Foi.



Introduction :
   L'Œuvre de la Propagation de la Foi, en faveur des Missions des deux Mondes, a pour but d'aider, par des prières et des aumônes, les Missionnaires catholiques chargés de la Prédication de l'Évangile. Les prières sont un Pater et un Ave chaque jour. Il suffit d'appliquer à cette intention, et une fois pour toutes, le Pater et l'Ave de la prière du matin ou du soir. On doit y joindre chaque fois cette invocation : Saint François Xavier, priez pour nous.
   L'aumône est d'un sou par semaine (produisant 2 frs 60 c, par année.) Un souscripteur par dix recueille les aumônes et en verse le montant entre les mains d'un autre Membre de l'Œuvre, qui a dix collectes semblables à recevoir, c'est-à-dire cent cotisations. On recevra avec reconnaissance les dons que feraient les souscripteurs en sus de leur rétribution, et ceux des personnes étrangères à l'Œuvre.
   Un compte-rendu détaillé des sommes recueillies, et de leur distribution est inséré chaque année dans les Annales de la Propagation de la Foi. Ce recueil, destiné à faire suite aux Lettres édifiantes, et dont on procure gratuitement la lecture aux Membres de l'Œuvre, publie six fois par an les nouvelles qui arrivent des Missions. Il en est distribué un cahier par série de souscripteurs produisant 26 francs.
   L'Œuvre de la Propagation de la Foi, recommandée par de nombreux Mandements et Lettres pastorales de NN. SS. les Évêques, favorisée en plusieurs occasions de la bénédiction du Saint-Siège, a reçu enfin par l'Encyclique du 15 août 1840, la plus haute approbation qu'une œuvre de charité puisse obtenir. Les souverains Pontifes Pie VII, Léon XII, Pie VIII, Grégoire XVI et Pie IX, par Rescrits des 15 mars 1823, 11 mai 1824, 18 septembre 1829, 25 septembre 1831, 15 novembre 1835, 22 juillet 1836,17 octobre 1847, 10 septembre 1850, 31 décembre 1853, 17 avril 1855, 7 mars 1862, et 26 janvier 1865, l'ont enrichie de nombreuses indulgences Enfin, par une nouvelle Encyclique du 3 décembre 1880, le Pape Léon XIII l'a solennellement recommandée à tout l'univers catholique.

Vendu.

 

[VERRE]. Verreries en Wallonie. Photographies d'hier et d'Aujourd'hui. Charleroi, Photographie Ouverte, 1983. In-8° (210 x 210 mm.) broché, 156 p., (collection « Archives de Wallonie », n° 1).



En quatrième de couverture :
   Au début du siècle, quelque 30.000 personnes en Wallonie assuraient un cinquième de la production mondiale du verre. L'industrie du verre est restée importante. Son histoire fait partie de notre patrimoine social et culturel. Par les photographies d'hier que nous avons recueillies, celles d'aujourd'hui qu'une équipe de photographes a réalisées, par les témoignages qui y figurent, ce livre de photographies est un hommage aux verriers et à tous ceux qui sont liés à l'avenir industriel de la Wallonie.
Sommaire :
   - Photographies anciennes.
   - Du prestige à l'incertitude.
   - Les manufactures.
   - Verreries du Hainaut.
   - Cristalleries de Boussu.
   - Les Cristaux du Val-Saint-Lambert.
   - La gobeleterie - Durobor.
   - Le verre creux - Bouteillerie - Flaconnerie.
   - Verlipack.
   - Le verre plat : Saint-Roch.
   - Le verre plat : Glaverbel.
   - Historique.
   - L'Union Verrière - les syndicats.
   - Économie.
   - Témoignages.
   - Les artisans.

Vendu.

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 30 janvier 2024

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Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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