lundi 1 janvier 2024

Les « nouveautés » du 2 janvier 2024.

 

 MISE À JOUR DU 2 JANVIER 2024

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par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
 
 

 

[ACADÉMIE ROYALE D'ARCHÉOLOGIE DE BELGIQUE]. Annales de l'Académie Royale d'Archéologie de Belgique. LI. 5e Série - Tome I - 1re, 2e, 3e et 4e livraisons. Anvers, De Backer, 1898. Quatre livraisons en quatre volumes in-8° (152 x 227 mm.) brochés, VIII, 632 p., planches hors texte, les 2e et 4e livraisons sont débrochés, la couverture du la première livraison manque.

  

Table des matières :
   - Composition du Bureau et liste des membres de l'Académie pour l'exercice 1898.
   - Découverte de bijoux carolingiens à Hasselt, par C. Bamps et Alfred Bequet.
   - Les cloches chez nos pères, par Fernand Donnet.
   - Notice sur un manuscrit flamand à miniatures du XVe siècle, par Paul Bergmans.
   - Roger de le Pasture, peintre tournaisien, par A. de la Grange.
   - Le spectacle, institution de bienfaisance, à Anvers, par Edm. Geudens (suite).
   - Ingénieurs et architectes ; à propos de la Maison Hanséatique d'Anvers, par le lieutenent Wauwermans.
   - Données archéologiques établissant les lieux habités par les Francs saliens et ripuaires en Belgique, dans le département du Nord français, le Limbourg hollandais et le Grand-Duché de Luxembourg, par Arm. de Behault de Dornon.
   - Les armoiries de l'abbaye de Beau Repart de l'ordre de Prémontré, par I. Van Spilbeeck.
   - Melchisedech van Hooren, 1552-1570, par Henri Hymans.
   - Les cloches chez nos pères (suite), par Fernand Donnet.
   - Un précieux globe terrestre en cuivre jaune construit par Pierre Plancius, par M. Van Ortroy.
   - Armoiries des abbayes norbertines de la Belgique, par I. Van Spilbeeck.
   - Les cloches chez nos pères (suite et fin), par Fernand Donnet.
   - L'union des étudiants anversois à Louvain, par Ed. Laloire.

30 euros (code de commande : 00994).

 

ARNAC (Marcel, pseudonyme de Marcel Fernand Louis Bodereau) — Le brelan de joie. 10 hors-texte et 39 in-texte, culs-de-lampe et lettrines d'après les originaux de l'auteur. Paris, Éditions Athêna, 1946. In-8° (143 x 191 mm.) broché sous couverture rempliée, 318 p., bien complet de toutes les illustrations, (collection « Athêna-Luxe », n° 8), exemplaire numéroté (n° 1632) et en bon état.



Extrait du Bulletin périodique des livres nouveaux (pour l'édition de 1924) :
   Petites histoires campagnardes, grasses, friandes, gaillardes, débraillées. Langue abondante, verdissante et gaie. Souvenir de Rabelais. Dessins fantaisistes de l'auteur.



Bibliographie :
   - Bulletin périodique des livres nouveaux qui renseigne sur tous les ouvrages remarquables parus dans le trimestre écoulé (Littérature, Arts, Sciences, Métiers et Distractions), 15 novembre 1924, p. 5.

Vendu.

 

[ART BELGE]. De Comhaire à Dacos. Liège, Musée de l'Art Wallon, 1983. In-8° (190 x 212 mm.) broché, [84] p., illustrations en noir.
   Catalogue publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée de l'Art Wallon, à Liège, du 8 novembre au 18 décembre 1983. Il présente pour les 35 artistes une illustration et une notice biographique.



Liste des artistes :
   - Michel Barzin, Pierre-Paul Bertrand, Anne Body, Madeleine Body-Piedbœuf, Hélène Bury.
   - Jean-Claude Coenegracht, Georges Comhaire, Chantal Croibien, Michelin Crouquet.
   - Dacos, Jeanne Dambiermont-Defresne, Genevièvre De Brabendere.
   - Serge Englebert.
   - Paul Franck.
   - Jacotte Gérard-Dejace, Johanna goutier-De Ronde, Françoise Grandemange-Mehaignoul.
   - Anita Humblet.
   - Geneviève Kempeners-Graulich, Christian Klepsch.
   - Colette Ladsous, Marc Laffineur, Geneviève Lesko.
   - Paul Moïses, Martine Monfort, Claudine Morsa-Schmitz, Paule Schinler, Betty Schmetz.
   - Jean-Claude Vandormael, Willy Van Gils, Robert Varlez.
   - Denise Willem, Maggy Willemsen, Christiane Wuidar, Léon Wuidar.

Vendu.

 

[BELGIQUE]. Belgique : pays en voie de sous-développement. Pour une restructuration démocratique de l'économie précédé du Manifeste du G.E.M. Bruxelles, Du Monde Entier, 1977. In-8° (135 x 213 mm.) broché sous couverture à rabats, 146 p., (collection « Groupe d'Économie Marxiste »), ouvrage peu courant.



Sur le rabat de la couverture :
   Prix débridés. Chômage massif. Turbulences monétaires. Déficit lancinant des finances publiques. Telle nous apparaît la crise.
   À son analyse traditionnelle, les auteurs opposent une analyse marxiste. Derrière la multitude des phénomènes visibles et hétéroclites, ils recherchent les causes profondes et cachées de la crise, mettent en évidence leur unité dénoncent ses conséquences sociales.
   De surcroît, le G.E.M. s'engage. Face à la stratégie de la bourgeoisie qui préfère l'accumulation des plaisirs au plaisir de l'accumulation et qui organise dès lors en Belgique braderies, fermetures d'entreprises et démantèlement de branches industrielles, !e G.E.M esquisse d'autres solutions. Des solutions qui impliquent des réformes structurelles. Des solutions réalistes. Des solutions dans l'intérêt du monde du travail. Des solutions qui exigent d'être affinées et qui, par conséquent, invitent à la critique tous les progressistes.

Vendu.

 

[BELGIQUE]. Plans et vues de dix-neuf villes belges. Catalogue de l'exposition rédigé par Lisette Danckaert. Bruxelles, Bibliothèque Royale, 1968. In-8° (255 x 185 mm.) collé, V, 95 p., 5 figures et 24 planches, bas du dernier feuillet restauré avec de l'adhésif et décharges d'adhésif sur la page de titre et au dernier feuillet.
   Il s'agit de la publication éditée à l'occasion de l'exposition organisée à la Bibliothèque Albert Ier, du 10 janvier au 18 février 1968.

 

   Les villes étudiées sont Anvers, Bruges, Bruxelles, Charleroi, Chimay, Termonde, Dinant, Huy, Ypres, Louvain, Malines, Mons, Namur, Nieuport, Ostende, Philippeville, Spa, Tielt et Tournai.

Vendu.

 

[BRUXELLES]. Annales de la Société d'Archéologie de Bruxelles. Mémoires, rapports et documents. Tome Vingt-deuxième. Bruxelles, Imprimerie Vromant & C°, 1908. In-8° (170 x 245 mm.) sous reliure cartonnée (couverture collée sur les plats), 592 p., illustrations dans le texte et XXXI planches hors texte, exemplaire en bon état.



Table des matières :
   
S. A. R. Philippe, comte de Flandre. Essai biographique, par M. Schweisthal, p. 5.
   - Les Reydams, tapissiers bruxellois
, par Ad. Reydams, p. 79.
   - Note complémentaire sur les Reydams, tapissiers bruxellois
, par Fernand Donnet, p. 151.
   - Sceau de Claude de Boisset, prévôt et archidiacre d'Utrecht, par Georges Cumont, p. 157.
   - La représentation de l'âme sur une plaque de foyer
, par Eugène Monseur, p. 171.
   - L'église de Notre-Dame à Mousty (Brabant), par J. Poils et Charles Dens, p. 187.
   - Fouilles à Meerdael, par Charles Dens, p. 207.
   - Poignées de bronze décorées de bustes de Cybèle et d'Attis, par Franz Cumont, p. 219.
   - Deux fragments de comptes communaux de Bruxelles du XVe siècle, par G. Des Marez, p. 229.
   - Découverte de sépultures franques à Virton, en avril 1907, par Ch. Dubois, p. 247.
   - Un fusil de chasse du XVIIIe siècle à silex et à canons doubles, poinçonnés de Nicolas le Clerc, par Georges Macoir, p. 251.
   - Fourchette de mousquet en bronze, du XVIIe siècle
, par Georges Macoir, p. 261.
   - Le « sarcophage chrétien » de l'évêque Ricaire, de Liège, par Ch.-J. Comhaire, p. 281
   - Encore quelques vases de type saxon, trouvés dans les cimetières francs d'Anderlecht (près Bruxelles) et d'Harmignies (Hainaut)
, par Georges Cumont, p. 301
   - Une coupe de 1660 de la corporation des brasseurs de Bruxelles, par A. de Behault de Dornon, p. 313.
   - Le diplôme de fondation de l'église des SS. Michel et Gudule, à Bruxelles
, par G. Des Marez, p. 325.
   - La population de Louvain aux XVIe et XVIIe siècles, par J. Cuvelier, p. 337.
   - De l'infra-structure de la chaussée romaine de Tongres à Bavay dans la traverse de Gembloux, par X. Stainier, p. 377.
   - Faut-il dire « Taque » ou « Contre-cœur », par E. Hucq, p. 387.
   - Peut-on, en langage scientifique, employer le mot patois « taque » au lieu du mot « contre-cœur »?, par C. Magnien, p. 393.
   - Le contre-cœur de la prise de Namur (1692)
, par C. Magnien, p. 397.
   - Le pèlerinage de Notre-Dame (Manuscrit avec enluminures). Le graveur G. M., par J. Van der Linden, p. 403.
   - Les palais impériaux de la Chine, par Gisbert Combaz, p. 425.
   - 
Mélanges.
      - Statère des Bellovaci
, par Georges Cumont, p. 272.
      - Jeton bruxellois de la première moitié du XIVe siècle, aux armes d'Henri Bursere, par Georges Cumont, p. 585.
   - Bibliographie.
      - Étude sur les emprunts des souverains belges aux XVIe et XVIIe siècles, par G. Bigwood, p. 274.
      - Monnaies romaines coulées (traduction d'un article de M. Othon Voetter), par Georges Cumont, p. 276.
   - Questions et Réponses.
      - Le sculpteur Pajou, par P. Verhaegen, p. 280.

Vendu.

 

Cahiers d'Histoire du Temps Présent - Bijdragen tot de Eigentijdse Geschiedenis. N° 9. Bruxelles, Soma-Ceges, 2001. In-8° (160 x 235 mm.) collé, 365 p., illustrations, exemplaire en parfait état.



Sommaire :
   - L'immigration à Bruxelles dans les années trente Le cas particulier des commerçants étrangers, par Sylvie Taschereau, Valérie Piette et Éliane Gubin.
   - Louis Vervaeck en de Belgische criminele antropologie, circa 1900-1940, par Raf De Bont.
   - Services de renseignements et société. Le cas du réseau Tégal, 1940-1944, par Emmanuel Debruyne.
   - Doornen op het pad van de moderne kunst. Huib Hoste (1881-1957), een katholiek modernistisch architect worstelend met de moderniteit, par Rajesh Heynickx.
   - Productivité économique et paix sociale au sein du plan Marshall. Les limites de 1'influence américaine auprès des industriels et syndicats belges, 1948-1960, par Kenneth Bertrams.
   - Chronique - Kroniek.
      - De historicus tussen hamer en aambeeld. Het collectieve geheugen in Belgie anno 2001, t.a.v. collaboratie, Nieuwe Orde en jodenvervolging in 1940-1944, par Herman Van Goethem.
      - Guerre et imaginaire : les enjeux, pièges et défis de la propagande, par Laurence van Ypersele.
      - De spoliatie van de bezittingen van zigeuners in Belgie tijdens de Tweede Wereldoorlog, par Rudi Van Doorslaer.
      - Vijftig jaar Koningin Elisabethwedstrijd : bedenkingen bij een jubileum, par Willem Erauw.
   - Bibliothèque - Bibliotheek.
   - Samenvattingen - Résumés - Summaries.

10 euros (code de commande : 00991).

 

[CARTE POSTALE]. Pour un meilleur éclairage ! « Une lampe Philips » Rare carte postale publicitaire de la société Philips pour l'ampoule « Philips Argenta ». Cette carte est au format 86 x 137 mm. et en très bon état.



   Cette carte postale n'est pas datée. On peut cependant la rapprocher de celle éditée par l'agence Boscage, vers 1910, légendée dans la marge inférieure : « Pierrot écrit : la "Philips" Argenta est décidément la plus économique. »

Vendu.

 

COUSTEAU (Pierre-Antoine) — L'Amérique juive. Paris, Les Éditions de France, 1942. In-8° (120 x 185 mm.) broché, 120 p., dos un peu défraîchi avec un petit manque à la queue.



   Pierre-Antoine Cousteau (1906-1958) était le frère ainé de l'océanographe Jacques-Yves Cousteau. Il fut l'un de ces intellectuels qui évoluèrent de la gauche vers le fascisme et il se trouva embarqué dans la sinistre aventure de Je suis partout, journal hebdomadaire de tendance maurassienne qui sous l'Occupation fut le plus important organe de la collaboration et de l'antisémitisme. Pierre-Antoine Cousteau en prit la direction, en 1943, lorsque Robert Brasillach – considéré comme trop modéré ! – en fut démis. Nazi zélé, il s'engagea dans la Milice de Joseph Darnand. À la Libération, il fut, sans grande surprise, condamné à mort ; cette peine ne fut pas exécutée et il fut libéré en 1953.
   Dans L'Amérique juive, Pierre-Antoine Cousteau se montre très dubitatif quant aux capacité des États-Unis d'Amérique à devenir une grande terre de fascisme : « Le grand malheur de l'Amérique, c'est de n'avoir pas donné le jour à des antisémites de qualité. Rien qui ressemble à Drumont ou à Céline de l'autre côté de l'Océan. Aucun penseur, aucun polémiste qui se soit donné la peine de débroussailler la démocratie et de doter son pays d'une véritable doctrine nationaliste, d'un antisémitisme de raison dont puissent se recommander les hommes de bonne volonté. »

150 euros (code de commande : 00955).

 

FLORNOY (Bertrand) — Iawa le peuple libre. Paris, Amiot-Dumont, 1953. In-8° (162 x 213 mm.) broché sous jaquette illustrée d'éditeur, 220 p., illustrations hors texte en noir, (collection « Bibliothèque des Voyages »).



Table des matières :
   Première partie.
      Chapitre I. Pevas.
      Chapitre II. Amazone.
      Chapitre III. À la lisière de la forêt.
      Chapitre IV. Les raisons de l'itinéraire.
      Chapitre V. « Selva ».
      Chapitre VI. L'étape de la solitude.
      Chapitre VII. « Cocaméro » iawa.
      Chapitre VIII. L'aventure du pain quotidien.
      Chapitre IX. Le jeu de la vie.
      Chapitre X. Intermède du feu.
      Chapitre XI. Les clés du royaume.
      Chapitre XII. « Qui suis-je ? – Je suis loup ! ».
      Chapitre XIII. Amour.
      Chapitre XIV. À l'épreuve du bien et du mal.
      Chapitre XV. Départ.
   Deuxième partie.
      I. Tableau de la population iawa.
      II. Classement des groupes iawa visités par les expéditions Flornoy.
      III. Tribus voisines des Iawa.
      IV. Vie matérielle et activités associées.
      V. Vocabulaire restreint iawa.
      VI. Relations des Indiens en contact avec les patrons ou colons.
      VII. L'avenir de l'Indien.

10 euros (code de commande : 00979).

 

GENAUX (Ben) — Sieû !.. Petit manuel de pédagogie pratique à l'intention des candidats instituteurs prédisposés à la naïveté. Illustrations de l'auteur. Charleroi, Imprimerie de Charleroi [imprimeur], 1957. In-8° (185 x 215 mm.), [42 p.], illustrations imprimées en couleur verte, exemplaire en bon état.



Avertissement :
   Dès la publication des premières pages de « Sieû !... » dans « Servir - Enseignement », revue de la Section Régionale de Charleroi de la C.G.S.P., les commentaires les plus passionnés ont bouillonné un peu partout.
   L'Auteur a reçu aussitôt des coups de téléphone anonymes, laissant pressentir des lettres « de la même couleur ».
   Il estime que c'est bon signe, très bon signe et remercie vivement ses courageux correspondants.
   En outre, des personnes totalement inconnues de l'auteur ont cru se reconnaître dans tel aphorisme ou telle situation. C'est que nos problèmes sont presque partout pareils et que les réactions qu'ils suscitent, même si elles ne sont pas exprimées au grand jour, sont généralement de même nature.
   L'auteur se voit donc contraint, comme pour les romans à combinaisons scabreuses, de prendre la précaution liminaire traditionnelle et d'affirmer :
      « Toute ressemblance avec l'un ou l'autre personnage évoqué ou avec telle situation difficile, ne peut être que fortuite et quiconque se sentirait directement visé est invité à méditer ce clair proverbe de notre franc wallon : Qui s'sint rogneû, s'gratte. »

Vendu.

 

GIDE (André) — Corydon. [Quatre dialogues socratiques.] Édition augmentée. Dix-huitième mille. Paris, Librairie Gallimard - Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1929. In-8° (112 x 168 mm.) broché, 204 p., exemplaire en bon état.



En quatrième de couverture de la réimpression dans la collection Folio :
   Corydon, dont l'édition originale date de 1911, se présente d'abord comme un essai de clarification « franc sans paraître cynique et naturel avec simplicité » sur le sujet de l'uranisme.
   S'appuyant sur Montaigne et Pascal, prenant comme prétexte le livre de Léon Blum, Du mariage, Gide souligne le rôle civilisateur de la pédérastie : « La décadence d'Athènes commença lorsque les Grecs cessèrent de fréquenter les gymnases. » Néanmoins, il se défend de prononcer son apologie : se laisse tenter qui le veut bien.
   Aussi, dans ces pages qui ne visent pas à l'audace mais à l'honnête examen d'un état de fait qui dure depuis la plus haute antiquité, André Gide aura-t-il combattu pour que l'homosexualité ne fasse pas de l'homme un « contrebandier » de la cité, réprouvé aux yeux du monde comme un rebut de la morale. Et par-dessus tout, transperce une joie de vivre et d'assumer son individualité telle qu'elle est. À l'image de ces quatre dialogues avec Corydon, le médecin des âmes, Gide aura enfin démontré la prééminence des rapports sans équivoque entre les êtres.

9 euros (code de commande : 00960).

 

HIGHSMITH (Patricia) — L'art du suspense. Mode d'emploi. [Titre original : Plotting and Writing Suspense Fiction.] Traduit de l'américain par Anne Damour. Paris, Calmann-Lévy, 1987. In-8° (127 x 216 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 218 p., exemplaire en parfait état.



En quatrième de couverture :
   Patricia Highsmith est l'un des maîtres incontestés du roman à suspense. Plus : l'un des maîtres du roman – tout court Sa technique est éblouissante, son talent unique. Avec l'Art du suspense, elle essaye de les faire partager. Au fil de ses livres, l'auteur de l'Inconnu du Nord-Express, les Deux Visages de Janvier, Eaux profondes, le Cri du hibou, et bien d'autres chefs-d'œuvre de psychologie criminelle, se penche sur les règles de l'art de la plume, pour les définir et tenter de cerner l'indéfinissable : l'inspiration.
   Il n'y a aucune formule magique dans cet ouvrage. Ni même aucune recette. Patricia Highsmith y livre son savoir, ses secrets, ses idées et parle d'elle et de son œuvre comme jamais. Avec modestie. Au lecteur d'ajouter sa touche personnelle à cette merveilleuse leçon d'écriture.

Vendu.

 

[LA LOUVIÈRE - CARTE PORCELAINE]. Moulin à farine. Mairaux Frères, à La Louvière (Hainaut). Carte-porcelaine (108 x 71 mm.) en couleurs imprimée par le lithographe J.B. Ieslein, à Bruxelles, vers 1851.
   Marie-Christine Claes précise que l'activité lithographique de Jean-Baptiste Ieslein s'est déroulée de 1851 à 1865, d'abord au n° 22 de la rue de Vierge-Noire (comme indiqué dans la marge inférieure de la carte), puis, à partir de 1853, au n° 16 de la même rue, ce qui permet de penser que cette carte a été imprimée avant 1853.
Bibliographie :

   - Claes (Marie-Christine), Ieslein, J - B. [1851-1865], dans Répertoire des lithographes actifs en Belgique sous la période hollandaise et le règne de Léopold Ier (1816-1865).


Vendu.

 

[LE BOULANGER DE CHALUSSAY (Charles)] — L'école des amans, ou l'Art de bien aimer. Paris, Barin, 1700. [A Paris. Chez Claude Barin, au signe de la Croix. 1700.] In-12 (95 x 146 mm.i) sous une reliure de Thivet demi-chagrin chocolat à coins, dos à 5 nerfs, tête dorée, 384 p., (y compris le frontispice gravé par Bouttats et le titre en rouge et noir), le cahier « B » comprenant les pp. 25 à 48 manque, il a été remplacé par des copies volantes, ainsi que le feuillet des pp. 313-314.



Extrait :
   C'est avec beaucoup d'esprit qu'on represente l'Amour par un Horloge, avec cette devise, del peso e'l movimento. Car comme le mouvement de l'Horloge dépend du poids qui le fait aller, & qu'il n'est ou plus viste ou plus lent, que par le plus ou le moins de cette pesanteur, qui enest l'ame ; de même la grandeur ou la bassesse de nos actions dépend de la force, ou de la foiblesse de nôtre Amour ; parce qu'il est le poids de nôtre ame, c'est-à-dire le principe de ses mouvemens : En effet, il est le source de ses passions, sans luy elle n'auroit aucune de ces émotions qui la font agir : c'est luy seul quien est le commencement, le progrez & la fin ; c'est de luy qu'elles prennent leur être, leur grandeur n'a point d'autre mesure que celle de son étenduë, & leur durée ne dépend que de sa perseverance ;c'est de sa vertu qu'elles empruntent des forces pour agir & pour souffrir ; c'est de son adresse qu'elles apprennent cette industrie qu'on remarque dans leur conduite, & de sa presence qu'elles ont cette inclination prepetuelle d'aller à leur fin : En un mot, l'Amour est l'ame de l'ame, la lumiere de l'esprit, la source de toutes les douceurs de la vie même.
Bibliographie :
   - Barbier (Antoine-Alexandre), Dictionnaire des ouvrages anonymes, tome III, col. 354 (pour l'édition de 1669).
   - Cioranescu (Alexandre), Bibliographie de la littérature française du dix-septième siècle, n° 41120 (pour l'édition de 1669).
   - Weller (Emil Ottokar), Die Falschen und fingierten Druckorte, t. II, p. 63.
   - Catalogus bibliothecae quam ... Augustinus Martinus Schadeloock ... collegit, t. II, n° 12805.

Vendu.

 

LINDEMANS (Jan) — Toponymie van Asse. Tongeren, George Michiels, 1952. In-8° (157 x 229 mm.) broché, 223 p., une carte à déplier in fine, (collection « Werken Uitgegeven door de Koninklijke Commissie voor Toponymie en Dialectologie (Vlaamse Afdeling) », n° 6), exemplaire non coupé et en bon état.



Woord vooraf :
   Deze monografie groeide uit de verwerking van een eerste reeks van 330 plaatsnamen in de gemeente Asse, gepubliceerd onder de titel Brabantse Plaatsnamen, in het tijdschrift Eigen Schoon en De Brabander, XI-XIII (1929-31), daarna samengebundeld met plaatsnamen te Alsemberg en Anderlecht, door het Instituut voor Naamkunde te Leuven, onder de titel Toponymica II, Brabantse Plaatsnamen 1-3.
   Wij werden toen getroffen door het betrekkelijk groot aantal romaanse plaatsnamen, te Asse en omstreken, en wijdden dan een studie aan het daar door gestelde probleem (Romaansche Plaatsnamen te Assche, HCTD IV, 1930, bl. 37-50). Sedert die tijd zijn wij voortgegaan met het verzamelen van toponymisch materiaal, betreffende Asse en de omliggende gemeenten, uit diverse bronnen die beneden aangeduid worden.
   Asse is inderdaad een belangrijk en boeiend studieobject voor de toponymist, wegens de historische betekenis van die plaats. Reeds bewoond ten tijde van de Romeinen, met Bavai verbonden door een steenweg, en daarna steeds een voornaam landelijk centrum gebleven, konden hier concreet en aan de hand van een overvloedig, betrekkelijk oud materiaal, een aantal geschiedkundige problemen aan een grondig onderzoek onderworpen worden, waarvan de uitkomsten verdere navorsingen, op andere plaatsen, kunnen ten goede komen, zoals de ontwikkeling van de bewoning : nervisch dorp naast romeins vicus, frankische vestiging in afgezonderde hoven, ontstaan en verschuiving van het dorpscentrum, enz., de geleidelijke ontgin­ning van de bodem ; de vroege versnippering van het grondbezit ; de inwijking van romaanstaligen, en zo meer. Wij hebben dan ook niet geaarzeld de geschiedenis van Asse, vooral in de vroegste tijden, enigszins uitvoerig te behandelen (Inleiding. 2. Historische schets). Wij hebben hier al de gegevens samengebracht die het toponymisch onderzoek, als hulpwetenschap van de geschiedenis, kan opleveren ; en deze zijn waarlijk niet gering !
   De plaatsnamen worden in een alphabetische lijst aangeboden. Bij het opstellen van de artikels volgden wij dezelfde methode als in onze Toponymie van Opwijk (1931). Elk artikel werd van een volgnummer voorzien, ook wanneer een zelfde woord voor verschillende plaatsen voorkomt (die nummers kunnen dan op de kaart gebracht worden wanneer plaatsruimte ontbreekt om de naam voluit te schrijven) ; – het titelwoord wordt in gemoderniseerde spelling opgegeven ; alleen te ver afwijkende grafieën worden mede op de lijst als titelwoord aangegeven, met verwijzing dan naar de vorm die we voor de beste houden (b. v. bij Boskouter wordt verwezen naar Baaskouter) ; worden niet afzonderlijk behandeld de indelingen van sommige landerijen aangeduid met een bepaling achterste –, voorste –, groot –, klein –, enz. (zo zal men b. v. Overste –, Opperste –, Nederste –, Onderste Baaskouter alle bij elkaar vinden onder het trefwoord Baaskouter) ; evenzo de vele kunstmatige benamingen uit de Atlas der Buurtwegen (b. v. Boskouterweg bij Baaskouter) ; het aantal kopwoorden kon aldus met een paar honderd verminderd worden. Op het titelwoord volgt, tussen haakjes, de verwijzing naar de kaart, ingericht volgens een rastersysteem. Daarna komen de excerpten, tot het noodzakelijkste minimum herleid, voorafgegaan van de datering en gevolgd van een sigel die de bron aanduidt. Bij de excerpten sluit de transcriptie in fonetisch schrift aan, van zulke woorden die thans nog gangbaar zijn in het plaatselijk dialect. In een korte nota wordt daarna een beschrijving van de plaats gegeven. Ten slotte volgen, in een afzonderlijke alinea, de opmerkingen in verband met de etymologie en de geschiedenis van de plaatsnaam.
   In een slotkapittel geven we een overzicht van het materiaal, ingedeeld onder de gebruikelijke rubrieken van onze vorige monografieën ; dit gedeelte heeft voor doel het naslaan te vergemakkelijken bij eventueel latere synthetische studiën over een of ander toponymisch probleem.
   Het is ons een aangename plicht de collega's van de Waalse afdeling van de Kon. Commissie voor Toponymie en Dialectologie te bedanken voor hun hulp bij het behandelen van de vele romaanse plaatsnamen die we hier te verklaren hadden : eerst wijlen Jean Haust, die ons reeds in 1930 met grote welwillendheid ter zijde stond, daarna J. Vannérus, J. Herbillon, L. Remacle, E. Legros. Ook onze collega H. Vangassen zijn we veel dank verschuldigd ; hij immers bewees ons de onschatbare vriendendienst de huidige dialectische uitspraak in fonetisch schrift te noteren. De eregemeentesecretaris van Asse, Frans van Achter, die zo uitstekend zijn gemeente en het plaatselijk dialect kent, was ons daarbij de zeer dienstvaardige zegsman. Onze dank gaat ook naar de heer burgemeester van Asse, G. van Wijnendaele, die ons behulpzaam was bij het tekenen van de kaarten. Een speciaal woord van dank richten we ook tot Dr. Tavernier, leider van het Centrum voor Bodemkartering te Gent, die voor ons de nota opstelde over de bodemgesteldheid te Asse.
   Prof. H. J. van de Wijer gelieve de opdracht te aanvaarden van dit werk, als een dankbare hulde vanwege straks de oudste onder de Vlaamse toponymisten, die het plaatselijk materiaal ontgonnen, om de reuzenarbeid door hem in dertig jaren verricht – bescheiden op de achtergrond – als ongeëvenaarde leider en organisator van het naamkundig onderzoek alhier ; ook om de vriendelijke hulp en raadgeving die we, nu al zovele jaren, van hem mochten ontvangen.

15 euros (code de commande : 00980).

 

[LISMONDE (Jules)]. DRAGUET (Michel, dir.) — Lismonde. Bruxelles, Éditions IPS - Université Libre de Bruxelles - Labor, 1992. In-4° (240 x 330 mm.) broché sous couverture à rabats, 135 p., nombreuses illustrations en noir, exemplaire en bon état, rare.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme présentée au Centre culturel de la Communauté française Le Botanique, à Bruxelles, du 26 mars au 17 mai 1992.



Table des matières :
   - Préface, par Bernard Anselme.
   - Lismonde au Botanique, par Catherine de Braekeleer.
   - Avant-propos, par Michel Draguet.
   - Sens et nécessité d’une exposition. Entretiens avec Lismonde.
   - Lismonde et les espaces du temps, par Claude Goormans.
   - Hommage à Lismonde, par André Willequet.
   - Lismonde et l’architecture, par Michel Draguet.
   - Hier et aujourd’hui, par Lismonde.
   - Lismonde et la musique, par Serge Goyens de Heusch.
   - Catalogue des œuvres, par Natascha Langerman, Clotilde de Penaranda et Sandra Preud’homme sous la direction de Michel Draguet.

25 euros (code de commande : 00984).

 

LUYTENS (Daniel-Charles) — Ils ont choisi Bruxelles. Grivegnée, Noir Dessin Production, 2004. In-8° (176 x 248 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 319 p., exemplaire en très bon état.



En quatrième de couverture :
   Partez à la découverte des lieux où ont vécu celles et ceux qui ont choisi Bruxelles pour y séjourner, y vivre, y naître ou y mourir.
   Ni dictionnaire, ni inventaire, cet ouvrage propose au lecteur un voyage à travers les lieux fréquentés par des personnages célèbres qui sont passés ou ont vécu à Bruxelles.
   Découvrez que bien avant d'être la capitale de l'Europe, Bruxelles était un passage obligé pour quiconque voulait être vu et reconnu. Ces personnages ont marqué leur époque de leurs empreintes et qu'ils aient été artistes, musiciens, hommes d'état, écrivains, acteurs et même truands, ils ont tous un point commun : ils sont passé par Bruxelles pour parader, faire des affaires, discuter de l'avenir du monde, préparer la démocratie, se cacher ou... donner des rendez-vous galants ou y naître mais tous ont gardé de Bruxelles un souvenir impérissable.
   Cet ouvrage, fruit de vingt années de recherche, présente un éventail de personnages célèbres qui ont fait halte dans notre Capitale : Toulouse-Lautrec, Baudelaire, Berlioz. Brel, Bismarck, Byron, Chaplin, Daudet, Houdini, Lénine, Marx, Buffalo Bill, Casanova, Dickens, Fulcanelli, les frères Lumière, Laurel & Hardy, Hepburn, Colette, Hetzel, Strauss, Wagner, Voltaire, Verlaine, Rimbaud, Verne, Vidocq, Wellington, Bonaparte, Stanley, et bien d'autres encore.

10 euros (code de commande : 00969).

 

MAHIEU (Raymond G.W.) — Nos ancêtres les mineurs Borains. En photos, cartes postales et documents anciens. Mons, Chez l'Auteur, 1986. In-8° broché, 95 p., illustrations en noir.



   Premier recueil de l'auteur consacré à la mine.
   Il commença alors à nous permettre, grâce à ses nombreux documents inédits, de nous rendre compte du travail de la mine. Sa documentation iconographique est très riche, provenant de ses propres photos ou de documents privés prêtés.
   Il continuera toujours à les partager jusqu'à son dernier recueil paru en 2015.
Avertissement :
   Cette brochure traitant des mineurs a été réalisée en toute objectivité. Elle raconte simplement la vie des gens des mines, on ne peut donc y voir aucune tendance partisane, ni politique, ni philosophique.
   Si parfois apparaissent dans le texte quelques propos acides, ce n'est pas tellement par orientation idéologique, mais essentiellement par esprit d'honnêteté à l'égard de nos anciens mineurs qui incontestablement eurent une vie malheureuse.
   Il est évident que l'existence de l'ouvrier charbonnier qui vécut au siècle dernier n'est pas à comparer avec celle du dernier mineur du Roton, car trop de choses les séparent même si les profondeurs de la terre les unissent.
   En outre, les photos, les reproductions de cartes postales anciennes présentées dans cet ouvrage montrent pour la plupart des scènes boraines mais aussi celles d'autres régions minières.

Vendu.

 

MAHIEU (Raymond G. W.), BUSLIN (Hector) et ANDRY (Michel)  Histoires et Biographies Cuesmoises. Deuxième partie pour faire suite à l'Histoire des hommes au pays borain de Cuesmes de R.G.W. Mahieu et H. Buslin parue en 1978. Hornu, Ledent, 1979. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 185 p., bien complet du feuillet volant d'errata, illustrations en noir, exemplaire en bon état.



En quatrième de couverture :
   Ce travail à la fois historique, biographique, historiographique complète les publications précédentes traitant de l'histoire de Cuesmes d'hier et d'aujourd'hui.
   Comme nous l'écrivions dans l’Histoire des Hommes du Pays Borain de Cuesmes, ce nouvel ouvrage a été réalisé dans le but unique de préserver notre héritage culturel de l'oubli indigne et impie de la postérité. Historiques et Biographies Cuesmoises n’est pas une répétition d'études antérieures, mais au contraire un complément indispensable à la connaissance patrimoniale de notre cité et de ses environs. Nous incitons donc le lecteur à parcourir tous les ouvrages d'histoires locales sur Cuesmes et le Borinage des auteurs borains Mahieu, Buslin et Andry.
   En outre, nous remercions toutes les personnes qui se sont prêtées de loin comme de près à l'élaboration de cet ouvrage.

12 euros (code de commande : 00989).

 

[MODERN-BIBLIOTHÈQUE]. Paris, Modern-Bibliothèque - Arthème Fayard, [ca 1905]. Quatre ouvrages en un volume in-8° (170 x 240 mm.) demi-reliure verte d'éditeur, dos lisse orné passé, 127, 127, 112 et 109 p., illustrations en noir, (collection « Les Cent Meilleurs Romans Illustrés »).
Ce volume contient :


Les Transatlantiques, par Abel Hermant.
Illustrations d'après les aquarelles de Hermann-Paul.

André Cornélis (texte définitif), par Paul Bourget.
Illustrations d'après les aquarelles de Starace.

La Glu, par Jean Richepin.
Illustrations d'après les aquarelles de Laurent-Desrousseaux.

Mémoires d'un jeune homme rangé, par Tristan Bernard.
Illustrations d'après les aquarelles de Hermann-Paul.

10 euros (code de commande : 00981).

 

[NAPOLÉON Ier]. FORSHUFVUD (Sten), SMITH (Hamilton) et WASSÉN (Anders) — Arsenic Content of Napoleon I's Hair Probably Taken Immediatly after his Death. [Londres], Nature, 1961. In-8° (140 x 213 mm.) agrafé, 7 p.
    Tiré à part de la revue Nature, vol. 192, n° 4798, pp. 103-105, du 14 octobre 1961.



Extrait :
   It has generally been deduced from the report of the post-mortem dissection dated St. Helena, May 6, 1821, and signed by the British medical officers, Thomas Shortt, Archibald Arnott, Charles Mitchell, Francis Burton and Matthew Livingstone, that Napoleon I's death the preceding day was due to extensive cancerous lesions of the stomach.
   The view that Napoleon died of « cancer » was not accepted by Francesco Antommarchi, the man who actually performed the autopsy, who had been Napoleon's household physician for the last twenty months, and was the only physician on St. Helena with a pathologist's training. He maintained that the hepatitis the Emperor had suffered from for a long time was the cause of death. Furthermore, the Emperor's enlarged, tender liver, jaundiced complexion and yellow conjunctivas had also been diagnosed as signs of severe hepatitis by Barry O'Meara, Napoleon's household physician during his first three years in exile, and John Stokoe, who had attended Napoleon for a week in January 1819.
   Consequently, apart from Dr. Arnott, who assisted Antommarchi during the last few weeks when the morbid picture was especially baffling, those medical men who personally had attended Napoleon during his illness refused to admit that he had died from cancer.

Vendu.

 

[NAPOLÉON Ier]. HIRN (François-Joseph) — Lettre pastorale de M. l'Évêque de Tournay, Ordonnant une Messe solemnelle et des Prières publiques en actions de graces de l'heureux avénement de Napoléon Bonaparte au Trône Impérial des Français, et pour implorer les lumières et les bénédictions du ciel sur Sa Majesté, sur son Auguste Famille, et sur les Peuples confiés à ses soins. Mons, Monjot, 1804. [A Mons, / Chez Monjot, Imprimeur-Libraire, rue de la Clef, n°. 9. / Prairial an XII, (Juin 1804.)] In-8° (215 x 270 mm.) broché, 15, [1 bl.], 20 (texte du Sénatus-Consulte organique du 28 Floréal an XII) p.



Texte de la lettre de Napoléon à l'évêque de Tournai :
   Monsieur l'Évêque, le bonheur des Français a toujours été l'objet de mes plus chères pensées, et leur gloire celui de tous mes travaux. Appellé par la Divine Providence et par les Constitutions de la République, à la Puissance Impériale, je ne vois dans ce nouvel ordre de choses que de plus grands moyens d'assurer au-dedans et au-dehors la dignité et la prospérité nationale. Je me repose avec confiance dans les secours puissans du Très-Haut. Il inspirera à ses Ministres le désir de me seconder de tous les moyens qui sont en leur pouvoir. Ils éclaireront les Peuples par de sages instructions, en leur prêchant l'amour des devoirs, l'obéissance aux lois et la pratique de toutes les vertus chrétiennes et civiles. Ils appelleront les bénédictions du Ciel sur la Nation et sur le Chef suprême de l'État.
   Je vous fais donc cette lettre pour vous dire, qu'aussitôt vous l'aurez reçue, vous fassiez chanter le Veni Creator et le Te Deum dans toutes les Églises de votre Diocèse ; que vous ayez à convier aux prières qui se feront dans votre Église, les Autorités qui ont accoutumé d'assister à ces sortes de cérémonies,, et que vous ayez à ordonner la lecture au Prône, dans toutes les Églises fie votre Diocèse, du Sénatus-Consulte organique du 28 floréal dernier ; et m'assurant que vous exciterez par votre exemple le zèle et la piété de tous les Fidèles de votre Diocèse, je prie Dieu qu'il vous ait, Monsieur l'Éveque de Tournay, en sa sainte garde.
      Écrit à St. Cloud, le 1er. Prairial an XII.



Bibliographie :
   - Rousselle (Hippolyte), Bibliographie montoise, n° 1144.

60 euros (code de commande : 00978).

 

[NAPOLÉON Ier]. SAVANT (Jean) — Napoléon et Joséphine. Leur roman. Édition intégrale, revue, complétée d'après les originaux et contenant de nombreux inédits des lettres de Napoléon à Joséphine. Paris, Librairie Arthème Fayard, 1960. In-8° (148 x 194 mm.) broché, 314 p.



Envoi de l'auteur à Maurice Dernelle.



En quatrième de couverture :
   Les lettres adressées par Napoléon à Joséphine restent, dans leur fièvre, comme un des plus beaux cris de passion de la littérature amoureuse. Elles ont le mérite de n'être pas une œuvre « littéraire », mais l'expression instinctive des élans d'un cœur.
   On n'en possédait que des éditions inexactes et partielles. La reine Hortense avait ainsi publié un volume des lettres adressées à sa mère, presque édifiant. Elle avait supprimé les reproches dictés par la jalousie de Bonaparte ou par la conduite condamnable de Joséphine. Voici enfin, pour la première fois, l'édition intégrale de cette célèbre correspondance, sans cesse inexactement citée. Elle est due à Jean Savant. L'historien de Napoléon a voulu retrouver les textes authentiques. Au cours d'un difficile et minutieux travail, il a confronté les lettres publiées avec les originaux qu'il a recherchés à travers les bibliothèques et les archives. Il nous restitue le texte exact.
   C'est donc un dossier capital sur le plan historique et humain qui revient à la lumière. Jean Savant a replacé les lettres dans le contexte de la vie des deux correspondants. Il les a éclairés par le récit des événements au milieu desquels elles ont été écrites. Il nous donne ainsi – autour des lettres elles-mêmes, brûlantes de passion – une sorte de biographie.

Vendu.

 

['PATAPHYSIQUE]. Monitoires du Cymbalum Pataphysicum. N° 31. Sermiers, Cymbalum Pataphysicum, 1994. In-8° (150 x 210 mm.) collé, 80 p., illustrations, exemplaire en très bon état revêtu de deux infâmants escargots.
   Ce volume, essentiellement consacré aux vies des saints du mois de gueules, appartient également à la collection « Expectateur », n° 26.



Sommaire :
   - Vies des saints du mois de gueules.
   
   - Dépucelage de Mère Ubu.
   
   - Saint Sigisbée, eunuque / Saint Baobab, célibataire / Lavement.
   
   - Saint Anthropoïde, policier.
   
   - Sainte Goule ou Gudule, institutrice / Sainte Gale, abbesse / Saint Gueule, abbé.
   
   - Sainte Touche, postulante.
   
   - Fête de la Chandelle verte.
   
   - Sainte Crêpe, laïque.
   
   - Saint Préservatif, bedeau / Saint Membre, compilateur / Copulation / Saint Sexe, stylite.
   
   - Nativité de Saint Jules Verne, globe-trotter en chambre.
   
   - Alice au Pays des Merveilles.
   
   - Saint Münchhausen, baron.
   
   - Le Bétrou, théurge.
   
   - Nativité de Saint Deibler, prestidigitateur.
   
   - Saint Sade ès-liens.
   
   - Saint Lafleur, valet.
   
   - Occultation de Saint Julien Torma, euphoriste.
   
   - Conversion de Saint Matorel, bateleur.
   
   - Sainte Marmelade, inspirée.
   
   - L'Amour absolu, deliquium.
   
   - Sainte Tabagie, cosmogène.
   
   - Saints Hylactor et Pamphagus.
   
   - Mouvement perpétuel.
   
- Pompes et œuvres.
   
   - Précisions et imprécisions.
   
   - Italie 2000 (Umberto Eco).
   
   - À travers le monde.

 

Vendu.

 

['PATAPHYSIQUE]. L'année pataphysique (mois de Gidouille). Vies des saints du calendrier pataphysique suivies de Leçons de morale et de Résolutions à l'usage des Pataphysiciens par l'Intermission des Apothéoses assistée de la Sous-Commission des Jours & des Nuits, de la Sous-Commission des Monuments Anhistoriques et Historiques et de la Sous-Commission de Parémiographie. Courtaumont-par-Sermiers, Cymbalum Pataphysicum, 1999. In-8° (150 x 210 mm.) broché, 88 p., illustrations, exemplaire en très bon état, revêtu du cachet à l'infamant escargot.
   Ce volume constitue à la fois le n° 51 des Monitoires et le n° 6 de L'Expectateur.



Sommaire :
   Vies des saints du mois de Gidouille.
      - Sainte Bouzine, Esprit ; Sainte Boudouille, Bayadère ; Sainte Giborgne, Vénérable ; Fête de Gidouille.
      - Saint Lucullus, Amateur ; Bloomsday.
      - Sainte Dondon, Amazone ; Saint Sein, Tautologue.
      - Saint Ugolin, Mansuet.
      - Saint Dieu, Retraité.
      - Saint Bébé Toutout, Évangéliste.
      - Sainte Outre, Psychiatre ; Saint Colon, Artilleur.
      - Saint Boudin, Recteur.
      - Sacre de Talou VII, Empereur du Ponukélé.
      - Sainte Confiture, Dévote ; Sainte Cliché, Donatrice.
      - Saints Instintestins, Conseillers intimes.
      - Saint Inventaire, Poète.
      - Sainte Femelle, Technicienne ; Visitation de Mère Ubu.
      - Saint Périnée, Zélateur.
      - Saint Spéculum, Confesseur.
      - Saint Ombilic, Gymnosophiste.
      - De l'âge de l'univers.
      - Saint Gris-gris, Ventre.
      - Saint Bouffre, Pontife.
      - Sainte Goulache, Odalisque.
      - Sainte Gandouse, Hygiéniste.
      - Poche du Père Ubu.
      - Nom d'Ubu.
   Pompes et œuvres.
      - Un Luc, mais en tous sens (Hommage au Régent Luc Étienne).
      - Faits de la presse (Jacques Antel).
      - En revue.


 

Vendu.

 

PATAULT (Anne-Marie) — Hommes et Femmes de Corps en Champagne Méridionale à la fin du Moyen Âge. Préface par Pierre-Clément Timbal. Nancy, Université de Nancy, 1978. In-8° (151 x 210 mm.) broché, 312 p., (collection « Annales de l'Est - Mémoires », n° 58).


Préface :
   Le servage médiéval est vraiment, pour reprendre une expression des romanistes, un crux juris : comment réussir à en donner une vue d'ensemble alors que tous les historiens s'accordent à reconnaître la pluralité d'origine des serfs, à constater la diversité de leur statut, à discuter de l'ampleur de l'asservissement médiéval et même à déplorer l'incertitude du vocabulaire le concernant ? Marc Bloch et Léo Verriest s'y sont efforcés et leurs recherches méritoires ont éclairé utilement de nombreux aspects de l'institution, sans pour autant que leurs vues d'ensemble, concurrentes, aient emporté l'adhésion générale. Mon maître Pierre Petot, qui s'est toujours intéressé à la question du servage et lui a consacré de nombreuses études, a préféré, à la réflexion, s'abstenir du grand ouvrage qu'il avait longtemps médité.
   Anne-Marie Patault, encouragée par Georges Chevrier, a eu le courage de s'attaquer à cette redoutable institution, mais elle a eu la sagesse de limiter son propos sur deux plans. Sa recherche aboutit à une monographie consacrée à la Champagne méridionale et abondamment nourrie par les actes de la pratique, notamment ceux qui concernent le chapitre cathédral de Saint-Pierre de Troyes ; mais comment imaginer que ses conclusions pour la Champagne soient sans valeur pour les « pays » voisins ? Elle a, d'autre part, donné à son ouvrage un titre qui peut tromper : on discutera toujours au sujet des limites du Moyen Âge, mais on pourrait penser qu'en retenant « la fin du Moyen Âge » elle a écarté, sinon esquivé, le problème des origines du servage ; la période retenue par elle est celle qui va du XIIIe siècle au XVIe siècle, mais elle n'aurait pas pu mener utilement son étude sans remonter plus haut dans le temps, ce qui est pour elle l'occasion d'une synthèse, certes nourrie des travaux de ses devanciers, mais parfaitement originale.
   Elle nous montre que, dès le XIIIe siècle, les charges qui pèsent sur tous les dépendants tendent à devenir uniformes et que, la vague d'affranchissements aidant, on tend à ne retenir que deux états, la liberté et la servitude ; les distinctions anciennes concernant les non-libres s'estompent et tous sont désormais qualifiés indifféremment serfs ou hommes de corps.
   Leur statut présente, en Champagne, des particularités notables. Il n'est pas rare que plusieurs seigneurs se partagent les droits auxquels les serfs sont soumis. Certains serfs continuent de devoir le chevage ; mais nous apprenons que ce sont paradoxalement les plus favorisés parce qu'ils sont exempts de taille ou, au moins, abonnés comme les hommes libres. Si le droit de poursuite existe, il se concilie avec le droit pour le serf d'abandonner la seigneurie et ainsi ne joue qu'à retardement puisqu'il n'est mis en œuvre que pour permettre l'exercice des droits de formariage et de mainmorte. En définitive, le statut des serfs est très voisin de celui des hommes libres, mais pauvres, et il arrive que le chapitre de Saint-Pierre choisisse ses maires dans leurs rangs. On comprend ainsi la portée générale de toute la partie de l'ouvrage qui est consacrée aux questions économiques : les tableaux de revenus et leur comparaison avec le mouvement des prix sont valables pour tous les ruraux champenois.
   L'étude de la condition servile dans la Champagne médiévale resterait quelque peu théorique s'il n'était pas possible d'évaluer, au moins approximativement, le nombre des serfs. La réponse à cette question n'est certes pas aisée et implique nécessairement l'examen de la présomption de servitude mentionnée par l'article 36 de l'Ancien coutumier de Champagne. Anne-Marie Patault n'hésite pas, sur ce point, à s'opposer à Pierre Petot et son interprétation paraît tout à fait pertinente ; la diffusion de la bourgeoisie du roi connaît, en Champagne, une telle ampleur que l'on présume serfs, non pas tous les ruraux, mais ceux qui sont encore soumis à la justice seigneuriale. C'est là, sans nul doute, une des conclusions maîtresses de cet ouvrage, qui fait comprendre pourquoi le servage, jusqu'ici considéré comme l'état commun dans la Champagne médiévale, n'atteint pas, en réalité, dès le XlVe siècle, plus du tiers de la population rurale.

Vendu.

 

PATROONS (Wilfried)  La route belge de la bière. Tournai, Gamma, 1984. In-4° (215 x 290 mm.) sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 208 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.



En quatrième de couverture :
   C'est à juste titre que la Belgique peut être considérée comme le pays mondial de la bière. Nulle part ailleurs on ne rencontre autant de sortes de bières, tant celles provenant du terroir, que celles d'importation étrangère. En outre, la bière est vraiment la boisson nationale en Belgique, pays d'une culture brassicole incomparable. L'auteur de ce livre richement illustré l'a sillonnée durant trois ans à la recherche du passé et de l'actualité, pour en faire un récit passionnant. Il n'y a pas un aspect de l'histoire de la bière qui lui échappe.
   Dans la première partie, il décrit de façon colorée l'historique de la bière, ses traditions et son folklore, les cafés d'antan, les amusements de café, les musées de la bière et les festivals de la bière. A l'aide de schémas simples, il parle aussi de sa fabrication, d'une manière compréhensible par tous. Vous lirez aussi comment bien verser un verre de bière et quel verre convient à chaque bière.
   Dans la deuxième partie, l'auteur fait avec le lecteur le périple de toutes les brasseries, de la plus grande à la plus modeste, encore en activité en 1978. Vous ferez connaissance avec les brasseurs, ces gens tenaces, compétents, ayant l'amour de leur métier et avec leurs spécialités : Gueuze, bière blanche de Hoegaarden, Trappiste, Oud Zottegems et bien d'autres. Bien sûr, sans oublier les bières récemment disparues.
   Un livre qui plaira à tous, les brasseurs et les livreurs, les patrons de café et les habitués, les buveurs tranquilles et ceux qui aiment trinquer.

Vendu.

 

PERSHING (John J.) — Mes souvenirs de la guerre. Tomes I et II (complet). Traduction par Ch. Jacob. Paris, Plon, 1931 (mention de 6e et de 9e mille aux couvertures). Deux volumes in-8° (143 x 227 mm.) brochés, III, 424 et 400 p., planches hors texte, index, cartes, ex-libris manuscrits aux pages de titre, couvertures un peu défraîchies.



Avant-propos :
   Ce que je me suis proposé surtout en écrivant cette histoire des American Expeditionary Forces, c'est de rendre à mon pays ce que je crois être un service important.
   La part que nous avons prise à la guerre comporte, pour le peuple américain – si jamais il devait recourir encore une fois aux armes – maints enseignements qui pourraient lui être utiles, et que je crois de mon devoir d'énumérer en racontant les choses telles que je les ai vues.
   La Guerre Mondiale nous a trouvés absorbés dans les travaux de la paix ; nous n'avions nullement conscience que notre sécurité pût être menacée. Nous restions obstinément sourds à tout indice annonçant un danger. À peine préparés à nous défendre, nous ne l'étions pas du tout pour attaquer ; de sorte que, quand nous dûmes à notre tour entrer dans la guerre, il nous fallut, pour faire face à ces réalités, changer toutes nos habitudes de vie et d'esprit. Ce dont je me suis efforcé de donner ici une idée, c'est du temps énorme qu'il nous a fallu, – en dépit de notre force de volonté, de notre énorme matière militaire et de nos richesses, – pour effectuer ce changement, et pour appliquer les forces existant chez nous en puissance aux problèmes de la guerre en Europe... Voilà où résident surtout les enseignements qui font l'objet de cet ouvrage.
   Dès que le peuple américain eut compris ses obligations, il envoya avec empressement ses fils à la bataille. Avec une générosité inlassable, il donna le meilleur de sa substance ; avec une grande force d'âme, enfin, il fit tous les sacrifices qui lui échurent en partage. Le peuple, lui aussi, a « servi » ; et ses services furent tels qu'ils communiquèrent aux armées l'ardeur qu'il fallait pour vaincre.
   Je ne puis qu'être reconnaissant au Président Wilson et au Secrétaire Baker de m'avoir choisi pour être le chef de notre Armée, et pour m'avoir donné sans réserve un appui qui jamais ne m'a manqué.
   À mes camarades des Armées Alliées je tiens à dire que je n'ai la prétention ni d'écrire une histoire de la guerre mondiale, ni de mesurer la part qu'ils y ont prise, – digne de l'épopée. Je parle ici de notre armée et je parle de notre peuple, sans chercher le moins du inonde, soit à magnifier, soit à diminuer l'effort accompli par telle ou telle armée ou par tel ou tel peuple. Pour nous tous, il y a de l'honneur dans le triomphe final de nos armes unies. La lutte que soutinrent les Alliés fut infiniment plus longue que la nôtre, leurs sacrifices beaucoup plus grands que les nôtres.
   Les hommes de tous rangs et de tous grades qui ont servi avec moi en France ont ajouté une page éclatante aux annales qui relatent les actes de dévouement accomplis par les soldats américains pour servir leur patrie. Ce modeste ouvrage ne saurait être que l'esquisse de l'émouvante chronique de leurs exploits. Je ne crois pas qu'à aucun chef ait été jamais donné le privilège de commander une plus belle armée, ni qu'il ait été donné à aucun chef de puiser de plus hautes inspirations dans les actions accomplies par ses troupes.

Vendu.

 

[PHOTOGRAPHIE]. Agenda Lumière 1935. Paris, Librairie Gauthier-Villars, 1935. In-16 (95 x 152 mm.) sous reliure toilée d'éditeur, 456 p., quelques illustrations, une planche à déplier, exemplaire bien complet du signet-réglette, en bon état.




Extrait de l'introduction :
   L'Agenda Lumière, édité pour la première fois eu 1905, par la Sociélé Anonyme des Plaques et Papiers Photographiques A. Lumière et ses Fils, a connu dès le début un succès qui est allé sans cesse grandissant. Recueil précieux et aussi riche que possible de renseignements scientifiques, techniques et pratiques, il a été considéré, dès son apparition, comme l'indispensable vade-mecum de tous ceux qui, à un titre quelconque, s'intéressent à la photographie.
   Publié depuis 1912 sous le litre d'Agenda Lumière et Jougla. il a repris en 1929 son titre primitif. Dans le courant de 1928, l'Union Photographique Industrielle (Établissements Lumièe et Jougla réunis) a, en effet, pris, le nom de Société Lumière, en même temps qu'elle augmentait son capital, actuellement porté à 41.700.000 frs.
   L'Agenda Lumière a été amélioré et complété d'année en année : reflet fidèle des travaux incessants des laboratoires et des usines de la Société, il n'est guère de ses éditions successives qui n'ait apporté à ses lecteurs la description de méthodes ou de produits marquant de nouveaux progrès dans la technique photographique.

10 euros (code de commande : 00985).

 

[PIRON (Luc)]. Luc Piron. Antwerpen, Lens Fine Art, 1976. In-12 (158 x 161 mm.) collé, [30] p., huit illustrations en noir et une en couleurs, exemplaire en bon état.
   Publication éditée à l'occasion de l'exposition organisée à Anvers, du 13 mai au 26 juin 1976.



Table des matières :
   - Een vertelsel uit de tijd van de tuinman (geboekstaald voor een zonderling bewoner), par Chris Lenaerts.
   - Miser-en-scène Luc Piron, par Claude Devos.
   - Tentoongestelde werken.

10 euros (code de commande : 00968).

 

PIZZORUSSO (Arnaldo) — Éléments d'une poétique littéraire au XVIIe siècle. Paris, Presses Universitaires de France, 1992. In-8° (150 x 217 mm.) broché, 99 p., (collection « Perspectives Littéraires »), exemplaire en bon état.



En quatrième de couverture :
   Est-il possible de travailler à la structure et à la cadence d'une phrase « comme si dans ce petit cercle de paroles nous devions trouver le souverain bien et la dernière félicité » ? Cette question, que Guez de Balzac pose dans une lettre à un ami, représente, voire symbolise, la situation de l'auteur devant son texte. Le projet de ce livre est de recenser et de décrire, dans un domaine linguistique et historique déterminé (le XVIIe siècle français), les documents qui témoignent d'une prise de conscience de cette situation. D'où l'analyse d'une terminologie, dans ses variations et dans ses stratifications, dans son instabilité sémantique. À l'intérieur des « arts » transmis par la tradition, se dessine ainsi une conception plus « moderne » de l'écriture – de l'écriture en tant qu'acte du sujet et en tant qu'objet de connaissance.

Vendu.

 

PLINE L'ANCIEN (Gaius Plinius Secundus) — L'Histoire du Monde, de C. Pline Second : Collactionnée & corrigée sur plusieurs vieux exemplaires Latins, tant imprimez qu'escrits à la main, & enrichie d'annotations en marge, servans à la conference & declaration des anciens & modernes noms des Villes, Regions, Smples, & autres lieux & termes obscurs comprins en icelle. A quoy a esté adjousté un traitté des poids & mesures des antiques, reduictes à la façon des François : Avec deux Tables ; l'une fort ample des noms & matieres contenuës en ceste Histoire ; l'autre servant au susdit traité des poids & mesures. Le tout mis en françois, par Anthoine Du Pinet, Seigneur de Noroy ; et depuis en ceste sixiesme & derniere edition, augmenté de plusieurs nouvelles Annotations fort utiles & necessaires, & revu en plusieurs lieux & endroits difficilles, non encores expliquez. Tomes I et II (complet). Paris, Giffart - Morlot - Daufresne, 1622. [A Paris, / Par Louys Giffart, Claude Morlot, / & Robert Daufresne. / M. DC. XXII.]. Deux tomes en un volume in-folio (230 x 355 mm.), plein parchemin manuscrit recouvert d'une teinture verte, dos à 6 nerfs, [1 (titre en rouge et noir avec une vignette gravée)], [1 bl.], [24], 516, [84], [1 (titre du tome II)], [1 bl.], [18], 569, [71] p., ex-libris de l'avocat montois Le Tellier, exemplaire en bon état.




   Le colophon du tome I porte la mention de l'année 1620 et celui du tome II celle de l'année 1621.



   À propos de cette traduction d'Antoine du Pinet (Besançon, ca 1510-1515 - 1584) dont la première édition parut à Lyon, en 1542, Michaud écrit : « Cette traduction a été pendant longtemps la seule qu'il y eût en français : le style en est simple et agréable quoiqu'un peu vieilli, et bien des personnes la préfèrent encore à celle qu'a donnée Poinsinet de Sivry. Falconet la trouve inexacte ; mais on devra toujours de la reconnaissance à Dupinet, pour avoir osé le premier entreprendre la traduction d'un des ouvrages les plus importants de l'antiquité, et en même temps l'un des plus difficiles, à raison de la multiplicité des connaissances que doit réunir le traducteur. »
Bibliographie :
   - Michaud (Louis-Gabriel), Biographie universelle ancienne et moderne, tome XII, p. 9.
   - Lazard (Madeleine), Un Franc-Comtois à Lyon : Antoine du Pinet, sieur de Noroy, pasteur humaniste.


600 euros (code de commande : 00986).

 

RAYNAL (Maurice) — Peinture moderne. Genève, Skira, 1953. In-4° (260 x 348 mm.) sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, 339 p., très nombreuses illustrations en couleurs, (collection « Peinture - Couleur - Histoire »), exemplaire en très bon état.



Avertissement de l'éditeur :
   Pourquoi et comment ce livre a été établi.
   La formule qui a présidé à la réalisation de ce livre est entièrement nouvelle. Elle ne doit rien à celle des trois volumes que nous avons publiés précédemment sur le même sujet, la peinture moderne. Nous croyons qu'elle nous a permis de mettre au point un des instruments de connaissance les plus précis de notre époque, si riche en tendances diverses qu'elle peut sembler confuse et déconcerter l'amateur d'art le mieux documenté.
   Au premier abord, en effet, notre siècle semble fait de contradictions inconciliables. Les mouvements les plus opposés se succèdent comme une réaction en chaîne : le Cubisme s'oppose au Fauvisme, le Futurisme au Néo-plasticisme, le Dadaïsme à l'Expressionnisme et ainsi de suite. Et pourtant ils sont nés les uns des autres. Et pourtant ils composent un ensemble cohérent. Et pourtant la notion de peinture moderne est claire dans tous les esprits.
   Claire mais assez vague. Pour la saisir totalement, il importe donc de pouvoir étudier tous les mouvements dans leur succession chronologique et dans leurs actions réciproques. Il importe aussi de suivre l'évolution d'artistes qui, souvent issus d'un de ces groupes, ont travaillé ensuite isolément et résolu, selon leur sentiment, les problèmes de l'art contemporain. Ainsi plusieurs évolutions, celles des hommes et celles des groupes, sont-elles à suivre parallèlement. Il importe enfin de placer ces enchaînements, ces développements, dans leur époque, sous le feu croisé des échanges et des influences, dans le rayonnement des manifestations et des expositions qui eurent dans leur temps un grand retentissement.
   Aucun système de présentation n'a pu, jusqu'à présent, montrer le foisonnement de la vie artistique tout en laissant au livre la clarté de sa démonstration. Nous pensons avoir satisfait aux deux exigences de l'histoire – exposer et expliquer – en composant notre livre selon les règles suivantes :
      1) Pour permettre au lecteur de toujours suivre le déroulement chronologique, c'est-à-dire de revivre année par année le temps passé, nous avons daté chaque page. Ainsi chaque œuvre est-elle située à sa juste place dans l'histoire.
      2) Pour que le lecteur puisse se livrer à la fois à l'étude du développement des mouvements et à l'étude comparative de tous les événements de telle ou telle époque, nous avons imaginé de présenter les documents sur des dépliants de huit pages qui, selon qu'ils sont fermés ou ouverts, satisfont l'une ou l'autre de ces recherches.
   Ce système de re-création du temps nous a semblé le plus fidèle et le plus rationnel. Nous espérons, avec de telles innovations, apporter dans une période extraordinairement riche et complexe le maximum de clarté.

20 euros (code de commande : 00976).

 

Revue du Nord. Tome LXXIII - N° 289 - Janvier-Mars 1991. Villeneuve d'Ascq, Université de Lille III, 1991. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 220 p., illustrations, exemplaire en bon état.



Sommaire :
   - Articles.

      - Art et littérature : sur la description de quelques toiles peintes dans deux textes hennuyers du XIVe siècle, par Colette-Anne Van Coolput et Paul Vandenbroeck.
      - Des pavés du Nord au faubourg Saint-Germain, l'ascension d'une famille bourgeoise : les Brame, par Jacques Foucart-Borville.
      - L'emploi des langues en matières judiciaires et administratives dans le royaume de Belgique
, par Lode Wils.
      - De la région Nord/Pas-de-Calais au Japon. Quatre générations d'hommes de lettres du nord de la France, par Joseph Dubois.
      - Les délégués de la propagande dans le Nord/Pas-de-Calais (1942-1944), par Étienne Dejonghe.
   - Chroniques.
      - Bulletin d'Histoire de Belgique (1988-1989).
      - Société d'histoire du Droit et des Institutions des Pays Flamands, Picards et Wallons. Journées Internationales de 's-Hertogenbosch (Bois-le-Duc), 24-27 mai 1990.
      - Mémoires de maîtrise soutenus à l'U.F.R. d'Histoire, Histoire de l'Art et Archéologie de l'Université Charles de Gaulle-Lille III, année 1990
, par Nadine Malle-Grain.
   - Comptes rendus.
      - Bibliographie annuelle de l'histoire de France, du cinquième siècle à 1958, Années 1986, 1987
, par Colette Albert-Samuel, Brigitte Moreau, Sylvie Postel-Lecocq (Louis Trénard).
      - Langage et droit à travers l'histoire. Réalités et fictions, édité par G. Van Dievoet, Ph. Godding et D. Van Auweele (Henri Platelle).
      - Vestingwerken in Nederland, par W.H. Schukking (Firmin Lentacker).
      - Terroirs et communautés rurales dans l'Europe occidentale au Moyen Âge, par Gérard Sivery (Monique Sommé).
      - Dunkerque, ville et port de Flandre à la fin du Moyen Âge, par C. Curveiller (Marie-Thérèse Caron).
      - Tragfähigkeiten, Ladungen und Masse im Schiffsverkehr der Hanse vornehmilich im Spiegel Revaler Quellen, par Thomas Wolf (Jean-Claude Hocquet).
      - Chronologische lijsten van de geëxtendeerde sententiën berustende in het archief van de Grote Raad van Mechelen, t. V 1551-1563 et tome VI, 1563-1580, par J. Th. De Smidt (dir.) (Robert Muchembled).
      - Les Guerriers de Dieu. La violence au temps des troubles de religion (vers 1525 - vers 1610), par Denis Crouzet (Robert Muchembled).
      - Le pouvoir dans la ville au XVIIIe siècle. Pratiques politiques, notabilité et éthique sociale de part et d'autre de la frontière franco-belge, par Philippe Guignet (René Grevet).
      - La Cour de France, par Jean-François Solnon (Robert Muchembled).
      - Literacy in Early Modem Europe. Culture and Education, 1500-1800, par R.A. Houston (René Grevet).
      - The Tradition of Female Transvestism in Early Modem Europe, par Rudolf M. Dekker et Lotte C. Van de Pol (Robert Muchembled).
      - Histoire du rêve. Regards sur l'imaginaire des Français au XIXe siècle, par Yannick Ripa (Robert Muchembled).
      - Dictionnaire historique de la Révolution française, par Albert Soboul, Jean-René Suratteau, François Gendron et Raymonde Monnier (Louis Trénard).
      - La carte de Belgique et l'Institut Cartographique Militaire (Dépôt de la Guerre) 1830-19M, par Claire Lemoine-Isabeau (Firmin Lentacker).
   - Informations diverses.
   - Notes et nouvelles.
   - Liste des ouvrages reçus pour annonce ou compte rendu, 1er trimestre 1991.
   - Résumés (français, anglais, néerlandais).

Vendu.

 

SARCEY (Francisque) — Le siège de Paris. Impressions et souvenirs. Paris, C. Marpon et E. Flammarion, s.d. In-12 (107 x 162 mm.) sous cartonnage d'éditeur (Engel), XII, 302 p.




Extrait de la préface :
   Ce n'est point à proprement parler l'histoire du siège de Paris que je prétends conter au public. Cette histoire ne peut guère être écrite que par les hommes politiques qui ont pris, à cette heure solennelle, le gouvernement du pays, et par les chefs militaires qui se sont chargés de la défense de la ville. Elle se fera peu à peu, jour à jour, chacun donnant les renseignements qu'il possède et apportant son témoignage ; et plus tard il se présentera quelque écrivain, amoureux de la vérité, qui contrôlera tous les récits, les uns par les autres, les coordonnera, et en composera cette véritable histoire, que nous ne pouvons ni ne voulons faire aujourd'hui.
Nous ne dirons, nous, que ce que nous avons vu ; les tableaux qui se sont incessamment déroulés sous nos yeux, durant cette période qui a été aussi féconde en observations curieuses pour le philosophe, qu'en douleurs et en colères pour le patriote ; nous conterons moins les faits que les impressions diverses qu'ils ont causées dans nos âmes, les accablant tour à tour de tristesse et les soulevant d'enthousiasme.

Vendu.

 

THOMAS (Paul) — Ardennes 44. Du sang sur la neige. Braine-l'Alleud, J.M. Collet, 1994. In-8° (125 x 210 mm.) collé, 192 p., illustrations en noir et cartes hors texte, exemplaire en très bon état.



En quatrième de couverture :
   Né à Binche, le 11 juin 1932, [Paul Thomas] a débuté dans le journalisme à l'âge de treize ans en collaborant au journal des jeunes Bimbo, aujourd'hui disparu. Il est entré à l'Agence de presse nationale Belga à Bruxelles, en février 1952, et a été nommé rédacteur en 1956. Attaché au desk des nouvelles de Belgique, il a assuré pendant plusieurs années l'information judiciaire et cinématographique et, à l'occasion, a écrit plusieurs « features » sur la Deuxième Guerre mondiale. Il a été nommé chef du desk en février 1984 et a pris sa pré-pension en décembre 1987. Il a également collaboré à diverses revues et hebdomadaires belges et étrangers (informations générales et cinématographiques).
Paul Thomas a signé Sur la piste de Maufrais et Le K.G.B. en Belgique.
La bataille des Ardennes fut, pour l'armée des États-Unis d'Amérique, l'engagement le plus meurtrier du théâtre européen des opérations de la Seconde Guerre mondiale.
   Écrasés sous un feu supérieur et par une armée plus forte en nombre, isolés par moments, dépassés, les fantassins américains ont tenu bon.
   Grâce à leurs luttes souvent désespérées, ils furent les véritables vainqueurs de ce dernier sursaut d'une armée allemande en déroute.
   Des milliers de jeunes Américains ont rougi de leur sang la terre et la neige des Ardennes.
   Puisse leur sacrifice, pour que le peuple belge recouvre la liberté, ne jamais être oublié.

Vendu.

 

VAUTHIER (Maurice)  Le gouvernement local de l'Angleterre. Paris, Arthur Rousseau, 1895. In-8° (150 x 218 mm.) demi-toile grise, XII, 446 p., rousseurs, rare.



Table des matières :
   Préface.
   Chapitre I. Le comté (les origines).
   Chapitre II. Le comté (les juges de paix).
   Chapitre III. Le comté (le conseil de comté).
   Chapitre IV. Le bourg.
   Chapitre V. La paroisse (l'assistance publique et la loi des pauvres).
   Chapitre VI. La paroisse (le conseil de paroisse et le « parish meeting »).
   Chapitre VII. La santé publique et les conseils de district.
   Chapitre VIII. Les voies de communication.
   Chapitre IX. L'enseignement primaire.
   Chapitre X. La métropole.

40 euros (code de commande : 00972).

 

[VERHAEREN (Émile)]. BUISSERET (Georges) — L'évolution idéologique d'Émile Verhaeren. Paris, Mercure de France, 1927. In-8° (114 x 175 mm.) broché, 96 p., une illustration hors texte (fac-similé d'un texte d'Émile Verhaeren), (collection « Les Hommes et les Idées »), exemplaire en bon état.



Extrait :
   En Hainaut, à la limite extrême de France et de Belgique. C'est un paysage aimable, un peu mouvementée, où court, avec un bruit de source, la Honelle. Quelques roches, des fragments de troncs à demi pétrifiés, puis, énigmatique à la manière d'un sphinx, cette face de songe vers le ciel levée : le Caillou-qui-Bique. À la fois légendaire et forestier, le décor incite au rêve et à la joie de se sentir vivre, au recueillement et à l'exaltation.
   Émile Verhaeren revient chaque année, après son séjour à Saint-Cloud, prendre là, à Roisin-Autreppe, des nouvelles du printemps. C'est là peut-être qu'il écrit ses plus beaux poèmes ; c'est là qu'une respectueuse admiration conduit vers lui bien des jeunes poètes.
   L'accueil est de bonne et franche cordialité. Verhaeren à tôt fait de rassurer ceux qu'intimide son génie ; il s'intéresse à eux avec bienveillance et daigne ne point s'apercevoir de leur maladresse. Mais il arrive parfois que, dès les premiers instants, la conversation gagne les sommets ; Verhaeren s'anime alors à reparler de son art, de sa race, de sa philosophie ; son regard insistant demande, force l'approbation de l'interlocuteur, cependant que sur son visage viennent s'inscrire un enthousiasme fervent et la ténacité des profondes convictions.
   Il est petit et se tient devant vous tout d'un bloc ; on a l'impression que cet homme doit se donner ou se refuser sans restriction. Sa personne entière participe au moindre de ses gestes ; pour peu qu'avec ardeur il s'attache à développer une idée chère, aussitôt son torse se courbe, et, les bras subitement avancés, il agite nerveusement les mains qui semblent ainsi retenir entre leurs paumes l'essentiel même de la vérité qu'il est en train d'établir. Encore qu'examinés isolément, ils gardent le souvenir des ravages et des tourments de jadis, les traits de la physionomie, par leur ensemble, témoignent aujourd'hui de la belle sérénité du poète. Les lointaines années de maladie, de souffrance morale et de patiente recherche de soi-même, certes, sur ce visage ardent, ne sont pas désavouées, mais il se fait qu'à l'heure présente Émile Verhaeren a découvert sa vérité et que cette vérité est grande, noble et paradoxalement héroïque.

      Celui qui me lira, dans les siècles, un soir,
      Troublant mes vers, sous leur sommeil ou sous leur cendre,
      Et ranimant leur sens lointain pour mieux comprendre
      Comment ceux d'aujourd'hui s'étaient armés d'espoir,


     
 Qu'il sache avec quel violent élan ma joie
      S'est, à travers les cris, les révoltes, les pleurs,
      Ruée au combat fier et mâle des douleurs
      Pour en tirer l'amour, comme on conquiert sa proie.


   Cette joie, cet amour, cet espoir, c'est toute la philosophie de Verhaeren et pour avoir été réalisée en beauté dans ses derniers livres, cette philosophie n'est pas néanmoins restée purement verbale ; la vie même du poète en est toute imprégnée et ceci rend particulièrement profitable et fécond le contact avec un tel esprit, bien décidé à ne considérer toutes choses que du point de vue de l'admiration et à ne se laisser entamer par aucun scepticisme. On a reproché à cette attitude de manquer de finesse, alors qu'avant de la juger, il fallait commencer par lui restituer sa véritable portée de réaction à la fois instinctive et intellectuelle.
   C'est ce que l'on va tenter ici, en poursuivant, à travers la série chronologiquement établie des grandes œuvres d'Émile Verhaeren, l'histoire de sa pensée, en recherchant le processus de son évolution idéologique.

Vendu.

 

[VÉSALE (André)]. BONENFANT-FEYTMANS (Anne-Marie) — Les ancêtres d'André Vésale. Notes complémentaires d'après les archives de l'Assistance publique de Bruxelles. Bruxelles, Les Cahiers Bruxellois, [1965]. In-8° (160 x 240 mm.) agrafé, 17 p., envoi de l'auteur au professeur Jean-Jacques Hoebanx.



   Extrait du tome X, fascicule II des Cahiers bruxellois (pp. 100-116).
Extrait :
   Lorsque tout récemment, M. O' Malley rédigea son ouvrage si fouillé sur André Vésale, il accorda une place importante aux ancêtres du savant dont plusieurs étaient médecins, s'appuyant sur divers travaux qui pouvaient lui faire croire que les archives bruxelloises avaient révélé tout ce que l'on pouvait espérer trouver dans ce domaine : celles de la Ville de Bruxelles et celles du Royaume n'avaient-elles pas été examinées en 1897 par Alphonse Wauters ? Et des publications plus récentes basées sur des documents provenant les uns des Archives de la Ville de Bruxelles encore, d'autres du Cabinet des Manuscrits de la Bibliothèque Royale à Bruxelles n'avaient-elles pas heureusement complété ou corrigé le travail de base de Wauters ?
   Seules, dans cet ensemble, les archives de l'Assistance publique de Bruxelles – archives des anciens hôpitaux et des tables du Saint-Esprit, si importantes pour le moyen âge bruxellois – n'avaient pas jusqu'à ce jour montré ce qu'elles contenaient. Des textes existaient cependant, relevés au cours de ses dépouillements par Paul Bonenfant, alors archiviste de ce dépôt. Ce sont ces textes qui, apport essentiel des pages qui suivent, ont été mis en œuvre ici.

 

 8 euros (code de commande : 00977).

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 16 janvier 2024

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