MISE À JOUR DU 15 MAI 2024
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
[ATH]. Annales du Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de la Région et Musées Athois. Tome XLI - 1964-1966. Ath, Cercle Royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de la Région et Musées Athois, 1968. In-8° (165 x 250 mm.) broché, 238 p., illustrations hors texte, exemplaire non coupé et en parfait état.
Table des matières :
- In memoriam : Léo Verriest (1881-1964), par Jean Dugnoille, p. 5.
- Les Archives de l'État à Tournai et le pays d'Ath-Lessines, par Gabriel Wymans, p. 27.
- Les Institutions Hospitalières d'Ath au XVe s., par Philippe Cullus, p. 33.
- Les Finances de la Ville de Lessines d'après les comptes de sa « Massarderie » (1463-1555), par A. Godfroid-Laurent, p. 95.
- Jean-Philippe-René d'Yve, Gouverneur ad interim de la Ville d'Ath, surintendant des Gendarmes de Flandre, Lieutenant-Général des armées d'Espagne, 1625-1706, par Jean Godet, p. 221.
12 euros (code de commande : 01354).
[BALZAC (Honoré de)]. L'Année Balzacienne 1961. Paris, Garnier, 1961. In-8° (135 x 217 mm.) broché sous jaquette illustrée d'éditeur, 344 p., exemplaire en bon état.
Table des matières :
I. Nouveautés biographiques.
- Laurence la mal aimée (documents inédits), par M. Fargeaud.
- Henry le trop aimé (documents inédits), par M. Fargeaud et R. Pierrot.
- Vers la rue Fortunée (dernière lettre de Balzac à Anna Mniszech), par R. Pierrot.
- La maison infortunée (lettres inédites sur la dernière maladie de Balzac et sur les sentiments de sa veuve), par A. Lorant.
II. Fragments retrouvés.
- Une chronique italienne avortée : « Douleurs de Mère », par R. de Cesare et P. Laubriet.
- Un projet d'Étude de femme : « Les Amours d'une Laide », par H. Gauthier.
III. Études historiques et littéraires.
- Deux aspects inconnus du saint-simonisme de Balzac, par J.-H. Donnard.
- Qui est des Lupeaulx ?, par A.-M. Meininger.
- Sur quelques personnages d'« Un Grand Homme de Province à Paris », par W. Conner.
- « La Muse du Département » et le thème de la femme mal mariée chez Balzac, Mérimée et Flaubert, par J. Pommier.
- Jules Janin inspirateur de Balzac. Une source inattendue de « Massimilla Doni », par G. Fainas.
- Le « Retour des Personnages » dans « La Comédie humaine ». Avantages et inconvénients du procédé, par F. Lotte.
- Les variantes du texte de « La Grenadière », par M. Le Yaouanc.
- Balzac et « Le Siècle ». À propos du Fume corrigé, par P. Laubriet.
IV. Variétés.
- L'imprimerie Balzac et la défense de la liberté individuelle, par P.-A. Perrod.
- Notes sur l'Issoudun de « La Rabouilleuse », par R. Guignard.
- Balzac et le Cinéma, par R. Jeanne et Ch. Ford.
V. Documentation.
- Calendrier balzacien (Année 1829), par J.-A. Ducourneau et R. Pierrot.
- Revue critique, par S. Bérard, J.-H. Donnard, J.-A. Ducourneau, P. Laubriet, M. Le Yaouanc, A.-M. Meininger.
- Bibliographie balzacienne {Année 1960), par J.-A. Ducourneau, R. Pierrot, R. Rancœur.
- Balzac à l'étranger, par J.-W. Conner, Ch. Gould, T. Hiraoka, R. Samarine.
- Informations et nouvelles.
Vendu.
[BELGIQUE - MONARCHIE]. Notre adieu au roi. Bruxelles, Cahiers Marxistes, 1993. In-8° (145 x 207 mm.) collé, 152 p., quelques illustrations.
Il s'agit du n° 192 - novembre-décembre 1993 de la revue Cahiers Marxistes.
Sommaire :
- Éditorial.
- Le chef, le bouc émissaire, l'agneau mystique, par Guy de Plaen.
- Baudouin, le Congo et le Zaïre, par Rosine Lewln.
- Démocratie, république, nation : le triptyque de la modernité : table ronde José Fontaine - Jacques Bauduln.
- Les couacs du cardinal Danneels, par Rosine Lewln.
- La famille royale, le renouveau charismatique et certains de leurs sulfureux amis, par Philippe Brewaeys.
- Les défauts ordinaires de l'information, par Hugues le Paige.
- Un scoop : contrairement aux trônes la connerie n'est pas héréditaire, par Jean-Maurice Rosier.
- La solitude de la laïque de fond, par Françoise Hecq.
- Trois questions après la mort du roi, par Pierre de Locht.
- Parler du roi, c'est parler du peuple, par Hervé Cnudde.
- Lahaut : le symbole, interview de Rudi Van Doorslaer.
- Le PCB et la république dans les années '50, par Claude Renard.
- D'une persévérante piété, par Pierre Gillis.
- Annexes :
- Le discours du roi au Louvre (24 mai 1961).
- À propos d'un discours royal (Henri Janne -1er juin 1961).
- L'ordre des médecins en question, par la Fondation Willy Peers.
- L'ordre des médecins est-il bon pour la santé ?, par Jacques Lemaître.
9 euros (code de commande : 01317).
[BELGIQUE - SOCIALISME]. 1885/1985. Cent ans de socialisme. Bruxelles, [Comité National du Centième Anniversaire du Parti Ouvrier Belge], 1985. In-8° (210 x 247 mm.) broché, 279 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition du même nom qui s'est tenue à la Bibliothèque Royale, à Bruxelles, en 1985.
Table des matières :
- Avant-propos, par Henri Lemaire.
- Introduction, par François Pirot.
1. La révolution industrielle, ses conséquences économiques et sociales.
2. Révoltes et organisation (1830-1894).
- L'éveil socialiste (1830-1872).
- Vers le P.O.B. (1872-1894).
3. L'émancipation (1894-1914).
- Un mouvement de masse...
- ... à la conquête de ses droits.
4. L'entre-deux-guerres.
- Premières participations au pouvoir.
- Le monde socialiste.
- De la crise à la guerre.
5. La résistance socialiste (1940-1944).
6. Trente ans de P.S.B. (1944-1974).
7. Permanence et renouveau (1974-1985).
- Défense des communautés et des régions.
- Des alternatives face à la crise.
- Pour un nouvel internationalisme.
12 euros (code de commande : 01327).
BILLAUT (Adam) — Œuvres de Maitre Adam Billaut, menuisier de Nevers ; Édition soigneusement revue d'après celle originale de 1644, ornée du portrait de l'auteur, gravé par Bovinet, augmentée de quelques notes ; et précédée d'une notice historique sur cet homme extraordinaire, par N. L. Pissot. Paris, Hubert et Compagnie, 1806. [A Paris, / Chez Hubert et Compagnie, Libraires, rue / des Grands-Augustins, n° 21. / M.DCCC.VI.] In-12 (107 x 176 mm.) plein veau d'époque, dos lisse orné, encadrement de roulettes dorées sur les plats, coiffe abîmée, mors frottés, XLI, [1 bl.], 324 p., portrait en frontispice.
Bien que menuisier à Nevers, c'est comme poète et chansonnier qu'Adam Billaut (1602-1662) est passé à la postérité. « Ses poésies, libres inspirations d'un génie inculte, mais original, le contraste de ses occupations manuelles et de son talent poétique, la gaieté franche et populaire de ses refrains, sa verve et son naturel, lui donnèrent de son temps une vogue dont le souvenir n'est pas encore effacé. Richelieu lui fit une pension, le grand Condé le protégea, Corneille écrivit son éloge, Voltaire le compta parmi les écrivains du Grand Siècle, et l'on poussa l'engouement jusqu'à le décorer du titre pompeux de Virgile du rabot. » Son succès fut considérable : « les grands seigneurs lui demandèrent des rondeaux, des odes, des sonnets. » Peut-être mû par la jalousie, un autre artisan, boulanger celui-là, écrivit :
« Tu souffriras pourtant que je me flatte un peu :
Avecque plus de bruit tu travailles sans doute,
Mais, pour moi, je travaille avecque plus de feu. »
Le graveur Edme Bovinet naquit à Chaumont en 1767, il mourut vers 1832. Il participa aux salons de 1804, 1808, 1812 et 1831. Il était spécialisé dans la gravure au burin et il produisit de nombreuses œuvres inspirées de tableaux (Murillo, Horace Vernet, Lejeune, Grenier, Langlois, Poussin, Van Ostade. Pour le Musée Filhol, il termina au burin les 62 gravures commencées à l'eau-forte par divers artistes d'après Raphaël, Le Corrège, Le Caravage, Rembrandt, etc.
Bibliographie :
- Denis (Ferdinand), Maître Adam surnommé le menuisier de Nevers, dans Poésies de Maître Adam Billaut, Nevers, 1842, pp. I-XV.
75 euros (code de commande : 01337).
[BOSSUET (Jacques-Bénigne)]. [SERIEYS (Antoine)] — Le génie de Bossuet, ou Recueil des plus grandes pensées et des plus grands morceaux d'éloquence répandus dans tous les ouvrages de cet écrivain ; précédé de son éloge par d'Alembert : par E. L****, auteur de l'Esprit des orateurs chrétiens. Paris, Dentu, 1808. [Paris, / Dentu, Imprimeur-Libraire, / Rue du Pont-de-Lodi, N° 3. / 1808.] In-8° (130 x 195 mm.) demi-veau d'époque à coins, dos lisse sobrement décoré de roulettes et de filets dorés, pièce de titre, [3 (faux-titre, mention de dépôt, titre)], [1 bl.], VI (préface et avertissement), 426 p., ex-libris manuscrit Letellier.
Table des matières :
- Préface.
- Avertissement.
- Éloge de Bossuet.
- De Dieu.
- De la Providence.
- De l'Homme.
- De l'Âme.
- De la Conscience.
- De la Vérité.
- De la Religion.
- De l'Évangile.
- De la Connaissance de soi.
- De la Sagesse.
- De la Vertu.
- De la Justice.
- De l'Homme de bien.
- De l'Amitié.
- De la Douceur.
- De l'Amour maternel.
- Des Bienfaits.
- De la Prévoyance.
- Du Conseil.
- De la Conduite.
- De l'Irrésolution.
- De la Volonté.
- De la Fermeté.
- Du Devoir.
- De la Tempérance.
- De la Conversation.
- De Jésus-Christ.
- Des Livres.
- Utilité de l'Histoire.
- Bel usage des Égyptiens.
- Des Prédicateurs.
- De la Physionomie.
- De la Solitude.
- Du Bonheur.
- Du Monde.
- De l'Opinion.
- De l'Honneur.
- Renommée.
- De la Curiosité.
- De l'Inconstance.
- De l'Habitude.
- Des Louanges.
- De l'Espérance.
- Des Affaires.
- Secret.
- De la Fortune.
- De la Vanité.
- Des Offenses.
- Des Sens.
- Des Passions.
- De l'Ambition.
- De l'Avarice.
- De l'Intérêt.
- Du Jeu.
- Des Dettes.
- De l'Orgueil.
- De l'Envie.
- De la Haine.
- Du Vice
- De la Médisance.
- De la Défiance.
- Des Esprits forts.
- De l'Idolâtrie.
- De l'Hypocrisie.
- Des Flatteurs.
- De l'Amour-Propre.
- Prévention.
- Imprévoyance.
- Veuves.
- De Plaisirs.
- Des Richesses.
- De l'Ostentation.
- Des Maux.
- Des Souverains.
- Du Gouvernement.
- Des Lois.
- De la Liberté.
- De l'Égalité naturelle.
- De l'Amour de la patrie.
- De la Guerre.
- De la Gloire.
- De l'Éloquence.
- Modèles d'éloquence.
- De la Grandeur.
- De la Naissance.
- De la Puissance.
- Des Conquérans.
- De la Cour.
- Spectacle du Monde.
- Du Temps.
- De la Vie.
- De la Mort.
Bibliographie :
- Barbier (Antoine Alexandre), Dictionnaire des ouvrages anonymes, t. II, col. 535.
- Quérard (Joseph-Marie), Les supercheries littéraires dévoilées, t. I, col. 1216-1217.
Vendu.
BRANTÔME (Pierre de Bourdeille, seigneur de) — Les plus verts discours des Dames galantes. Texte établi par Maurice Bastide. Présentation par André Berry. Paris, Le Livre Club du Libraire, s.d. In-8° (140 x 205 mm.) sous reliure et Rhodoïd d’éditeur, 267 p., illustrations hors texte, exemplaire numéroté (n° 1480).
Table :
- Présentation par André Berry.
- Dédicace.
- Discours sur les dames qui font l'amour et leurs maris cocus.
- Discours sur le sujet qui contente le plus en amour, ou le toucher, ou la vue, ou la parole.
- Discours sur la beauté de la belle jambe et la vertu qu'elle a.
- Discours sur ce qu'il ne faut jamais parler mal des dames et la conséquence qui en vient.
Vendu.
[BRUGELETTE]. CANNUYER (Christian) — L'ancien château d'Hérimez à Brugelette. Splendeur et déchéance d'une résidence princière. Brugelette, Association Marcel Thémont pour la Défense du Patrimoine Brugelettois, 1990. In-8° (158 x 240 mm.) agrafé, 64 p., illustrations, (collection « Monographies Brugelettoises », n° III), exemplaire en parfait état.
Table des matières :
- L’Association Marcel Thémont pour la Défense du Patrimoine Brugelettois.
- Avant-propos.
- Introduction.
- Hêrimez en Brugelette.
- Le premier château d’Hérimez.
- La seigneurie d’Hérimez.
- L’œuvre d’Henri-Othon d’Ongnies.
- Les « grottes » blanche et noire.
- La ferme castrale et le moulin d’Hérimez.
- Les temps difficiles.
- Le « Bon Dieu de Giblot ».
- Le souvenir des La Boëssière-Thiennes et l’école Ste-Marie.
- L’irréparable destruction.
- Quelques vestiges nous restent pour rêver.
- Entretenir la mémoire du Beau.
- Annexe par Raphaël Conil. Description du site du parc d’Hérimez en 1947-1953.
- Arbre généalogique des seigneurs d’Hérimez.
12 euros (code de commande : 01332).
[BRUGELETTE]. Brugelette et la dynastie. 161 ans d'histoire communale au fil de cinq règnes (1830-1991). Brugelette, Association Marcel Thémont pour la Défense du Patrimoine Brugelettois, 1991. In-8° (157 x 240 mm.) agrafé, 100 p., illustrations, (collection « Monographies Brugelettoises », n° VI), exemplaire en bel état.
Table des matières :
- Les armoiries communales.
- Préface, par E. Mourin.
- 1830 à Brugelette.
- Ferdinand Brunain, héros brugelettois de 1830, par Georges Despinoy.
- Brugelette sous le règne de Léopold Fr (1831-1865).
- Brugelette sous le règne de Léopold II (1865-1909).
- Brugelette sous le règne d'Albert Ier (1909-1934).
- La famille Goffinet et Brugelette, par Christian Cannuyer.
- Échos d'histoire brugelettoise sous le règne de Léopold III (1934-1951).
- Images de Brugelette sous le règne de Baudouin Ier (depuis 1951).
- Le « Grand Brugelette ».
- Deux heures brugelettoises mémorables : la reine Fabiola à l'Institut Sainte-Gertrude, par Pierre Ronvaux.
- Annexes :
- Liste des mayeurs de Brugelette, des origines à nos jours.
- Secrétaires municipaux et communaux de Brugelette depuis 1814.
- Évolution de la population brugelettoise.
12 euros (code de commande : 01333).
BUSLIN (Hector) et COLMANT (Richard) — Nouvelle histoire de Cuesmes. [Cuesmes], [chez les auteurs], 1970. In-8° broché, 78 p., bon exemplaire.
Table des matières :
Chapitre I. Le milieu, les premières armes, les premiers outils.
- Étymologie de Cuesmes.
- Les chartes de Cuesmes.
- Le sceau communal.
- Particularités onomastiques et géographiques.
- Chevaliers et Maires de Cuesmes.
- Les Bourgmestres de 1802 à nos jours.
- Curés et Pasteurs protestants de notre paroisse à travers les siècle.
Chapitre II. Géographie physique et politique.
I. L'Éribus.
II. Le Genestroit.
III. Le Joncquois.
Chapitre III. La vie à Cuesmes sous les différentes dominations.
- Période belgo-romaine.
- La domination franque.
- La période féodale.
- Première période autrichienne (1482-1555).
- Période espagnole (1555-1714).
- Deuxième période autrichienne (1714-1794).
- Bataille de Jemappes.
- Période française (1794-185).
- Domination hollandaise (1815-1830).
- La guerre mondiale (1914-1918).
- De 1920 à 1940.
- La guerre 1940-1945.
Chapitre IV. Le sol de Cuesmes et ses richesses.
- Le charbon.
- Formation de la S.A. des Charbonnages du Levant et des Produits du Flénu.
- Les autres richesses du sol de Cuesmes : craie grise, craie blanche, tuffeau, argile.
- Briqueteries et panneteries.
- Anciennes usines - Usines actuelles.
Chapitre V. Sports et agréments.
- Le jeu de balle.
- La boxe.
- Le football.
- Le cyclisme.
- La lutte.
- Le ping-pong.
- Le basket-ball.
- Les sociétés de gymnastique.
- Les sociétés musicales.
- Les sociétés chorales.
- Les cercles dramatiques.
- Les sociétés de tir à l'arc.
- Les autres sociétés.
13 euros (code de commande : 01331).
BUYSSE (Cyriel) — Contes des Pays-Bas. Illustrations de Henri Cassiers. Paris, L'Édition d'Art - H. Piazza Éditeur, 1910. In-8° (172 x 236 mm.) broché sous couverture rempliée et étui (un peu frotté), 159 p., 51 illustrations en couleurs (couverture, 42 vignettes et 9 à pleine page) et quelques ornements, exemplaire sur BFK de Rives, ouvrage peu courant et en bon état.
Table des contes :
- Les fiancés de Volendam.
- Nostalgie.
- La femme et les enfants sur le rivage.
- Par les jardins et les champs.
- La vengeance des gars de Zoutelande.
200 euros (code de commande : 01324).
[COMBAS (Robert)]. Robert Combas. Avant-propos de Jean-Pierre Frimbois. Knokke-Heist, Guy Pieters Gallery, [2003]. In-4° (290 x 293 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, [70] p., nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire en parfait état.
Ouvrage peu courant publié à l'occasion de l'exposition « Robert Combas, œuvres récentes 2002-2003 » organisée à la galerie Guy Pieters, à Knokke, en 2003.
Extrait de l'avant-propos :
Robert Combas. Le plus doué des peintres français de sa génération. Le chef de file de cette figuration libre, surgie dans les années 80. Une bande des quatre initiales qui avait pour mousquetaires Robert Combas, Hervé Di Rosa, François Boisrond, Rémy Blanchard. Elle se mesura en son temps avec une autre bande des quatre, américaine cette fois, composée de Keith Haring, Johnny Mattos dit Crash, Jean-Michel Basquiat et Kenny Sharf. C'était au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, fin 1984. Vingt ans après, Rémy Blanchard, Jean-Michel Basquiat et Keith Haring ont disparu. Hervé Di Rosa tourne inlassablement autour du monde. François Boisrond, Kenny Sharf et Crash continuent leur chemin, plus discrètement. Robert Combas, lui, demeure avec sa flamboyante peinture-jungle, à la fois rock et roc. Sous les pieds de Combas, il y a des racines. Chaleureusement familiales, sétoises. Assurément nationales, bien françaises. Totalement personnelles, mais universelles. Robert Combas voyage peu. C'est à l'intérieur de lui-même qu'il puise son inspiration. L'amour. Les combats. Les souvenirs d'enfance. La musique. L'histoire. L'actualité. C'est toujours du Combas raconté (ou revisité) par Combas. Un homme qui sait porter le regard, voir les choses différemment, réagir au quart de tour, relever les défis, vivre physiquement sa création, aimer être surpris, demeurer passionné. Pour ce marathon difficile qu'est toujours la carrière des grands artistes, Robert Combas a du souffle. Il a même cette chance d'arriver à maturité en ayant conservé intacte sa folle énergie créatrice. On sait déjà l'influence déterminante qu'aura eue sur ses options artistiques le fait d'emménager dans son vaste studio d'Ivry-sur-Seine. Cette exposition de Knokke-Zoute le prouve. Dans ce qu'on pourrait appeler cette suite d'Ivry, décidée après la première visite de Guy Pieters à l'atelier, il y a de l'unité, de la sérénité et de l'alacrité. Elle est composée d'une vingtaine de grands formats récents, tableaux tous conçus à l'intérieur d'une période de neuf mois.
Vendu.
[CROŸ (Charles de)]. Albums de Croÿ. Tomes I à XXVI (complet). Bruxelles, Crédit Communal, 1988-1996. Vingt-six volumes in-4° (250 x 345 mm.) sous reliures et jaquettes d'éditeur (dos des tomes II, XI et XXII partiellement insolés), t. I : 287 p., t. II : 376 p., t. III : 305 p., t. IV : 228 p., t. V : 296 p., t. VI : 275 p., t. VII : 275 p., t. VIII : 331 p., t. IX : 305 p., t. X : 347 p., t. XI : 303 p., t. XII : 232 p.; t. XIII : 241 p.; t. XIV : 190 p., t. XV : 305 p., t. XVI : 224 p., t. XVII : 287 p., t. XVIII : 221 p., t. XIX : 214 p.; t. XX : 253 p., T. XXI : 251 p., t. XXII : 279 p., t. XXIII : 360 p., t. XXIV : 332 p., t. XXV : 333 p. et t. XXVI : 461 p.
Introduction par Jean-Marie Duvosquel :
Un des témoignages les plus marquants pour la connaissance topographique des villes et villages des anciens Pays-Bas espagnols au tournant des XVIe et XVIIe siècles est sans nul doute l'admirable collection des « albums » du duc Charles de Croÿ, riche d'environ 2.500 vues cavalières, dont la découverte et la révélation au public scientifique s'est échelonnée sur vingt-cinq ans, de 1956 à 1981.
Charles de Croÿ appartient à l'une de ces grandes familles qui, sous les ducs de Bourgogne et les rois d'Espagne, jouèrent un rôle considérable dans la vie politique et éco­nomique des Pays-Bas. Il naquit au château de Beaumont le 1er juillet 1560, fils de Philippe, troisième duc d'Arschot, et de Jeanne, dame de Comines et de Halluin. Le 3 septembre 1580, il épousa la veuve de Lancelot de Berlaymont, Marie de Brimeu, une riche héritière picarde, calviniste et de dix ans son aînée. Celle-ci exerça sur son jeune mari une telle influence qu'il renonça à la foi catholique et abandonna la cause du roi d'Espagne. Épisode bref, puisque dès 1585, après s'être séparé de sa femme, il abjurait et revenait à l'Église catholique. Il prit part par la suite à de nombreuses expéditions militaires et assuma plu­sieurs fonctions importantes, comme on le verra.
À la mort de son père en 1595, Charles se trouva en possession de tous les domaines de la maison de Croÿ. À la principauté de Chimay reçue lors de son mariage en 1580, au patrimoine de la maison de Comines-Halluin dont il hérita au décès de sa mère en 1581 vin­rent s'ajouter le duché d'Arschot, la principauté de Château-Porcien, les comtés de Beaumont et de Seninghem, les seigneuries d'Avesnes, Lillers, Quiévrain, Esclaibes, Beveren, les franches terres de Fumay et Revin, etc. Il régna sur ces domaines comme un prince sur ses États : pour les administrer, il disposait d'un conseil et d'une chambre des comptes.
Huit mois après le décès de Marie de Brimeu (dont il vivait séparé depuis 1584 mais dont il géra les biens jusqu'en 1599), il épousa en décembre 1605 sa cousine germaine, Dorothée de Croÿ, fille aînée du duc d'Havré. À partir de ce moment, Charles de Croÿ se retira des affaires publiques pour se consacrer presque exclusivement à la gestion de ses domaines et à l'accroissement de ses collections.
Charles de Croÿ mourut en son château natal le 12 janvier 1612. Sa veuve lui survivra cinquante ans. Décédé sans postérité légitime, ses biens allèrent à la famille d'Arenberg.
Ce noble fastueux, au sommet de la fortune au jour de la mort de son père en 1595, est un collectionneur averti : tableaux, manuscrits, monnaies et médailles s'accumulent dans ses résidences favorites, les châteaux de Beaumont et d'Heverlée. Charles de Croÿ, qui mène grand train, est aussi un méticuleux : on le voit par exemple annoter de sa main chacune des dizaines de milliers de pièces d'archives que sa famille a accumulées au fil des siècles. Et c'est sans doute cet état d'esprit du collectionneur averti et du gestionnaire minutieux qui a présidé à la genèse de sa fameuse collection d'albums. Le cheminement de l'idée et du projet a été établi il y a peu. Déjà en 1590, il fait dresser un « cartulaire des cens et rentes » des terres de Comines et Halluin qu'il avait recueillies au décès de sa mère. Il en avait fait de même, vers la même époque, pour la principauté de Chimay qu'il avait reçue lors de son mariage en 1580. Ces « cartulaires », en réalité de véritables atlas, comportaient de très nombreux plans coloriés, à la manière d'un cadastre. Ces recueils contenaient aussi quelques vues cavalières des châteaux et villages. Mais il s'agissait avant tout de documents d'administration. L'idée lui vint alors de faire reproduire ces plans cadastraux non plus sur papier comme ils l'étaient dans les cartulaires, mais sur parchemin et d'y adjoindre, en correspondance avec ces plans, la vue de chacune des localités, peinte à la gouache à la manière d'un petit tableau. L'ensemble fut réalisé en 1596-1598. Il constitue deux gros volumes conservés encore aujourd'hui dans la famille de Croÿ : l'un couvre les biens situés en Hainaut, l'autre ceux gisant en Brabant, Flandre, Namurois, Artois et Picardie.
Débordant alors le cadre de ses terres patrimoniales (dont il complète le relevé en 1607 pour la région de Château-Porcien et Montcornet), Charles de Croÿ entreprit la « description » des provinces dans lesquelles il exerçait une haute fonction. La principauté qui a évidemment d'abord retenu l'attention de Charles de Croÿ, c'est celle où il est né, où il a l'essentiel de ses biens et dans laquelle il exerce depuis 1593 ses fonctions de lieutenant, gouverneur, capitaine général et grand bailli : le Hainaut (cinq albums entre 1598 et 1602), qu'il complète par Tournai et le Tournaisis (un album en 1602). Après sa province natale, c'est le pays de sa mère qui retient l'attention du duc : en 1603, l'album de la châtellenie de Lille, Douai, Orchies est réalisé, province dont Charles de Croÿ est l'un des seigneurs haut justiciers en raison de la possession de la seigneurie de Comines. Il faut deux années, 1604 et 1605, pour couvrir le comté de Namur. En 1605-1611 enfin, c'est au tour du comté d'Artois, dont le duc fut gouverneur et capitaine général à partir de 1597.
Enfin il fit peindre en 1608-1609 toutes les localités riveraines de la Sambre, de la Lys, de la Scarpe et de l'Escaut, quatre cours d'eau qui traversaient ces principautés.
Charles de Croÿ conservait cette magnifique collection de 2.500 vues peintes sur de grands folios de parchemin et répartis en vingt-trois volumes ou ensemble dans sa « librairie » de la Tour Sainte-Barbe à Beaumont. Il en feuilletait les volumes et en vérifiait l'exactitude, comme en témoignent certaines annotations de sa main. À son décès, les Albums furent inventoriés et, l'année suivante, expédiés à Bruxelles pour être mis en vente publique, laquelle eut lieu le 19 août 1614. C'est alors que commença la dispersion. Quelques volumes restèrent entre les mains de la famille, les autres furent acquis par des bibliophiles qui, à leur tour, les vendirent à d'autres amateurs ; ceux-ci en modifièrent parfois l'ordonnance et même en dépecèrent quelques-uns. Aujourd'hui, on en a retrouvé la presque totalité, dispersés dans différents pays : Belgique, France, Allemagne, Autriche, Tchécoslovaquie ; quelques feuillets épars ont été repérés en Allemagne, en France et jusqu'aux États-Unis.
Le duc Charles avait confié la direction de l'œuvre à un peintre valenciennois : Adrien de Montigny. Son nom figure en tête de nombreux volumes et dans certains cartouches. On ne lui connaît pas d'autres œuvres que les Albums, hormis une représentation du château d'Heverlée sur parchemin, faite pour Charles de Croÿ. Il semble qu'il fut au service exclusif du duc.
Le travail qui lui fut confié, en effet, était énorme. Il devait parcourir toutes les régions que son maître voulait voir figurer dans sa collection, et dresser sur papier un croquis colorié de chaque ville, village, château, abbaye et couvent. Il voyageait à la bonne saison, se réservant l'hiver pour reproduire en atelier son modèle sur parchemin, non sans l'enjoliver parfois au gré de sa fantaisie. Il était sans doute aidé dans ce travail par des collaborateurs qui essayaient tant bien que mal d'imiter leur maître.
Pour donner une allure somptueuse à ces tableautins, on les encadrait d'un décor fait soit de fleurons formés de volutes or ou argent, soit d'ornements architecturaux, soit encore de fleurs, de fruits, d'oiseaux ou d'animaux domestiques.
Vendu.
DAUSIAS (Charles) — Un siècle d'humour wallon à Mons. Conférence donnée le 20 octobre 1930 aux « Amis du Hainaut ». [Mons], [La Province], [1930]. In-8° (135 x 209 mm.) agrafé, 30 p., texte sur deux colonnes, pli au coin inférieur droit du premier feuillet de la couverture.
Extrait :
Chers concitoyennes et concitoyens,
Je ne vous cacherai pas la profonde satisfaction que je ressens à me retrouver ici, bien vivant, sur cette scène où, tout jeune acteur amateur, je débutai, il y a belle lurette, dans Les deux sourds, une amusante comédie de Jules Moineau, qui faisait florès dans notre petit monde dramatique d’alors, et où un trac carabiné faillit me faire rater ma première entrée. Et j’en suis d’autant plus heureux qu’ancien ropïeur montois cayau, c’est de notre vieux patois, toujours bien vivant aussi, que je vais pouvoir vous entretenir cette soirée.
Le sujet de ma causerie n’est pas bien palpitant, surtout pour les jeunes, par ces temps d'informations mondiales sensationnelles, et d’inventions prodigieuses... Bah ! ça les changera des plaisirs trépidants, des sports à outrance et des courses « à tout squetter », où l’on bouffe les kilomètres, où l’on boit les obstacles, et où les supporters, snobs enragés, conspuent les arbitres en écorchant l’anglais sportif alors qu’ils ont tant de mots français ou wallons clairs et bien à eux.
Je tiens, d’aileurs, à dire qu’ancien gymnaste pratiquant toujours, élève d’Henri Pschmatt et d’Henri Denève, délégué officiel, avec mon vieux camarade Alfred Gouche, de la Fédération Belge de gymnastique à la Fête fédérale de Lucerne, en 1888, premier ropïeur montois, sans doute, monté en avion au ciel bleu, après être descendu à 1200 mètres au fond du Grand Hornu, je suis un fervent ami des sports salutaires, bien compris, et je ne saurais trop engager les jeunes à s’exercer, à se faire un esprit sain dans un corps solide.
Et puis, c’est sur un aspect assez pittoresque de la vie de leurs pères, qu’en ce premier Centenaire de l’indépendance de notre cher pays, je les convie à reporter avec moi leurs regards, et ils leur doivent bien cela, à eux dont le rude labeur a fécondé la Patrie, et dont l’œuvre est assez glorieuse pour qu’ils leur gardent quelque reconnaissance, quelque fierté.
Vendu.
DUMARSAIS (César Chesneau, sieur) — Essai sur les préjugés. Précédé d'un Discours préliminaire et d'un Précis historique de la vie de Dumarsais par le citoyen Daube. Tomes I et II (complet). Paris, Librairie de la Bibliothèque Nationale, 1886. [Paris. / Librairie de la Bibliothèque Nationale / rue de Richelieu, 8, près le Théâtre-Français / Ci-devant rue de Valois / 1886 / Tous droits réservés.] Deux volumes in-12 (94 x 140 mm.) brochés sous une couverture illustrée, tome I : 158, [1 (table)], [1 bl.] p., tome II : 158, [1 (table)], [1 bl.] p., (« Collection des meilleurs auteurs anciens et modernes », n° 291 et 292), exemplaire en bon état.
À propos de la paternité de ce texte attribuée à d'Holbach, Alain Niderst écrit :
L’Essai sur les Préjugés pose un problème plus complexe. L’épître dédicatoire est signée D.M., ce qui semble signifier Dumarsais et est adressée à M.D.L., en qui nous pourrions reconnaître M. de Lauragais. Cette « Lettre de l’Auteur » est datée du 7 mars 1750, et il semble bien qu’à cette époque le jeune comte de Lauragais ait fréquenté l’école du faubourg Saint-Victor, que tenait le grammairien. On y trouve d’ailleurs cet aveu que seul Dumarsais pouvait proférer : « Vous avez paru désirer, mon cher ami, que je donnasse plus d’étendue à ma dissertation du Philosophe. » Malgré ces indices qui ont emporté la conviction des éditeurs de 1797, bien des lecteurs ont hésité. L’abbé Bergier, dans son Examen du Matérialisme de 1771, dit simplement que cet essai est « atribué à Dumarsais », mais montre que d’Holbach s’en est amplement inspiré dans le Système de la Nature. Peut-être est-ce pour cette raison que Naigeon, dans une note de l’Encyclopédie méthodique de 1791, attribua cet ouvrage au traducteur des Lettres à Serena et à l’auteur de la Contagion sacrée, c’est-à-dire à d’Holbach. Il fut suivi par Barbier dans le Dictionnaire des ouvrages anonymes, par J. Lough, dans l’Essai de bibliographie critique des publications du baron d’Holbach et par Dieckmann dans son édition du Philosophe. Tous ne voulurent voir dans l’épître dédicatoire qu’une « supercherie littéraire ». Mais, malgré le nombre et le poids de ces autorités, il est permis d’hésiter, comme l’a montré Pierre Nouville, car tous ces critiques ou bibliographes s’appuient sur le seul, et d’ailleurs assez timide et presque équivoque, témoignage de Naigeon ; Lough cite inexactement le texte de l’abbé Bergier, que nous avons mentionné, et il s’appuie, de façon un peu téméraire, sur cette phrase de d’Holbach : « On parle encore d’un Essai sur les préjugés dont on dit beaucoup de bien. » Mais cet éloge n’est pas un aveu de paternité : puisque d’Holbach s’est évidemment inspiré de cet écrit dans son Système de la Nature, il est tout à fait normal qu’il le loue, même s’il n’en est pas l’auteur.
Le texte même, peut-il nous instruire davantage ? On y trouve bien des passages empruntés, souvent presque littéralement, au Philosophe : « C’est l’esprit d’observation, c’est l’amour de la vérité, c’est l’affection du genre humain [...] en un mot, c’est l’humanité qui caractérise le sage... » ; l’esprit philosophique est « l’esprit d’expérience et d’analyse » ; « la sagesse n’est rien si elle ne conduit au bonheur » ; « les grands et le peuple sont dans toutes les nation les derniers qui s’éclairent... ». La présentation est presque aussi scolaire que celle des autres traités : Sénèque, Cicéron, Saint Augustin, César, Horace, Quintilien, Juvénal, Tacite, parmi les anciens, le président de Thou, Nicole, Grotius, Pufendorf, parmi les modernes, sont cités. L’influence de Fontenelle, que nous avons décelée chez Dumarsais, transparaît ici : c’est avec les mêmes accents, c’est presque dans les mêmes termes, que dans la Digression sur les Anciens & les Modernes, qu’est condamnée la vénération de l’antiquité. La philosophie semble bien celle de Dumarsais : « Ce que nous appelons la raison n’est que la vérité découverte par l’expérience, méditée par la réflexion et appliquée à la conduite de notre vie » ; « Le philosophe est [...] un homme qui connoissant le prix de la sagesse pour son bonheur et pour celui des autres, travaille à chercher la vérité. » Cette raison affranchie et rigoureuse doit donc porter hardiment ses lumières sur toutes les croyances populaires : « Nos religions, nos gouvernements, nos lois, nos coutumes, nos opinions, datent communément des temps d’ignorance et de barbarie. ». Et ici, ce n’est pas seulement la religion chrétienne, comme dans l’Analyse, qui est critiquée ou réfutée ; c’est la monarchie traditionnelle avec ses « princes élevés dans la mollesse, dans l’ignorance de leurs véritables intérêts et contens de jouir d’une gloire frivole [...] les dangers du despotisme, les fureurs des conquêtes, les folies de la guerre. ». Mais plus encore peut-être que l’aveuglement et l’égoïsme des rois, que les guerres ruineuses et les lois injustes, nous devons regretter la vénalité des charges, cet usage absurde, qui étouffe les hommes de mérite et promeut des incapables. Or, Voltaire, en 1764, bien avant la première édition de l’Essai sur les Préjugés, écrit : « Feu M. Dumarsais assuroit que le plus grand des abus étoit la vénalité des charges. C’est un grand malheur pour l’État, disoit-il, qu’un homme de mérite, sans fortune, ne puisse parvenir à rien. Que de talents enterrés et que de sots en place ! » D’autre part, l’auteur de cet essai se propose, comme l’écrit Frédéric II dans la réfutation qu’il en fit, d’édifier la religion naturelle sur la ruine de toutes les superstitions. C’est ainsi qu’il oppose « les deux religions » qui existent dans « la société civile. » Quelle que soit son agressivité, déjà visible d’ailleurs dans le Philosophe, envers la superstition et la dévotion, il n’affirme jamais que, Dieu n’existe pas. Cette attitude est bien éloignée de l’athéisme éclatant du baron d’Holbach. Ajoutons que le style, bien que soutenu, est moins orné, moins fleuri, moins fréquemment métaphorique, que celui du Système de la Nature.
Ainsi, en dépit de l’autorité de Naigeon, nous sommes amenés à rendre cet ouvrage à Dumarsais. C’est sa méthode et sa philosophie. Il existe, répétons-le, cette épître dédicatoire, qui doit nous paraître une preuve formelle, si nous renonçons à la considérer, de façon un peu subtile et presque invraisemblable, comme une « supercherie littéraire ».
Bibliographie :
- Alain Niderst, Sur l’œuvre de Dumarsais, dans Anales de Literatura Española, nº 3, 1984, pp. 349-356.
Les deux volumes : 30 euros (code de commande : 01322).
DUVOSQUEL (Jean-Marie) et LEMOINE-ISABEAU (Claire) — La région de Comines-Warneton. Sept siècles de documents cartographiques et iconographiques. Préface par Adriaan-E. Verhulst. Bruxelles, Crédit Communal de Belgique, 1980. In-4° (248 x 346 mm.) sous reliure d'éditeur, 151 p., illustrations in et hors texte (certaines à déplier) en noir et en couleurs, (collection « Histoire Pro Civitate - Série in-4° », n° 8), exemplaire en très bon état.
Extrait de la préface :
[...] À partir d'une petite zone frontalière de la Belgique actuelle, la région de Comines-Warneton, les sources cartographiques et iconographiques les plus diverses sont étudiées, qu'elles soient générales ou particulières, s'échelonnant sur une longue période de plus de cinq siècles. Par cet examen à la loupe d'un espace géographique limité, le développement topographique est perçu concrètement et sous tous ses aspects, tandis que dans le même temps sont définies les qualités et caractéristiques des sources, sur la base d'une étude minutieuse de détails significatifs.
Du point de vue de la méthodologie générale, cette démarche est particulièrement importante. En recourant à tous les types de sources topographiques et iconographiques possibles, et notamment aux nombreuses entreprises de grande envergure du passé comme celles de Deventer, Fricx, Ferraris, Vandermaelen et d'autres, les auteurs montrent comment ces documents peuvent être exploités scientifiquement alors que jusqu'à présent ils n'ont été trop souvent utilisés que comme matériel d'illustration et pas suffisamment comme sources méritant une critique scientifique approfondie. De la sorte, l'histoire d'une région, d'une ville ou d'un village est appréhendée d'une façon bien différente de celle que l'on peut saisir au travers des sources écrites traditionnelles.
En outre, seule une telle étude allant dans le détail des choses et jusqu'à l'échelle topographique permet de mesurer en profondeur la valeur, la crédibilité, l'exactitude aussi de ces sources. C'est cette méthode qui fut préconisée jadis par un de ceux qui ont le plus renouvelé la géographie historique en Belgique, feu G.-G. Dept. Elle est appliquée ici pour la première fois d'une manière exhaustive. De ce point de vue, l'étude historico-géographique de Mme Lemoine et de M. Duvosquel revêt une valeur scientifique de portée générale comme modèle méthodologique qui dépasse de loin le cadre régional et local de Comines-Warneton, aussi intéressante que soit l'histoire de cette contrée.
Table des matières :
Préface, par Adriaan-E. Verhulst.
Introduction, par J.-M. Duvosquel et Cl. Lemoine-Isabeau.
Première partie : Documents cartographiques, par Cl. Lemoine-Isabeau.
- XVIe et XVIIe siècle.
- De l'origine à la carte de Fricx.
- Les lignes de Comines.
- Le canal d'Ypres à la Lys.
- Les frontières du Nord.
- Les enclaves.
- Guerre de Succession d'Autriche.
- Traité des Limites.
- La carte de Ferraris.
- La conquête française.
- Depuis 1815.
Deuxième partie : Plans et documents iconographiques, par J.-M. Duvosquel.
- Comines
- La ville médiévale.
- Comines au XVIe siècle : Deventer et Lepoivre (1560-1579).
- Les cadastres et les albums du duc Charles de Croÿ (1593-1609).
- L'œuvre de Sanderus (vers 1640).
- Les éditions illustrées pour le public lettré.
- Les guerres de Louis XIV et les ingénieurs militaires français.
- La cartographie au secours de la diplomatie au XVIIe siècle.
- Plans et vues du XVIIIe siècle.
- Deux Comines depuis la Révolution.
- Conclusion.
- Houthem.
- Bas-Warneton.
- Warneton.
- Les fortifications.
- Warneton, ville de garnison aux XVIIe et XVIIIe siècles.
- Aux XIXe et XXe siècles.
- Quelques notions de géographie historique et administrative.
- Ploegsteert.
25 euros (code de commande : 01334).
FARAL (Edmond) — La vie quotidienne au temps de saint Louis. Paris, Librairie Hachette, 1956. In-8° (134 x 202 mm.) broché, 277 p., (collection « La Vie Quotidienne »), une petite déchirure (sans perte) au premier feuillet de la couverture.
Table des matières :
- Avant-propos.
Première partie. Le cadre.
Deuxième partie. Les conditions sociales, le travail et les mœurs.
Chapitre I. La journée.
Chapitre II. La royauté.
Chapitre III. La chevalerie.
Chapitre IV. Le clergé.
Chapitre V. Le peuple.
1. La bourgeoisie - 2. Les marchands - 3. Les métiers - 4. Les mœurs du commerce et de l'artisanat - 5. Les médecins et les charlatans - 6. Les gens de justice - 7. Le mode des écoles (les maîtres - les écoliers) - 8. Les jongleurs - 9. Les vilains.
Chapitre VI. La condition des femmes.
Chapitre VII. Le mariage.
Troisième partie. Les commodités de la vie et les divertissements.
Chapitre I. L'habitation et e mobilier.
Chapitre II. La table.
Chapitre III. Le costume, la parure et les modes.
Chapitre IV. L'hygiène et la santé.
Chapitre V. Deux rencontres.
Chapitre VI. Les divertissements.
Quatrième partie. Les idées et la vie.
Chapitre I. L'esprit public.
Chapitre II. La religion et la morale.
Chapitre III. La « diffusion des lumières ».
Chapitre IV. L'ordre social.
- Notes bibliographiques.
5 euros (code de commande : 01323).
[FLORENCE]. Guide de Florence et de ses environs avec un plan de la ville, des gravures, une carte des chemins de fer de la Toscane et une description de Vallombrosa, Verna et Camaldoli. Quatrième édition revue et augmentée. Florence, Bettini, 1864. [Florence, / André Bettini Editeur-Libraire / Rue de Tornabuoni, 12, près de S. Trinita / 1864.] In-12 (115 x 164 mm.) sous cartonnage imprimé d'éditeur très bien conservé, XV, [1 bl.], 267, [1 (errata)] p., 12 gravures hors texte (frontispice compris), carte des chemins de fer, le plan de ville manque, rousseurs.
30 euros (code de commande : 01338).
GARNIER (Joseph) — La recherche des feux en Bourgogne aux XIVe et XVe siècles. Partie septentrionale du duché. Par Joseph Garnier archiviste de la Côte-d'Or. Dijon, Lamarche, 1876. [Dijon / Lamarche, Libraire, Place Saint-Étienne / 1876] In-8° (152 ´ 235 mm.) pleine percaline rouge, [1 (titre)], [1 bl.], 222 p., couverture conservée, quelques annotations et soulignements crayonnés.
Un ouvrage rare.
Extrait :
Il existe aux archives de la Côte-d'Or, parmi les papiers de l'ancienne Chambre des comptes de Dijon, une série de registres des XIIIe, XIVe, XVe, et XVIe siècles, qui renferment sur les communes de Bourgogne, des renseignements précieux, au point de vue historique et statistique. Ce sont les procès-verbaux, ou comme on disait alors, les cerches des feux du Duché ; Collection malheureusement incomplète, puisque les 89 volumes dont elle se compose, ne sont, pour ainsi dire, qu'un résidu de ce qui existait jadis.
Les témoignages les plus authentiques établissent qu'en Bourgogne, dès les premiers temps de la monarchie, focus feu, fut employé comme synonyme de domus (maison) et de familia (famille). Ducange cite à ce propos le titre 38, § 1, 9, de la loi burgunde, ainsi que deux passages de chartes également du pays ; l'une datée de 1279 et l'autre de 1291, qui ne laissent aucun doute à cet égard.
On est moins affirmatif en ce qui concerne le nombre des individus dont se composait chaque feu. Certains auteurs l'évaluent à 4 ½, 4 ¾ ; les autres à 5, d'autres à 7 et même plus. Néanmoins, dans la comparaison que j'ai pu faire de ces différents systèmes, il m'a paru que celui suivi par M. Dureau de la Malle, dans son mémoire sur la population de la France au XIVe siècle, devait avoir la préférence, et comme lui, je compterai 5 habitants par feu.
Les « cerches » dont il s'agit ici, étaient prescrites par les élus des États de Bourgogne, pour la répartition de ce que l'on appelait les fouages au XIVe siècle, les aides au XVe, l'octroi ou le don gratuit aux suivants, c'est à dire des impôts consentis au souverain.
On sait, en effet, que par un privilège tout spécial et qui n'était pas la moindre des anciennes franchises du pays, les représentants du clergé, de la noblesse et des bonnes villes, étaient en possession de débattre la quotité de l'impôt demandé par le duc, et ce chiffre arrêté, de le répartir par des élus choisis dans leur sein ; de le percevoir par des receveurs nommés par eux, comme aussi de connaître toutes les causes qui en naissaient.
Voté dans ces conditions par les trois ordres qui, soit pour leurs sujets (clergé et noblesse), soit pour elles-mêmes (les communes), avaient un intérêt égal à ce que la somme fut équitablement répartie, les Élus, et ce sera leur perpétuel honneur, s'entourèrent constamment pour cette délicate opération , de tous les renseignements qu'ils pouvaient se procurer dans des temps où n'existaient ni cadastre, ni recensements exacts de la population imposée ; ni aucun de ces documents, qui permettent aujourd'hui, d'asseoir l'impôt, d'une façon pour ainsi dire mathématique. Leur seul et unique moyen de contrôle était de procéder à la recherche des feux des paroisses, dans chacun des grands bailliages, qui étaient alors une circonscription tut à la fois administrative, judiciaire, militaire et financière.
30 euros (code de commande : 01352).
GORREUX (René) — Au bon vieux temps du cléricalisme 1884-1894. Bruxelles, Centrale d'Éducation Ouvrière, 1959. In-8° (159 x 239 mm.) broché, 131 p.
Extrait :
En lisant les journaux, et surtout les journaux catholiques, publiés jadis, on retrouve sempiternellement des mots-clés que l'on sert à tout propos. Parmi ceux-ci, les journalistes bien-pensants affectionnaient tout particulièrement : secours, bureau de secours, bureau de bienfaisance, charité... Ils s'en gargarisaient le porte-plume, à bec que veux-tu.
C'est insensé ce qu'on retrouve de fois le mot : charité, dans leurs textes.
Pour beaucoup de catholiques, on peut très naturellement exploiter son prochain, jusqu'à le faire crever de misère. Mais, si par-ci par-là, on se montre charitable, on peut avoir la conscience tranquille du bon chrétien qui a accompli tout son devoir. La charité forme la base de l'apostolat.
Depuis toujours, à la problématique charité, d'autres ont opposé la notion d'aide, d'assistance régulière à l'égard de tous les nécessiteux. Dans l'esprit des humains, il ne s'agit pas d'attendre le bon vouloir du prochain pour aider une famille en détresse, il faut contribuer à remettre à flot toute personne subissant un coup du sort. Il faut l'aider jusqu'au moment où la situation redevenue normale, l'assisté pourra se passer du concours de la collectivité.
Dans certains cas : vieillards, infirmes... la solidarité humaine doit jouer jusqu'au décès.
Mais pas de charité ! Jamais de charité ! Ne jamais obliger un être humain, quelle que soit sa situation, à se présenter devant son semblable, la main tendue, dans une posture de mendiant implorant la charité.
– La charité ! mon bon Monsieur, la charité, j'ai faim !
La charité est une vertu théologale. Si c'est tout ce que le christianisme a conçu pour venir en aide à un être humain frappé par l'adversité, nos préférences vont, et de loin, à une conception plus large, plus haute des devoirs envers le prochain, sous la forme d'un ensemble d'assurances sociales.
Par les assurances sociales, le travailleur garde intacte sa dignité ; il n'est obligé ni de s'agenouiller, ni de ramper devant son semblable. Il reçoit son dû, selon une réglementation admise.
Il fallut des dizaines d'années pour imposer cette conception révolutionnaire aux possédants égoïstes. Au siècle dernier, le bourgeois ne pouvait concevoir une intervention généreuse et générale, en faveur des infirmes, des éclopés, des accidentés, des malades, des veuves, des vieillards... Il voulait garder la liberté de distribuer des aumônes selon son bon plaisir, son humeur, ses sympathies, ses convictions philosophiques ou religieuses. Il aidait son prochain, en fonction de la souplesse de son échine. De plus, il voulait garder la haute main sur les organisations de bienfaisance, officielles et privées, car il en faisait un instrument de pression, pour son parti, sa chapelle ou son église. Avec application aux non conformistes du dilemme bien connu : crois ou crève !
Nous ne ferons pas ici l'historique des assurances sociales. Rappelons seulement que c'est après la guerre de 1940-1945, que le clan réactionnaire du pays dût se plier aux impératifs du mouvement ouvrier et accepter une large intervention règlementée en faveur des déshérités du sort.
Vendu.
[HEUPGEN (Georges)]. Manifestation organisée en l'honneur de M. Georges Heupgen à l'occasion de son élévation à la dignité de Commandeur de l'Ordre de Léopold II. [Publié par] Clovis Piérard et Fulgence Masson. Mons, la Province, 1935. In-4° (220 x 285 mm.) broché, 72 p., un portrait de Georges Heupgen d'après une gravure de Charles Bernier, quelques rousseurs.
Cette manifestation se déroula le 15 juin 1935.
Sommaire :
- Le Professeur Georges Heupgen, par Clovis Piérard.
- On a fêté Georges Heupgen, par Télesphore Wuobaut.
- Discours de M. Fulgence Masson.
- Discours de M. Henri de Patoul.
- Discours de M. Maurice Schmit.
- Discours de M. Lactance Demay.
- Allocution de M. le Dr Jules Bordet.
- Allocution de M. Jules Yernaux.
- Discours de M. Octave Leroy.
- Toast de M. François André.
- Discours de M. Georges Heupgen.
- Banquet du 15 juin 1935. Table d'honneur.
- Liste des personnes ayant envoyé des télégrammes ou lettres de sympathie.
- L'appréciation de l'œuvre [le portrait gravé par Charles Bernier].
20 euros (code de commande : 01355).
[LA HESTRE]. La Hestre, 1792-1967. La Louvière, Cercle Archéologique et Folklorique de La Louvière et du Centre, 1967. In-8° (165 x 253 mm.) broché, 352 p., tableaux, cartes, et planches hors texte, exemplaire en très bon état.
Ce volume constitue le tome V des Annales du Cercle Archéologique et Folklorique de La Louvière et du Centre.
Ce volume contient :
- Éditorial, par R. Darquenne.
- Préface, par R. Dumont.
- Le Conseil communal.
- Le Comité du 175e anniversaire.
- Le Comité du Cercle archéologique.
- Une seigneurie sous l'Ancien Régime : La Hestre et Haine Saint Pierre, par J. Lefebvre.
- La vie d'un charbonnage aux XVIIIe et XIXe siècles : la société de Haine Saint Pierre et de La Hestre, par M. Revelard.
- La démographie de La Hestre au XIXe siècle (1798-1900), par P. Bauwens et M. Debauque.
- Eau potable ou charbon, par M. Van den Eynde.
- L'habitat, par G. Busieaux.
- Les habitations sociales, par A. Brison.
25 euros (code de commande : 01353).
LECRENIER (Françoise) — L'U.T.M.I. dans le Centre (1941-1945). Un syndicat à l'heure allemande. Haine-Saint-Pierre, Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin, 1993. In-8° (200 x 240 mm.) broché, 159 p., illustrations, (collection « Publications du Cercle d'Histoire et de Folklore Henri Guillemin La Louvière (Haine-Saint-Pierre et Haine-Saint-Paul », vol. XXIX).
Table des matières :
- Préface.
- Bibliographie.
Chapitre I. La Belgique avant la guerre 40-45.
- L'ascension des mouvements fascistes - D'où vient le succès de ces mouvements ? - Une situation désastreuse - La personnalité d'Henri de Man - Le corporatisme - Les syndicats avant la guerre - Les prémices de la guerre en Belgique.
Chapitre II. Après la débâcle.
- Tentatives de réorganisation - Les curieux espoirs du bourgmestre louviérois - Les syndicats en exil - La reprise de l'activité syndicale en Belgique.
Chapitre III. La fondation de l'U.T.M.I.
- Négociations entre les syndicats en vue d'une union - Des réticences - L'union va devenir officielle - Intervention de l'autorité occupante - Réactions à la décision de Voss - L'acte de naissance de l'U.T.M.I.
Chapitre IV. Les réactions immédiates selon les tendances politiques et sociales.
- L'opposition dans la C.S.C. - L'accord du Cardinal Van Roey - Le syndicat socialiste se rallie officiellement - Le rôle peu connu de certains capitalistes - Dans la région du Centre.
Chapitre V. La mainmise sur les mouvements professionnels.
- Les ordonnances allemandes - Les réactions des centrales syndicales existantes - Le retrait général de la C.S.C. - Les Allemands imposent l'U.T.M.I. dans le Centre - Appels au ralliement - L'activité est relancée dans les différents secteurs.
Chapitre VI. La réponse de la population : évolution.
- Le sentiment de la population - Le recrutement : succès ou échec ? - La collaboration - La résistance à l'U.T.M.I., en particulier dans la région du Centre et environs.
Chapitre VII. Le fonctionnement de l'U.T.M.I.
- Le statut officiel - Les locaux : l'U.T.M.I. louviéroise d'abord à la Werbestelle -Les cotisations - Les organes de presse - La structure organique - Les groupements professionnels.
Chapitre VIII. L'idéologie.
- Les carnets de membres : un « idéal » - L'idéologie révélée par « Le Travailleur » : derrière la façade généreuse, les véritables motivations - Les prescriptions de l'occupant - Les affiliés à l'U.T.M.I. souscrivaient-ils à cette idéologie ? - Le dessous des cartes - Le syndicalisme en Allemagne et dans les pays occupés - La formation idéologique des membres.
Chapitre IX. La situation de la population pendant la guerre.
- Les travailleurs en Allemagne - Les rapports entre employeurs et employés - Le ravitaillement - Problèmes de fonctionnement des industries - Les édiles communaux : il faut être rexiste.
Chapitre X. L'activité de l'U.T.M.I. : une action efficace ?
- L'efficacité de l'U.T.M.I. contestée - La grande réforme - Des tentatives d'application concrète - La création d'une mutualité unique - L'U.T.M.I. vue par elle-même.
Chapitre XI. Après la Libération.
- L'économie - Le domaine social - L'épuration : chasse aux collabos, arrestation des bourgmestres rexistes.
Chapitre XII. Notices biographiques.
Vendu.
LEMONNIER (amiral Henri) — Cap sur la Provence. Paris, Éditions France Empire, 1954. In-8° (144 x 193 mm.) broché, 286 p., illustrations hors texte.
Table des matières :
- Préface.
- 15 août 1944.
I. Controverses stratégiques.
II. Préparatifs.
- Où débarquer.
- Les grandes lignes du plan.
- Les défenses allemandes.
- Le plan se précise.
- La participation navale française.
- Visites à Naples.
- Derniers problèmes.
- La flotte s'ébranle.
III. L'assaut.
- Premières escarmouches.
- L'heure H.
- Au soir du 15 août.
- Deuxième journée - 16 août.
- Troisième journée - 17 août arrivée du Girundia.
IV. Le Siège de Toulon.
- Visite à Cavalaire.
- Bataille aux Salins-d'Hyères.
- Premiers combats devant Toulon.
- La flotte attaque.
- Dernières résistances.
- Toulon est libéré.
V. Une journée a Paris.
VI. L'escadre rentre a Toulon.
VII. Fin de la campagne.
- Prise de Marseille.
- La Flank Force.
VIII. Conclusions sur l'opération de Provence.
IX. Épilogue.
- Annexes.
Vendu.
LÉPINE (André) — Cerfontaine 1914-1918. Documents et témoignages. Cerfontaine, Musée de Cerfontaine, 1985. In-8° (152 x 204 mm.) broché sous couverture à rabats, 341 p., illustrations, exemplaire en bon état.
Table des matières :
- Avant-propos.
- Introduction.
Chapitre I. Délibérations du Conseil communal et correspondance de l'Administration communale.
Chapitre II. Journal du bourgmestre et journal du R. P. Rossseel.
Chapitre III. Mouvements de troupes.
Chapitre IV. Documents et témoignages.
Chapitre V. Les combattants.
Chapitre VI. Les déportés.
Chapitre VII. Les prisonniers civils.
Chapitre VIII. Les réfugiés lensois.
- Table des noms de personnes.
- Table des noms de lieux.
15 euros (code de commande : 01330).
[LE SCOUËZEC (Maurice)]. LE SCOUËZEC (Gwenc'hlan) — Le Scouëzec 1881-1940. Montparnasse. La Bretagne. L'Afrique. [Introduction par Gérard Bonicel.] Le Mans, Cénomane, 1998. In-4° (230 x 295 mm.) broché sous couverture à rabats, 159 p., nombreuses illustrations la plupart en couleurs, exemplaire en bon état.
Ouvrage peu courant publié à l'occasion de l'exposition « Maurice Le Scouëzec », organisée à l'Abbaye de l'Épau, au Mans, en septembre-octobre 1998.
Table des matières :
- Avant-propos, par Roland du Luort.
- Introduction, par Gérard Bonicel.
- Repères biographiques.
- L'œuvre.
- La jeunesse, 1895-1902.
- La période militaire, 1902-1917.
- La première période de Montparnasse, 1917-1921.
- La deuxième période de Montparnasse, 1921 -1925.
- La période de Montparnasse, planches
- L'Afrique de 1925.
- La troisième période de Montparnasse, 1925-1934.
- La Suisse, 1927-1928.
- L'Afrique de 1928.
- L'Afrique, planches.
- Le voyage de Madagascar, 1930-1931.
- Le voyage de Madagascar, planches.
- Les gravures.
- Les fresques de Normandie, 1932-1933.
- Douarnenez, 1936-1940.
- La Bretagne.
- La Bretagne, planches.
- Expositions.
- Bibliographie.
Vendu.
MABILLE (Xavier), TULKENS (Charles-X.) et VINCENT (Anne) — La Société Générale de Belgique. 1822-1997. Le pouvoir d'un groupe à travers l'histoire. Bruxelles, Centre de Recherche et d'Information Socio-Politiques, 1997. In-8° (160 x 225 mm.) collé, 334 p., exemplaire en parfait état.
En quatrième de couverture :
Le CRISP a tenu, en toute indépendance, à retracer les grandes lignes de l'histoire du premier groupe financier belge. Premier par son antériorité par rapport à tous les autres. Premier par son importance tout au long de ses 175 ans d'histoire.
Ce livre, d'un volume maniable et d'un style accessible à tous, est d'abord un livre sur le pouvoir. Laissant aux spécialistes les analyses de rentabilité financière, il fournit – comme les autres travaux du CRISP sur les groupes d'entreprises – les éléments nécessaires pour une réflexion sur les rapports entre pouvoir économique privé et pouvoir politique.
Le cas de la Société Générale de Belgique est d'autant plus intéressant qu'il y a eu parallélisme au milieu de XIXe siècle entre la croissance du groupe et la formation de l'État comme à la fin du XXe siècle entre la recomposition du groupe et celle de l'État.
12 euros (code de commande : 01348).
MARTINEZ-NOVILLO (Alvaro) — Le peintre et la tauromachie. [Titre original : El pintor y la Tauromaquia.] Traduit de l'espagnol par Louis Audibert. Paris, Flammarion, 1988. In-4° (245 x 314 mm.) sous reliure, jaquette (manque à la coiffe) et étui d'éditeur, 255 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, bon exemplaire.
Sur le rabat de la jaquette :
Animal sacré, le taureau a toujours occupé un statut privilégié dans les civilisations anciennes, de l'âge des cavernes aux fresques de Cnossos. Puis, avec les temps modernes, c'est la confrontation entre l'homme et le taureau dans l'arène qui a exercé une fascination permanente sur les artistes. Il suffit de songer à Goya, à Manet ou à Picasso...
L'ouvrage d'Alvaro Martinez-Novillo étudie dans le détail ce thème d'inspiration artistique à travers l'histoire, aussi bien dans la tradition espagnole, de Goya à Miró puis Arroyo, qu'en France, en Angleterre, ou en Allemagne, à travers le mouvement hispanique de la génération romantique. Mais loin de limiter son analyse à Delacroix, Gustave Doré ou Pharamond Blanchard, l'auteur élargit son étude à tous les courants artistiques, avec le cas majeur de Manet, et jusqu'au XXe siècle qui voit, à côté de Picasso, des artistes venus des horizons les plus divers, comme Braque, Masson, Picabia, Bacon, céder à la magie du duo sanglant de l'arène.
15 euros (code de commande : 01341).
MIQUEL (Pierre) — L'exode. 10 mai-20 juin 1940. Paris, France Loisirs, 2004. In-8° (150 x 231 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 449 p., illustrations hors texte.
En quatrième de couverture :
12 millions d'hommes, de femmes et d'enfants sur les routes de France. La première fresque sur l'exode, reconstituée au jour le jour d'après des témoignages directs.
Les victimes de l'exode de mai-juin 1940 sont des mal aimés de l'histoire : 100 000 morts ou disparus que l'on ne peut même pas compter parce que leurs restes dispersés n'étaient pas identifiables. Que faisaient-ils sur les routes ? On leur en fait reproche. On leur impute la déroute : ils ont empêché l'armée de manœuvrer, ils sont une cause de la défaite. Comme si l'armée n'avait pas de beaucoup plus sérieuses raisons d'avoir été vaincue.
Les morts de l'exode ont droit à leur place dans la mémoire. En proie à la panique organisée par Hitler sur les routes, les gens ont été mitraillés, bombardés, fuyant les villages en flammes où les premières unités SS sont déjà à l'œuvre. Aucune autorité ne s'est souciée de les secourir, après les avoir tantôt engagés puis empêchés de partir.
Vendu.
MONTESQUIEU (Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu) — De l'esprit des lois. Texte établi avec une introduction, des notes et des variantes par Gonzague Truc. Tomes I et II (complet). Paris, Éditions Garnier Frères, 1949. Deux volumes in-8° (120 x 188 mm.) brochés, XXII, 378 et 437 p., (collection « Classiques Garnier »), exemplaire en bon état.
Préface :
Si, dans le nombre infini de choses qui sont dans ce livre, il y en avait quelqu'une qui, contre mon attente, pût offenser, il n'y en a pas du moins qui ait été mise avec mauvaise intention. Je n'ai point naturellement l'esprit désapprobateur. Platon remerciait le ciel de ce qu'il était né du temps de Socrate ; et moi je lui rends grâces de ce qu'il m'a fait naître dans le Gouvernement où je vis, et de ce qu'il a voulu que j'obéisse à ceux qu'il m'a fait aimer.
Je demande une grâce que je crains qu'on ne m'accorde pas : c'est de ne pas juger, par la lecture d'un moment, d'un travail de vingt années ; d'approuver ou de condamner le livre entier, et non pas quelques phrases. Si l'on veut chercher le dessein de l'auteur, on ne le peut bien découvrir que dans le dessein de l'ouvrage.
J'ai d'abord examiné les hommes, et j'ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils n'étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies.
J'ai posé des principes, et j'ai vu les cas particuliers s'y plier comme d'eux-mêmes, les histoires de toutes les nations n'en être que les suites, et chaque loi particulière liée avec une autre loi, ou dépendre d'une autre plus générale.
Quand j'ai été rappelé à l'antiquité, j'ai cherché à en prendre l'esprit pour ne pas regarder comme semblables des cas réellement différents, et ne pas manquer les différences de ceux qui paraissent semblables.
Je n'ai point tiré mes principes de mes préjugés, mais de la nature des choses.
Ici, bien des vérités ne se feront sentir qu'après qu'on aura vu la chaîne qui les lie à d'autres. Plus on réfléchira sur les détails, plus on sentira la certitude des principes. Ces détails même, je ne les ai pas tous donnés ; car qui pourrait dire tout sans un mortel ennui ?
On ne trouvera point ici ces traits saillants qui semblent caractériser les ouvrages d'aujourd'hui. Pour peu qu'on voie les choses avec une certaine étendue, les saillies s'évanouissent ; elles ne naissent d'ordinaire que parce que l'esprit se jette tout d'un côté, et abandonne tous les autres.
Je n'écris point pour censurer ce qui est établi dans quelque pays que ce soit. Chaque nation trouvera ici les raisons de ses maximes ; et on en tirera naturellement cette conséquence, qu'il n'appartient de proposer des changements qu'à ceux qui sont assez heureusement nés pour pénétrer d'un coup de génie toute la constitution d'un État.
Il n'est pas indifférent que le peuple soit éclairé. Les préjugés des magistrats ont commencé par être les préjugés de la nation. Dans un temps d'ignorance, on n'a aucun doute, même lorsqu'on fait les plus grands maux ; dans un temps de lumière, on tremble encore lorsqu'on fait les plus grands biens. On sent les abus anciens, on en voit la correction ; mais on voit encore les abus de la correction même. On laisse le mal, si l'on craint le pire ; on laisse le bien, si on est en doute du mieux. On ne regarde les parties que pour juger du tout ensemble ; on examine toutes les causes pour voir tous les résultats.
Si je pouvais faire en sorte que tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois ; qu'on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque Gouvernement, dans chaque poste où l'on se trouve, je me croirais le plus heureux des mortels.
Si je pouvais faire en sorte que ceux qui commandent augmentassent leurs connaissances sur ce qu'ils doivent prescrire, et que ceux qui obéissent trouvassent un nouveau plaisir à obéir, je me croirais le plus heureux des mortels.
Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J'appelle ici préjugés, non pas ce qui fait qu'on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu'on s'ignore soi-même.
C'est en cherchant à instruire les hommes que l'on peut pratiquer cette vertu générale qui comprend l'amour de tous. L'homme, cet être flexible, se pliant dans la société aux pensées et aux impressions des autres, est également capable de connaître sa propre nature lorsqu'on la lui montre, et d'en perdre jusqu'au sentiment lorsqu'on la lui dérobe.
J'ai bien des fois commencé et bien des fois abandonné cet ouvrage; j'ai mille fois abandonné aux vents les feuilles que j'avais écrites; je sentais tous les jours les mains paternelles tomber b; je suivais mon objet sans former de dessein; je ne connaissais ni les règles ni les exceptions; je ne trouvais la vérité que pour la perdre : mais quand j'ai découvert mes principes, tout ce que je cherchais est venu à moi ; et, dans le cours de vingt années, j'ai vu mon ouvrage commencer, croître, s'avancer et finir.
Si cet ouvrage a du succès, je le devrai beaucoup à la majesté de mon sujet : cependant, je ne crois pas avoir totalement manqué de génie. Quand j'ai vu ce que tant de grands hommes, en France, en Angleterre et en Allemagne, ont écrit avant moi, j'ai été dans l'admiration, mais je n'ai point perdu le courage. « Et moi aussi je suis peintre », ai-je dit avec le Corrège.
Les deux volumes : 15 euros (code de commande : 01321).
NAUWELAERTS (Walater) — Bijdrage tot de geschiedenis van de pers in het arrondissement Leuven repertorium (1773-1914). Louvain - Paris, Nauwelaerts, 1978. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 440 p., (collection « Centre Interuniversitaire d'Histoire Contemporaine - Cahiers », n° 86).
Table des matières :
- Inleiding :
1. Verantwoording .
2. Bronnen en Bibliografie .
3. Bewaarplaatsen.
4. Toelichting.
Hoofdstuk I. Overzicht en ontwikkeling van de pers in het arrondissement Leuven (1773-1914).
- Inleiding.
1. Evolutie van de Leuvense Pers (1773-1914).
A. De pers onder het Oostenrijks Bewind (1773-1789).
B. Het einde van het Oostenrijks Bewind en de Franse Periode (1789-1814).
C. De pers in het Verenigd Koninkrijk en de Belgische Staat tot de afschaffing van het dagbladzegel (1814-1848).
D. Bloei van de politieke pers na de afschaffing van het dagbladzegel (1848-1885).
E. De groeiende aandacht voor de politieke, sociale en kulturele aspiraties van de lagere klassen (1885-1914).
2. Evolutie van de pers te Tienen (1844-1914).
3. Evolutie van de pers te Diest (1842-1914).
4. De pers in de kleinere centra van het arrondissement.
Hoofdstuk II. Lijst der kranten.
- Aarschot, Averbode, Boortmeerbeek, Diest, Glabbeek-Zuurbemde, Haacht, Hoegaarden, Kessel-Lo, Kortenberg, Leuven, Lubbeek, Tienen, Werchter, Wezemaal, Zoutleeuw.
Hoofdstuk III. Lijst der tijdschriften.
- Aarschot, Averbode, Diest, Herent, Heverlee, Hoegaarden, Kessel-Lo, Leuven, Tervuren, Tienen, Vertrijk, Zittert-Lummen (Zétrud-Lumay), Zoutleeuw.
Hoofdstuk IV Lijst der Kiesbladen.
- Index.
I. Lijst van periodieken.
II. Lijst van periodieken niet-behorende tot het arrondissement Leuven.
III. Lijst van persoonsnamen.
10 euros (code de commande : 01326).
NEUVILLE (Jean) — La C.S.C. en l'an 40. Bruxelles, Vie Ouvrière, 1988. In-8° (155 x 239 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 351 p., (collection « Histoire du Mouvement Ouvrier en Belgique », n° 10), exemplaire en très bon état.
Sur la jaquette :
On a tenté de ramener les événements qui ont secoué la Confédération des syndicats chrétiens pendant la guerre de 1940 à une simple différence de situations socio-politiques en Flandre et en Wallonie. Jean Neuville, après un travail patient de récolte et d'étude de documents, croit au contraire que l'affrontement des idéologies y joue un rôle capital. Sa conviction, est qu'il s'agit moins d'une opposition entre flamands et wallons qu'entre partisans de la démocratie et victimes de la fascination nationaliste, antichambre du pouvoir fort. Si le conflit est apparu comme opposant les Wallons aux Flamands, c'est que ces derniers se sont trouvés dans des conditions historiques qui ont favorisé l'imprégnation nationaliste.
L'auteur ne s'est pas borné à relater et analyser le phénomène du déchirement qui s'est produit le 13 novembre 1940. La seconde moitié de l'ouvrage est consacrée à la description du processus de reconstruction de l'unité de la C.S.C. qui permit à celle-ci de se présenter à nouveau comme organisation nationale au lendemain de la libération. C'est l'occasion de tenter de cerner l'impact de la hiérarchie catholique et des aumôniers sur les syndicats chrétiens mais aussi de souligner l'importance des ambitions ou simplement des projets de personnages dont la taille déborde la moyenne. Cette démarche permet également à l'auteur d'évoquer l'origine du malaise ressenti par les wallons dans la C.S.C. telle qu'elle était structurée avant guerre.
18 euros (code de commande : 01316).
PAUWELS (Jacques R.) — Big Business avec Hitler. [Titre original : Big Business met nazi-Duitsland.] Traduit du néerlandais avec la collaboration de Frank Degrez. Bruxelles, Éditions Aden, 2013. In-8° (128 x 201 mm.) collé, 381 p., exemplaire en très bon état.
En quatrième de couverture :
Hitler a comblé les attentes qu'industriels et banquiers avaient placées en lui. En effet, il réalisa tous les points importants de leur « programme » plus diligemment, plus complètement et plus impitoyablement qu'ils n'auraient pu ou osé le faire eux-mêmes.
En outre, à l'issue de douze années d'une dictature nazie dont ils avaient pourtant été les parrains, banquiers et industriels rejetteraient tous les crimes sur le dos d'Hitler et plaideraient pieusement « non coupables ».
Ce livre d'histoire bien documenté est de ceux dont l'élite économique ne souhaite pas entendre parler.
12 euros (code de commande : 01318).
PICHENÉ (Capitaine René) — Histoire de la tactique et de la stratégie jusqu'à la guerre mondiale. Préface de M. le général [Guillaume Jean Max] Chassin. Paris, Éditions de la Pensée Moderne, 1957. In-8° (155 x 210 mm.) broché sous jaquette d'éditeur, 222 p., quelques illustrations, (collection « Tout Connaître », I), exemplaire non coupé et en bon état.
Table des matières :
- Avant-propos.
Chapitre I. Des armes blanches au début des armes à feu.
Titre I. Période antique.
Titre II. Période gréco-macédonienne - La Phalange.
Titre III. Période romaine - L’articulation de l’armée - La Légion.
Titre IV. Fin de l’Empire Romain - La cavalerie supplante l’infanterie.
Titre V. Moyen Âge - Féodalité - Réorganisation progressive des unités tactiques.
Titre VI. La Renaissance - Début des armes à feu.
- Les guerres d’Italie.
- Les guerres de Religion.
Chapitre II. Le règne de l’infanterie.
Titre I. Le XVIIe siècle - Disparition de l’arme blanche - La guerre des lignes minces et des colonnes.
Titre II. Le début du XVIIIe siècle - La mécanisation des évolutions tactiques - L’apparition des grandes unités tactiques (divisions, etc.).
Chapitre III. Les grands mouvements stratégiques.
Titre. La Révolution et la guerre des masses.
Titre II. Napoléon - De la division au corps d’armée puis à l’armée - Les premières campagnes - Le corps d’armée.
- La campagne de Russie. Les armées.
- Les campagnes de 1813 à 1815.
Chapitre IV. Les armes à tir rapide. - L’artillerie impose la physionomie du combat. Restauration et IIe Empire.
Titre I. Les conflits avant 1870 - La tranchée remplace la cuirasse.
Titre II. La guerre des armées 1870-1871 - La fin des armées de métier.
Titre III. Les guerres de 1871 à 1914 - Le vide du champ de bataille
Chapitre V. Quelques principes de guerre (des origines à l’année 1914).
- Principes.
- Bibliographie.
Vendu.
[RODIN (Auguste)]. Rodin. Bronzes. Bruton, Bruton Gallery, 1982. In-4° (209 x 295 mm.) collé, [70] p., très nombreuses illustrations, exemplaire en parfait état, rare.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition-vente organisée à la Galerie Valentien, à Stuttgart, d'avril à juillet 1982 ; au Sablon Gardens, à Bruxelles, du 17 septembre au 17 octobre 1982 et à la Bruton Galery, à Bruton, de novembre à décembre 1982.
Extrait de l'introduction :
Le Musée Rodin n'est pas seulement le dépositaire de l'extraordinaire production artistique – plâtres, terres cuites, marbres, bronzes, dessins et gravures – donnée par l'artiste à notre pays en 1916 en même temps que ses collections personnelles de pièces archéologiques et modernes. Par la volonté du sculpteur, qui souhaitait doter le musée crée grâce à lui des moyens matériels indispensables à sa gestion autonome au sein de l'administration française, l'établissement gère aussi les droits de reproduction attachés aux œuvres et se comporte, au nom de l'État français, comme l'héritier de Rodin. C'est donc à ce titre qu'il procède, dans des conditions strictement réglementées précisées par ailleurs, à l'édition de bronzes originaux réalisés à partir du matériel original laissé par l'artiste.
Vendu.
SAMAIN (Edgar) — Mons en cartes postales anciennes. Zaltbommel, Europese Bibliotheek, 1972. In-8° (208 x 152 mm.) sous cartonnage d'éditeur, [4] p., 76 reproductions en noir, rousseurs.
Préface :
Mons ! Capitale du Hainaut, cité bourgeoise et calme, plantée entre Centre et Borinage ainsi qu'une sentinelle attentive aux remous populaires. Trop attachée à ses pierres, elle n'a jamais pu partager entièrement les soucis de ses régions voisines. La vocation de Mons était autre. Or Mons, malgré son attachement aux formes traditionnelles se transforme et lentement, mais sûrement les tentacules du progrès s'emparent des vieilles rues, défont les paysages familiers et tranquilles, bousculent sans vergogne des endroits que l'on croyait figés dans la contemplation des fastes anciens, défont avec science et « urbanisme » ce que les fonctions et les besoins anciens avaient édifié pour le charme de nos yeux.
Le Mons en cartes postales anciennes qui est présenté est un Mons aux rues démunies de voitures, un Mons aux attelages, aux carrioles, aux dames bien coiffées, aux petites filles bien sages, aux squares distingués. C’est aussi un Mons avec ses rues populaires et que l'on devine pleines de bruits de métiers. Un Mons que les anciens regretteront et que les jeunes regarderont avec surprise tant les choses et les gens se sont transformés. Petit à petit, la carte postale revêt de l'importance. Ce carton de quelques sous que le militaire envoyait à sa promise et la gentille pensionnaire à ses parents prend figure de témoin. L'iconographie de Mons à travers les siècles est l'une des mieux fournie qui soit, l'historien n'a qu’à se pencher pour savoir. Mais il s'agit d'estampes non destinées à montrer le petit côté des choses, ni la simplicité des gestes quotidiens, mais le noble, le grand, le fastueux. Celui de l'histoire !
Le but de cet album est différent. Les vues ont été choisies en fonction de ce qu'elles représentaient. C’est en toute conscience que les monuments « reconnus » ont été en majeure partie exclus. Chaque touriste en balade à Mons se devait d'envoyer une vue de l'hôtel de ville et partant du singe ! Le beffroi eut sans doute la primeur... Hélas et trop souvent, le côté simple de la ville fut oublié. Il suffit de feuilleter les albums familiaux de cartes postales pour déplorer le manque d’originalité dans les envois. À croire que le mot s'était donné ! Pourtant il en fut d’intéressantes et ce sont précisément celles-là que l'on omit d'expédier. Certains éditeurs, non contents de reproduire les édifices classiques se sont préoccupés des petites places remplies de monde, des abords de la ville, ils ont invité les passants à poser devant leurs objectifs donnant de la sorte une vie très particulière à leurs cartes. Peu importe de regarder la Grand’Place déserte, mais combien agréable peut être la vue de deux petites blanchisseuses portant panier de linge vers on ne sait quelle grande porte... Une place au marché vide est d’une banalité morne. Peuplez-là de marchands et d'acheteurs, et c’est la vie toute bruissante, un monde dont les habits et les allures d’un autre âge replongent dans ce qui fût...
La plupart des légendes ont été établies à l'aide de l’ouvrage toujours valable de G. Decamps, le Guide du Touriste imprimé en 1894.
Il est probable que la lecture de cet album de souvenirs fasse naître chez certains le goût de la recherche et l'envie de posséder ces cartes postales. Il est souhaitable qu’il en soit ainsi. Il est plus souhaitable encore que ceux qui possèdent ces « estampes du pauvre » et n'en savent que faire, sachent l'intérêt qu'elles peuvent avoir pour l'histoire d’une ville et évitent de les détruire, comme ce fut trop souvent le cas. Il est certain que des institutions montoises dont le but est précisément de rassembler et conserver tout ce qui a trait au passé de la ville se feront une joie, sinon un devoir de les recueillir.
C’est le second souhait de l’auteur de ces lignes !
Vendu.
[SHAKESPEARE (William)]. LAMB (Charles) — Les Contes de Shakespeare. Songe d'une nuit d'été - Le marchand de Venise - Hamlet - Macbeth - Le roi Lear - La mégère apprivoisée - Roméo et Juliette - Othello. Illustrations de Henry Morin. Traduction préface de Téodor de Wyzewa. Paris, Librairie Renouard - Henri Laurens, Éditeur, 1932. In-4° (230 x 285 mm.) sous cartonnage polychrome d'éditeur, 135 p., 59 illustrations en noir, 8 en couleurs dont 4 à pleine page, exemplaire en bon état.
Préface :
Il y a plus de cent ans que le poète Charles Lamb a eu l'idée d'offrir aux enfants anglais un recueil de contes dont chacun se trouvât être le fidèle résumé d'un drame ou d'une comédie de Shakespeare ; et sans arrêt depuis lors, non seulement en Angleterre, mais dans tous les pays de langue anglaise aux quatre coins du monde, les générations successives de petits garçons et de petites filles se sont nourries de ces simples et charmants récits, à tel point que ni chez nous les Contes de Perrault, ni peut-être même en Allemagne ceux des frères Grimm ne sauraient se flatter d'une aussi merveilleuse fortune littéraire.
Cette popularité persistante des Contes de Shakespeare s'explique en partie, sans aucun doute, par la valeur propre du fameux recueil : car l'on ne peut imaginer des contes composés avec un art plus habile, ni mieux faits pour nous émouvoir ou nous amuser par eux-mêmes, indépendamment de tout souvenir delà source d'où ils sont tirés. Racontées à des lecteurs qui ignoreraient entièrement jusqu'au nom de Shakespeare, des histoires comme le Marchand de Venise ou comme l'Othello de Charles Lamb auraient encore de quoi leur laisser une impression inoubliable. D'un bout à l'autre de chacune de ces histoires, la narration se poursuit du ton le plus courant et le plus naturel, sans que l'on y découvre jamais la trace d'un effort pour relier artificiellement entre eux les divers éléments de l'action. C'est en vérité comme si le conteur, à force d'avoir vécu dans la familiarité de l'œuvre de Shakespeare, s'était accoutumé à prendre les créations poétiques du grand dramaturge pour des aventures pleinement réelles, où il lui aurait été permis d'assister; et il n'y a pas jusqu'à l'atmosphère générale de chacune des pièces qu'il n'ait réussi à transporter dans ses contes, de telle manière que la différence profonde d'inspiration, de couleur et d'accent, qui par exemple nous apparaît entre Roméo et Juliette et le Roi Lear, se retrouve exactement dans 1'« adaptation » de ces deux chefs-d'œuvre. Jamais, certes, personne n'a mieux pénétré les secrets de ce genre malaisé de 1'« adaptation », qui consiste à reproduire, par des moyens tout nouveaux, un ensemble d'images et d'émotions équivalent à celui que nous offre l'œuvre originale d'un poète ou d'un romancier.
Mais, avec tout cela, l'énorme succès qu'ont obtenu depuis plus d'un siècle les Contes de Shakespeare tient surtout aux sujets de ces contes ; et la part qui y revient à Shakespeare lui-même est plus grande encore que celle qu'il convient d'attribuer au talent de son « adaptateur ». Pour une foule de motifs divers, l'œuvre admirable du plus grand des dramaturges de tous les temps ne saurait être abordée sans une longue préparation historique et littéraire. Non pas que la langue de Shakespeare s'éloigne de la langue anglaise d'aujourd'hui autant que, par exemple, le français de notre Ronsard ou de notre Montaigne comparé à celui de Victor Hugo. Ni par son vocabulaire, ni par sa syntaxe, la langue du poète d'Othello ne présente de difficultés bien sérieuses à un collégien de Harrow ou d'Eton. Ce qui a changé infiniment depuis le règne d'Elisabeth, c'est moins le langage que les habitudes nationales de sentir et de penser ; mais, à ce point de vue, je ne serais pas étonné que le changement fût plus profond en Angleterre que chez nous, et que l'horizon spirituel du génie de Shakespeare risquât d'apparaître, de nos jours, plus étranger aux compatriotes du poète qu'à nous celui de notre littérature d'il y a quatre siècles. Avec toute sa gloire, Shakespeare n'est directement accessible, dans son pays, ni au peuple, ni aux enfants ; et cependant il n'y a personne qui n'aspire à le connaître, personne qui ne rêve de s'introduire dans l'intimité de ces figures imaginaires, plus célèbres à la fois et mieux aimées que celles des héros de l'histoire nationale : Desdémone et Ophélie, le jeune Hamlet et le vieux Lear.
C'est à ce désir unanime d'une race que répondent, depuis cent ans, les Contes de Charles Lamb. S'adressant de préférence aux enfants, mais parfaitement capables aussi d'être compris et goûtés de lecteurs plus âgés, ils remplissent un double rôle dans cette vie anglaise dont on peut dire qu'ils sont devenus l'un de ses éléments les plus indispensables : préparant certains de leurs lecteurs à la connaissance des pièces originales de Shakespeare, tandis que pour une foule d'autres lecteurs ils tiennent lieu de cette connaissance, si bien que l'on rencontre chaque jour des Anglais de toute catégorie dont l'érudition « shakespearienne » se réduit à avoir relu plusieurs fois les Contes de Shakespeare.
Ce double rôle, combien je souhaiterais que les récits de Lamb pussent le jouer pareillement dans notre vie française ! Car si l'œuvre dramatique de Shakespeare n'est pas aujourd'hui d'un abord facile pour les propres compatriotes du poète, à bien plus forte raison elle ne l'est point pour nous, comme le prouve assez l'échec, trop certain, des innombrables essais de traduction tentés chez nous depuis Ducis jusqu'à M. Pierre Loti. Aussi bien ai-je l'idée que nul effort ne parviendra jamais à nous révéler pleinement le sens et la beauté de l'œuvre de Shakespeare au moyen d'une « traduction » immédiate et complète : c'est là, par excellence, une de ces œuvres poétiques étrangères qui, pour arriver jusqu'à nous, ont besoin d'être « adaptées », – suivant la signification que je donnais tout à l'heure à ce mot. Lorsque naguère Ducis, désirant acclimater en France Othello et Macbeth, s'est avisé de transformer ces pièces en de nobles tragédies classiques à la manière de Racine, il ne lui a manqué, pour réussir dans son entreprise, que d'avoir un peu de génie, et puis aussi de comprendre un peu mieux, lui-même, le caractère véritable des drames anglais ainsi « francisés » : ce qui, d'ailleurs, n'a pas empêché ses « adaptations » de remporter en leur temps plus de succès que, plus tard, toutes les tentatives de traduction plus fidèle. Je continue d'espérer qu'un jour viendra où un grand poète français, après s'être profondément imprégné du génie de Shakespeare, nous donnera enfin une « adaptation » qui, sans rien sacrifier de ce qui constitue la puissance immortelle de l'art du maître anglais, le revêtira cependant d'une enveloppe assez « française », – ou du moins assez accommodée à notre goût français, – pour que nous puissions enfin éprouver une jouissance artistique équivalente à celle des auditeurs anglais. Ce jour-là seulement, Shakespeare se trouvera enfin mis à notre portée. Et, en attendant cette « adaptation » d'un ordre plus haut, chacun de nous aura dès maintenant profit à subir, pour ainsi parler, une première initiation « shakespearienne », par l'entremise des Contes de Charles Lamb. Il y apprendra non seulement les sujets de ces drames et de ces comédies que l'opinion séculaire des lettrés s'accorde à tenir pour les productions les plus merveilleuses de l'art dramatique moderne, mais aussi à respirer, comme je l'ai dit déjà, l'atmosphère poétique toute particulière qui entoure l'action théâtrale des différentes pièces. Tous les sentiments exprimés par les personnages des Contes, toutes les images pittoresques dont s'accompagnent leurs entretiens, tout cela est déjà pour nous un vivant écho de la voix harmonieuse de Shakespeare ; c'est tout cela qui, dans l'œuvre originale du poète, ajoute à la réalité familière ou tragique de l'intrigue l'attrait supplémentaire comme d'un rêve enchanté ; et il n'y aura personne en vérité qui, de la lecture de ces charmantes histoires que voici traduites, n'emportera dans son cœur un peu du grand cœur inspiré de William Shakespeare.
Vendu.
SPENCER (Herbert) — Classification des sciences par Herbert Spencer. Traduit de l'anglais sur la troisième édition par F. Réthoré professeur de philosophie au lycée d'Angoulême. Paris, Baillière, 1872. [Paris / Librairie Germer Baillière / Rue de l'École-de-Médecine, 17. / 1872 / Tous droits réservés.] In-12 (118 x 182 mm.) demi-chagrin, dos à 4 nerfs orné de fers dorés, [3 (faux-titre, catalogue des ouvrages de l'auteur, titre)], [1 bl.], II, 169, [1 bl.], [1 (table)], [1 bl.] p.
Préface :
Dans la préface de la seconde édition, j'ai parlé des efforts que j'ai été obligé de faire à l'occasion, pour résister à la tentation d'augmenter cet essai. Des raisons sont survenues depuis qui m'engagent à céder au désir que j'éprouvais alors d'ajouter quelques preuves en faveur de ma thèse.
La cause immédiate de ce changement de résolution a été la publication de plusieurs objections faites par M. le professeur Bain dans sa Logique. Consignées dans un ouvrage écrit pour l'usage des écoles, ces objections ont dû attirer mon attention plus que toutes celles qui ont pu se produire suivant les habitudes et les procédés de la critique ordinaire ; car, si elles restent sans réponse, elles laisseront dans les esprits des préventions plus durables.
Ayant trouvé dans une interruption de mes travaux ordinaires l'occasion de répondre à ces objections, j'ai jugé à propos de fortifier en même temps mes preuves, en les présentant sous un nouveau point de vue.
Vendu.
[VANDERVELDE (Émile)]. POLASKY (Janet) — Émile Vandervelde, le patron. Préface de Philippe Moureaux. Bruxelles, Labor, 1995. In-8° (150 x 215 mm.) broché, 298 p., illustrations hors texte, (collection « Archives du Futur - Histoire »), bel exemplaire.
En quatrième de couverture :
Émile Vandervelde, homme de pensée et d'action, socialiste, révolutionnaire et démocrate, figure centrale de l'histoire de Belgique, est une source certaine d'inspiration en un temps où la gauche cherche à redéfinir ses valeurs.
« Patron » du Parti Ouvrier Belge de 1885 à 1938, date de son décès, Émile Vandervelde a construit l'instrument politique qui donna la parole à la classe ouvrière. Cherchant la voie difficile entre ses convictions marxistes, son enthousiasme révolutionnaire et ses exigences morales, il utilisa pleinement les ressources du régime parlementaire qu'il contribua à démocratiser. Inventeur de ce réformisme révolutionnaire qui conduisit de la grève générale politique, particularité belge, à la transformation par l'intérieur du système social, en passant par le rôle particulier qu'il joua dans la question congolaise et la Révolution russe, il lança ses dernières forces dans le combat pour l'Espagne républicaine.
Émile Vandervelde fut aussi Président de l'Internationale socialiste pendant près d'un demi-siècle, côtoyant Engels, Jaurès, Kautsky, Lénine, aussi bien que Adler et Léon Blum.
14 euros (code de commande : 01329).
WELSCH (Marc) — La Belgique sous l'œil nazi. [L'occupation vue par la Propaganda-Abteilinug (1940-1943)]. Préface de Frans Selleslagh. Photos : Otto Kropf. Collection Otto Spronk (Ceges Bruxelles). Louvain-la-Neuve, Éditions Quorum, 1998. In-4° (210 x 290 mm.) broché, 127 p., illustrations en noir et en couleurs.
En quatrième de couverture :
La machine de propagande de l'Allemagne nazie n'avait d'autre but informatif que d'entraîner à sa suite la masse des citoyens au moyen de photos et de films facilement « consommables ».
Le livre de Marc Welsch désire avant tout avenir le lecteur que les images à première vue correctes qui étaient présentées par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale étaient intrinsèquement des mensonges.
Ces images de propagande prises entre 1940 et 1943 sont l'œuvre d'Otto Kropf, un photographe professionnel allemand qui arriva en Belgique juste après la campagne des Dix-Huit Jours.
Grâce à ses vues critiques. Marc Welsch nous apprend comment approcher ce matériel de propagande. Il dissèque chaque photo, il la regarde sous tous les angles et tente aussi de mettre au jour les aspects de la réalité quotidienne que Kropf, lui, tenait à laisser dans l'ombre.
C'est la première fois qu'un auteur se lance dans l'analyse approfondie des photographies de la propagande allemande et en évalue la valeur historique de manière critique.
12 euros (code de commande : 01350).
aura lieu
le mardi 28 mai 2024
Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
En
cas d'envoi postal, veuillez indiquer le pays vers lequel le colis
devrait être expédié, cela me permettra de vous indiquer les modalités
de livraison et de paiement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire