MISE À JOUR DU 26 AOÛT 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
[BEGUIN (Albert)]. GROTZER (Pierre) — Les écrits d'Albert Béguin. Essai de bibliographie. Neuchâtel, Éditions de la Baconnière, 1967. In-8° (145 x 225 mm.) broché sous couverture à rabats, 134 p., (collection « Langages et Documents »), on joint le Supplément 1 (23 p.), exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
L'engagement
passionné pour les valeurs authentiques de la personne
humaine, qui fait toute la valeur des écrits d’Albert
Béguin 1901-1957), lui confère aussi une place importante
dans la pensée de notre temps. La dimension de l’œuvre
qu’il nous a laissée étonne même ses
amis : seize ouvrages critiques, seize traductions, quarante-cinq
éditions (sans compter les « Cahiers du Rhône »
et la revue « Esprit »), un millier d’essais,
d’articles, d'émissions et de notes de lecture dispersés
dans un très grand nombre de publications. Même les
grands ouvrages bibliographiques ne réussissent à
mentionner qu'une mince partie de cette production considérable.
Cet essai de bibliographie relève tous
les titres des textes rédigés dont l'auteur a pris
connaissance, qu’il a vérifiés et complétés
après de longues recherches. La base en sont les archives
Albert Béguin et une bibliographie manuscrite établie
par Béguin lui-même hâtivement après
la mort de sa mère en 1956. À l’aide de ce
panorama d’un quart de siècle d’activité
critique reflétant les préoccupations centrales
d’un grand écrivain, le lecteur pourra s’informer
rapidement sur un sujet déterminé.
8 euros (code de commande : 02623).
[BELLINI (Giovanni)]. GHIOTTO (Renato) et PIGNATTI (Terisio) — L'opera completa di Giovanni Bellini detto Giambellino. Milano, Rizzoli Editore, 1969. In-4° (240 x 315 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 115 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Classici dell'Arte », n° 28), exemplaire en bon état.
Table des matières
:
- Libertà
eli uno spirito religioso, par Renato Ghiotto.
- Textes de Terisio Pignatti :
- Itinerario di un'avventura
critica.
- Il colore nell'arte
di Giovanni Bellini.
- Elenco delle tavole.
- Analisi dell'opera
pittorica di Giovanni Bellini.
- Bibliografia essenziale.
- Documentazione sull'uomo
e l'artista.
- Catalogo delle opere.
- Altre opere ricordate
dalle fonti.
- Nota sui pittori richiamati
nel testo.
- Tavola di concordanza.
- Repertori :
- Indice
dei titoli e dei temi.
- Indice
topografico.
9 euros (code de commande : 02609).
BERTAIX (Robert) — Album de famille. [Bruxelles], Infor-Congo, [1958]. In-8° (240 x 160 mm.) sous reliure à spirale et couverture illustrée, [108] p., exemplaire en bon état.
Notice de l'éditeur
:
Les
photographies prises au Congo belge proviennent des Services de
l'Information du Gouvernement Général.
Elles ont pour auteurs MM. J. Costa, A. Da Cruz,
H. Goldstein, C. Lamote, E. Lebied, J. Makula, J. Mulders, H.
Philips, le R. P. Van den Heuvel et M. J. M. Vrijdagh.
Les photos prises en Belgique ont été
réalisées par M. Roland d'Ursel pour l'Office de
l'Information et des Relations Publiques pour le Congo belge et
le Ruanda-Urundi.
Introduction :
Un soir...
Un soir pas tout à fait comme les autres.
Sur la table sont éparpillées
quelques dizaines d’épreuves photographiques auxquelles
je dois l’impression, énervante et enivrante à
la fois, d’atteindre un « état de grâce »
que n’expliquent tout à fait ni le parfum reconnu
des premiers lilas, ni le cadeau gratuit d’un regard compréhensif
ou d’un sourire fraternel.
Ces photos congolaises n’ont vraiment rien
de particulier. Elles représentent, simplement et sans
apprêt, des scènes familières et même
banales de l’existence quotidienne dans les villes et les
villages du Congo belge. J’éprouve pourtant la bizarre
sensation de dédoublement que l’on ressent à
découvrir, devenues subitement concrètes, les images
irréelles d’un rêve. Ces visages, ces gestes,
ces gens, je les ai vus déjà. Ces scènes
quotidiennes captées sous les tropiques, dans les villes
ou dans la brousse, assurément je les ai sous les yeux
pour la première fois. Je peux jurer que jamais je n’ai
été à Léopoldville ou à Usumbura,
à Matadi ou à Paulis...
Le lendemain matin, en traversant la ville pour
me rendre à mon bureau, j’ai enfin l’explication
de ce qui m’a intrigué.
Ces photos « jamais vues »
je les vois s’animer et vivre devant moi : ici un groupe
de cyclistes en route vers l’usine ou le chantier, plus loin
une ménagère débarrassant la table familiale
de la vaisselle du petit déjeuner, etc...
Plus loin encore, à un carrefour, je
retrouve trois photos d'un seul coup : l’agent de l’autorité
réglant la circulation et la jolie femme attendant, au
volant de sa voiture, l’autorisation de démarrer,
tandis qu’à quelques mètres de là se
profilent des charpentiers juchés sur une maison en construction.
À huit mille kilomètres de distance
se retrouvent les mêmes gestes, les mêmes attitudes,
les mêmes expressions. L’objectif a peut-être
saisi ce que le voyageur trop pressé ne découvre
qu’en lui-même lorsqu’il regroupe ses souvenirs.
La photographie restitue à deux mondes si apparemment étrangers
l’un à l’autre leur véritable et profonde
ressemblance, leur commune appartenance à l’humain,
leurs espérances parallèles et leurs réactions
identiques dans la peine ou la joie.
En moi ce soir s’épanche ce « sweet
milk of human kindness » du frère qui découvre
son frère, de l’homme qui se reconnaît lui-même
en d’autres êtres, ni tout à fait Caïn,
ni tout à fait Abel.
De là est née l’idée
de cet album familier où l’on trouvera les prémices
de cette « Communauté belgo-congolaise »
à laquelle se sont attelés tous ceux qui ont appris
à aimer l’Afrique belge.
Blancs ou Noirs, à Léopoldville
ou à Anvers, Belges et Congolais à Dînant
comme à Kindu cherchent à valoriser les mêmes
qualités, à domestiquer les mêmes besoins
dans la recherche du même bonheur loyal, solidaire et équilibré.
La Communauté belgo-congolaise c’est
cela, bien avant peut-être l’association des intérêts,
bien avant la mise en commun des ressources et des ambitions :
une similitude quotidienne de la vie, une ressemblance essentielle :
les mêmes joies, les mêmes soucis, les mêmes
aspirations, les mêmes problèmes.
Un album de famille n’a d’autre ambition
que d’attester aux heures de découragement ou d’attendrissement
la solidarité des visages disparus avec les visages des
vivants, et la fidélité des traits usés d’aujourd’hui
aux traits adolescents d’hier.
Ainsi en va-t-il de notre « album de famille
», recueil sans prétention mais débordant
du désir de connaître, de comprendre et d’aimer
les deux races sœurs attelées, au sein d’un monde
déchiré par les désarrois et par les doutes,
à la tâche de bâtir au cœur de l’Afrique
une oasis de paix et de sérénité, une harmonie
du bonheur collectif et des bonheurs individuels.
Une famille vraiment...
Extrait de la thèse de Sandrine Colard :
The apotheosis of this kinship iconography was
the leaflet Album de Famille (Family Album) distributed
at the 1958 Universal Exhibition in Brussels, where the Congo
section proved to be the pinnacle of the colonial authorities’
propagandist efforts. Produced by the photographers of InforCongo,
the front cover depicts the upcoming generation of the Belgian
Congo in the shape of black and white children hugging one another,
while the back cover mingles the flags of Belgium with that of
the colony. The little book consists of a systematic juxtaposition
of almost identical scenes capturing black Africans in the Congo
and white Belgians in the metropole, insisting on the closeness,
if not the identicality of their everyday lives in a methodical
Belgian-Congolese adaptation of Family of Man’s rationale.
Among many others, for instance, Makula’s parlor image discussed
previously was juxtaposed with the living room of a Belgian family.
The author of the preface Robert Bertaix introduces
the photographs in these terms : « These Congolese
pictures really have nothing unusual. They represent, simply and
without artifice, familiar and even banal scenes of everyday life
in the cities and villages of the Belgian Congo. However, I have
this bizarre sensation of dédoublement… »
Then understanding his uncanny reaction, Bertaix,
writing in Brussels, continues : « The day after, walking
through town to go to my office, I finally have the explanation
for what had intrigued me. These pictures that I had “never
seen”, I see them now animating themselves and living in
front of me. […] Eight thousands kilometers apart, one can
find the same gestures, the same attitudes, the same expressions. »
That recognition of the metropolitan self in
the colonial subject was the crowning achievement of the photographic
enterprise of attraction that had been undertaken since the time
of IC. The mirroring between Belgium and the Congo found
its exact expression in Album de Famille, with the most
mundane of actions and events replicated in almost identical settings.
However, flipping past the cover, one cannot
help but notice that the images are juxtaposed, not superimposed.
The Belgian-Congolese family is shown as a reality separated by
the sea, not a national Congolese one. Fascinatingly, Bertaix’s
lyrical tone carries him away, and in an amazing and probably
unintended confession, reveals that this racially mixed Congolese
society was a myth that only existed on camera film. He writes :
« The camera has maybe captured what the hurried traveler
only discovers in himself when he recollects his memories. Photography
restores to two worlds so apparently foreign their true and profound
resemblance, their common belonging to humankind, their parallel
hopes and their identical reactions in sorrow or joy. »
The author then recognized that it was in the
photographic image only that Congolese and Belgians formed that
“family,” and that the reality was otherwise.
It is of course most ironic that it is at the
Universal Exhibition where Album de Famille was distributed,
where independence was given its decisive impetus. For the first
time, the évolués traveled to Belgium in
a greater, even if still pretty small, number, and they came into
contact with one another as it had never been allowed before.
There, also, they were confronted with Belgians in unprivileged
positions. To take up Tageldin’s argument, the seductive
power of imagining themselves as becoming perfected Belgians dulled.
That confrontation shattered the perfect and superior image that
the colonizers had so meticulously built. This unintentional iconoclasm,
then, irremediably marked the beginning of decolonization.
Bibliographie :
- Colard (Sandrine), Photography in
the Colonial Congo (1885–1960), Columbia University,
2016, pp. 134-
Vendu.
[BORINAGE
- ALMANACH]. Armonak borén 1922. Siziéme Anée.
Mons - Frameries, Union des
Imprimeries, 1922. In-8° (105 x 163 mm.) agrafé,
63 p., quelques publicités, cachet ex-libris de Jules
Vandereuse, exemplaire en bon état.
Ouvrage peu
courant, surtout en bon état !
Tâbe :
- Calindieu.
- Les Sézongs.
- Fiètes qui canje-tè tous
l'z angs.
- Esclipes de l'bèle et dou solau.
- Avèrtissemint.
- Vièls dictongs.
- Couyonâdes.
- Naïveteu d'énfang.
- À l'èscole.
- Confèciong.
- El vièle bigote.
- Ercètes pou bwâre sans payî.
- Monologues et couyonades in vers.
- Les deùs bribeuys.
- El pus brave dès
twâs.
- Ine drôle de
condannaciong.
- On n'put pus rire,
d'abord ?
- El trinke dè
ganbon.
- Lès twâs
prétindangs {conte).
- Conpinsacion.
- Cansongs.
- Tou t'fous d'mè
!
- L'sortie d'l'estâcion
d'Frameries.
- Ô Mèrante.
- Teyate.
- L'intèrmint
d'Batisse (duo).
- Au secours ! (opèrète).
Vendu.
CHALON
(Renier) — Attribution d'un denier carlovingien à
Mons (Castrilocus). [Bruxelles],
[Société Royale de Numismatique], [1852]. In-8°
(160 x 240 mm.) broché sous une couverture muette,
7, [1 bl.] p., une planche hors texte, ex-libris manuscrit
de l'avocat montois Letellier, exemplaire en parfait état.
Extrait du tome II,
2e série, de la Revue de la numismatique belge,
pp. 134-138.
Renier Chalon examine ici les différentes propositions d'identification de ce denier de Charlemagne. Il cite les spécialistes ayant fait connaître leurs avis sur la question : Lelewel, Conbrouse, Longpérier et De Coster.
Vendu.
[CHINE
- U.R.S.S.]. HSIANG HONG et WEI NING — À propos
de la littérature du révisionnisme moderne en Union
soviétique. Pékin,
Éditions en Langues Étrangères, 1966. In-8°
(131 x 189 mm.) agrafé, 68 p., exemplaire en
très bon état.
Un témoin
de la rupture idéologique entre la République Populaire
de Chine de Mao Zedong et l'Union des Républiques Socialistes
Soviétiques de Nikita Khrouchtchev...
Avant-propos :
La
clique révisionniste khrouchtchévienne, depuis qu'elle
a usurpé la direction du parti et du gouvernement en Union
soviétique, applique dans le domaine littéraire
et artistique comme dans les autres domaines sa ligne politique
de « collaboration soviéto-américaine
pour la domination mondiale ». Elle trahit le principe
léniniste de l’esprit de Parti en matière littéraire
et les intérêts des peuples révolutionnaires
du monde et a ainsi écrit la page la plus ignominieuse
et la plus abjecte de l'histoire de la littérature soviétique.
De plus, elle tente d'imposer sa ligne littéraire
révisionniste aux peuples du monde. Contrairement à
leur volonté, elle a élaboré une soi-disant
ligne générale révisionniste de « développement
de la littérature du XXe siècle », ligne
qui, à l'entendre, « possède et enrichit
les traditions du réalisme critique et du réalisme
socialiste – traditions de M. Gorki, A. Nexö, R.
Rolland et T. Dreiser, T. Mann et H. Mann, P. Neruda et B. Brecht,
M. Cholokhov et L. Kroutchkovski, H. Barbusse et L.Aragon, V.
Maïakovski et V. Niezval, M. Sadovianou et I. Biékher. »
Cette ligne générale des révisionnistes
modernes soviétiques entrave en fait la croissance de la
littérature authentiquement révolutionnaire et socialiste
du XXe siècle. Ses auteurs en ont exclu ostensiblement
les écrivains afro-asiatiques qui se tiennent aux postes
les plus avancés dans la lutte révolutionnaire contre
l'impérialisme américain, ce qui est bien révélateur
de l'attitude hostile et négative qu'ils ont prise à
l'égard de la littérature révolutionnaire
afro-asiatique. Sous couvert de cette « ligne générale
pour le développement de la littérature du XXe siècle »,
qui mêle sans aucune distinction écrivains révolutionnaires,
non révolutionnaires et contre-révolutionnaires,
ses promoteurs colportent en réalité la littérature
de renégat de Cholokhov, cette pacotille, sous l'enseigne
de la littérature révolutionnaire de Gorki. Ils
se livrent à des activités contre-révolutionnaires
criminelles, en brandissant le drapeau du socialisme. Tout en
« soutenant » en paroles la lutte révolutionnaire
anti-impérialiste des peuples afro-asiatiques, ils ont
organisé un meeting pour commémorer un écrivain
colonialiste d’un pays impérialiste : Kipling.
La littérature soviétique d'aujourd'hui,
qui se fait passer pour « révolutionnaire »
et « socialiste », est bien plus perfide
que la littérature impérialiste. Il nous appartient
de lui arracher son masque et d'examiner à fond sa nature,
pour voir qui elle favorise et à qui elle porte atteinte
en fin de compte ; quelle attitude elle adopte en dernière
analyse à l'égard de la lutte émancipatrice
des peuples afro-asiatiques et des peuples révolutionnaires
du monde, et à l'égard de l'impérialisme
américain, ennemi numéro un des peuples du monde.
10 euros (code de commande : 02629).
[DALI (Salvador)]. Dali. Introduction de Michel Tapié. [Paris], Éditions du Chêne, 1957. In-4° (278 x 372 mm.) broché sous couverture rempliée, [50] p., nombreuses illustrations dont 16 planches en couleurs contrecollées, exemplaire, en bon état.
Extrait :
Les antinomies daliniennes n'ont pas fini de
nous mener aux limites extrêmes de l'actuelle confusion
: mais jamais confusion n'avait été comme maintenant
témoignage d'une immense et vivace richesse. L'absence
de cette sécurité que constitue le fil traditionnel
(d'une quelconque tradition) donne pleine chance aux individus
dignes de ce nom, et, parmi le nombre rassurant de ceux qui vivent
le devenir de l'actuelle aventure, Salvador Dali réalise
ce paradoxe étonnant d'être l'artiste le plus prestigieusement
connu et celui que l'on discute avec le plus d'âpreté
comme si son nom était chargé de très dangereux
effluves nécessitant un sérieux contrôle d'autodéfense.
Et en fait, inconsciemment ou en toute lucidité, tout dans
l'œuvre ou le comportement de Dali, dans ses moyens comme
dans le rayonnement de son message, est ambiguïté,
paradoxe, contre-courant, sous les apparences de techniques traditionnellement
conformistes, et à travers une vie et une œuvre dans
lesquelles l'extrême complexité baroque étaye
la plus lucide et la plus rigoureusement implacable continuité.
Dans ses fantômes surréalistes
de 1928 aux Assomptions corpusculaires spectrales de 1956, Dali
pose avec un maximum de non-conformisme face aux avant-gardes
du moment la question du contenu de l'œuvre d'art
avec l'appareil lucide d'exploration qu'est sa méthode
paranoïaque-critique, alors que tous les articles
de maintenant tournent le dos à cette face essentielle
de l'œuvre d'art pour explorer les possibilités structurales
de techniques automatiques où la magie graphique de gestes,
où la vitesse force la puissance créative,
auquel cas il pourrait se déceler la présence d'un
contenu latent lui-même à une nouvelle puissance ;
à ce degré qui est celui de l'actuel comportement
conforme, il est évident que le nom de Dali est sujet de
scandale pour certains, et déclenche chez d'autres des
réactions de mauvaise conscience. Ce qui n'est déjà
pas si mal à une époque où l'accoutumance
à une surenchère dans la vitesse de communication
émousse, presque aussitôt créés, tous
nouveaux pouvoirs d'efficacité.
30 euros (code de commande : 02607).
DECKER (Heinrich) — L'Italie gothique. Paris, Braun, 1964. In-4° (242 x 310 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 72 p., 238 planches en héliogravure hors texte, (collection « Art et Géographie »), exemplaire en bon état.
Notice de Francis Salet
:
L'Italie, province de l'art gothique, est peu connue et souvent
méprisée des Français qui n'admettent pas
facilement qu'il ait existé aux XIIIe et XIVe siècles
d'autre style que le leur. On ironise volontiers sur la cathédrale
de Milan, on annexe les abbayes cisterciennes d'outre-monts, on
sourit de l'incapacité de ces constructeurs qui lançaient
des tirants en travers des nefs de « Zanipolo »
et des Frari de Venise. Jugement superficiel et combien injuste.
L'art que certains auteurs appellent à bon droit le « gothique
latin » à sa valeur propre pour peu qu'on le
juge en lui-même et non par référence à
des modèles que les architectes méditerranéens
ne songeaient aucunement à imiter. Pour ceux d'Italie,
l'architecture française était un langage artistique
étranger ; ils en refusaient la leçon et c'est
à partir de ce refus qu'ils ont créé des
formes d'expression parfaitement originales et qui méritent
sympathie et admiration.
Le très beau livre de M. Decker, qui
fait suite à son Art roman en Italie, met pleinement
en lumière cette originalité. Comme les autres ouvrages
de la collection (dont on ne peut que louer la maison d'édition
Braun, car l'entreprise est neuve et instructive), il peut servir
excellemment à la préparation d'un « périple
gothique » en Italie ; il résume l'ensemble
de ce qu'il faut savoir pour visiter avec profit les monuments
connus, il en fait connaître beaucoup d'autres, moins connus,
qu'un touriste cultivé ne songe pas toujours à inscrire
dans ses itinéraires ; je pense, entre autres, à
Bevagna, à Todi, si peu visitée, à la ville
morte de Cività di Bagnoregio, près de Viterbe,
à l'église San Martino al Cimino, où les
tenants de l'influence française ont de quoi se satisfaire,
au palazzo Vitelleschi de Tarquinia, qui n'est pas seulement un
musée étrusque, mais un monument plein d'intérêt
(mais pourquoi M. Decker a-t-il négligé, dans cette
ville, l'admirable église de Santa Maria del Castello,
si importante pour la connaissance des débuts du gothique
italien ?). On pourrait en citer beaucoup d'autres depuis
l'abbaye de San Guglielmo al Goleto, francisante elle aussi, et
San Giovanni in Venere, d'une austérité encore romane,
jusqu'à la collégiale de San Ginesio dont la façade,
flamande, semble dépaysée dans les Marches, ou la
cathédrale d'Ostuni dont le frontispice est une des plus
gracieuses compositions qu'ait réussie l'art gothique.
Comme pour l'Italie romane, l'itinéraire
de ce passionnant voyage commence en Lombardie et en Piémont,
descend parallèlement à la côte occidentale
jusqu'en Sicile pour remonter le long de l'Adriatique et se terminer
à Vérone. Une courte introduction met judicieusement
en lumière les caractères particuliers du gothique
italien qui naît d'une « sainte folie extatique »
et est marqué par la conscience torturante de la culpabilité
humaine ; dans un monde ravagé par la discorde et
la haine, l'art de la Péninsule prend un aspect dramatique
qui est à l'opposé de la sérénité
du gothique français.
Art « municipal » aussi,
né de la volonté des villes d'affirmer leur puissance,
bien plus que de la dévotion d'un peuple. Art traditionnel
enfin, qui refuse la structure murale évidée du
gothique septentrional pour conserver les grandes surfaces propres
à recevoir un décor peint.
La suite du texte analyse, province par province,
les productions majeures du génie italien, distinguant
chaque fois l'architecture, la sculpture, la peinture. En trente-huit
pages de synthèse, l'essentiel est dit et le sujet suffisamment
éclairé dans ses grandes lignes pour qu'on ait profit
à contempler les images en s'aidant des commentaires qui
les accompagnent. L'ensemble fait un livre sérieux et attrayant.
Les illustrations, qui sont de M. Decker lui-même, ne laissent
rien à désirer et sont conformes aux exigences qu'on
est en droit d'avoir aujourd'hui.
Bibliographie :
- Salet (Francis), « Decker
(H.). L'Italie gothique. Illustrations de l'auteur »,
dans Bulletin Monumental, tome 123, n° 1,
année 1965. pp. 96-97.
15 euros (code de commande : 02608).
[DEMAN (Edmond)]. FONTAINAS (Adrienne et Luc) — Edmond Deman éditeur (1857-1918). Art et édition au tournant du siècle. Préface d'Alan Raitt. Bruxelles, Labor, 1997. In-8° (150 x 215 mm.) broché, IX, 356 p., illustrations, (collection « Archives du Futur »), exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
Edmond Deman fut l'un des plus grands éditeurs
belges de la fin du dix-neuvième siècle. Il publia
les Belges Verhaeren et Maeterlinck, les Français Mallarmé,
Villiers de l'Isle-Adam, Barbey d'Aurevilly et Bloy. Renoir et
Manet, Redon et Rops, Van Rysselberghe, Khnopff ou Lemmen, illustrèrent
ses livres. Si la gloire de ceux qu'il a servis n'a cessé
de croître, la renommée de celui qui associa si subtilement
écrivains et artistes est demeurée plus que confidentielle.
À l'image de sa réserve...
Edmond Deman a joué dans l'édition
belge un rôle essentiel. C'est lui qui donna au livre belge,
pour la première fois, un caractère bibliophilique.
[...] Mais il était de caractère discret, ne voyant
dans l'édition que la satisfaction de ses préférences
et le plaisir d'éditer avec délicatesse des œuvres
choisies, dont les auteurs étaient ses amis. Cette discrétion
naturelle fait qu'on n'a pas rendu suffisamment justice à
l'activité d'Edmond Deman qui a beaucoup fait cependant
pour développer et imposer en Belgique le goût du
Livre. (Henri Liebrecht)
Les patientes recherches d'Adrienne et Luc Fontainas
permettent de restituer enfin dans cette biographie largement
illustrée l'histoire de cet homme, de cette génération
d'écrivains et de cette culture belgo-française.
On découvre ainsi un parcours peu commun, des amitiés
fortes, l'histoire de chacun des grands livres de cette fabrique
d'œuvres belles et précieuses ; une Belgique
rare et singulière.
Vendu.
DUTSCHKE
(Rudy) — Écrits
politiques (1967-1968). Avant-propos de Gérard
Sandoz. Postface de Claus Menzel. Paris, Bourgois,
1968. In-8° (120 x 200 mm.) broché sous couverture
à rabats, 157 p., exemplaire en bon état.
Rudy Dutschke
(1940-1979) fut l'un des plus importants activistes du mouvement
étudiant en République Fédérale d'Allemagne.
Contient les textes suivants
:
- Démocratie, université
et société.
- Nouvelle vocation de l'université.
- Masturbation ou prise de conscience pratique.
- Préface à la lettre de
Che Guevara sur le Vietnam.
- Black Power.
12 euros (code de commande : 02627).
EYLENBOSCH (E.) — Woordgeografische studies in verband met de taal van het landbouwbedrijf in West-Brabant en aangrenzend Oost-Vlaanderen. Tongeren, M. & L. Symons, 1962. In-8° (157 x 231 mm.) broché, 335 p., feuillet volant d'errata, (collection « Werken Uitgegeven door de Koninklijke Commissie voor Toponymie en Dialectologie (Wlaamse Afdeling) », n° 10), exemplaire non coupé et en bon état.
Ten geleide :
Dir
boek, geschreven in de winter van 1961-62, komt pas in het voorjaar
1965 van de pers.
Hierdoor dreigt het gevaar dat ons werk bij
voorbaat enigszins achterop geraakt, omdat wij de jongste bijdragen
uit de vakliteratuur niet meer konden consulteren met het oog
op de redactie van onze definitieve tekst. Ook zijn wij intussen
ons ervan bewust geworden dat onze bibliografie zeker niet alle
publicaties vermeldt die wij met nuttig gevolg hadden kunnen raadplegen.
Zeker in Vlaanderen verschijnen niet elk jaar
belangrijke artikels of boeken over de vaktaal van het landbouwbedrijf.
Met des te meer reden mogen wij hier één
recent werk, waarvan wij uiteraard geen gebruik meer konden maken,
niet onvernoemd laten : Dr. J. Goossens' Semantische vraagstukken
uit de taal van het landbouwbedrijf in Belgisch-Limburg (Antwerpen,
1963).
Gaan wij dan toch een periode tegemoet van verlevendigde
filologische belangstelling voor de boerentaal ?
Als wij de lange weg die geleid heeft tot deze
uiteindelijke publicatie overzien, dan betreuren wij wel dat wij
vandaag ons werk in het licht geven zonder de toevoeging van illustratiemateriaal
in de vorm van foto's en schetsen. Wie op het oog houdt hoe ons
boek eigenlijk gegroeid is (Woord Vooraf, 7-8), zal nochtans begrijpen
waarom degelijke illustraties voor publicatie vatbaar, moeilijk
tot stand zouden gekomen zijn. Trouwens, het oorspronkelijke plan
in verband met een uitvoerige monografie over de vaktaal van het
landbouwbedrijf te Elingen willen wij voorlopig wel laten rusten,
maar niet vergeten. Allicht krijgt dit eerste werk in de vorm
van een verdiepte detailstudie eenmaal een zeer gewenste tegenhanger.
Met dit optimistische vooruitzicht sturen wij
deze taalgeografische bijdrage de wereld in, echter niet alvorens
hier, last but not least, openlijk onze erkentelijkheid en dank
uit te spreken tegenover de Koninklijke Commissie voor Toponymie
en Dialectologie, die ons'werk de eer van een uitgave onder haar
auspiciën heeft waardig gekeurd en tevens de aanzienlijke
financiële lasten hieraan verbonden zo royaal op zich heeft
genomen.
20 euros (code de commande : 02617).
FRANCE (Anatole) — Le livre de mon ami. Illustrations de Émilien Dufour. Bruxelles, Éditions du Houblon, [ca 1944]. In-8° (147 x 214 mm.) demi-maroquin rouge à gros grains à coins, dos à 4 nerfs orné de bandes horizontales de maroquin noir, de papier argenté et de bois déroulé beige, titre et tête dorés, couverture conservée (reliure de Robert Vits), 208 p., 8 illustrations en couleurs à pleine page hors texte, un des 100 exemplaires numérotés sur papier chiffon (n° 13) contenant les décompositions de couleurs (noir, gris, cyan, magenta et jaune) des huit illustrations.
Robert Vits était un relieur bruxellois à qui l'on doit de belles reliures très soignées et proposant de beaux décors art déco ; il maîtrisait notamment l'utilisation du bois déroulé.
Notice du Dictionnaire des œuvres :
Sous ce titre, Anatole France a rassemblé
et publié en 1885 les souvenirs de sa première enfance
qu’il attribue à un personnage fictif, Pierre Nozière.
Cet usage d’un pseudonyme montre que l’auteur n’entend
pas reproduire minutieusement ses souvenirs, mais qu’il propose
de délicates variations sur des thèmes autobiographiques.
C’est ainsi que se font suite une série de tableaux
dans lesquels les évocations du passé, d’une
précision hallucinante, sont coupées de remarques
propres à l’âge mûr. Bien plus que le
développement intérieur de l’âme du petit
Pierre, l’analyse s’attarde à retracer l’histoire
de ses rapports avec le monde. Dans un style des plus raffinés,
d’une grâce un peu frêle, l’auteur dessine
certains personnages familiers, les premiers amis, les parents,
tels qu’ils peuvent apparaître aux yeux d’un enfant
de cinq à sept ans. Le petit Pierre observe et juge, et
ses jugements formeront les bases d’une expérience
de plus en plus approfondie. À plusieurs reprises, au cours
de sa carrière, France reviendra sur ses impressions d’enfance
et s’attachera à peindre avec minutie le milieu où
il avait vécu. Toutefois, les pages dont on se souvient
ne sont pas tant celles où sont évoqués les
faits et gestes du petit garçon, mais celles qui sont consacrées
à l’un ou à l’autre des personnages de
son monde enfantin. À cet égard, on ne peut nier
qu’Anatole France ait écrit des pages exquises et
d’un grand prix (« Marcelle aux yeux d’or »,
« La Grand’maman Nozière », « La
dame en blanc »). À cette première partie
qui s'intitule « Le livre de Pierre », fait suite
une seconde série de chapitres, menés d’une
plume alerte (« Le livre de Suzanne »).
Anatole France imagine cette fois un Pierre Nozière devenu
père de famille et qui observe le comportement de sa petite
fille. Ici, la fiction semble avoir étouffé la fantaisie
du narrateur, et ces pages, bien qu’écrites avec une
grâce quelque peu apprêtée, sont loin d’être
aussi vivantes que celles du « Livre de Pierre ».
Bibliographie :
- Laffont-Bompiani, Dictionnaire des œuvres,
t. IV, p. 230.
150 euros (code de commande : 02625).
[GAUME]. Le pays gaumais. La terre et les hommes. Revue régionale. 26e année - N° 1 - 2 - 3 - 4. Virton, Éditions du Musée Gaumais, 1965. In-8° (160 x 244 mm.) broché, 181 p., illustrations, ex-libris manuscrit sur la couverture.
Sommaire :
- Inauguration
du Musée de la Vie paysanne à Montquintin, par
V. Thiery.
- Message du Musée, par E.
P. Fouss.
- Terrains et fossiles jurassiques de
la Lorraine belge, par Edg. Casier.
- Saint-Hilaire, église-mère
de Marville, par E. Dejardin.
- Vierges de Pitié, par J.
de Borchgrave d'Altena.
- Les anciennes forges de La Claireau,
par M. Bourguignon.
- Nestor Outer et son temps, par
A. Renauld.
- L'ancien four banal de Musson, par
A. Rossignon.
- Le vignoble de Torgny, par F.
d'Ursel.
- Les Canadiens à Virton et à
Saint-Mard, par El. Autphenne.
13 euros (code de commande : 02618).
[HAINAUT - SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. IVe Série - Tome IX. Mons, Dequesne-Masquillier, 1887. In-8° (160 x 239 mm.) broché, XII, 592, LXXXII, [1 (errata et addenda], [1 bl.], [4 (tables)] p., illustrations et planches hors texte dont certaines à déplier, exemplaire non coupé, couverture défraîchie.
Table des matières
:
- Programme
du concours de la Société pour 1885, p. V.
- Programme du concours de la Société
pour 1886, p. IX.
- Discours prononcé aux funérailles
de M. l'abbé Michot, par Paul Laduron, p. 1.
- Les signatures dans les actes publics
et privés de l'ancien Hainaut, par Émile
Prud'homme, p. 5.
- Concours de 1884 - Poésies,
par Edgar Baes.
- La Camaldule,
p. 21.
- Le Colisée,
p. 22.
- Rome, p. 23.
- Le Calme, p. 25.
- Le Coffret,
p. 26.
- Hiver, p. 27.
- Concours de 1884 - Histoire de la
ville de Leuze, par L.-A.-J. Petit, p. 29.
- Maximilien de la Haize, grammairien
montois. De l'enseignement de la grammaire française, spécialement
à Mons, avant le XVIIIe siècle, par Ernest
Matthieu, p. 467.
- Notice sur les anciens registres paroissiaux
de baptêmes, de mariages et de décès de la
province de Hainaut, par Théodore Bernier, p.
491.
- Tableau des registres.
- Chronique des principaux
événements survenus dans le Hainaut et notes sur
certains personnages, de 1569 à 1796, extraites des registres
paroissiaux.
- Matériaux pour la faune entomologique
du Hainaut. Coléoptères. Deuxième centurie,
par Alfred Prudhomme de Borre, p. I.
- Programme du concours de la Société
pour 1887, p. LXXVII.
- Changements survenus dans la liste des
membres de la Société, depuis le 1er octobre 1884,
p. LXXXI.
- Errata et addenda, p. LXXXIII.
45 euros (code de commande : 02631).
HAUSMAN
(Roger) — Préférences. Arlon, Éditions Fasbender, s..d. In-8°
(143 x 186 mm.) broché, 79 p., exemplaire
dédicacé par l'auteur au docteur Charles Dupuis,
de Quaregnon.
Les écrivains
de la province de Luxembourg dont il est question dans cet ouvrage
sont : Josse Alzin, Francis André, Armand Braibant,
Thomas Braun, Jules Gille, Jean Gyselinx, Jean L. Hollenfeltz,
Albert Lorry, Pierre Nothomb et Adrien de Prémorel.
Le dédicataire,
Charles Dupuis (Quaregnon, 1881-1957) fut médecin-contrôleur
des charbonnages borains, chirurgien disposant de sa clinique
personnelle à Quaregnon, localité dont il devint
le bourgmestre de 1912 à 1921 ; il fut également
un grand amateur de livres de littérature et d'érudition.
Avant-propos :
Quelques mots de présentation ? Mon
Dieu, pourquoi pas !!...
Notre Luxembourg est fertile en talents littéraires
les plus variés ; nous en avons fait l'heureuse expérience
et nous nous en rendons compte de jour en jour, à mesure
que le nombre des livres et publications croît en proportion
de celui des auteurs.
Le regretté Jean Goffinet dans sa Géographie
Littéraire du Luxembourg a donné avec érudition
l'historique des lettres de notre province depuis l'initial jusqu'à
l'époque ta plus contemporaine. Malheureusement le caractère
touffu d'un semblable ouvrage n'a pas permis à son auteur
de s'étendre à souhait et plus longuement sur l'un
ou l'autre écrivain en pleine période de production.
Le présent opuscule essaie avec modestie de combler – bien
imparfaitement, hélas ! – ces lacunes involontaires,
sans pour cela oser porter préjudice au talent vigoureux
de Jean Goffinet, ni ternir son renom ou étouffer sa flamme
d'historien ; il se pique au contraire, de vouloir compléter
quelque peu la Géographie avec souffle et originalité,
sans aucune prétention littéraire.
Son but est des plus explicites : faire
connaître nos auteurs au profane avide comme à l'admirateur
éclairé, par des croquis pris sur le vif, dans leur
cadre habituel, dans leur intérieur de tous les jours,
dans leur cabinet de travail encombré, en tête-à-tête
suave avec l'inspiration. Nous avons voulu communiquer fraîchement
à ceux qui ont goûté auparavant leurs œuvres,
des impressions nettes, des pensées spontanées,
des espoirs en éclosion afin de créer un lien spirituel
tangible entre le maître et le disciple, chose qui se trouvait
avoir fait défaut dans le passé.
Aurons-nous accompli œuvre pie ? L'avenir
seul nous apportera une réponse catégorique :
de par leur connaissance plus profonde et la propagation désintéressée
de leurs ouvrages, les écrivains du Luxembourg seront lus
avec plus de fièvre, ce qui est un grand pas vers l'avant
autant que la récompense espérée de nos efforts.
Que porte la devise !!!
Bibliographie :
- Cauchies (Jean-Marie), « Un
établissement disparu : la clinique Dupuis à
Quaregnon », dans Bulletin du Cercle Archéologique
de Mons, n° 12 - Janvier-Février-Mars 2023,
pp. 15-19.
10 euros (code de commande : 02622).
[JUDAÏCA].
Les Juifs. Paris, Société
Anonyme des Illustrés Français, 1933. In-4°
(215 x 308 mm.) agrafé, 105 p., très nombreuses
reproductions photographiques, rare et en bon état.
Il s'agit du
n° 2 - Septembre 1933 de la revue bimestrielle de Lucien Vogel
Témoignages de notre temps : parmi les photographes
: Lucien Vogel, Helmar Lerski, Henri Cossira, André Kertesz,
Lipnitzki, Man Ray, Henri Manuel, etc.
Sommaire :
- Déclaration
d'Albert Einstein.
- Le drame allemand, par Victor
Basch.
- Déclaration d'Israël Lévi.
- Le judaïsme, par le Grand
Rabbin Liber.
- La minorité juive et la Société
des Nations, par Léon Motzkine.
- La Bible et le Talmud. La Résurrection
de l’hébreu, par Aron Hermoni.
- Cultes et rites. La religiosité
et la mystique juive, par Norbert Guterman.
- Le génie hébreu,
texte d'Ernest Renan.
- L'Art, par Jean Gallotti.
- Enfants, par Elissa Rhaïss.
- Le Juif errant. La diaspora, par
André Spire.
- Méditerranée, par
Maurice Mesecca.
- Les Juifs d'Amérique, par
Ludwig Lewisohn.
- Pologne. La Dot, nouvelle de Schalom
Asch.
- Les cinq messieurs de Francfort.
- Paris, par Pierre Lazareff.
- Les Juifs et la guerre, par Me
de Moro-Giafferi.
- Pogroms, par Jules Romains.
- Allemagne, par Me Henry Torrès.
- Les sports, par Lord Melchett.
- La Palestine, par le Chaïm
Weizmann.
Vendu.
[LAUTRÉAMONT (Isidore Lucien Ducasse, comte de)]. TESTON (Michel) — Lautréamont. Névrose et christianisme dans l'œuvre du poète. 2e édition revue et corrigée. Antraigues, Chez l'Auteur, 1996. In-8° (135 x 210 mm.) broché, 125 p.
En quatrième
page de couverture :
Complètement inconnu de son vivant, de
la même génération que Rimbaud, cet autre
météore, Lautréamont est le type même
du jeune poète maudit que l'histoire n'en finit pas de
réhabiliter et de rehausser.
Mais pour s'être rebellé à
ce point-là contre Dieu, ne fallait-il pas être névrosé
et confondre Dieu avec son père dans un super complexe
d'Œdipe non résolu ?
C'est ce qu'essaie de démontrer ici Michel
Teston en analysant le poète par son texte, puisque « l'inconscient
est structuré comme un langage », et réciproquement.
10 euros (code de commande : 02635).
[LECKZINSKA (Marie)]. PROYART (Liévin-Bonaventure) — Vie de Marie Leckzinska, princesse de Pologne, reine de France, écrite sur les Mémoires de la Cour. Par M. l'abbé Proyart. Lyon - Paris, Perisse, 1828. [A Lyon, / Chez Perisse Frères, Libraires, / rue Mercière, N° 33. / A Paris, / Chez Perisse Frères, Libraires, / place Saint-André-des-Arts, n° 11. / 1828.] In-8° (110 x 177 mm.) plein veau d'époque, dos lisse orné de fers dorés, tranches marbrées, [2 bl.], [3 (faux-titre, extrait du catalogue de l'éditeur, titre)], [1 bl.], 343 p., le portrait annoncé n'est pas présent, comme c'est souvent le cas pour cette édition, étiquette du relieur namurois F. Lapierre.
Notice de Paul Pinson
sur les péripéties de l'édition de cet ouvrage
:
Le
11 mai 1787, Louis XVI écrivait a l'abbé Radonvilliers,
conseiller d'État, que l'abbé Proyard lui avait
soumis le manuscrit de la Vie de la reine Leckzinska, qu'il
avait l'intention de publier ; mais qu'il refusait d'en permettre
l'impression comme « contenant des choses indécentes
sur Louis XV ». Le roi ayant remis le manuscrit au
garde des sceaux, Hue de Miromesnil, celui-ci, qui devait le rendre
à l'auteur comme il lui était prescrit, fut d'avis
de le brûler pour empêcher que l'abbé Proyard
ne le fasse imprimer à l'étranger, ainsi qu'il résulte
de la lettre du garde des sceaux adressée le même
jour à M. de Lamoignon.
Cette destruction n'eut pas lieu, car la Vie
de Marie Lecksinska fut publiée à Bruxelles
en 1794 et a été réimprimée à
Paris, à Lyon et à Lille plusieurs fois.
Bibliographie :
- Pinson (Paul), « Vie de Marie
Leckzinska », dans L'Intermédiaire des chercheurs
et curieux, 36e année - 30 août 1900, col. 340.
- Dubois d'Enghien (Hector), La reliure
en Belgique au dix-neuvième siècle, p. 184.
15 euros (code de commande : 02611).
LINTHORST HOMAN (Johannes) — Het ontstaan van de gemeenten in Drenthe. Haarlem, Tjeenk Willink & Zoon, 1934. In-8° (197 x 264 mm.) broché sous couverture à rabats, XV, 588 p., illustrations hors texte dont certaines à déplier, couverture défraîchie.
Table des matières
:
Inleiding.
Hoofdstuk I. Tot 1603.
- Inleiding.
- Landrecht van 1412.
- De dingspillen.
- Plaatsaanduidingen.
- De kerspelen.
- De schuitambten.
- Marken en buurschappen.
- De kluften.
- Vervolg naar 1603.
Hoofdstuk II. Van 1603 tot 1795.
- Landrecht van 1614.
- Het kerspel als eenheid.
- Het kerspel voor den
landdag.
- Het kerspel voor de
financiën.
- Het kerspel voor de
armenzorg.
- Het kerspel voor onderwijs.
- Het kerspel voor waterstaat.
- Het kerspel voor de
veldwacht.
- Het schuitambt.
- Vervolg naar 1795.
Hoofdstuk III. OVvergang.
- Algemeene opmerkingen.
- De voortijd der revolutie.
- De landdag van 13 Maart
1787.
- De ommekeer.
Hoofdstuk IV. 1795-1798, de eerste jaaren der
revolutie.
- Comité revolutionair.
- Provisioneele representanten.
- Representanten.
- Gecommitteerde representanten.
- Positie der kerspelen.
- De Nationale Vergadering.
- Voorbereiding der veranderingen.
Hoofdstuk V. 1798-1799, intermédiair
administratief bestuur.
- Staatsregeling van
1798.
- Departementale indeeling.
- Gemeentelijke indeeling.
- Plaatselijke organisatie.
- Drentsche kaarten.
- Financiën.
- Justitie.
- Opheffing van Drenthe.
- Een en ander over Assen.
Hoofdstuk VI. 1799-1802, verdeeld over twee
departementen.
- Departementen en financieele
commissie.
- Gemeentelijke indeelingen
van 1800 en 1801.
- Steeds weer uitstel.
- Herziening der Staatsregeling.
- Drenthe onder Overijssel.
- De gemeenten.
Hoofdstuk VII. 1802-1805, onder Zwolle.
- Departementale organisatie.
- Justitie.
- Instructie der schuiten.
- Territoriale indeeling
van Drenthe.
- Drenthe wil weer zelfstandig
zijn.
- Staatsregeling van
1805.
- Publicatie van Juli
1805.
- Een voorbeeld van plaatselijke
regeling (Nijeveen).
Hoofdstuk VIII. 1805-1807, een zelfstandig landschap.
- Organisatie.
- De gemeentewet van
20 December 1805.
- Plaatselijke reglementen.
- Constitutie van 1806.
- Nieuwe departementale
organisatie.
- Wet van 13 April 1807.
- Regeling van 29 April
1807.
Hoofdstuk IX. 1807-1810, een departement van
Koninkrijk Holland.
- Organisatie.
- Plaatselijke reglementen.
- Drentsche toestanden.
- Plannen voor gemeentelijke
organisatie en indeeling.
- Wet van 20 April 1809.
- Rapporten aan Lodewijk
Napoleon.
- Bezoek van Lodewijk
Napoleon aan Drenthe.
- Grenzen van Drenthe.
- Indeeling in kwartieren.
- Plannen voor gemeentelijke
indeeling in 1809.
- De inlijving bij Frankrijk.
- Organiek Decreet van
18 October 1810.
- Nieuwe organisatie
der departementen.
- Decreet van 6 Januari
1811.
Hoofdstuk X. Rapporten over Drenthe, 1808-1813.
Hoofdstuk XI. 1811, 1812 en 1813, een onderdeel
van het Keizerrijk.
- Organisatie.
- Plannen voor gemeentelijke
indeeling in 1811.
- Rapport-Van Zuylen,
1811.
- Indeeling van Lebrun,
21 October 1811.
- Ineenstorting van het
keizerrijk.
- Terugkeer van Oranje.
- Overgang.
Hoofdstuk XII. 1814-1830, onder de grondwet,
I.
- Grondwet van 1814.
- Reglementen 1814-1815.
- Grondwet van 1815.
- Positie der provinciën.
- Reglementen voor de
provinciale Staten.
- Positie der gemeenten.
- Reglement voor de steden.
- Reglement voor het
bestuur ten plattenlande.
- Gemeentelijke indeeling
van 1815-1818.
- Conclusie dienaangaande.
- Schulte en notaris.
- De reglementen van
1824 en 1825.
- Gemeentelijke financiën.
- Strafverordeningen.
Hoofdstuk XIII, 1830-1851, onder de grondwet,
II.
- Verruiming van bevoegdheden,
1831.
- Grondwet van 1840.
- Grondwet van 1848.
- Hergroepeering der
Drentsche gemeenten, 1849.
- Provinciale Wet.
- Gemeentewet.
- Stad en platteland.
- Drentsche gegevens.
- Splitsing van de gemeente
Dalen.
- Wenschelijkheid van
hergroepeering.
Hoofdstuk XIV. Eenige opmerkingen over Drentsche
waterstaatszaken.
- Inleidende opmerkingen.
- De wegen in Drenthe
vóór 1800.
- De reglementen op wegen
en waterlossingen van 1803.
- De reglementen op wegen
en waterlossingen van 1805.
- De inlijving bij Frankrijk.
- De wegen in Drenthe
na 1814.
Eenige losse gegevens.
Lijst van inventarissen betreffende het Rijksarchief
te Assen.
Lijst van de reglementen 1814-1851.
Reglement omtrent de samenstelling der Staten,
1817.
Reglement, bepalende de wijze waarop het gezag
en de magt door de Statenwordt uitgeoefend, 1817.
Reglement van bestuur ten Plattenlande in Drenthe,
1818.
Reglement omtrent de samentelling der Staten,
1825.
Reglement van bestuur ten Plattenlande in Drenthe,
1825.
Chronologisch overzicht.
Alphabetisch registers.
15 euros (code de commande : 02620).
MABILLE
(Xavier) — Le Parti socialiste. Évolution 1978-2005.
Bruxelles, Centre de Recherche
et d'Information Socio-Politiques, 2005. In-4° (207 x 271 mm.)
collé, 66 p.
Il s'agit du
n° 1867-1868 - 2005 du Courrier hebdomadaire du
CRISP.
En quatrième de
couverture :
Pour
retracer l'histoire d'un parti, de multiples points de vue sont
possibles. Xavier Mabille, fidèle à la tradition
d'analyse du CRISP, a choisi de sélectionner parmi la multitude
des faits ceux qui sont pertinents d'un point de vue politique :
comment une organisation hiérarchisée et décentralisée
en compétition et en coalition avec d'autres organisations
semblables pour l'exercice du pouvoir politique a-t-elle traversé
la période 1978-2005 ? Ces faits ne sont pas toujours
ceux qu'attendraient les tenants d'une histoire plus anecdotique,
voire investigatrice, axée sur une conception plus subjective
de « l'actualité ». Il va de soi
que ce point de vue n'épuise pas la réalité
et que d'autres disciplines sont appelées à retravailler
la période.
La création en 1978 du Parti socialiste
en tant que composante francophone autonome de la famille socialiste
s'inscrit dans le processus quasiment continu de réformes
institutionnelles de l'État. Le PS en a été
un acteur essentiel. Il s'est trouvé ainsi en compétition
pour l'exercice du pouvoir dans un nombre croissant d'entités
politiques. Mais la période a aussi été celle
d'une réorientation complète des grands axes d'équilibre
qui fondaient l'action publique. Le parti a dû notamment
s'adapter à la montée en puissance d'un pouvoir
supranational européen d'inspiration très différente
de l'esprit keynésien qui avait animé l'immédiat
après-guerre. La période étudiée revue
est aussi celle qui a vu la plus longue participation du parti
au pouvoir, ce qui lui a donné la possibilité de
faire aboutir certains points de son programme tout en le conduisant
à avaliser des compromis parfois douloureux.
5 euros (code de commande : 02612).
MAERE (René) — Plan terrier et structure des supports dans l'architecture religieuse de la Belgique. Mons, 1930. In-8° (167 x 252 mm.) broché, 24 p., 14 planches hors texte et 8 plans.
Extrait :
C'est un fait reconnu qu'à travers tout
le cours de son histoire, notre architecture religieuse se distingue
par une grande fidélité aux formes traditionnelles.
Le style gothique s'y introduit tardivement
et persiste jusqu'au XVIIe siècle : la chapelle de la Vierge
à l'église S.-Jacques à Anvers fut construite
en un pur gothique, en souvenir de Rubens, aussitôt après
la mort du grand peintre (de 1642 à 1644).
En 1649 Jacques Duquesnoy adopta le même
style pour la chapelle de la Vierge à l'église Ste-Gudule
à Bruxelles. Telle église de village, construite
au XVIIIe siècle, reprend des formes que l'on serait tenté
d'attribuer au XVIe, comme l'église de Sichen (Limbourg)
où l'âge du chœur, en style gothique tardif,
est révélé par un chapiteau qui porte la
date de 1703. C'est à se demander si, avant la Révolution
française, le gothique s'est jamais éteint complètement
dans nos campagnes.
Rappelons d'autre part que, jusque vers la fin
du XVe siècle, les formes flamboyantes ne sont employées
en Belgique que d'une manière fort atténuée,
et que la Renaissance ne s'introduit que tardivement, dans le
courant du XVIe siècle, et seulement pour le mobilier religieux.
Elle est presqu'inexistante dans l'architecture de nos églises,
qui passe, à peu près sans transition, du gothique
flamboyant au style baroque.
À ces faits d'un caractère général,
on en pourrait ajouter d'autres d'une portée moins étendue,
régionale, comme la longue survivance du chapiteau à
crochets, qui se retrouve à Tournai, , en Flandre, et surtout
dans la Flandre maritime, jusque durant le XVe siècle.
Il n'y disparaîtra que lorsque les chapiteaux en grès
lédien, avec bouquets de feuillages à profondes
échancrures et desséchés, auront remplacé
les chapiteaux en pierre de Tournai.
Notice de Marcel Aubert :
Cette courte notice vaut, à elle seule,
un gros volume. Le sujet qui y est traité dépasse
de beaucoup les limites marquées dans le titre, et notre
confrère, M. le chanoine Maere, nous donne là, en
réalité, un excellent tableau de l'architecture
religieuse en Belgique.
Après avoir constaté la fidélité
de l'architecture religieuse en Belgique aux formes traditionnelles
– le style gothique n'y apparaît que tardivement,
et persiste jusqu'au XVIIe et même au XVIIIe siècle ;
les formes flamboyantes ne triomphent qu'à la fin du XVe
siècle, et la Renaissance ne touche guère que le
mobilier, – M. le chanoine Maere montre la persistance
du type basilical, avec le développement longitudinal de
la nef et des bas-côtés, et l'éclairage direct
de la nef par les baies percées dans les murs gouttereaux,
au-dessus des toitures des bas-côtés. Les édifices
de plan rayonnant ne sont, au Moyen Âge, que de très
rares exceptions ; au XVIIe siècle, un compromis entre
le plan rayonnant et le plan longitudinal obtint un certain succès.
Le type de l'église à nef unique, flanquée
de chapelles prises entre les contreforts intérieurs, fut
complètement délaissé, même par les
Dominicains et les Jésuites qui l'avaient adopté,
les premiers du Languedoc, les deuxièmes de Rome. Seul
le type à trois nefs sous une couverture à double
pente se développa au XIVe et au XVe siècle en Flandre
notamment, au point de contre-balancer le type basilical ;
mais au XVIe siècle, la prédominance de l'architecture
brabançonne ramène le triomphe de ce dernier.
D'autre part, l'architecture religieuse montre
une préférence marquée pour l'emploi de la
colonne. Le pilier à quatre colonnes ou à colonnettes
engagées, si fréquent en France, ne s'y rencontre,
que rarement. La pile nervée de l'époque flamboyante
n'apparaîtra guère que dans le Centre, sans réussir
à prévaloir. Le pilier composé du style baroque
ne l'emportera pas non plus sur la colonne.
On ne saurait trop féliciter M. le chanoine
Maere d'avoir réussi à donner ainsi en quelques
pages les traits les plus marquants de l'évolution de l'architecture
religieuse en Belgique.
Bibliographie :
- Aubert (Marcel), « Maere
(Chanoine R.), Plan terrier et structure des supports dans l'architecture
religieuse de la Belgique », dans Bulletin Monumental,
t. 90, n° 1, année 1931, p. 161.
12 euros (code de commande : 02621).
MARSAN
(Jules) — Autour du Romantisme. Toulouse,
Aux Éditions de l'Archer, 1937. In-8° (165 x 245 mm.)
demi-toile bleue aviateur, couverture conservée, XXXI,
314 p., cachet ex-libris de J.M. Bantuelle sur la page de
faux-titre, exemplaire en très bon état.
Recueil d'articles,
de conférences ou de cours inédits réunis
par les amis, collègues et disciples de Jules Marsan.
Table des matières
:
- Liste
des souscripteurs.
- Bibliographie.
- Le Mélodrame et Guilbert de Pixérécourt.
- Notes sur Charles Nodier
- Émile Deschamps.
- « Cromwell » et sa préface.
- 1830.
- Trio romantique : Bocage, Frederick Lemaitre
et Marie Dorval.
- La tragédienne Rachel.
- Sainte-Beuve à Lausanne.
- Les deux versions de « l'éducation
sentimentale ».
- Gustave Flaubert et le Monde des Lettres.
- Arthur Rimbaud.
- Vllliers de l'Isle-Adam :
I. Du Romantisme à
l'Idéalisme.
II. Le Conteur. - La Vie de
Bohème.
III. L'Ève future.
- Axel.
15 euros (code de commande : 02616).
MÉRIMÉE (Prosper) — Les âmes du purgatoire. Gravures au burin et ornements de Lucien Guezennec. Paris, Pierre Larrive, 1947 (achevé d'imprimer daté du 2 mars 1948). In-4° (208 x 260 mm.) en ff. sous couverture rempliée, chemise et étui d'éditeur, 132 p., 10 gravures, 2 culs-de-lampe, 3 lettrines gravées sur bois par Dan Sigros, un des 500 exemplaires numérotés sur pur fil Lafuma (n° 325), exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture d'une réédition récente aux
éditions Flammarion :
Fils
de nobles sévillans du XVIIe siècle, don Juan de
Maraña grandit entre un père qui lui enseigne l’art
de la guerre et une mère qui cultive son amour pour la
religion. Sabrer les citrouilles de son jardin ou fabriquer des
croix de bois : voilà les joies simples du petit Juan.
Seulement, à l'adolescence, ces plaisirs font place à
d’autres : entraîné par un étudiant
dissipé de Salamanque, le jeune homme découvre l’ivresse
de la bonne chère, des interdits outrepassés et,
surtout, des conquêtes amoureuses ! Prêt à
tout pour satisfaire son goût des femmes, il commet les
pires forfaits.
Mais le bonheur peut-il tenir dans le crime ?
Sans lois ni maître, don Juan renoncera-t-il à sa
vie de débauche ?
Explorant une version méconnue du mythe
de Don Juan, Mérimée revisite la légende
du grand seigneur libertin dans un récit de cape et d’épée
plein de fantaisie.
Vendu.
[MONS
- ALMANACH]. Armonaque dé Mons pou l'année 1886. Mons, Dequesne-Masquillier, 1886. [Mons. - Imp. Dequesne-Masquilier,
Grand'Rue, 25.] In-8° (118 x
147 mm.) broché, 79 p., exemplaire en bon état.
Créé
par le curé Charles Letellier en 1846, l'Armonaque dé
Mons est un classique de la littérature patoisante
montoise.
Tabe :
- Carcul
du temps. - Carcul ecclésiastique.
- Àvertance.
- Calendier.
- Enne cuiche d'oie.
- Co Momblot.
- Lés estrèmes sé
touchent.
- Cath'rine.
- El' Baron d'Crac.
- In malin paysan.
- Grippesou.
- Ercette pou vîfe vieux.
- À l'habitude.
- Lés Misères cachées.
- Vocabulaire montois-français (suite).
Vendu.
[NAMUR].
Un cabinet, un roi, une ville. Een kunstkast voor Willem III.
Sous la direction de Jacques
Toussaint et Anne Verbrugge. Avant-propos par André
Oosterlinck. Namur, Société Archéologique
de Namur - Service de la Culture de la Province de Namur, 2004.
In-4° (217 x 305 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur,
144 p., illustrations en couleurs, édition bilingue
(français - néerlandais), (collection « Monographies
du Musée Provincial des Arts Anciens du Namurois »,
n° 28), exemplaire en parfait état.
Ouvrage édité
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
au Musée provincial des Arts anciens en Namurois, à
Namur, du 15 mai au 10 octobre 2004.
Avant-propos :
Les
multiples péripéties que connaît une œuvre
d'art tout au long de son existence font partie intégrante
de son histoire. Pour comprendre une œuvre, il importe donc
de connaître aussi son passé. Aussi urgente puisse-t-elle
être parfois, une restauration ne peut ignorer cette histoire
et priver ainsi l'œuvre d'une part de sa signification, elle
doit au contraire se faire dans le respect absolu de ce riche
passé.
Les œuvres d'art qui constituent la collection
Spoelberch ont vécu une histoire particulièrement
mouvementée. Si les intéressantes archives, léguées
par cette famille patricienne de Louvain, ont permis de découvrir
aisément l'origine et le destin de certaines œuvres,
pour d'autres en revanche, nous nous perdons (pour l'instant)
en conjectures. Depuis 1909, cette collection appartient à
l'Université de Louvain, grâce au legs du vicomte
Charles-Victor de Spoelberch de Lovenjoul, et elle partage depuis
lors l'histoire tumultueuse de l'Alma Mater. Elle a survécu
sans dommage à la Première Guerre mondiale, qui
a pourtant lourdement frappé notre ville et notre Université.
En mai 1940, la collection se trouvait dans la bibliothèque
de l'Université lorsque celle-ci a été entièrement
détruite par un incendie. La salle d'exposition bien isolée
qui abritait la collection a échappé aux flammes,
mais les températures extrêmes qui régnaient
autour d'elles ont été fatales à certaines
œuvres. Les précieux meubles baroques avec leurs placages
et incrustations se sont désagrégés comme
les éléments d'un puzzle. Après la guerre,
la plupart des tableaux et certaines autres pièces ont
été rénovés avec les moyens de l'époque,
mais pendant près d'un demi-siècle, on n'a pratiquement
pas touché aux débris des meubles. Leur restauration
exigeait non seulement des professionnels compétents mais
aussi des moyens extraordinaires dont ne dispose pas une université.
La K.U.Leuven est heureuse que la famille de
Spoelberch ait voulu assumer la majeure partie des frais d'une
nouvelle campagne de restauration de cette collection unique et
elle la remercie très sincèrement pour cette deuxième
donation Spoelberch, qu'elle apprécie énormément.
Une phase antérieure avait déjà vu les tableaux
les plus importants et quelques meubles de plus petit format être
traités avec soin et être remis en état. Cette
campagne s'achève à présent par la restauration
du meuble le plus précieux, mais aussi le plus gravement
endommagé, le scriban probablement fabriqué pour
le couple de souverains anglais Guillaume III et Mary II
après le siège victorieux de Namur. Nous adressons
également nos remerciements à la Fondation Roi Baudouin,
qui a bien voulu intervenir dans les frais de restauration de
ce chef-d'œuvre de la collection Spoelberch. Enfin, nous
remercions le Musée des Arts anciens du Namurois (Service
de la Culture de la Province de Namur) qui, par cette exposition,
donne l'occasion à un large public d'admirer ce chef-d'œuvre
« ressuscité de ses cendres » et
de faire connaissance avec l'histoire agitée qu'il a connue.
Table des matières :
- Préface - Woordvooraf, par
Martine Jacques.
- Avant-propos - Voorwoord, par André
Oosterlinck.
- Introduction - Inleiding, par Cécile
Douxchamps-Lefebvre et Jacques Toussaint.
- Les péripéties d'une
collection d'œuvres d'art - De lotgevallen van een kunstverzameling,
par Marc Nelissen et Anne Verbrugge.
- Un cabinet décoré du
Triomphe de la paix issu de l'atelier de Henri van Soest et destiné
à Guillaume III - Een cantoor behelsende de Triomphe
van de Vreede. Een kunstkast voor Willem III uit het atelier van
Hendrik van Soest, par Ria Fabri.
- Le contexte historique - De historische
achtergrond, par Philippe et Françoise Jacquet-Ladrier :
- Le roi Guillaume
III d'Orange ou la résistance a louis XIV (1672-1702) -
Koning Willem III van Oranje en het verzet tegen Lodewijk XIV
(1672-1702).
- Namur à la fin
du XVIIe siècle - De stad Namen aan het einde van de zeventiende
eeuw.
- Maximilien-Emmanuel
de Bavière (1662-1726), un allié instable - Maximiliaan
Emmanuel van Beieren (1662-1726), een onbetrouwbare bondgenoot.
- Un meuble sauvé des flammes. À
propos de la restauration d'un scriban anversois - Een kast uit
de brand. De restauratie van een Antwerps kabinet, par Anne
Verbrugge.
10 euros (code de commande : 02606).
OFAIRE (Cilette) — L'Ismé. Avec 12 dessins à la plume par l'auteur. Paris, Stock, 1942. In-8° (143 x 192 mm.) broché sous couverture rempliée, 396 p., exemplaire numéroté sur Alfa mousse (n° 721) et bien complet des douze illustrations.
Notice de la réimpression
aux éditions de l'Aire :
Il
est baptisé « L’Ismé »,
il pèse 59 tonnes et il est amarré dans le port
de La Rochelle. Nous sommes en 1933, et ce yacht à vapeur
est tout ce qui reste à Cilette Ofaire, née à
Neuchâtel en 1891, après le naufrage de son mariage.
Mais elle s’autoproclame bientôt capitaine et prend
la mer à bord de son navire. Sa croisière aventureuse
durera trois ans, pendant lesquels la vaillante capitaine parviendra
à surmonter sa crise existentielle pour laisser éclater
son exceptionnelle identité de femme et d’écrivaine.
Si le tumulte de la guerre civile espagnole lui arrache « L’lsmé »,
elle saura ressusciter magnifiquement le navire dans son roman
éponyme de 1940, où elle en fait le puissant symbole
de l’élan d’une femme vers la liberté
absolue, loin du carcan de la bourgeoisie.
12 euros (code de commande : 02624).
[PARTITION
- PIAF (Édith)]. Le Vagabond.
Une chanson d'Édith Piaf sur une musique de Louiguy.
Paris, Éditions Paul Beuscher, 1941 (date du copyright).
Feuillet plié en deux (163 x 249 mm.), [4] p.
Air noté
aux pp. 2 et 3 et catalogue des « nouveautés
& succès » des Éditions Beuscher
à la p. 4.
7 euros (code de commande : 02632).
REVELARD
(Michel, dir.) — Sur les traces de Christophe Colomb.
Fêtes et masques du Nouveau Monde. Binche, Patrimoine du Musée International
du Carnaval et du Masque, 1992. In-4° (210 x 297 mm.)
broché, 163 p., nombreuses illustrations en noir et
en couleurs, exemplaire en bon état.
Catalogue de
l'exposition éponyme organisée au Musée international
du Carnaval et du Masque, à Binche, du 7 mai au 15 novembre
1992.
Table des matières
:
- Sur
les traces de Christophe Colomb, par Michel Revelard.
- Le masque dans le monde précolombien,
par Sergio Purin.
- Principales traditions masquées
des Indiens et Inuit de la période historique d'Amérique
du Nord, par Robert Dieleman.
- Fètes et traditions masquées
du Mexique, par Sophie Croonenborghs-Tchang.
- Nouveaux visages dans les collections,
masques en bois guatémaliens du XIXe siede, par Marie
France Willaumez.
- Danses et carnavals dans les Andes,
par Raul Meneses.
- Le carnaval de Barranquilla (Colombie),
par Ariane Fradcourt.
- Carnaval brésilien : de la
souche portugaise à la fète nationale, par Maria
Isaura Pereira de Queiros.
- Le carnaval de Rio, par Sergio
Cabral.
- Le carnaval de La Nouvelle-Orléans,
par Ariane Fradcourt.
- La bibliothèque du musée
met à votre disposition, par Francine Thomas
et Isabelle Baudoux.
- Notices du catalogue, par Robert Dieleman,
Sergio Purin, Michel Revelard et Marie France
Willaumez.
8 euros (code de commande : 02610).
RICHARD
(Philippe) — Le Grand Hornu, les Salines de Chaux, deux
« remises en vie ». S.l., chez l'auteur, 1974. In-8° (300 x 215 mm.)
sous plein simili bordeaux, 60 p., 57 planches hors texte,
impression anapistographique.
Il s'agit d'un
mémoire de fin d'études à l'École
Supérieure d'Architecture et d'Urbanisme de l'Académie
Royale des Beaux-Arts de Mons, année 1973-1974.
Table des matières
:
Chapitre
I. Introduction à la restauration.
I. Généralités.
II. En quoi la restauration
diffère-t-elle de la conservation ?
III. But du mémoire.
Chapitre II. Les Salines de Chaux.
1. Situation.
2. L'architecte Ledoux.
a. Le doux
avant les Salines.
b. « Des
colonnes pour une usine ».
c. Du symbolisme
figuratif à l'agencement des masses.
d. Un programme
urbain socio-culturel.
e. Le langage
architectural.
f. Rapport
de la pensée architecturale à la société.
3. La restauration des Salines.
a. Introduction.
b. Esprit
général de la restauration.
c. Extérieurs
- voies et réseaux divers.
d. Examen
détaillé de la restauration.
e. Conclusion.
4. Les Salines - un centre
international de réflexions sur le futur.
a. Introduction.
b. Du monument
historique au centre du futur.
c. La Fondation
Cl.-N. Ledoux.
d. Les Salines
et le tourisme.
Chapitre III. Transition.
Chapitre IV. Le Grand-Hornu.
1. Situation.
2. La rencontre de deux hommes.
a. L'architecte
Bruno Renard.
b. Le fondateur
Henri De Gorge.
c. La rencontre
des deux hommes.
d. Les Ateliers
et la Cité du Grand-Hornu.
- Chronologie
historique.
- Description
des Ateliers.
3. La restauration.
a. Introduction.
b. Esprit
général de la restauration.
c. Examen
détaillé de la restauration.
1.
La « Basse-cour ».
2.
La cour centrale.
d. La cité.
1.
Aspect historique.
2.
Aspect contemporain.
4. Le futur du Grand-Hornu.
- Conclusion générale.
Vendu.
[SANS DE SAINTE-CATHERINE] — Le Livre d'Or, ou l'Humilité en pratique. Instruction utile à tous les fidèles. Lille, Lefort, [ca 1824]. [Lille, / Chez L. Lefort, Imprimeur- / Libraire, rue Esquermoise.] In-12 (69 x 120 mm.) plein veau d'époque, dos lisse orné, coins émoussés, reliure frottée, [2 (faux-titre et mention d'imprimeur)], VIII, 130, [2 bl.] p., une gravure en frontispice.
Dom Sans
de Sainte Catherine (1570-1629) était un cistercien de
l'ordre des Feuillants. On lui doit plusieurs ouvrages de piété
écrits pour ses pairs dont le plus célèbre
que nous présentons ici.
Avant-propos :
C'est peut-être la centième
fois qu'on réimprime ce petit Livre, et l'empressement
des personnes pieuses à se le procurer, permet d'assurer
que ce ne sera point la dernière.
Don Sans de Sainte-Catherine, auteur de divers
ouvrages ascétiques, n'avoit d'abord composé celui-ci
que pour ses religieux ; mais comme la pratique de l'Humilité
est nécessaire dans tous les âges et dans tous états,
on l'offrit ensuite aux Fidèles, en supprimant ce qui n'avoit
rapport qu'à l'état monastique. Écrit depuis
plus d'un siècle, beaucoup d'expressions avoient vieilli ;
on les a mises en meilleur français, en conservant toutefois
la simplicité du style de l'Auteur.
On a donné à ce petit ouvrage
le titre de Livre d'or ; parce que dans le Christianisme
rien n'est, en effet, plus précieux que la pratique de
l'Humilité ; elle est le fondement de la sagesse,
dont les fruits sont préférables à l'or
(Prov. 8. 19.) : c'est la véritable caractéristique
d'un disciple de Jésus-Christ. « Pour être
grand, il faut, selon la pensée de S. Ambroise, commencer
à se faire petit. Vous pensez, dit ce saint Docteur, à
élever l'édifice des vertus chrétiennes ;
il est d'une grande hauteur ; songez doux d'abord à
creuser sa base dans toute la profondeur de l'Humilité :
car, ajoute-t-il, lorsque quelqu’un veut bâtir, il
creuse davantage les fondemens, à proportion de la hauteur
et de la masse de l'édifice qu'il veut élever. 175
(Serm. 10, De Verbis Domini.)
Et cette précaution d'établir
l'édifice sur des bases solides, fût-elle jamais
plus nécessaire que dans ces jours malheureux, où
l'impiété, sous le nom ridiculement fastueux de
philosophie, a suscité tant d'orages et de tempêtes
contre la religion ? La tourbe orgueilleuse de ses prosélytes
a érigé ses délires en systèmes,
et réuni ses efforts contre le Seigneur et contre son Christ
(Ps. 2.). Nous les avons vus ces hommes présomptueux,
superbes et blasphémateurs (II. Tim.3.), dont l'Apôtre
nous avertit de nous défier, employer tour-à-tour
tous les genres de séduction ; sophismes, railleries,
menaces, et enfin nous environner des terreurs de la mort, pour
anéantir, s'il eût été possible, l'œuvre
de Jésus-Christ. Mais, grâce à la divine Providence,
leur orgueil est couvert d'opprobres, et la Religion recouvre
ses droits.
Puisse l'humilité de la Croix triompher
de l'orgueil dans le cœur de tous les Fidèles, y consolider
l'empire de. J. C, et nous donner cette paix véritable
qu'il est venu apporter sur la terre.
C'est sous les auspices de Marie que doit toujours
paraître ce petit ouvrage, et c'est par son intercession
qu'il portera des fruits de bénédiction. Marie fut
la plus humble des créatures ; elle est aujourd'hui
la Reine du Ciel, et elle doit à son humilité les
grandes choses que le Seigneur a faites en elle. Adressons-nous
donc avec confiance à sa puissante protection, et ce ne
sera pas en vain ; car, comme dit un de ses plus grands serviteurs,
St. Bernard : « Il est inouï qu'on ait imploré
son assistance sans être exaucé. »
15 euros (code de commande : 02603).
SCUDERY (Georges de) — Alaric, ou Rome vaincue. Poëme heroïque. Dedié ä la serenissime reyne de Suede. Par Monsieur de Scudery, Gouverneur de Notre Dame de la Garde. Paris, Courbé, 1655. [Jouxte la copie, / A Paris, / chez Augustin Courbé, dans la petite Salle / du Palais, à la Palme. / M. DC. LV.] In-12 (93 x 154 mm.) demi-veau d'époque, dos orné de fers dorés, manques à la tête et à la queue, tranches dorées et peintes, [1 (titre avec une vignette gravée)], [1 bl.], [37 (deux épîtres et préface)], [1 bl.], 380, [15 (tables)], [1 bl.] p., 10 gravures (portrait en frontispice gravé par Peeter Clouwet, et une gravure pour chaque livre)., ex-libris de l'avocat ontois Le Tellier.
Alphonse
Willems décrit cette édition comme étant
« la plus jolie de toutes celles qui ont été
faites de l'Alaric » et il poursuit en écrivant
qu'elle fut « imprimée par Foppens. Elle est
citée avec l'adresse de Bruxelles dans le catal[ogue] de
Blaeu de 1659 et dans celui de D. Elzevier de 1674. »
La première des deux épîtres
« A la Serenissime Reyne de Suede » est
signée par F. Foppens, à Bruxelles, en date du « 18
Aoust ».
Bibliographie :
- Brunet (Jacques-Charles), Manuel du
libraire et de l'amateur de livres, t. V, col. 249.
- Willems (Alphonse), Les Elzevier,
histoire et annales typographiques, n° 1973.
![]() |
Gravure en frontispice du livre II. |
![]() |
Gravure en frontispice du livre VI. |
![]() |
Tranche peinte. |
Vendu.
[SOCIALISME].
Éducation et Socialisme. N° 57 - Sept.-Octobre
1955. Bruxelles, Centrale
d'Éducation Ouvrière, 1955. In-8° (175 x 268
mm.) agrafé, [40 (pp. 129-168)] p.
Peu courante revue.
Sommaire :
1. Léon Blum (1872-1950), par
Marie Granet, p. 129.
2. Notes sur la diffusion de la presse enfantine,
par Th. Decaigny, p. 136.
3. Petite histoire de l'évolution
musicale, p. 143.
4. Pour plus de bien-être par
une sécurité sociale intégrale, par René
Renard, p. 145.
5 Algérie 1955, par A.
Nebbot, p. 149.
6. Résumé des connaissances
requises du bibliothécaire, par A. Gérino,
p. 151
8 euros (code de commande : 02613).
[SOCIALISME
- COOPÉRATION]. Coopération. Organe de la Fédération
Belge des Coopératives - Febecoop. N° 38 -
Mars 1985. Bruxelles, Promocoop,
1985. In-4° (245 x 330 mm.) agrafé, 31 p.,
nombreuses illustrations, exemplaire en bon état.
Numéro
spécialement consacré au centenaire de la coopération
en Belgique.
Sommaire :
- Point
de vue. 100 ans de persévérance et de fidélité,
par Henri Lemaire.
- D'aujourd'hui.
- Codep : 50 ans
au seuil de l'avenir...
- Les patients d'abord
! Le Royal Astrid, un centre de thermalisme social qui place le
patient au centre de ses préoccupations.
- L'économie quotidienne.
- Mémoires présentes. Le
pharmacien, acteur de santé !
- 100 ans de coopération & de
socialisme.
- Le « Vooruit »
et son importance exceptionnelle dans l'histoire du socialisme,
par Herman Balathazar.
- Coopération
et socialisme après 1940, par François Bodinaux.
- Brèves. Reflets du monde coopératif.
- Projets. Œuvrer à l'émancipation
des peuples du Tiers-Monde.
- Vous avez dit santé ? (cancer,
tabac, alcool, etc.).
- Écho consommation. Déjouer
les pièges de la consommation.
6 euros (code de commande : 02615).
THÉVOZ (Michel) — Requiem pour la folie. Paris, La Différence, 1995. In-8° (130 x 200 mm.) broché, 101 p., (collection « Mobile Matière », n° 45), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
On
fait l'éloge de la différence alors qu'elle est
depuis longtemps intégrée et assimilée. Et
l'éloge de la folie – mais où sont passés
les fous ? L'art contemporain ? S'il y en avait, ça
se saurait ! La singularité, traquée naguère
pour être réprimée et aujourd'hui pour être
exaltée et médiatisée, n'est plus qu'une
prothèse aussi voyante que la perruque d'Andy Warhol. L'homogénéité
généralisée a du moins cette opportunité
de nous affranchir de modèles culturels intimi­dants
et dinosauriens. Tel apparaît l'héroïsme de
notre post-modernité, que le présent essai entend
célébrer à sa manière.
Michel Thévoz, né en 1936, est
conservateur de la Collection de l'Art Brut et professeur d'histoire
de l'art à l'Université de Lausanne. Il a publié
des ouvrages qui associent l'esthétique à la psychanalyse
et à la sociologie, et qui s'appliquent à ce qu'on
pourrait appeler l'« expérience des limites
de la culture ».
Vendu.
THOMAS (Henri) — Sainte jeunesse. Nouvelles. Paris, Gallimard, 1972. In-12 (121 x 185 mm.) broché, sous couverture à rabats, 164 p., exemplaire en bon état.
Sur les rabats de la
couverture :
Ce
recueil 6e compose de six nouvelles, d'une pièce et d'un
court dialogue. Il met en lumière les facettes du talent
d'Henri Thomas. Chaque texte décrit très simplement
une réalité et débouche inopinément
sur le fantastique et la rêverie, entraînant le lecteur
vers des profondeurs où se cache l'insaisissable secret
des personnages. L'aventure est-elle celle du narrateur, de l'auteur
ou celle des protagonistes ?
Les deux premières nouvelles ont pour
cadre les Vosges : Le Vosgien est-il né dans
une ferme ou dans une école ? Les deux bâtiments
se superposent sans véritablement se confondre dans le
souvenir du narrateur. Le Prophète, ainsi surnommé
parce qu'il porte des jugements définitifs, fait le malheur
de sa famille.
Dans Les Charbonnages du Tonkin, le narrateur,
qui semble s'être détaché de son propre destin,
évoque ses peines de cœur... et il en a encore malgré
sa résignation.
Le Bon Vent, pièce à quatre
personnages, se déroule dans un milieu d'artistes anglais :
une jeune femme peintre, son mari céramiste, un autre jeune
céramiste et un journaliste vivent ensemble. La jeune femme
quitte la maison, le mari retourne en Irlande, le jeune homme
a trouvé un embarquement pour le Japon où il veut
apprendre son métier, l'ami reste désemparé
avec la perruche morte. Aucun des personnages n'est vraiment dupe
du rôle qu'il joue ni des raisons qui les ont poussés
à se séparer.
Le recueil s'achève sur Pépiement
des ombres : deux amis d'enfance se retrouvent après
une longue séparation. Sainte Jeunesse, qui donne
son titre au recueil, est une suite d'images poétiques,
chaudes et colorées.
8 euros (code de commande : 02601).
TOURNELLE (Henri, pseudonyme de Jules-Henri Lefèvre) — Frisco. Comédie musicale en trois actes. Jemappes, Editions Tournelle, s.d. [1950]. In-8° (141 x 216 mm.) agrafé, 100 p.
Personnages :
Gratiégne, rintié. 60 ans.
Hercule, ess biau-frée. 55 ans.
Donisse, el garçon Hercule. 23 ans.
Clara, ell fème Donisse. 23 ans.
Poldine, ell sœur Gratiégne. 50
ans.
Sylvie, ell fie Poldine. 26 ans.
Lodovico, ée n'italiégne, l'homme
Sylvie. 30 ans.
Bouloute, el djambot Poldine. 12 ans.
Jef, ée brusseleer, camarade à
Gratiégne. 45 ans.
Ernestine, ess fème. 30 ans.
Deux aques ess pass'tent au mois d'avri dins
l'appartemint Gratiégne à Bruxelles. El toisième
aque ess passe à l'mon Hercule, à Quaregnon, six
mois pu tard.
9 euros (code de commande : 02619).
VERLAINE (Paul) — Histoires comme ça suivi de Les mémoires d'un veuf. Préface de Yves-Robert Viala. [Morsang-sur-Orge], Safrat, 1991. In-8° (136 x 210 mm.) collé, 171 p., exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture d'une réimpression chez Marguerite Waknine
:
Nous
ne sommes pas sans connaître quelque peu Paul Verlaine,
celui qui demeure l'une des plus grandes figures poétiques
du XIXe siècle, l’auteur de fameux recueils, comme
les Fêtes galantes, Jadis et Naguère,
ou Sagesse ; à la fois, et parallèlement,
une manière de poète maudit et le prince des poètes,
élu par ses pairs ; un poète célébré,
mais malheureusement le plus souvent trop occulté par ses
frasques et ses aventures et sa vie aux allures de dissolution.
Il va de soi que le Verlaine auteur d’une œuvre de fictions
est bien moins connu, d'autant que celui-ci pouvait même
déclarer : Le roman me pue étrangement. Mais
peut-être l'est-il un peu plus pour ses proses autobiographiques
: Confessions, Mes hôpitaux, ou les Mémoires
d’un veuf. Mais certainement bien moins encore, quand
il s'agit de fictions publiées dans diverses revues et
réunies sous le titre : Histoires comme ça.
5 euros (code de commande : 02597).
VERRIEST (Léo) — Archives de l'État à Mons. Inventaire du fonds de la Cour des mortemains de Hainaut. Bruxelles, Goemaere, 1915. In-8° (160 x 247 mm.) broché, 89 p., exemplaire non coupé.
Introduction :
Les
archives de la cour des mortemains de Hainaut, conservées
au dépôt de Mons, se recommandent surtout à
l'attention par les comptes et les dossiers de procès
qu'elles renferment. Les premiers concernent le XVe et le XVIIIe
siècle ; les seconds appartiennent presque tous aux
deux derniers siècles de l'Ancien Régime et sont
instructifs à bien des égards.
La Cour n'était pas seulement compétente
– comme le dit son nom – en matière
de mortemains, c'est à-dire de meilleurs catels Dès
son institution – elle paraît remonter au XIIIe
siècle – les questions relatives aux serfs et
serves lui furent réservées, à l'exclusion
de toute cour particulière, prévôtale, baillivale
ou échevinale ; et de même, elle connaissait
de tous les litiges intéressant le statut personnel des
habitants du comté : bâtards, aubains, sainteurs
gens d'avouerie. etc. L'histoire du droit et des institutions
peut donc puiser beaucoup dans ce fonds, et c'est là que
nous avons recueilli, pour une bonne part, les éléments
de notre mémoire sur le servage.
Le fonds de Mons ne représente d'ailleurs
qu'une partie relativement minime des archives qui concernent
ces matières, et l'érudit qui s'y intéresse
devra consulter aussi les collections conservées à
Bruxelles, aux archives générales du Royaume et
à Lille, au dépôt départemental :
on conserve ici, notamment, le « cartulaire général
des mortemains » de 1467-1468, beau volume qui mériterait
d'être publié in-extenso, et la série
presque complète des comptes des mortemains, de 1349 à
1611.
Vendu.
[VIALATTE (Alexandre)]. Cahiers Alexandre Vialattes. N° 21. Les Papiers et les Mois. Paris, Association des Amis d'Alexandre Vialatte, 1995. In-8° (136 x 205 mm.) broché, 143 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
Sommaire :
- Les
papiers et les mois. Janvier à décembre.
- Égypte 1938
- Donnons le départ
(1938).
- Croquis d’Égypte
(1938).
- Le
désert au bout de chaque avenue.
- Vingt
nations se coudoient.
- Boabs,
ghafirs, cheiks et… vélocipèdes.
- L’Égypte
enseigne, à voix muette, la grandeur.
- Suite égyptienne
(1941).
- Un
reportage différé par la guerre.
- Souvenirs
en marge de l’actualité.
- Reportage
à travers le temps.
- Peuple d’Égypte
(1942).
- Le
fellah, l’homme dont on ne parle pas.
- L’appel du désert.
- Après l’exposition
Charles de Foucauld (1946).
- Cartes postales 1946 - Marseille.
- Marseille de la couleur
locale.
- Marseille de la Bonne-Mère.
- Marseille latine, grecque
et civilisée.
- Le Château de
la Misère.
- Réclamations.
- Lettres à mon
fournisseur de machines à écrire.
- Lettres au chef de
gare.
- Lettres à mon
gérant d’immeuble.
- En souvenir de Michel Perrin par Georges
Allary.
- Haute Fidélité
(33 pastiches) de Michel Perrin, Chronique de La Montagne (1963).
- Prix Alexandre Vialatte 1994 : Pierre
Charras pour Monsieur Henri, au Mercure de France
- La Montagne (Pierre
Charras).
- Actualités 1994.
10 euros (code de commande : 02598).
WOLINSKI (Georges) — Hit Parade.
Paris, Denoël, 1969.
In-8° (183 x 185 mm.) sous cartonnage illustré
d'éditeur, 117 p., exemplaire en très bon état.
Tous
les dessins reproduits dans ce volume sont extraits du journal
Hara-Kiri.
Vendu.
La prochaine mise
à jour
aura lieu
le mardi 2 septembre 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
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