lundi 25 août 2025

Les « nouveautés » du 26 août 2025.

 

 MISE À JOUR DU 26 AOÛT 2025

N'hésitez pas à me contacter
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.

 

  

 

[BEGUIN (Albert)]. GROTZER (Pierre) Les écrits d'Albert Béguin. Essai de bibliographie. Neuchâtel, Éditions de la Baconnière, 1967. In-8° (145 x 225 mm.) broché sous couverture à rabats, 134 p., (collection « Langages et Documents »), on joint le Supplément 1 (23 p.), exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   L'engagement passionné pour les valeurs authentiques de la personne humaine, qui fait toute la valeur des écrits d’Albert Béguin 1901-1957), lui confère aussi une place importante dans la pensée de notre temps. La dimension de l’œuvre qu’il nous a laissée étonne même ses amis : seize ouvrages critiques, seize traductions, quarante-cinq éditions (sans compter les « Cahiers du Rhône » et la revue « Esprit »), un millier d’essais, d’articles, d'émissions et de notes de lecture dispersés dans un très grand nombre de publications. Même les grands ouvrages bibliographiques ne réussissent à mentionner qu'une mince partie de cette production considérable.
   Cet essai de bibliographie relève tous les titres des textes rédigés dont l'auteur a pris connaissance, qu’il a vérifiés et complétés après de longues recherches. La base en sont les archives Albert Béguin et une bibliographie manuscrite établie par Béguin lui-même hâtivement après la mort de sa mère en 1956. À l’aide de ce panorama d’un quart de siècle d’activité critique reflétant les préoccupations centrales d’un grand écrivain, le lecteur pourra s’informer rapidement sur un sujet déterminé.

8 euros (code de commande : 02623).

 

[BELLINI (Giovanni)]. GHIOTTO (Renato) et PIGNATTI (Terisio) L'opera completa di Giovanni Bellini detto Giambellino. Milano, Rizzoli Editore, 1969. In-4° (240 x 315 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 115 p., très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Classici dell'Arte », n° 28), exemplaire en bon état.


Table des matières :
   - Libertà eli uno spirito religioso, par Renato Ghiotto.
   - Textes de Terisio Pignatti :
      - Itinerario di un'avventura critica.
      - Il colore nell'arte di Giovanni Bellini.
      - Elenco delle tavole.
      - Analisi dell'opera pittorica di Giovanni Bellini.
      - Bibliografia essenziale.
      - Documentazione sull'uomo e l'artista.
      - Catalogo delle opere.
      - Altre opere ricordate dalle fonti.
      - Nota sui pittori richiamati nel testo.
      - Tavola di concordanza.
      - Repertori :
         - Indice dei titoli e dei temi.
         - Indice topografico.

9 euros (code de commande : 02609).

 

BERTAIX (Robert) — Album de famille. [Bruxelles], Infor-Congo, [1958]. In-8° (240 x 160 mm.) sous reliure à spirale et couverture illustrée, [108] p., exemplaire en bon état.


Notice de l'éditeur :
   Les photographies prises au Congo belge proviennent des Services de l'Information du Gouvernement Général.
   Elles ont pour auteurs MM. J. Costa, A. Da Cruz, H. Goldstein, C. Lamote, E. Lebied, J. Makula, J. Mulders, H. Philips, le R. P. Van den Heuvel et M. J. M. Vrijdagh.
   Les photos prises en Belgique ont été réalisées par M. Roland d'Ursel pour l'Office de l'Information et des Relations Publiques pour le Congo belge et le Ruanda-Urundi.


Introduction :
   Un soir...
   Un soir pas tout à fait comme les autres.
   Sur la table sont éparpillées quelques dizaines d’épreuves photographiques auxquelles je dois l’impression, énervante et enivrante à la fois, d’atteindre un « état de grâce » que n’expliquent tout à fait ni le parfum reconnu des premiers lilas, ni le cadeau gratuit d’un regard compréhensif ou d’un sourire fraternel.
   Ces photos congolaises n’ont vraiment rien de particulier. Elles représentent, simplement et sans apprêt, des scènes familières et même banales de l’existence quotidienne dans les villes et les villages du Congo belge. J’éprouve pourtant la bizarre sensation de dédoublement que l’on ressent à découvrir, devenues subitement concrètes, les images irréelles d’un rêve. Ces visages, ces gestes, ces gens, je les ai vus déjà. Ces scènes quotidiennes captées sous les tropiques, dans les villes ou dans la brousse, assurément je les ai sous les yeux pour la première fois. Je peux jurer que jamais je n’ai été à Léopoldville ou à Usumbura, à Matadi ou à Paulis...
   Le lendemain matin, en traversant la ville pour me rendre à mon bureau, j’ai enfin l’explication de ce qui m’a intrigué.
   Ces photos « jamais vues » je les vois s’animer et vivre devant moi : ici un groupe de cyclistes en route vers l’usine ou le chantier, plus loin une ménagère débarrassant la table familiale de la vaisselle du petit déjeuner, etc...
   Plus loin encore, à un carrefour, je retrouve trois photos d'un seul coup : l’agent de l’autorité réglant la circulation et la jolie femme attendant, au volant de sa voiture, l’autorisation de démarrer, tandis qu’à quelques mètres de là se profilent des charpentiers juchés sur une maison en construction.
   À huit mille kilomètres de distance se retrouvent les mêmes gestes, les mêmes attitudes, les mêmes expressions. L’objectif a peut-être saisi ce que le voyageur trop pressé ne découvre qu’en lui-même lorsqu’il regroupe ses souvenirs. La photographie restitue à deux mondes si apparemment étrangers l’un à l’autre leur véritable et profonde ressemblance, leur commune appartenance à l’humain, leurs espérances parallèles et leurs réactions identiques dans la peine ou la joie.
   En moi ce soir s’épanche ce « sweet milk of human kindness » du frère qui découvre son frère, de l’homme qui se reconnaît lui-même en d’autres êtres, ni tout à fait Caïn, ni tout à fait Abel.
   De là est née l’idée de cet album familier où l’on trouvera les prémices de cette « Communauté belgo-congolaise » à laquelle se sont attelés tous ceux qui ont appris à aimer l’Afrique belge.
   Blancs ou Noirs, à Léopoldville ou à Anvers, Belges et Congolais à Dînant comme à Kindu cherchent à valoriser les mêmes qualités, à domestiquer les mêmes besoins dans la recherche du même bonheur loyal, solidaire et équilibré.
   La Communauté belgo-congolaise c’est cela, bien avant peut-être l’association des intérêts, bien avant la mise en commun des ressources et des ambitions : une similitude quotidienne de la vie, une ressemblance essentielle : les mêmes joies, les mêmes soucis, les mêmes aspirations, les mêmes problèmes.
   Un album de famille n’a d’autre ambition que d’attester aux heures de découragement ou d’attendrissement la solidarité des visages disparus avec les visages des vivants, et la fidélité des traits usés d’aujourd’hui aux traits adolescents d’hier.
   Ainsi en va-t-il de notre « album de famille », recueil sans prétention mais débordant du désir de connaître, de comprendre et d’aimer les deux races sœurs attelées, au sein d’un monde déchiré par les désarrois et par les doutes, à la tâche de bâtir au cœur de l’Afrique une oasis de paix et de sérénité, une harmonie du bonheur collectif et des bonheurs individuels.
   Une famille vraiment...


Extrait de la thèse de Sandrine Colard :
   The apotheosis of this kinship iconography was the leaflet Album de Famille (Family Album) distributed at the 1958 Universal Exhibition in Brussels, where the Congo section proved to be the pinnacle of the colonial authorities’ propagandist efforts. Produced by the photographers of InforCongo, the front cover depicts the upcoming generation of the Belgian Congo in the shape of black and white children hugging one another, while the back cover mingles the flags of Belgium with that of the colony. The little book consists of a systematic juxtaposition of almost identical scenes capturing black Africans in the Congo and white Belgians in the metropole, insisting on the closeness, if not the identicality of their everyday lives in a methodical Belgian-Congolese adaptation of Family of Man’s rationale. Among many others, for instance, Makula’s parlor image discussed previously was juxtaposed with the living room of a Belgian family.
   The author of the preface Robert Bertaix introduces the photographs in these terms : « These Congolese pictures really have nothing unusual. They represent, simply and without artifice, familiar and even banal scenes of everyday life in the cities and villages of the Belgian Congo. However, I have this bizarre sensation of dédoublement… »
   Then understanding his uncanny reaction, Bertaix, writing in Brussels, continues : « The day after, walking through town to go to my office, I finally have the explanation for what had intrigued me. These pictures that I had “never seen”, I see them now animating themselves and living in front of me. […] Eight thousands kilometers apart, one can find the same gestures, the same attitudes, the same expressions. »
   That recognition of the metropolitan self in the colonial subject was the crowning achievement of the photographic enterprise of attraction that had been undertaken since the time of IC. The mirroring between Belgium and the Congo found its exact expression in Album de Famille, with the most mundane of actions and events replicated in almost identical settings.
   However, flipping past the cover, one cannot help but notice that the images are juxtaposed, not superimposed. The Belgian-Congolese family is shown as a reality separated by the sea, not a national Congolese one. Fascinatingly, Bertaix’s lyrical tone carries him away, and in an amazing and probably unintended confession, reveals that this racially mixed Congolese society was a myth that only existed on camera film. He writes : « The camera has maybe captured what the hurried traveler only discovers in himself when he recollects his memories. Photography restores to two worlds so apparently foreign their true and profound resemblance, their common belonging to humankind, their parallel hopes and their identical reactions in sorrow or joy. »
   The author then recognized that it was in the photographic image only that Congolese and Belgians formed that “family,” and that the reality was otherwise.
   It is of course most ironic that it is at the Universal Exhibition where Album de Famille was distributed, where independence was given its decisive impetus. For the first time, the évolués traveled to Belgium in a greater, even if still pretty small, number, and they came into contact with one another as it had never been allowed before. There, also, they were confronted with Belgians in unprivileged positions. To take up Tageldin’s argument, the seductive power of imagining themselves as becoming perfected Belgians dulled. That confrontation shattered the perfect and superior image that the colonizers had so meticulously built. This unintentional iconoclasm, then, irremediably marked the beginning of decolonization.
Bibliographie :
   - Colard (Sandrine), Photography in the Colonial Congo (1885–1960), Columbia University, 2016, pp. 134-

Vendu.

 

[BORINAGE - ALMANACH]. Armonak borén 1922. Siziéme Anée. Mons - Frameries, Union des Imprimeries, 1922. In-8° (105 x 163 mm.) agrafé, 63 p., quelques publicités, cachet ex-libris de Jules Vandereuse, exemplaire en bon état.
   
Ouvrage peu courant, surtout en bon état !


Tâbe :
   - Calindieu.
   - Les Sézongs.
   - Fiètes qui canje-tè tous l'z angs.
   - Esclipes de l'bèle et dou solau.
   - Avèrtissemint.
   - Vièls dictongs.
   - Couyonâdes.
   - Naïveteu d'énfang.
   - À l'èscole.
   - Confèciong.
   - El vièle bigote.
   - Ercètes pou bwâre sans payî.
   - Monologues et couyonades in vers.
      - Les deùs bribeuys.
      - El pus brave dès twâs.
      - Ine drôle de condannaciong.
      - On n'put pus rire, d'abord ?
      - El trinke dè ganbon.
      - Lès twâs prétindangs {conte).
      - Conpinsacion.
   - Cansongs.
      - Tou t'fous d'mè !
      - L'sortie d'l'estâcion d'Frameries.
      - Ô Mèrante.
   - Teyate.
      - L'intèrmint d'Batisse (duo).
      - Au secours ! (opèrète).

 

Vendu.

 

CHALON (Renier) — Attribution d'un denier carlovingien à Mons (Castrilocus). [Bruxelles], [Société Royale de Numismatique], [1852]. In-8° (160 x 240 mm.) broché sous une couverture muette, 7, [1 bl.] p., une planche hors texte, ex-libris manuscrit de l'avocat montois Letellier, exemplaire en parfait état.
   
Extrait du tome II, 2e série, de la Revue de la numismatique belge, pp. 134-138.


   Renier Chalon examine ici les différentes propositions d'identification de ce denier de Charlemagne. Il cite les spécialistes ayant fait connaître leurs avis sur la question : Lelewel, Conbrouse, Longpérier et De Coster.

Vendu.

 

[CHINE - U.R.S.S.]. HSIANG HONG et WEI NING — À propos de la littérature du révisionnisme moderne en Union soviétique. Pékin, Éditions en Langues Étrangères, 1966. In-8° (131 x 189 mm.) agrafé, 68 p., exemplaire en très bon état.
   
Un témoin de la rupture idéologique entre la République Populaire de Chine de Mao Zedong et l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques de Nikita Khrouchtchev...


Avant-propos :
   La clique révisionniste khrouchtchévienne, depuis qu'elle a usurpé la direction du parti et du gouvernement en Union soviétique, applique dans le domaine littéraire et artistique comme dans les autres domaines sa ligne politique de « collaboration soviéto-américaine pour la domination mondiale ». Elle trahit le principe léniniste de l’esprit de Parti en matière littéraire et les intérêts des peuples révolutionnaires du monde et a ainsi écrit la page la plus ignominieuse et la plus abjecte de l'histoire de la littérature soviétique.
   De plus, elle tente d'imposer sa ligne littéraire révisionniste aux peuples du monde. Contrairement à leur volonté, elle a élaboré une soi-disant ligne générale révisionniste de « développement de la littérature du XXe siècle », ligne qui, à l'entendre, « possède et enrichit les traditions du réalisme critique et du réalisme socialiste – traditions de M. Gorki, A. Nexö, R. Rolland et T. Dreiser, T. Mann et H. Mann, P. Neruda et B. Brecht, M. Cholokhov et L. Kroutchkovski, H. Barbusse et L.Aragon, V. Maïakovski et V. Niezval, M. Sadovianou et I. Biékher. »
   Cette ligne générale des révisionnistes modernes soviétiques entrave en fait la croissance de la littérature authentiquement révolutionnaire et socialiste du XXe siècle. Ses auteurs en ont exclu ostensiblement les écrivains afro-asiatiques qui se tiennent aux postes les plus avancés dans la lutte révolutionnaire contre l'impérialisme américain, ce qui est bien révélateur de l'attitude hostile et négative qu'ils ont prise à l'égard de la littérature révolutionnaire afro-asiatique. Sous couvert de cette « ligne générale pour le développement de la littérature du XXe siècle », qui mêle sans aucune distinction écrivains révolutionnaires, non révolutionnaires et contre-révolutionnaires, ses promoteurs colportent en réalité la littérature de renégat de Cholokhov, cette pacotille, sous l'enseigne de la littérature révolutionnaire de Gorki. Ils se livrent à des activités contre-révolutionnaires criminelles, en brandissant le drapeau du socialisme. Tout en « soutenant » en paroles la lutte révolutionnaire anti-impérialiste des peuples afro-asiatiques, ils ont organisé un meeting pour commémorer un écrivain colonialiste d’un pays impérialiste : Kipling.
   La littérature soviétique d'aujourd'hui, qui se fait passer pour « révolutionnaire » et « socialiste », est bien plus perfide que la littérature impérialiste. Il nous appartient de lui arracher son masque et d'examiner à fond sa nature, pour voir qui elle favorise et à qui elle porte atteinte en fin de compte ; quelle attitude elle adopte en dernière analyse à l'égard de la lutte émancipatrice des peuples afro-asiatiques et des peuples révolutionnaires du monde, et à l'égard de l'impérialisme américain, ennemi numéro un des peuples du monde.

10 euros (code de commande : 02629).

 

[DALI (Salvador)]. Dali. Introduction de Michel Tapié. [Paris], Éditions du Chêne, 1957. In-4° (278 x 372 mm.) broché sous couverture rempliée, [50] p., nombreuses illustrations dont 16 planches en couleurs contrecollées, exemplaire, en bon état.


Extrait :
   Les antinomies daliniennes n'ont pas fini de nous mener aux limites extrêmes de l'actuelle confusion : mais jamais confusion n'avait été comme maintenant témoignage d'une immense et vivace richesse. L'absence de cette sécurité que constitue le fil traditionnel (d'une quelconque tradition) donne pleine chance aux individus dignes de ce nom, et, parmi le nombre rassurant de ceux qui vivent le devenir de l'actuelle aventure, Salvador Dali réalise ce paradoxe étonnant d'être l'artiste le plus prestigieusement connu et celui que l'on discute avec le plus d'âpreté comme si son nom était chargé de très dangereux effluves nécessitant un sérieux contrôle d'autodéfense. Et en fait, inconsciemment ou en toute lucidité, tout dans l'œuvre ou le comportement de Dali, dans ses moyens comme dans le rayonnement de son message, est ambiguïté, paradoxe, contre-courant, sous les apparences de techniques traditionnellement conformistes, et à travers une vie et une œuvre dans lesquelles l'extrême complexité baroque étaye la plus lucide et la plus rigoureusement implacable continuité.
   Dans ses fantômes surréalistes de 1928 aux Assomptions corpusculaires spectrales de 1956, Dali pose avec un maximum de non-conformisme face aux avant-gardes du moment la question du contenu de l'œuvre d'art avec l'appareil lucide d'exploration qu'est sa méthode paranoïaque-critique, alors que tous les articles de maintenant tournent le dos à cette face essentielle de l'œuvre d'art pour explorer les possibilités structurales de techniques automatiques où la magie graphique de gestes, où la vitesse force la puissance créative, auquel cas il pourrait se déceler la présence d'un contenu latent lui-même à une nouvelle puissance ; à ce degré qui est celui de l'actuel comportement conforme, il est évident que le nom de Dali est sujet de scandale pour certains, et déclenche chez d'autres des réactions de mauvaise conscience. Ce qui n'est déjà pas si mal à une époque où l'accoutumance à une surenchère dans la vitesse de communication émousse, presque aussitôt créés, tous nouveaux pouvoirs d'efficacité.

30 euros (code de commande : 02607).

 

DECKER (Heinrich) L'Italie gothique. Paris, Braun, 1964. In-4° (242 x 310 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 72 p., 238 planches en héliogravure hors texte, (collection « Art et Géographie »), exemplaire en bon état.


Notice de Francis Salet :
    L'Italie, province de l'art gothique, est peu connue et souvent méprisée des Français qui n'admettent pas facilement qu'il ait existé aux XIIIe et XIVe siècles d'autre style que le leur. On ironise volontiers sur la cathédrale de Milan, on annexe les abbayes cisterciennes d'outre-monts, on sourit de l'incapacité de ces constructeurs qui lançaient des tirants en travers des nefs de « Zanipolo » et des Frari de Venise. Jugement superficiel et combien injuste. L'art que certains auteurs appellent à bon droit le « gothique latin » à sa valeur propre pour peu qu'on le juge en lui-même et non par référence à des modèles que les architectes méditerranéens ne songeaient aucunement à imiter. Pour ceux d'Italie, l'architecture française était un langage artistique étranger ; ils en refusaient la leçon et c'est à partir de ce refus qu'ils ont créé des formes d'expression parfaitement originales et qui méritent sympathie et admiration.
   Le très beau livre de M. Decker, qui fait suite à son Art roman en Italie, met pleinement en lumière cette originalité. Comme les autres ouvrages de la collection (dont on ne peut que louer la maison d'édition Braun, car l'entreprise est neuve et instructive), il peut servir excellemment à la préparation d'un « périple gothique » en Italie ; il résume l'ensemble de ce qu'il faut savoir pour visiter avec profit les monuments connus, il en fait connaître beaucoup d'autres, moins connus, qu'un touriste cultivé ne songe pas toujours à inscrire dans ses itinéraires ; je pense, entre autres, à Bevagna, à Todi, si peu visitée, à la ville morte de Cività di Bagnoregio, près de Viterbe, à l'église San Martino al Cimino, où les tenants de l'influence française ont de quoi se satisfaire, au palazzo Vitelleschi de Tarquinia, qui n'est pas seulement un musée étrusque, mais un monument plein d'intérêt (mais pourquoi M. Decker a-t-il négligé, dans cette ville, l'admirable église de Santa Maria del Castello, si importante pour la connaissance des débuts du gothique italien ?). On pourrait en citer beaucoup d'autres depuis l'abbaye de San Guglielmo al Goleto, francisante elle aussi, et San Giovanni in Venere, d'une austérité encore romane, jusqu'à la collégiale de San Ginesio dont la façade, flamande, semble dépaysée dans les Marches, ou la cathédrale d'Ostuni dont le frontispice est une des plus gracieuses compositions qu'ait réussie l'art gothique.
   Comme pour l'Italie romane, l'itinéraire de ce passionnant voyage commence en Lombardie et en Piémont, descend parallèlement à la côte occidentale jusqu'en Sicile pour remonter le long de l'Adriatique et se terminer à Vérone. Une courte introduction met judicieusement en lumière les caractères particuliers du gothique italien qui naît d'une « sainte folie extatique » et est marqué par la conscience torturante de la culpabilité humaine ; dans un monde ravagé par la discorde et la haine, l'art de la Péninsule prend un aspect dramatique qui est à l'opposé de la sérénité du gothique français.
   Art « municipal » aussi, né de la volonté des villes d'affirmer leur puissance, bien plus que de la dévotion d'un peuple. Art traditionnel enfin, qui refuse la structure murale évidée du gothique septentrional pour conserver les grandes surfaces propres à recevoir un décor peint.
   La suite du texte analyse, province par province, les productions majeures du génie italien, distinguant chaque fois l'architecture, la sculpture, la peinture. En trente-huit pages de synthèse, l'essentiel est dit et le sujet suffisamment éclairé dans ses grandes lignes pour qu'on ait profit à contempler les images en s'aidant des commentaires qui les accompagnent. L'ensemble fait un livre sérieux et attrayant. Les illustrations, qui sont de M. Decker lui-même, ne laissent rien à désirer et sont conformes aux exigences qu'on est en droit d'avoir aujourd'hui.
Bibliographie :
   - Salet (Francis), « Decker (H.). L'Italie gothique. Illustrations de l'auteur », dans Bulletin Monumental, tome 123, n° 1, année 1965. pp. 96-97.

15 euros (code de commande : 02608).

 

[DEMAN (Edmond)]. FONTAINAS (Adrienne et Luc) — Edmond Deman éditeur (1857-1918). Art et édition au tournant du siècle. Préface d'Alan Raitt. Bruxelles, Labor, 1997. In-8° (150 x 215 mm.) broché, IX, 356 p., illustrations, (collection « Archives du Futur »), exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   Edmond Deman fut l'un des plus grands éditeurs belges de la fin du dix-neuvième siècle. Il publia les Belges Verhaeren et Maeterlinck, les Français Mallarmé, Villiers de l'Isle-Adam, Barbey d'Aurevilly et Bloy. Renoir et Manet, Redon et Rops, Van Rysselberghe, Khnopff ou Lemmen, illustrèrent ses livres. Si la gloire de ceux qu'il a servis n'a cessé de croître, la renommée de celui qui associa si subtilement écrivains et artistes est demeurée plus que confidentielle. À l'image de sa réserve...
   Edmond Deman a joué dans l'édition belge un rôle essentiel. C'est lui qui donna au livre belge, pour la première fois, un caractère bibliophilique. [...] Mais il était de caractère discret, ne voyant dans l'édition que la satisfaction de ses préférences et le plaisir d'éditer avec délicatesse des œuvres choisies, dont les auteurs étaient ses amis. Cette discrétion naturelle fait qu'on n'a pas rendu suffisamment justice à l'activité d'Edmond Deman qui a beaucoup fait cependant pour développer et imposer en Belgique le goût du Livre. (Henri Liebrecht)
   Les patientes recherches d'Adrienne et Luc Fontainas permettent de restituer enfin dans cette biographie largement illustrée l'histoire de cet homme, de cette génération d'écrivains et de cette culture belgo-française. On découvre ainsi un parcours peu commun, des amitiés fortes, l'histoire de chacun des grands livres de cette fabrique d'œuvres belles et précieuses ; une Belgique rare et singulière.

Vendu.

 

DUTSCHKE (Rudy)Écrits politiques (1967-1968). Avant-propos de Gérard Sandoz. Postface de Claus Menzel. Paris, Bourgois, 1968. In-8° (120 x 200 mm.) broché sous couverture à rabats, 157 p., exemplaire en bon état.
   
Rudy Dutschke (1940-1979) fut l'un des plus importants activistes du mouvement étudiant en République Fédérale d'Allemagne.


Contient les textes suivants :
   - Démocratie, université et société.
   - Nouvelle vocation de l'université.
   - Masturbation ou prise de conscience pratique.
   - Préface à la lettre de Che Guevara sur le Vietnam.
   - Black Power.

12 euros (code de commande : 02627).

 

EYLENBOSCH (E.) — Woordgeografische studies in verband met de taal van het landbouwbedrijf in West-Brabant en aangrenzend Oost-Vlaanderen. Tongeren, M. & L. Symons, 1962. In-8° (157 x 231 mm.) broché, 335 p., feuillet volant d'errata, (collection « Werken Uitgegeven door de Koninklijke Commissie voor Toponymie en Dialectologie (Wlaamse Afdeling) », n° 10), exemplaire non coupé et en bon état.


Ten geleide :
   Dir boek, geschreven in de winter van 1961-62, komt pas in het voorjaar 1965 van de pers.
   Hierdoor dreigt het gevaar dat ons werk bij voorbaat enigszins achterop geraakt, omdat wij de jongste bijdragen uit de vakliteratuur niet meer konden consulteren met het oog op de redactie van onze definitieve tekst. Ook zijn wij intussen ons ervan bewust geworden dat onze bibliografie zeker niet alle publicaties vermeldt die wij met nuttig gevolg hadden kunnen raadplegen.
   Zeker in Vlaanderen verschijnen niet elk jaar belangrijke artikels of boeken over de vaktaal van het landbouwbedrijf.
   Met des te meer reden mogen wij hier één recent werk, waarvan wij uiteraard geen gebruik meer konden maken, niet onvernoemd laten : Dr. J. Goossens' Semantische vraagstukken uit de taal van het landbouwbedrijf in Belgisch-Limburg (Antwerpen, 1963).
   Gaan wij dan toch een periode tegemoet van verlevendigde filologische belangstelling voor de boerentaal ?
   Als wij de lange weg die geleid heeft tot deze uiteindelijke publicatie overzien, dan betreuren wij wel dat wij vandaag ons werk in het licht geven zonder de toevoeging van illustratiemateriaal in de vorm van foto's en schetsen. Wie op het oog houdt hoe ons boek eigenlijk gegroeid is (Woord Vooraf, 7-8), zal nochtans begrijpen waarom degelijke illustraties voor publicatie vatbaar, moeilijk tot stand zouden gekomen zijn. Trouwens, het oorspronkelijke plan in verband met een uitvoerige monografie over de vaktaal van het landbouwbedrijf te Elingen willen wij voorlopig wel laten rusten, maar niet vergeten. Allicht krijgt dit eerste werk in de vorm van een verdiepte detailstudie eenmaal een zeer gewenste tegenhanger.
   Met dit optimistische vooruitzicht sturen wij deze taalgeografische bijdrage de wereld in, echter niet alvorens hier, last but not least, openlijk onze erkentelijkheid en dank uit te spreken tegenover de Koninklijke Commissie voor Toponymie en Dialectologie, die ons'werk de eer van een uitgave onder haar auspiciën heeft waardig gekeurd en tevens de aanzienlijke financiële lasten hieraan verbonden zo royaal op zich heeft genomen.

20 euros (code de commande : 02617).

 

FRANCE (Anatole) — Le livre de mon ami. Illustrations de Émilien Dufour. Bruxelles, Éditions du Houblon, [ca 1944]. In-8° (147 x 214 mm.) demi-maroquin rouge à gros grains à coins, dos à 4 nerfs orné de bandes horizontales de maroquin noir, de papier argenté et de bois déroulé beige, titre et tête dorés, couverture conservée (reliure de Robert Vits), 208 p., 8 illustrations en couleurs à pleine page hors texte, un des 100 exemplaires numérotés sur papier chiffon (n° 13) contenant les décompositions de couleurs (noir, gris, cyan, magenta et jaune) des huit illustrations.



   Robert Vits était un relieur bruxellois à qui l'on doit de belles reliures très soignées et proposant de beaux décors art déco ; il maîtrisait notamment l'utilisation du bois déroulé.


Notice du Dictionnaire des œuvres :
   Sous ce titre, Anatole France a rassemblé et publié en 1885 les souvenirs de sa première enfance qu’il attribue à un personnage fictif, Pierre Nozière. Cet usage d’un pseudonyme montre que l’auteur n’entend pas reproduire minutieusement ses souvenirs, mais qu’il propose de délicates variations sur des thèmes autobiographiques. C’est ainsi que se font suite une série de tableaux dans lesquels les évocations du passé, d’une précision hallucinante, sont coupées de remarques propres à l’âge mûr. Bien plus que le développement intérieur de l’âme du petit Pierre, l’analyse s’attarde à retracer l’histoire de ses rapports avec le monde. Dans un style des plus raffinés, d’une grâce un peu frêle, l’auteur dessine certains personnages familiers, les premiers amis, les parents, tels qu’ils peuvent apparaître aux yeux d’un enfant de cinq à sept ans. Le petit Pierre observe et juge, et ses jugements formeront les bases d’une expérience de plus en plus approfondie. À plusieurs reprises, au cours de sa carrière, France reviendra sur ses impressions d’enfance et s’attachera à peindre avec minutie le milieu où il avait vécu. Toutefois, les pages dont on se souvient ne sont pas tant celles où sont évoqués les faits et gestes du petit garçon, mais celles qui sont consacrées à l’un ou à l’autre des personnages de son monde enfantin. À cet égard, on ne peut nier qu’Anatole France ait écrit des pages exquises et d’un grand prix (« Marcelle aux yeux d’or », « La Grand’maman Nozière », « La dame en blanc »). À cette première partie qui s'intitule « Le livre de Pierre », fait suite une seconde série de chapitres, menés d’une plume alerte (« Le livre de Suzanne »). Anatole France imagine cette fois un Pierre Nozière devenu père de famille et qui observe le comportement de sa petite fille. Ici, la fiction semble avoir étouffé la fantaisie du narrateur, et ces pages, bien qu’écrites avec une grâce quelque peu apprêtée, sont loin d’être aussi vivantes que celles du « Livre de Pierre ».
Bibliographie :
   - Laffont-Bompiani, Dictionnaire des œuvres, t. IV, p. 230.


  

150 euros (code de commande : 02625).

 

[GAUME]. Le pays gaumais. La terre et les hommes. Revue régionale. 26e année - N° 1 - 2 - 3 - 4. Virton, Éditions du Musée Gaumais, 1965. In-8° (160 x 244 mm.) broché, 181 p., illustrations, ex-libris manuscrit sur la couverture. 


Sommaire :
   - Inauguration du Musée de la Vie paysanne à Montquintin, par V. Thiery.
   - Message du Musée, par E. P. Fouss.
   - Terrains et fossiles jurassiques de la Lorraine belge, par Edg. Casier.
   - Saint-Hilaire, église-mère de Marville, par E. Dejardin.
   - Vierges de Pitié, par J. de Borchgrave d'Altena.
   - Les anciennes forges de La Claireau, par M. Bourguignon.
   - Nestor Outer et son temps, par A. Renauld.
   - L'ancien four banal de Musson, par A. Rossignon.
   - Le vignoble de Torgny, par F. d'Ursel.
   - Les Canadiens à Virton et à Saint-Mard, par El. Autphenne.

13 euros (code de commande : 02618).

 

[HAINAUT - SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. IVe Série - Tome IX. Mons, Dequesne-Masquillier, 1887. In-8° (160 x 239 mm.) broché, XII, 592, LXXXII, [1 (errata et addenda], [1 bl.], [4 (tables)] p., illustrations et planches hors texte dont certaines à déplier, exemplaire non coupé, couverture défraîchie. 


Table des matières :
   - Programme du concours de la Société pour 1885, p. V.
   - Programme du concours de la Société pour 1886, p. IX.
   - Discours prononcé aux funérailles de M. l'abbé Michot, par Paul Laduron, p. 1.
   - Les signatures dans les actes publics et privés de l'ancien Hainaut, par Émile Prud'homme, p. 5.
   - Concours de 1884 - Poésies, par Edgar Baes.
      - La Camaldule, p. 21.
      - Le Colisée, p. 22.
      - Rome, p. 23.
      - Le Calme, p. 25.
      - Le Coffret, p. 26.
      - Hiver, p. 27.
   - Concours de 1884 - Histoire de la ville de Leuze, par L.-A.-J. Petit, p. 29.
   - Maximilien de la Haize, grammairien montois. De l'enseignement de la grammaire française, spécialement à Mons, avant le XVIIIe siècle, par Ernest Matthieu, p. 467.
   - Notice sur les anciens registres paroissiaux de baptêmes, de mariages et de décès de la province de Hainaut, par Théodore Bernier, p. 491.
      - Tableau des registres.
      - Chronique des principaux événements survenus dans le Hainaut et notes sur certains personnages, de 1569 à 1796, extraites des registres paroissiaux.
   - Matériaux pour la faune entomologique du Hainaut. Coléoptères. Deuxième centurie, par Alfred Prudhomme de Borre, p. I.
   - Programme du concours de la Société pour 1887, p. LXXVII.
   - Changements survenus dans la liste des membres de la Société, depuis le 1er octobre 1884, p. LXXXI.
   - Errata et addenda, p. LXXXIII.

45 euros (code de commande : 02631).

 

HAUSMAN (Roger) — Préférences. Arlon, Éditions Fasbender, s..d. In-8° (143 x 186 mm.) broché, 79 p., exemplaire dédicacé par l'auteur au docteur Charles Dupuis, de Quaregnon.
   Les écrivains de la province de Luxembourg dont il est question dans cet ouvrage sont : Josse Alzin, Francis André, Armand Braibant, Thomas Braun, Jules Gille, Jean Gyselinx, Jean L. Hollenfeltz, Albert Lorry, Pierre Nothomb et Adrien de Prémorel.

   Le dédicataire, Charles Dupuis (Quaregnon, 1881-1957) fut médecin-contrôleur des charbonnages borains, chirurgien disposant de sa clinique personnelle à Quaregnon, localité dont il devint le bourgmestre de 1912 à 1921 ; il fut également un grand amateur de livres de littérature et d'érudition.
Avant-propos :
   Quelques mots de présentation ? Mon Dieu, pourquoi pas !!...
   Notre Luxembourg est fertile en talents littéraires les plus variés ; nous en avons fait l'heureuse expérience et nous nous en rendons compte de jour en jour, à mesure que le nombre des livres et publications croît en proportion de celui des auteurs.
   Le regretté Jean Goffinet dans sa Géographie Littéraire du Luxembourg a donné avec érudition l'historique des lettres de notre province depuis l'initial jusqu'à l'époque ta plus contemporaine. Malheureusement le caractère touffu d'un semblable ouvrage n'a pas permis à son auteur de s'étendre à souhait et plus longuement sur l'un ou l'autre écrivain en pleine période de production. Le présent opuscule essaie avec modestie de combler – bien imparfaitement, hélas ! – ces lacunes involontaires, sans pour cela oser porter préjudice au talent vigoureux de Jean Goffinet, ni ternir son renom ou étouffer sa flamme d'historien ; il se pique au contraire, de vouloir compléter quelque peu la Géographie avec souffle et originalité, sans aucune prétention littéraire.
   Son but est des plus explicites : faire connaître nos auteurs au profane avide comme à l'admirateur éclairé, par des croquis pris sur le vif, dans leur cadre habituel, dans leur intérieur de tous les jours, dans leur cabinet de travail encombré, en tête-à-tête suave avec l'inspiration. Nous avons voulu communiquer fraîchement à ceux qui ont goûté auparavant leurs œuvres, des impressions nettes, des pensées spontanées, des espoirs en éclosion afin de créer un lien spirituel tangible entre le maître et le disciple, chose qui se trouvait avoir fait défaut dans le passé.
   Aurons-nous accompli œuvre pie ? L'avenir seul nous apportera une réponse catégorique : de par leur connaissance plus profonde et la propagation désintéressée de leurs ouvrages, les écrivains du Luxembourg seront lus avec plus de fièvre, ce qui est un grand pas vers l'avant autant que la récompense espérée de nos efforts.
   Que porte la devise !!!
Bibliographie :
   - Cauchies (Jean-Marie), « Un établissement disparu : la clinique Dupuis à Quaregnon », dans Bulletin du Cercle Archéologique de Mons, n° 12 - Janvier-Février-Mars 2023, pp. 15-19.

10 euros (code de commande : 02622).

 

[JUDAÏCA]. Les Juifs. Paris, Société Anonyme des Illustrés Français, 1933. In-4° (215 x 308 mm.) agrafé, 105 p., très nombreuses reproductions photographiques, rare et en bon état.
   Il s'agit du n° 2 - Septembre 1933 de la revue bimestrielle de Lucien Vogel Témoignages de notre temps : parmi les photographes : Lucien Vogel, Helmar Lerski, Henri Cossira, André Kertesz, Lipnitzki, Man Ray, Henri Manuel, etc.


Sommaire :
   - Déclaration d'Albert Einstein.
   - Le drame allemand, par Victor Basch.
   - Déclaration d'Israël Lévi.
   - Le judaïsme, par le Grand Rabbin Liber.
   - La minorité juive et la Société des Nations, par Léon Motzkine.
   - La Bible et le Talmud. La Résurrection de l’hébreu, par Aron Hermoni.
   - Cultes et rites. La religiosité et la mystique juive, par Norbert Guterman.
   - Le génie hébreu, texte d'Ernest Renan.
   - L'Art, par Jean Gallotti.
   - Enfants, par Elissa Rhaïss.
   - Le Juif errant. La diaspora, par André Spire.
   - Méditerranée, par Maurice Mesecca.
   - Les Juifs d'Amérique, par Ludwig Lewisohn.
   - Pologne. La Dot, nouvelle de Schalom Asch.
   - Les cinq messieurs de Francfort.
   - Paris
, par Pierre Lazareff.
   - Les Juifs et la guerre, par Me de Moro-Giafferi.
   - Pogroms, par Jules Romains.
   - Allemagne, par Me Henry Torrès.
   - Les sports, par Lord Melchett.
   - La Palestine, par le Chaïm Weizmann.

Vendu.

 

[LAUTRÉAMONT (Isidore Lucien Ducasse, comte de)]. TESTON (Michel) — Lautréamont. Névrose et christianisme dans l'œuvre du poète. 2e édition revue et corrigée. Antraigues, Chez l'Auteur, 1996. In-8° (135 x 210 mm.) broché, 125 p.


En quatrième page de couverture :
   Complètement inconnu de son vivant, de la même génération que Rimbaud, cet autre météore, Lautréamont est le type même du jeune poète maudit que l'histoire n'en finit pas de réhabiliter et de rehausser.
   Mais pour s'être rebellé à ce point-là contre Dieu, ne fallait-il pas être névrosé et confondre Dieu avec son père dans un super complexe d'Œdipe non résolu ?
   C'est ce qu'essaie de démontrer ici Michel Teston en analysant le poète par son texte, puisque « l'inconscient est structuré comme un langage », et réciproquement.

10 euros (code de commande : 02635).

 

[LECKZINSKA (Marie)]. PROYART (Liévin-Bonaventure) — Vie de Marie Leckzinska, princesse de Pologne, reine de France, écrite sur les Mémoires de la Cour. Par M. l'abbé Proyart. Lyon - Paris, Perisse, 1828. [A Lyon, / Chez Perisse Frères, Libraires, / rue Mercière, N° 33. / A Paris, / Chez Perisse Frères, Libraires, / place Saint-André-des-Arts, n° 11. / 1828.] In-8° (110 x 177 mm.) plein veau d'époque, dos lisse orné de fers dorés, tranches marbrées, [2 bl.], [3 (faux-titre, extrait du catalogue de l'éditeur, titre)], [1 bl.], 343 p., le portrait annoncé n'est pas présent, comme c'est souvent le cas pour cette édition, étiquette du relieur namurois F. Lapierre.


Notice de Paul Pinson sur les péripéties de l'édition de cet ouvrage :
   Le 11 mai 1787, Louis XVI écrivait a l'abbé Radonvilliers, conseiller d'État, que l'abbé Proyard lui avait soumis le manuscrit de la Vie de la reine Leckzinska, qu'il avait l'intention de publier ; mais qu'il refusait d'en permettre l'impression comme « contenant des choses indécentes sur Louis XV ». Le roi ayant remis le manuscrit au garde des sceaux, Hue de Miromesnil, celui-ci, qui devait le rendre à l'auteur comme il lui était prescrit, fut d'avis de le brûler pour empêcher que l'abbé Proyard ne le fasse imprimer à l'étranger, ainsi qu'il résulte de la lettre du garde des sceaux adressée le même jour à M. de Lamoignon.
   Cette destruction n'eut pas lieu, car la Vie de Marie Lecksinska fut publiée à Bruxelles en 1794 et a été réimprimée à Paris, à Lyon et à Lille plusieurs fois.
Bibliographie :
   - Pinson (Paul), « Vie de Marie Leckzinska », dans L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, 36e année - 30 août 1900, col. 340.
   - Dubois d'Enghien (Hector), La reliure en Belgique au dix-neuvième siècle, p. 184.


 

15 euros (code de commande : 02611).

 

LINTHORST HOMAN (Johannes) — Het ontstaan van de gemeenten in Drenthe. Haarlem, Tjeenk Willink & Zoon, 1934. In-8° (197 x 264 mm.) broché sous couverture à rabats, XV, 588 p., illustrations hors texte dont certaines à déplier, couverture défraîchie.


Table des matières :
   Inleiding.
   Hoofdstuk I. Tot 1603.
      - Inleiding.
      - Landrecht van 1412.
      - De dingspillen.
      - Plaatsaanduidingen.
      - De kerspelen.
      - De schuitambten.
      - Marken en buurschappen.
      - De kluften.
      - Vervolg naar 1603.
   Hoofdstuk II. Van 1603 tot 1795.
      - Landrecht van 1614.
      - Het kerspel als eenheid.
      - Het kerspel voor den landdag.
      - Het kerspel voor de financiën.
      - Het kerspel voor de armenzorg.
      - Het kerspel voor onderwijs.
      - Het kerspel voor waterstaat.
      - Het kerspel voor de veldwacht.
      - Het schuitambt.
      - Vervolg naar 1795.
   Hoofdstuk III. OVvergang.
      - Algemeene opmerkingen.
      - De voortijd der revolutie.
      - De landdag van 13 Maart 1787.
      - De ommekeer.
   Hoofdstuk IV. 1795-1798, de eerste jaaren der revolutie.
      - Comité revolutionair.
      - Provisioneele representanten.
      - Representanten.
      - Gecommitteerde representanten.
      - Positie der kerspelen.
      - De Nationale Vergadering.
      - Voorbereiding der veranderingen.
   Hoofdstuk V. 1798-1799, intermédiair administratief bestuur.
      - Staatsregeling van 1798.
      - Departementale indeeling.
      - Gemeentelijke indeeling.
      - Plaatselijke organisatie.
      - Drentsche kaarten.
      - Financiën.
      - Justitie.
      - Opheffing van Drenthe.
      - Een en ander over Assen.
   Hoofdstuk VI. 1799-1802, verdeeld over twee departementen.
      - Departementen en financieele commissie.
      - Gemeentelijke indeelingen van 1800 en 1801.
      - Steeds weer uitstel.
      - Herziening der Staatsregeling.
      - Drenthe onder Overijssel.
      - De gemeenten.
   Hoofdstuk VII. 1802-1805, onder Zwolle.
      - Departementale organisatie.
      - Justitie.
      - Instructie der schuiten.
      - Territoriale indeeling van Drenthe.
      - Drenthe wil weer zelfstandig zijn.
      - Staatsregeling van 1805.
      - Publicatie van Juli 1805.
      - Een voorbeeld van plaatselijke regeling (Nijeveen).
   Hoofdstuk VIII. 1805-1807, een zelfstandig landschap.
      - Organisatie.
      - De gemeentewet van 20 December 1805.
      - Plaatselijke reglementen.
      - Constitutie van 1806.
      - Nieuwe departementale organisatie.
      - Wet van 13 April 1807.
      - Regeling van 29 April 1807.
   Hoofdstuk IX. 1807-1810, een departement van Koninkrijk Holland.
      - Organisatie.
      - Plaatselijke reglementen.
      - Drentsche toestanden.
      - Plannen voor gemeentelijke organisatie en indeeling.
      - Wet van 20 April 1809.
      - Rapporten aan Lodewijk Napoleon.
      - Bezoek van Lodewijk Napoleon aan Drenthe.
      - Grenzen van Drenthe.
      - Indeeling in kwartieren.
      - Plannen voor gemeentelijke indeeling in 1809.
      - De inlijving bij Frankrijk.
      - Organiek Decreet van 18 October 1810.
      - Nieuwe organisatie der departementen.
      - Decreet van 6 Januari 1811.
   Hoofdstuk X. Rapporten over Drenthe, 1808-1813.
   Hoofdstuk XI. 1811, 1812 en 1813, een onderdeel van het Keizerrijk.
      - Organisatie.
      - Plannen voor gemeentelijke indeeling in 1811.
      - Rapport-Van Zuylen, 1811.
      - Indeeling van Lebrun, 21 October 1811.
      - Ineenstorting van het keizerrijk.
      - Terugkeer van Oranje.
      - Overgang.
   Hoofdstuk XII. 1814-1830, onder de grondwet, I.
      - Grondwet van 1814.
      - Reglementen 1814-1815.
      - Grondwet van 1815.
      - Positie der provinciën.
      - Reglementen voor de provinciale Staten.
      - Positie der gemeenten.
      - Reglement voor de steden.
      - Reglement voor het bestuur ten plattenlande.
      - Gemeentelijke indeeling van 1815-1818.
      - Conclusie dienaangaande.
      - Schulte en notaris.
      - De reglementen van 1824 en 1825.
      - Gemeentelijke financiën.
      - Strafverordeningen.
   Hoofdstuk XIII, 1830-1851, onder de grondwet, II.
      - Verruiming van bevoegdheden, 1831.
      - Grondwet van 1840.
      - Grondwet van 1848.
      - Hergroepeering der Drentsche gemeenten, 1849.
      - Provinciale Wet.
      - Gemeentewet.
      - Stad en platteland.
      - Drentsche gegevens.
      - Splitsing van de gemeente Dalen.
      - Wenschelijkheid van hergroepeering.
   Hoofdstuk XIV. Eenige opmerkingen over Drentsche waterstaatszaken.
      - Inleidende opmerkingen.
      - De wegen in Drenthe vóór 1800.
      - De reglementen op wegen en waterlossingen van 1803.
      - De reglementen op wegen en waterlossingen van 1805.
      - De inlijving bij Frankrijk.
      - De wegen in Drenthe na 1814.
   Eenige losse gegevens.
   Lijst van inventarissen betreffende het Rijksarchief te Assen.
   Lijst van de reglementen 1814-1851.
   Reglement omtrent de samenstelling der Staten, 1817.
   Reglement, bepalende de wijze waarop het gezag en de magt door de Statenwordt uitgeoefend, 1817.
   Reglement van bestuur ten Plattenlande in Drenthe, 1818.
   Reglement omtrent de samentelling der Staten, 1825.
   Reglement van bestuur ten Plattenlande in Drenthe, 1825.
   Chronologisch overzicht.
   Alphabetisch registers.

15 euros (code de commande : 02620).

 

MABILLE (Xavier) — Le Parti socialiste. Évolution 1978-2005. Bruxelles, Centre de Recherche et d'Information Socio-Politiques, 2005. In-4° (207 x 271 mm.) collé, 66 p.
   Il s'agit du n° 1867-1868 - 2005 du Courrier hebdomadaire du CRISP.


En quatrième de couverture :
   Pour retracer l'histoire d'un parti, de multiples points de vue sont possibles. Xavier Mabille, fidèle à la tradition d'analyse du CRISP, a choisi de sélectionner parmi la multitude des faits ceux qui sont pertinents d'un point de vue politique : comment une organisation hiérarchisée et décentralisée en compétition et en coalition avec d'autres organisations semblables pour l'exercice du pouvoir politique a-t-elle traversé la période 1978-2005 ? Ces faits ne sont pas toujours ceux qu'attendraient les tenants d'une histoire plus anecdotique, voire investigatrice, axée sur une conception plus subjective de « l'actualité ». Il va de soi que ce point de vue n'épuise pas la réalité et que d'autres disciplines sont appelées à retravailler la période.
   La création en 1978 du Parti socialiste en tant que composante francophone autonome de la famille socialiste s'inscrit dans le processus quasiment continu de réformes institutionnelles de l'État. Le PS en a été un acteur essentiel. Il s'est trouvé ainsi en compétition pour l'exercice du pouvoir dans un nombre croissant d'entités politiques. Mais la période a aussi été celle d'une réorientation complète des grands axes d'équilibre qui fondaient l'action publique. Le parti a dû notamment s'adapter à la montée en puissance d'un pouvoir supranational européen d'inspiration très différente de l'esprit keynésien qui avait animé l'immédiat après-guerre. La période étudiée revue est aussi celle qui a vu la plus longue participation du parti au pouvoir, ce qui lui a donné la possibilité de faire aboutir certains points de son programme tout en le conduisant à avaliser des compromis parfois douloureux.

5 euros (code de commande : 02612).

 

MAERE (René) — Plan terrier et structure des supports dans l'architecture religieuse de la Belgique. Mons, 1930. In-8° (167 x 252 mm.) broché, 24 p., 14 planches hors texte et 8 plans.


Extrait :
   C'est un fait reconnu qu'à travers tout le cours de son histoire, notre architecture religieuse se distingue par une grande fidélité aux formes traditionnelles.
   Le style gothique s'y introduit tardivement et persiste jusqu'au XVIIe siècle : la chapelle de la Vierge à l'église S.-Jacques à Anvers fut construite en un pur gothique, en souvenir de Rubens, aussitôt après la mort du grand peintre (de 1642 à 1644).
   En 1649 Jacques Duquesnoy adopta le même style pour la chapelle de la Vierge à l'église Ste-Gudule à Bruxelles. Telle église de village, construite au XVIIIe siècle, reprend des formes que l'on serait tenté d'attribuer au XVIe, comme l'église de Sichen (Limbourg) où l'âge du chœur, en style gothique tardif, est révélé par un chapiteau qui porte la date de 1703. C'est à se demander si, avant la Révolution française, le gothique s'est jamais éteint complètement dans nos campagnes.
   Rappelons d'autre part que, jusque vers la fin du XVe siècle, les formes flamboyantes ne sont employées en Belgique que d'une manière fort atténuée, et que la Renaissance ne s'introduit que tardivement, dans le courant du XVIe siècle, et seulement pour le mobilier religieux. Elle est presqu'inexistante dans l'architecture de nos églises, qui passe, à peu près sans transition, du gothique flamboyant au style baroque.
   À ces faits d'un caractère général, on en pourrait ajouter d'autres d'une portée moins étendue, régionale, comme la longue survivance du chapiteau à crochets, qui se retrouve à Tournai, , en Flandre, et surtout dans la Flandre maritime, jusque durant le XVe siècle. Il n'y disparaîtra que lorsque les chapiteaux en grès lédien, avec bouquets de feuillages à profondes échancrures et desséchés, auront remplacé les chapiteaux en pierre de Tournai.
Notice de Marcel Aubert :
    Cette courte notice vaut, à elle seule, un gros volume. Le sujet qui y est traité dépasse de beaucoup les limites marquées dans le titre, et notre confrère, M. le chanoine Maere, nous donne là, en réalité, un excellent tableau de l'architecture religieuse en Belgique.
   Après avoir constaté la fidélité de l'architecture religieuse en Belgique aux formes traditionnelles – le style gothique n'y apparaît que tardivement, et persiste jusqu'au XVIIe et même au XVIIIe siècle ; les formes flamboyantes ne triomphent qu'à la fin du XVe siècle, et la Renaissance ne touche guère que le mobilier, – M. le chanoine Maere montre la persistance du type basilical, avec le développement longitudinal de la nef et des bas-côtés, et l'éclairage direct de la nef par les baies percées dans les murs gouttereaux, au-dessus des toitures des bas-côtés. Les édifices de plan rayonnant ne sont, au Moyen Âge, que de très rares exceptions ; au XVIIe siècle, un compromis entre le plan rayonnant et le plan longitudinal obtint un certain succès. Le type de l'église à nef unique, flanquée de chapelles prises entre les contreforts intérieurs, fut complètement délaissé, même par les Dominicains et les Jésuites qui l'avaient adopté, les premiers du Languedoc, les deuxièmes de Rome. Seul le type à trois nefs sous une couverture à double pente se développa au XIVe et au XVe siècle en Flandre notamment, au point de contre-balancer le type basilical ; mais au XVIe siècle, la prédominance de l'architecture brabançonne ramène le triomphe de ce dernier.
   D'autre part, l'architecture religieuse montre une préférence marquée pour l'emploi de la colonne. Le pilier à quatre colonnes ou à colonnettes engagées, si fréquent en France, ne s'y rencontre, que rarement. La pile nervée de l'époque flamboyante n'apparaîtra guère que dans le Centre, sans réussir à prévaloir. Le pilier composé du style baroque ne l'emportera pas non plus sur la colonne.
   On ne saurait trop féliciter M. le chanoine Maere d'avoir réussi à donner ainsi en quelques pages les traits les plus marquants de l'évolution de l'architecture religieuse en Belgique.
Bibliographie :
   - 
Aubert (Marcel), « Maere (Chanoine R.), Plan terrier et structure des supports dans l'architecture religieuse de la Belgique », dans Bulletin Monumental, t. 90, n° 1, année 1931, p. 161.

12 euros (code de commande : 02621).

 

MARSAN (Jules) — Autour du Romantisme. Toulouse, Aux Éditions de l'Archer, 1937. In-8° (165 x 245 mm.) demi-toile bleue aviateur, couverture conservée, XXXI, 314 p., cachet ex-libris de J.M. Bantuelle sur la page de faux-titre, exemplaire en très bon état.
   
Recueil d'articles, de conférences ou de cours inédits réunis par les amis, collègues et disciples de Jules Marsan.


Table des matières :
   - Liste des souscripteurs.
   - Bibliographie.
   - Le Mélodrame et Guilbert de Pixérécourt.
   - Notes sur Charles Nodier
   - Émile Deschamps.
   - « Cromwell » et sa préface.
   - 1830.
   - Trio romantique : Bocage, Frederick Lemaitre et Marie Dorval.
   - La tragédienne Rachel.
   - Sainte-Beuve à Lausanne.
   - Les deux versions de « l'éducation sentimentale ».
   - Gustave Flaubert et le Monde des Lettres.
   - Arthur Rimbaud.
   - Vllliers de l'Isle-Adam :
      I. Du Romantisme à l'Idéalisme.
      II. Le Conteur. - La Vie de Bohème.
      III. L'Ève future. - Axel.

15 euros (code de commande : 02616).

 

MÉRIMÉE (Prosper) — Les âmes du purgatoire. Gravures au burin et ornements de Lucien Guezennec. Paris, Pierre Larrive, 1947 (achevé d'imprimer daté du 2 mars 1948). In-4° (208 x 260 mm.) en ff. sous couverture rempliée, chemise et étui d'éditeur, 132 p., 10 gravures, 2 culs-de-lampe, 3 lettrines gravées sur bois par Dan Sigros, un des 500 exemplaires numérotés sur pur fil Lafuma (n° 325), exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture d'une réédition récente aux éditions Flammarion :
   Fils de nobles sévillans du XVIIe siècle, don Juan de Maraña grandit entre un père qui lui enseigne l’art de la guerre et une mère qui cultive son amour pour la religion. Sabrer les citrouilles de son jardin ou fabriquer des croix de bois : voilà les joies simples du petit Juan. Seulement, à l'adolescence, ces plaisirs font place à d’autres : entraîné par un étudiant dissipé de Salamanque, le jeune homme découvre l’ivresse de la bonne chère, des interdits outrepassés et, surtout, des conquêtes amoureuses ! Prêt à tout pour satisfaire son goût des femmes, il commet les pires forfaits.
   Mais le bonheur peut-il tenir dans le crime ? Sans lois ni maître, don Juan renoncera-t-il à sa vie de débauche ?
   Explorant une version méconnue du mythe de Don Juan, Mérimée revisite la légende du grand seigneur libertin dans un récit de cape et d’épée plein de fantaisie.

   




Vendu.

 

[MONS - ALMANACH]. Armonaque dé Mons pou l'année 1886. Mons, Dequesne-Masquillier, 1886. [Mons. - Imp. Dequesne-Masquilier, Grand'Rue, 25.] In-8° (118 x 147 mm.) broché, 79 p., exemplaire en bon état.
   Créé par le curé Charles Letellier en 1846, l'Armonaque dé Mons est un classique de la littérature patoisante montoise. 


Tabe :
   - Carcul du temps. - Carcul ecclésiastique.
   - Àvertance.
   - Calendier.
   - Enne cuiche d'oie.
   - Co Momblot.
   - Lés estrèmes sé touchent.
   - Cath'rine.
   - El' Baron d'Crac.
   - In malin paysan.
   - Grippesou.
   - Ercette pou vîfe vieux.
   - À l'habitude.
   - Lés Misères cachées.
   - Vocabulaire montois-français (suite).

Vendu.

 

[NAMUR]. Un cabinet, un roi, une ville. Een kunstkast voor Willem III. Sous la direction de Jacques Toussaint et Anne Verbrugge. Avant-propos par André Oosterlinck. Namur, Société Archéologique de Namur - Service de la Culture de la Province de Namur, 2004. In-4° (217 x 305 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 144 p., illustrations en couleurs, édition bilingue (français - néerlandais), (collection « Monographies du Musée Provincial des Arts Anciens du Namurois », n° 28), exemplaire en parfait état.
   Ouvrage édité à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée provincial des Arts anciens en Namurois, à Namur, du 15 mai au 10 octobre 2004.


Avant-propos :
   Les multiples péripéties que connaît une œuvre d'art tout au long de son existence font partie intégrante de son histoire. Pour comprendre une œuvre, il importe donc de connaître aussi son passé. Aussi urgente puisse-t-elle être parfois, une restauration ne peut ignorer cette histoire et priver ainsi l'œuvre d'une part de sa signification, elle doit au contraire se faire dans le respect absolu de ce riche passé.
   Les œuvres d'art qui constituent la collection Spoelberch ont vécu une histoire particulièrement mouvementée. Si les intéressantes archives, léguées par cette famille patricienne de Louvain, ont permis de découvrir aisément l'origine et le destin de certaines œuvres, pour d'autres en revanche, nous nous perdons (pour l'instant) en conjectures. Depuis 1909, cette collection appartient à l'Université de Louvain, grâce au legs du vicomte Charles-Victor de Spoelberch de Lovenjoul, et elle partage depuis lors l'histoire tumultueuse de l'Alma Mater. Elle a survécu sans dommage à la Première Guerre mondiale, qui a pourtant lourdement frappé notre ville et notre Université. En mai 1940, la collection se trouvait dans la bibliothèque de l'Université lorsque celle-ci a été entièrement détruite par un incendie. La salle d'exposition bien isolée qui abritait la collection a échappé aux flammes, mais les températures extrêmes qui régnaient autour d'elles ont été fatales à certaines œuvres. Les précieux meubles baroques avec leurs placages et incrustations se sont désagrégés comme les éléments d'un puzzle. Après la guerre, la plupart des tableaux et certaines autres pièces ont été rénovés avec les moyens de l'époque, mais pendant près d'un demi-siècle, on n'a pratiquement pas touché aux débris des meubles. Leur restauration exigeait non seulement des professionnels compétents mais aussi des moyens extraordinaires dont ne dispose pas une université.
   La K.U.Leuven est heureuse que la famille de Spoelberch ait voulu assumer la majeure partie des frais d'une nouvelle campagne de restauration de cette collection unique et elle la remercie très sincèrement pour cette deuxième donation Spoelberch, qu'elle apprécie énormément. Une phase antérieure avait déjà vu les tableaux les plus importants et quelques meubles de plus petit format être traités avec soin et être remis en état. Cette campagne s'achève à présent par la restauration du meuble le plus précieux, mais aussi le plus gravement endommagé, le scriban probablement fabriqué pour le couple de souverains anglais Guillaume III et Mary II après le siège victorieux de Namur. Nous adressons également nos remerciements à la Fondation Roi Baudouin, qui a bien voulu intervenir dans les frais de restauration de ce chef-d'œuvre de la collection Spoelberch. Enfin, nous remercions le Musée des Arts anciens du Namurois (Service de la Culture de la Province de Namur) qui, par cette exposition, donne l'occasion à un large public d'admirer ce chef-d'œuvre « ressuscité de ses cendres » et de faire connaissance avec l'histoire agitée qu'il a connue.
Table des matières :
   - Préface - Woordvooraf, par Martine Jacques.
   - Avant-propos - Voorwoord, par André Oosterlinck.
   - Introduction - Inleiding, par Cécile Douxchamps-Lefebvre et Jacques Toussaint.
   - Les péripéties d'une collection d'œuvres d'art - De lotgevallen van een kunstverzameling, par Marc Nelissen et Anne Verbrugge.
   - Un cabinet décoré du Triomphe de la paix issu de l'atelier de Henri van Soest et destiné à Guillaume III - Een cantoor behelsende de Triomphe van de Vreede. Een kunstkast voor Willem III uit het atelier van Hendrik van Soest, par Ria Fabri.
   - Le contexte historique - De historische achtergrond, par Philippe et Françoise Jacquet-Ladrier :
      - Le roi Guillaume III d'Orange ou la résistance a louis XIV (1672-1702) - Koning Willem III van Oranje en het verzet tegen Lodewijk XIV (1672-1702).
      - Namur à la fin du XVIIe siècle - De stad Namen aan het einde van de zeventiende eeuw.
      - Maximilien-Emmanuel de Bavière (1662-1726), un allié instable - Maximiliaan Emmanuel van Beieren (1662-1726), een onbetrouwbare bondgenoot.

   - Un meuble sauvé des flammes. À propos de la restauration d'un scriban anversois - Een kast uit de brand. De restauratie van een Antwerps kabinet, par Anne Verbrugge.

10 euros (code de commande : 02606).

 

OFAIRE (Cilette) — L'Ismé. Avec 12 dessins à la plume par l'auteur. Paris, Stock, 1942. In-8° (143 x 192 mm.) broché sous couverture rempliée, 396 p., exemplaire numéroté sur Alfa mousse (n° 721) et bien complet des douze illustrations. 


Notice de la réimpression aux éditions de l'Aire :
   Il est baptisé « L’Ismé », il pèse 59 tonnes et il est amarré dans le port de La Rochelle. Nous sommes en 1933, et ce yacht à vapeur est tout ce qui reste à Cilette Ofaire, née à Neuchâtel en 1891, après le naufrage de son mariage. Mais elle s’autoproclame bientôt capitaine et prend la mer à bord de son navire. Sa croisière aventureuse durera trois ans, pendant lesquels la vaillante capitaine parviendra à surmonter sa crise existentielle pour laisser éclater son exceptionnelle identité de femme et d’écrivaine. Si le tumulte de la guerre civile espagnole lui arrache « L’lsmé », elle saura ressusciter magnifiquement le navire dans son roman éponyme de 1940, où elle en fait le puissant symbole de l’élan d’une femme vers la liberté absolue, loin du carcan de la bourgeoisie.


 

12 euros (code de commande : 02624).

 

[PARTITION - PIAF (Édith)]. Le Vagabond. Une chanson d'Édith Piaf sur une musique de Louiguy. Paris, Éditions Paul Beuscher, 1941 (date du copyright). Feuillet plié en deux (163 x 249 mm.), [4] p.
  Air noté aux pp. 2 et 3 et catalogue des « nouveautés & succès » des Éditions Beuscher à la p. 4.

 

7 euros (code de commande : 02632).

 

REVELARD (Michel, dir.) — Sur les traces de Christophe Colomb. Fêtes et masques du Nouveau Monde. Binche, Patrimoine du Musée International du Carnaval et du Masque, 1992. In-4° (210 x 297 mm.) broché, 163 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
   
Catalogue de l'exposition éponyme organisée au Musée international du Carnaval et du Masque, à Binche, du 7 mai au 15 novembre 1992. 


Table des matières :
   - Sur les traces de Christophe Colomb, par Michel Revelard.
   - Le masque dans le monde précolombien, par Sergio Purin.
   - Principales traditions masquées des Indiens et Inuit de la période historique d'Amérique du Nord, par Robert Dieleman.
   - Fètes et traditions masquées du Mexique, par Sophie Croonenborghs-Tchang.
   - Nouveaux visages dans les collections, masques en bois guatémaliens du XIXe siede, par Marie France Willaumez.
   - Danses et carnavals dans les Andes, par Raul Meneses.
   - Le carnaval de Barranquilla (Colombie), par Ariane Fradcourt.
   - Carnaval brésilien : de la souche portugaise à la fète nationale, par Maria Isaura Pereira de Queiros.
   - Le carnaval de Rio, par Sergio Cabral.
   - Le carnaval de La Nouvelle-Orléans, par Ariane Fradcourt.
   - La bibliothèque du musée met à votre disposition, par Francine Thomas et Isabelle Baudoux.
   - Notices du catalogue, par Robert Dieleman, Sergio Purin, Michel Revelard et Marie France Willaumez.

8 euros (code de commande : 02610).

 

RICHARD (Philippe) — Le Grand Hornu, les Salines de Chaux, deux « remises en vie ». S.l., chez l'auteur, 1974. In-8° (300 x 215 mm.) sous plein simili bordeaux, 60 p., 57 planches hors texte, impression anapistographique.
   Il s'agit d'un mémoire de fin d'études à l'École Supérieure d'Architecture et d'Urbanisme de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Mons, année 1973-1974. 


Table des matières :
   Chapitre I. Introduction à la restauration.
      I. Généralités.
      II. En quoi la restauration diffère-t-elle de la conservation ?
      III. But du mémoire.
   Chapitre II. Les Salines de Chaux.
      1. Situation.
      2. L'architecte Ledoux.
         a. Le doux avant les Salines.
         b. « Des colonnes pour une usine ».
         c. Du symbolisme figuratif à l'agencement des masses.
         d. Un programme urbain socio-culturel.
         e. Le langage architectural.
         f. Rapport de la pensée architecturale à la société.
      3. La restauration des Salines.
         a. Introduction.
         b. Esprit général de la restauration.
         c. Extérieurs - voies et réseaux divers.
         d. Examen détaillé de la restauration.
         e. Conclusion.
      4. Les Salines - un centre international de réflexions sur le futur.
         a. Introduction.
         b. Du monument historique au centre du futur.
         c. La Fondation Cl.-N. Ledoux.
         d. Les Salines et le tourisme.
   Chapitre III. Transition.
   Chapitre IV. Le Grand-Hornu.
      1. Situation.
      2. La rencontre de deux hommes.
         a. L'architecte Bruno Renard.
         b. Le fondateur Henri De Gorge.
         c. La rencontre des deux hommes.
         d. Les Ateliers et la Cité du Grand-Hornu.
            - Chronologie historique.
            - Description des Ateliers.
      3. La restauration.
         a. Introduction.
         b. Esprit général de la restauration.
         c. Examen détaillé de la restauration.
            1. La « Basse-cour ».
            2. La cour centrale.
         d. La cité.
            1. Aspect historique.
            2. Aspect contemporain.
      4. Le futur du Grand-Hornu.
   - Conclusion générale.

Vendu.

 

[SANS DE SAINTE-CATHERINE]Le Livre d'Or, ou l'Humilité en pratique. Instruction utile à tous les fidèles. Lille, Lefort, [ca 1824]. [Lille, / Chez L. Lefort, Imprimeur- / Libraire, rue Esquermoise.] In-12 (69 x 120 mm.) plein veau d'époque, dos lisse orné, coins émoussés, reliure frottée, [2 (faux-titre et mention d'imprimeur)], VIII, 130, [2 bl.] p., une gravure en frontispice.


   Dom Sans de Sainte Catherine (1570-1629) était un cistercien de l'ordre des Feuillants. On lui doit plusieurs ouvrages de piété écrits pour ses pairs dont le plus célèbre que nous présentons ici.
Avant-propos :
   C'est peut-être la centième fois qu'on réimprime ce petit Livre, et l'empressement des personnes pieuses à se le procurer, permet d'assurer que ce ne sera point la dernière.
   Don Sans de Sainte-Catherine, auteur de divers ouvrages ascétiques, n'avoit d'abord composé celui-ci que pour ses religieux ; mais comme la pratique de l'Humilité est nécessaire dans tous les âges et dans tous états, on l'offrit ensuite aux Fidèles, en supprimant ce qui n'avoit rapport qu'à l'état monastique. Écrit depuis plus d'un siècle, beaucoup d'expressions avoient vieilli ; on les a mises en meilleur français, en conservant toutefois la simplicité du style de l'Auteur.
   On a donné à ce petit ouvrage le titre de Livre d'or ; parce que dans le Christianisme rien n'est, en effet, plus précieux que la pratique de l'Humilité ; elle est le fondement de la sagesse, dont les fruits sont préférables à l'or (Prov. 8. 19.) : c'est la véritable caractéristique d'un disciple de Jésus-Christ. « Pour être grand, il faut, selon la pensée de S. Ambroise, commencer à se faire petit. Vous pensez, dit ce saint Docteur, à élever l'édifice des vertus chrétiennes ; il est d'une grande hauteur ; songez doux d'abord à creuser sa base dans toute la profondeur de l'Humilité : car, ajoute-t-il, lorsque quelqu’un veut bâtir, il creuse davantage les fondemens, à proportion de la hauteur et de la masse de l'édifice qu'il veut élever. 175 (Serm. 10, De Verbis Domini.)
   Et cette précaution d'établir l'édifice sur des bases solides, fût-elle jamais plus nécessaire que dans ces jours malheureux, où l'impiété, sous le nom ridiculement fastueux de philosophie, a suscité tant d'orages et de tempêtes contre la religion ? La tourbe orgueilleuse de ses prosélytes a érigé ses délires en systèmes, et réuni ses efforts contre le Seigneur et contre son Christ (Ps. 2.). Nous les avons vus ces hommes présomptueux, superbes et blasphémateurs (II. Tim.3.), dont l'Apôtre nous avertit de nous défier, employer tour-à-tour tous les genres de séduction ; sophismes, railleries, menaces, et enfin nous environner des terreurs de la mort, pour anéantir, s'il eût été possible, l'œuvre de Jésus-Christ. Mais, grâce à la divine Providence, leur orgueil est couvert d'opprobres, et la Religion recouvre ses droits.
   Puisse l'humilité de la Croix triompher de l'orgueil dans le cœur de tous les Fidèles, y consolider l'empire de. J. C, et nous donner cette paix véritable qu'il est venu apporter sur la terre.
   C'est sous les auspices de Marie que doit toujours paraître ce petit ouvrage, et c'est par son intercession qu'il portera des fruits de bénédiction. Marie fut la plus humble des créatures ; elle est aujourd'hui la Reine du Ciel, et elle doit à son humilité les grandes choses que le Seigneur a faites en elle. Adressons-nous donc avec confiance à sa puissante protection, et ce ne sera pas en vain ; car, comme dit un de ses plus grands serviteurs, St. Bernard : « Il est inouï qu'on ait imploré son assistance sans être exaucé. »

15 euros (code de commande : 02603).

 

SCUDERY (Georges de) — Alaric, ou Rome vaincue. Poëme heroïque. Dedié ä la serenissime reyne de Suede. Par Monsieur de Scudery, Gouverneur de Notre Dame de la Garde. Paris, Courbé, 1655. [Jouxte la copie, / A Paris, / chez Augustin Courbé, dans la petite Salle / du Palais, à la Palme. / M. DC. LV.] In-12 (93 x 154 mm.) demi-veau d'époque, dos orné de fers dorés, manques à la tête et à la queue, tranches dorées et peintes, [1 (titre avec une vignette gravée)], [1 bl.], [37 (deux épîtres et préface)], [1 bl.], 380, [15 (tables)], [1 bl.] p., 10 gravures (portrait en frontispice gravé par Peeter Clouwet, et une gravure pour chaque livre)., ex-libris de l'avocat ontois Le Tellier.



   Alphonse Willems décrit cette édition comme étant « la plus jolie de toutes celles qui ont été faites de l'Alaric » et il poursuit en écrivant qu'elle fut « imprimée par Foppens. Elle est citée avec l'adresse de Bruxelles dans le catal[ogue] de Blaeu de 1659 et dans celui de D. Elzevier de 1674. »
   La première des deux épîtres « A la Serenissime Reyne de Suede » est signée par F. Foppens, à Bruxelles, en date du « 18 Aoust ».
Bibliographie :
   - Brunet (Jacques-Charles), Manuel du libraire et de l'amateur de livres, t. V, col. 249.
   - Willems (Alphonse), Les Elzevier, histoire et annales typographiques, n° 1973.

   
Gravure en frontispice du livre II.

Gravure en frontispice du livre VI.


Tranche peinte.

Vendu.

 

[SOCIALISME]. Éducation et Socialisme. N° 57 - Sept.-Octobre 1955. Bruxelles, Centrale d'Éducation Ouvrière, 1955. In-8° (175 x 268 mm.) agrafé, [40 (pp. 129-168)] p.
Peu courante revue.


Sommaire :
   1. Léon Blum (1872-1950), par Marie Granet, p. 129.
   2. Notes sur la diffusion de la presse enfantine, par Th. Decaigny, p. 136.
   3. Petite histoire de l'évolution musicale, p. 143.
   4. Pour plus de bien-être par une sécurité sociale intégrale, par René Renard, p. 145.
   5 Algérie 1955, par A. Nebbot, p. 149.
   6. Résumé des connaissances requises du bibliothécaire, par A. Gérino, p. 151

8 euros (code de commande : 02613).

 

[SOCIALISME - COOPÉRATION]. Coopération. Organe de la Fédération Belge des Coopératives - Febecoop. N° 38 - Mars 1985. Bruxelles, Promocoop, 1985. In-4° (245 x 330 mm.) agrafé, 31 p., nombreuses illustrations, exemplaire en bon état.
   
Numéro spécialement consacré au centenaire de la coopération en Belgique.


Sommaire :
   - Point de vue. 100 ans de persévérance et de fidélité, par Henri Lemaire.
   - D'aujourd'hui.
      - Codep : 50 ans au seuil de l'avenir...
      - Les patients d'abord ! Le Royal Astrid, un centre de thermalisme social qui place le patient au centre de ses préoccupations.
   - L'économie quotidienne.
   - Mémoires présentes. Le pharmacien, acteur de santé !
   - 100 ans de coopération & de socialisme.
      - Le « Vooruit » et son importance exceptionnelle dans l'histoire du socialisme, par Herman Balathazar.
      - Coopération et socialisme après 1940, par François Bodinaux.
   - Brèves. Reflets du monde coopératif.
   - Projets. Œuvrer à l'émancipation des peuples du Tiers-Monde.
   - Vous avez dit santé ? (cancer, tabac, alcool, etc.).
   - Écho consommation. Déjouer les pièges de la consommation.

6 euros (code de commande : 02615).

 

THÉVOZ (Michel) — Requiem pour la folie. Paris, La Différence, 1995. In-8° (130 x 200 mm.) broché, 101 p., (collection « Mobile Matière », n° 45), exemplaire en très bon état. 


En quatrième de couverture :
   On fait l'éloge de la différence alors qu'elle est depuis longtemps intégrée et assimilée. Et l'éloge de la folie – mais où sont passés les fous ? L'art contemporain ? S'il y en avait, ça se saurait ! La singularité, traquée naguère pour être réprimée et aujourd'hui pour être exaltée et médiatisée, n'est plus qu'une prothèse aussi voyante que la perruque d'Andy Warhol. L'homogénéité généralisée a du moins cette opportunité de nous affranchir de modèles culturels intimi­dants et dinosauriens. Tel apparaît l'héroïsme de notre post-modernité, que le présent essai entend célébrer à sa manière.
   Michel Thévoz, né en 1936, est conservateur de la Collection de l'Art Brut et professeur d'histoire de l'art à l'Université de Lausanne. Il a publié des ouvrages qui associent l'esthétique à la psychanalyse et à la sociologie, et qui s'appliquent à ce qu'on pourrait appeler l'« expérience des limites de la culture ».

Vendu.

 

THOMAS (Henri) — Sainte jeunesse. Nouvelles. Paris, Gallimard, 1972. In-12 (121 x 185 mm.) broché, sous couverture à rabats, 164 p., exemplaire en bon état.


Sur les rabats de la couverture :
   Ce recueil 6e compose de six nouvelles, d'une pièce et d'un court dialogue. Il met en lumière les facettes du talent d'Henri Thomas. Chaque texte décrit très simplement une réalité et débouche inopinément sur le fantastique et la rêverie, entraînant le lecteur vers des profondeurs où se cache l'insaisissable secret des personnages. L'aventure est-elle celle du narrateur, de l'auteur ou celle des protagonistes ?
   Les deux premières nouvelles ont pour cadre les Vosges : Le Vosgien est-il né dans une ferme ou dans une école ? Les deux bâtiments se superposent sans véritablement se confondre dans le souvenir du narrateur. Le Prophète, ainsi surnommé parce qu'il porte des jugements définitifs, fait le malheur de sa famille.
   Dans Les Charbonnages du Tonkin, le narrateur, qui semble s'être détaché de son propre destin, évoque ses peines de cœur... et il en a encore malgré sa résignation.
   Le Bon Vent, pièce à quatre personnages, se déroule dans un milieu d'artistes anglais : une jeune femme peintre, son mari céramiste, un autre jeune céramiste et un journaliste vivent ensemble. La jeune femme quitte la maison, le mari retourne en Irlande, le jeune homme a trouvé un embarquement pour le Japon où il veut apprendre son métier, l'ami reste désemparé avec la perruche morte. Aucun des personnages n'est vraiment dupe du rôle qu'il joue ni des raisons qui les ont poussés à se séparer.
   Le recueil s'achève sur Pépiement des ombres : deux amis d'enfance se retrouvent après une longue séparation. Sainte Jeunesse, qui donne son titre au recueil, est une suite d'images poétiques, chaudes et colorées.

8 euros (code de commande : 02601).

 

TOURNELLE (Henri, pseudonyme de Jules-Henri Lefèvre) — Frisco. Comédie musicale en trois actes. Jemappes, Editions Tournelle, s.d. [1950]. In-8° (141 x 216 mm.) agrafé, 100 p.


Personnages :
   Gratiégne, rintié. 60 ans.
   Hercule, ess biau-frée. 55 ans.
   Donisse, el garçon Hercule. 23 ans.
   Clara, ell fème Donisse. 23 ans.
   Poldine, ell sœur Gratiégne. 50 ans.
   Sylvie, ell fie Poldine. 26 ans.
   Lodovico, ée n'italiégne, l'homme Sylvie. 30 ans.
   Bouloute, el djambot Poldine. 12 ans.
   Jef, ée brusseleer, camarade à Gratiégne. 45 ans.
   Ernestine, ess fème. 30 ans.
   Deux aques ess pass'tent au mois d'avri dins l'appartemint Gratiégne à Bruxelles. El toisième aque ess passe à l'mon Hercule, à Quaregnon, six mois pu tard.

9 euros (code de commande : 02619).

 

VERLAINE (Paul)Histoires comme ça suivi de Les mémoires d'un veuf. Préface de Yves-Robert Viala. [Morsang-sur-Orge], Safrat, 1991. In-8° (136 x 210 mm.) collé, 171 p., exemplaire en très bon état.


En quatrième de couverture d'une réimpression chez Marguerite Waknine :
   Nous ne sommes pas sans connaître quelque peu Paul Verlaine, celui qui demeure l'une des plus grandes figures poétiques du XIXe siècle, l’auteur de fameux recueils, comme les Fêtes galantes, Jadis et Naguère, ou Sagesse ; à la fois, et parallèlement, une manière de poète maudit et le prince des poètes, élu par ses pairs ; un poète célébré, mais malheureusement le plus souvent trop occulté par ses frasques et ses aventures et sa vie aux allures de dissolution. Il va de soi que le Verlaine auteur d’une œuvre de fictions est bien moins connu, d'autant que celui-ci pouvait même déclarer : Le roman me pue étrangement. Mais peut-être l'est-il un peu plus pour ses proses autobiographiques : Confessions, Mes hôpitaux, ou les Mémoires d’un veuf. Mais certainement bien moins encore, quand il s'agit de fictions publiées dans diverses revues et réunies sous le titre : Histoires comme ça.

5 euros (code de commande : 02597).

 

VERRIEST (Léo) — Archives de l'État à Mons. Inventaire du fonds de la Cour des mortemains de Hainaut. Bruxelles, Goemaere, 1915. In-8° (160 x 247 mm.) broché, 89 p., exemplaire non coupé. 


Introduction :
   Les archives de la cour des mortemains de Hainaut, conservées au dépôt de Mons, se recommandent surtout à l'attention par les comptes et les dossiers de procès qu'elles renferment. Les premiers concernent le XVe et le XVIIIe siècle ; les seconds appartiennent presque tous aux deux derniers siècles de l'Ancien Régime et sont instructifs à bien des égards.
   La Cour n'était pas seulement compétente – comme le dit son nom – en matière de mortemains, c'est à-dire de meilleurs catels Dès son institution – elle paraît remonter au XIIIe siècle – les questions relatives aux serfs et serves lui furent réservées, à l'exclusion de toute cour particulière, prévôtale, baillivale ou échevinale ; et de même, elle connaissait de tous les litiges intéressant le statut personnel des habitants du comté : bâtards, aubains, sainteurs gens d'avouerie. etc. L'histoire du droit et des institutions peut donc puiser beaucoup dans ce fonds, et c'est là que nous avons recueilli, pour une bonne part, les éléments de notre mémoire sur le servage.
   Le fonds de Mons ne représente d'ailleurs qu'une partie relativement minime des archives qui concernent ces matières, et l'érudit qui s'y intéresse devra consulter aussi les collections conservées à Bruxelles, aux archives générales du Royaume et à Lille, au dépôt départemental : on conserve ici, notamment, le « cartulaire général des mortemains » de 1467-1468, beau volume qui mériterait d'être publié in-extenso, et la série presque complète des comptes des mortemains, de 1349 à 1611.

Vendu.

 

[VIALATTE (Alexandre)]. Cahiers Alexandre Vialattes. N° 21. Les Papiers et les Mois. Paris, Association des Amis d'Alexandre Vialatte, 1995. In-8° (136 x 205 mm.) broché, 143 p., illustrations, exemplaire en très bon état. 


Sommaire :
   - Les papiers et les mois. Janvier à décembre.
- Égypte 1938
      - Donnons le départ (1938).
      - Croquis d’Égypte (1938).
         - Le désert au bout de chaque avenue.
         - Vingt nations se coudoient.
         - Boabs, ghafirs, cheiks et… vélocipèdes.
         - L’Égypte enseigne, à voix muette, la grandeur.
      - Suite égyptienne (1941).
         - Un reportage différé par la guerre.
         - Souvenirs en marge de l’actualité.
         - Reportage à travers le temps.
      - Peuple d’Égypte (1942).
         - Le fellah, l’homme dont on ne parle pas.
   - L’appel du désert.
      - Après l’exposition Charles de Foucauld (1946).
   - Cartes postales 1946 - Marseille.
      - Marseille de la couleur locale.
      - Marseille de la Bonne-Mère.
      - Marseille latine, grecque et civilisée.
      - Le Château de la Misère.
   - Réclamations.
      - Lettres à mon fournisseur de machines à écrire.
      - Lettres au chef de gare.
      - Lettres à mon gérant d’immeuble.
   - En souvenir de Michel Perrin par Georges Allary.
      - Haute Fidélité (33 pastiches) de Michel Perrin, Chronique de La Montagne (1963).
   - Prix Alexandre Vialatte 1994 : Pierre Charras pour Monsieur Henri, au Mercure de France
      - La Montagne (Pierre Charras).
   - Actualités 1994.

10 euros (code de commande : 02598).

 

WOLINSKI (Georges) — Hit Parade. Paris, Denoël, 1969. In-8° (183 x 185 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 117 p., exemplaire en très bon état.
   Tous les dessins reproduits dans ce volume sont extraits du journal Hara-Kiri.


 

Vendu.

 

 

 La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 2 septembre 2025

 

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