lundi 1 septembre 2025

Les « nouveautés » du 2 septembre 2025

 

 MISE À JOUR DU 2 SEPTEMBRE 2025

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ANDROPOV (Iouri Vladimirovitch) — Le léninisme, science et art de la création révolutionnaire. Rapport présenté à la réunion solennelle tenue à Moscou à l'occasion du 106e anniversaire de la naissance de V.I. Lénine. Moscou, Agence de Presse Novosti, 1976. In-8° (117 x 165 mm.) agrafé, 28 p., exemplaire en très bon état.
   
Iouri Andropov (1914-1984) succéda le 12 novembre 1982 à Léonid Brejnev au poste de Secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique ; il occupa cette fonction jusqu'à sa mort.


Préambule :
   Camarades,
   Il y a aujourd'hui 106 ans naissait Vladimir Ilitch Lénine, révolutionnaire et penseur de génie, créateur de notre parti, fondateur du premier État socialiste du monde. État des ouvriers et des paysans. Nous commémorons cette date marquante peu après le XXVe Congrès du P.C.U.S., dans le climat d'un nouvel élan de tout le peuple, d'une croissance continue de l'activité des Soviétiques dans le domaine politique et au travail.
   C'est avec le nom de Lénine, continuateur de la grande œuvre de Marx et d'Engels, qu'est entrée dans le XXe siècle la révolution prolétarienne victorieuse qui a inauguré une ère nouvelle dans l'histoire mondiale. C'est avec le nom de Lénine qu'est entrée dans notre siècle la communauté mondiale des pays du socialisme. Sous le drapeau de Lénine, du marxisme-léninisme, grandit et s'étend le mouvement irrésistible vers la liberté et la justice, vers le socialisme, vers les sommets du progrès social.
   Le temps est impuissant devant le léninisme. Impuissant parce que celui-ci, reflétant fidèlement les lois objectives de l'histoire, prenant appui sur tous les acquis de la pensée sociale avancée, assimile sans cesse tout ce que le temps apporte de nouveau. Le léninisme, c'est la création permanente, l'analyse et la généralisation des changements sociaux, c'est le renouvellement incessant de la théorie révolutionnaire sous l'influence de la pratique révolutionnaire.
   « Toute la vie de Lénine, a souligné le camarade Brejnev, a été une œuvre de création permanente, création en théorie, en politique, dans l'organisation de la lutte des classes, dans l'édification du parti et de l'État. Et il a inculqué ces qualités de créateur à notre grand parti qui continue à porter aujourd'hui avec honneur son drapeau, le drapeau du communisme. » (L. Brejnev. L'œuvre de Lénine vit et triomphe, Moscou 1970, p. 20.)
   Le Parti communiste de l'Union Soviétique considère la fidélité au léninisme comme une loi intangible de son activité théorique et pratique. Aussi, le caractère scientifique le plus strict et l'esprit révolutionnaire conséquent, l'analyse approfondie des phénomènes sociaux et le service dévoué des intérêts du peuple sont-ils inséparables pour le parti. C'est la raison pour laquelle le parti relie le développement créateur de la théorie à l'activité pratique des masses, aux tâches fondamentales de l'édification du communisme dans notre pays, au progrès du socialisme mondial, de tout le mouvement communiste et ouvrier international.
   Le léninisme a toujours été et reste, pour le P.C.U.S., pour les révolutionnaires prolétariens du monde entier, une véritable science de la victoire, une science et un art de la création révolutionnaire qui ouvre de nouveaux horizons à toute l'humanité.

Vendu.

 

[ART BELGE - COLLECTIF]. Le Corps sabbatique I. [Obourg], La Valise est dans l'Atelier, 1985. In-8° (126 x 216 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 112 p., illustrations en noir et en couleurs, (collection « Image Haute Folie » n° 3). 


Table des matières :
   - Textes.
      -  Histoire comme herbicide (VIII), par Yvon Vandycke.
      - Le Visage, par Gaston Compère.
      - Un Faust, par Jean Louvet (création à l'Ensemble Théâtre Mobile le 6 mai 1985).
      - L'hospitalité, par Michel Jamsin.
      - Lolita Plexiglas, par Nadine Monfils.
      - Il n'y a de magie que du réel, par Claire Lejeune.
      - Un soir un train, par André Delvaux (film d'après une nouvelle de Johan Daisne - 1967).
      - Il faudra, par Iersel.
      - Le petit chat noir, par Michel Jamsin.
      - Toi qui restas longtemps, par Léonard Elscève.
      - Kaliope, par Fany
      - Le petit William, par Daniel Lefèbvre.
      - Le chant du coq, par Jean Chasse.
      - Les bulles de savon, par Nadine Monfils.
      - Sur un infinitif, par Iersel.
      - La goutte, par Daniel Lefèbvre.
      - Plus jamais, par Jacques Izoard.
      - Histoire comme herbicide (VII), par Yvon Vandycke.
   - Illustrations par André Aubry, Éric Claus, Brigitte Debay, Bernard Descamps, Roland Dubois, Enem, Fany, Paule Herla, Michel Jamsin, Didier Matrige, Abdelhouahhab Mellouki, Marc Monvoisin, Daniel Pelletti, Calisto Peretti, Serge Poliart, Ronald Renard, Yvon Vandycke, Danny Vienne.

18 euros (code de commande : 02665).

 

[BELGIQUE - PARTI SOCIAL CHRÉTIEN]. Principes et tendances pu Parti Social Chrétien. [Titre de couverture : Les chantiers sont ouverts, quel sera l'architecte ?] Note liminaire par August-Edmond de Schrijver. Bruxelles, Baudouin de Grunne, [1945]. In-8° (133 x 202 mm.) broché, 110 p. 


Note liminaire :
   Le Parti Social Chrétien est un parti jeune, moderne, dont la doctrine et les équipes se constituent en fonction des besoins du temps présent.
   Pour se préparer à l'action politique et aux responsabilités que la victoire électorale lui donnera demain il s'est imposé d'abord un effort doctrinal. Il a passé en revue tous les grands problèmes actuels. Sans idée partisane, sans préjugé hérité du passé il a cherché chaque fois à dégager une solution originale mais raisonnable, novatrice mais immédiatement applicable.
   Déjà un premier Congrès, réuni les 18 et 19 août 1945, avait adopté un manifeste et un avant-projet de programme dégageant les grandes idées directrices. Ultérieurement, le Comité National a confié à un Bureau d'études et de documentation la tâche de préparer et de lui soumettre un texte plus étendu. Le Bureau a constitué de nombreuses commissions qui ont simultanément et avec régularité poursuivi leurs travaux. Ce sont les premières conclusions qui ont été approuvées par le Comité National et que celui-ci présente au public dans ce livre.
   Les commissions continuent à travailler et sont déjà bien au-delà de ces textes qu'elles présentent et complètent. Ce travail d'élaboration ne doit jamais s'achever. Le Parti est aussi un mouvement. Il est fier d'être jeune et entend toujours se renouveler.
Table des matières :
   - Note liminaire.
   Chapitre I. Introduction - Principes.
   Chapitre II. L'homme.
      Section I. Principes : les libertés.
      Section II. Politique de la Santé Publique.
      Section III. Politique de l'Enseignement et de l'Éducation.
      Section IV. Politique de la Moralité.
      Section V. Politique Culturelle.
   Chapitre III. La famille.
      Section I. Principes.
      Section II. Conditions du Redressement familial.
      Section III. Politique de l'Éducation familiale.
   Chapitre IV. La Profession. - Politique Sociale, Économique et Financière des Pouvoirs publics.
      - Préambule.
      Section I. L'Organisation Professionnelle.
      Section II. Politique Sociale.
      Section III. Politique Économique et Financière.
      Section IV. Problème des Classes Moyennes.
      Section V. Agriculture.
      Section VI. Travaux Publics. - Urbanisme, Habitation, Logement.
   Chapitre V. L'État.
      Section I. Principes. - L'Union entre tous les Belges.
      Section II. Reconnaissance Nationale.
      Section III. Réforme des Institutions Politiques.
      Section IV. La Restauration Nationale.
   Chapitre VI. La Colonie.
   Chapitre VII. La Société Internationale.

Vendu.

 

[BIBLIOPHILIE - CATALOGUE DE VENTE - DE BAST (Martin-Jean)]. Catalogue d'une très-belle collection de livres choisis, en plusieurs langues et facultés, principalement en théologie SS. pères ; histoire ancienne grecque et romaine ; histoire des Pays-Bas ; traités d'antiquités, de numismatique, médailles et inscriptions ; histoire littéraire ; diplomatique, etc. parmi lesquels se trouvent quelques manuscrits sur vélin ; suivi d'antiquités et objets de curiosité, délaissés par M. J. de Bast, Chanoine de la Cathédrale de S. Bavon ; Chevalier de l'ordre du Lion Belgique ; Membre de l'Institut royal des Pays-Bas, des Académies des sciences et belles-lettres de Bruxelles, d'Archéologie de Rome, des Antiquités Celtiques à Paris, des Sociétés littéraires de Harlem, de Middelbourg, de Leyde, de Gand, etc., etc. Dont la vente publique aura lieu dans la Maison des Brasseurs, rue des Sœurs Noires, par le Greffier De Coninck, en florins et cents, monnaie des Pays-Bas, avec augmentation du 10me denier, payable en trois mois, le 25 Juillet 1825, et jours suivans, sous la direction P. F. de Goesin-Verhaeghe. Gand, Goesin-Verhaeghe, [1825]. [A Gand, / Chez P. F. de Goesin-Verhaeghe, Imprimeur de l'Université, / rue Hautport n° 37. / Prix 22 cents.] In-8° (138 x 214 mm.) broché, 82, [2 bl.] p., note manuscrite du commissaire-priseur à la p. 2, couverture salie.


   Catalogue présentant 857 ouvrages et 24 objets de curiosité.
   Le chanoine Martin-Jean de Bast (12 octobre 1753 - 11 avril 1825), est connu pour ses recherches et ses publications, essentiellement sur l'histoire de la Flandre et de l'Antiquité.
   Comme sa bibliothèque, sa collection de monnaies et de médailles fut vendue peu après sa mort, c'est Guillaume Ier qui l'acheta pour en faire don à l'université de Gand.

Vendu.

 

BRIEUX (Eugène) — Les Avariés. Pièce en trois actes. Vingt-troisième édition. Paris, Stock, 1902. In-8° (120 x 179 mm.) demi-toile rouge à coins, [8], 228 p., exemplaire en bon état malgré quelques rousseurs sans grandes conséquences.


   La première représentation de la pièce Les Avariés devait se dérouler en 1901 ; c'était sans compter sur la vigilance de la censure qui la considéra comme attentatoire à la moralité publique et la fit interdire. La mise en scène de la syphilis et de ses conséquences médicales et sociales n'était pas la bienvenue au début du XXe siècle. Cependant, cette interdiction fut l'occasion de se pencher sur l'opportunité de maintenir la censure. En 1902, Brieux fut autorisé à présenter une lecture privée de sa pièce au Théâtre Antoine à Paris ; elle devint ensuite une pièce qui connut un succès tant éditorial que sur la scène. En 1911, elle fut traduite en anglais par John Pollock sous le titre Damaged Goods.
Épître dédicatoire de l'auteur au professeur Fournier, de l'Académie de Médecine :
   Monsieur,
   Je vous demande la permission de vous dédier cette pièce.
   La plupart des idées qu'elle cherche à vulgariser sont les vôtres.
   Je pense, avec vous, que la syphilis perdra considérablement de sa gravité lorsqu'on osera parler ouvertement d'un mal qui n'est ni une honte ni un châtiment et lorsque ceux qui en sont atteints, sachant quels malheurs ils peuvent propager, connaîtront mieux leurs devoirs envers les autres et envers eux-mêmes.
   Croyez, Monsieur, à ma respectueuse sympathie.
            Brieux.
Bibliographie :
   - Asholt (Wolfgang), « Changement de genre et réception : le cas du livret de La Lépreuse (1896 - 1912), dans Littératures n° 13, automne 1985. pp. 79-95.
   - Pollack (Rhoda-Gale), « Eugene Brieux's Damaged Goods (Les Avariés), ressource en ligne sur le blog World War One:Plays, Playwrights & Productions.


15 euros (code de commande : 02654).

 

[BRUXELLES]. Quartier des Arts. 1967-1972. Cinq années d'efforts. À livres ouverts. Bruxelles, Quartier des Arts, 1972. In-8° (210 x 200 mm.) broché, 57 p., illustrations, petite déchirure (sans perte) au premier feuillet de la couverture. 


Table des matières :
   - Pourquoi le Quartier des Arts ?
      - Le climat en 1967 (et aujourd’hui).
      - Qu’en est-il aujourd’hui ? Cela a-t-il changé ?
      - Ce qui est neuf, par contre, c’est le sursaut de l’opinion publique.
      - Cinq ans après sa création, en 1967, le Quartier des Arts peut dire qu’il a joué un rôle certain dans cette évolution.
      - Qu’est-ce que le Quartier des Arts ?
      - Plan du Quartier des Arts.
      - Bruxelles : le prix du « progrès ».
      - Une ville qui fonctionne - Un visage digne de l’Europe.
      - L’action du Quartier des Arts participe à une aspiration européenne et même mondiale.
      - Nous ne sommes pas seuls en Belgique ni même à Bruxelles.
   - Bilan de cinq années d'efforts.
      A. Les dossiers d’urbanisme.
         1) Le plan particulier d’aménagement du quartier (p.p.a.).
         2) Cinq périmètres étudiés à fond.
            a) l’étude détaillée de l’îlot Sablon-Ste-Anne.
            b) l’aménagement du quadrilatère englobant les projets Banque de Bruxelles - Affaires étrangères - SNCI et les conclusions du Comité des Sablons.
            c) rue Ducale et ses arrières, Écuries Royales.
            d) l’achèvement du Mont des Arts (et la reconstruction du Musée d’Art Moderne).
            e) carrefour de l’Europe.
         3) Autres dossiers d’urbanisme.
            a) étude de la circulation, tunnel sous le parc, prolongement du tunnel Louise.
            b) extensions de la Régie des TT, rue de Ruysbroeck.
            c) la reconstruction du siège de la Société Générale.
            d) autres démarches.
      B. Effort particulier en faveur des espaces verts.
      C. L’animation culturelle.
      D. Bilan financier.
   - Et l'avenir ? Il dépend de vous.

Vendu.

 

CABANÈS (Augustin Cabanès, dit le docteur) — Dans les coulisses de l'Histoire. Tome IV Paris, Albin Michel, 1947. In-8° (142 x 182 mm.) broché, 324 p., illustrations.


Table des matières :
   - L'antiquité du pain et la querelle du pain Mollet.
      - Appendice I : Ordonnance de M. de Calonne, Intendant de Flandres et d'Artois.
      - Appendice II : Ordonnance de police.
   - Loisirs de prince : du trône à l'office.
   - L'odyssée d'un chansonnier royaliste sous la Terreur : Ange Pitou, acteur et témoin du drame révolutionnaire.
      - Appendice : Un grand médecin qui fut un grand philanthrope : Philippe Pinel.
   - Les deux mariages de Talma.
   - Les origines du musée de Médecine historique de la Faculté de Paris.

9 euros (code de commande : 02668).

 

CARTIER (Henri) — Comment la France « civilise » ses colonies. Paris, Bureau d'Éditions, 1932. In-8° (115 x 175 mm.) broché, 95 p., illustrations, ouvrage en bon état malgré quelques rousseurs à la couverture.
   
Livre particulièrement rare !


Présentation par Jean-Pierre Aubert à l'occasion d'une réimpression aux éditions Les Nuits Rouge, en 2006 :
   L'impérialisme occidental n'est sans doute pas d'une essence plus abominable que ceux qu'il a supplantés, quoique, porté par le dynamisme impitoyable de l'économie capitaliste, il se soit révélé bien plus efficace que les autres pour asservir les peuples et écraser ceux qui refusaient de se soumettre. À sa manière sanguinaire, il a tout de même amorcé un début de mondialisation. Il est donc irréversible, mais probablement aussi irréformable. Le travail d'exposition des crimes du colonialisme que nous menons depuis 1998 n'est donc pas motivé uniquement par des raisons morales, mais aussi par la conviction que ce mode de production est devenu dangereux, non plus seulement pour les hommes mais pour la planète elle-même. Ce texte a été rédigés au tournant des années 1930, lors de l'aventureuse « troisième période » des partis communistes. Il dresse un inventaire, sommaire mais précis, des méthodes du colonialisme français dans les années 1920-30 et revient sur quelques faits négligés par les historiens officiels, fussent-ils « anticolonialistes ».

Vendu.

 

CELTICUS (Dr. (pseudonyme non élucidé)) — Les 19 tares corporelles visibles pour reconnaître un juif. (Avec 19 dessins hors texte) Deuxième mille. Paris, Librairie Antisémite, 1903. In-8° (133 x 202 mm.) broché, 108 p., (collection « La Lèpre »), exemplaire en bon état.
   
Cet ouvrage qui nous semble répugnant aujourd'hui, a été publié en pleine affaire Dreyfus. À cette époque, le lillois Charles Devos – administrateur du journal La Libre Parole, « organe officiel de l'antisémitisme français », selon Léon Daudet – ouvrit la « Librairie Antisémite » dans la rue Vivienne, à Paris. Pour plus d'informations à propos des publications antisémites, voyez l'article de Claudine Sagaert cité en bibliographie ci-dessous.


Épître dédicatoire de l'auteur à Édouard Drumont :
      Cher Maître,
   Vous avez défini le Juif dans sa race, dans son caractère, dans sa façon de vivre, dans sa façon de mener les affaires.
   Vous l'avez montré partout chez lui, dans la haute banque, dans l'officine de l'usurier, dans le commerce, dans l'industrie.
   Vous l'avez montré tenant en main les rouages de la vie politique, économique et sociale de notre pays : À la base, sapant les dogmes de la foi religieuse, le principe de la famille, l'idée de Patrie, les traditions de nos pères.
   À la tête, corrompant les intelligences par les écrits libres, détruisant les consciences par les lois, divisant, les citoyens, les jetant les uns contre les autres, et profilant de l'aveulissement général pour drainer partout l'argent, de l'escarcelle du pauvre jusqu'aux trésors de la Banque de France.
   Vous avez démasqué les bandits, vous les avez flétris : Vous avez dénoncé le Péril national si la France restait en leur pouvoir. Soyez béni pour votre clairvoyance, soyez béni pour votre audace dans la lutte, et soyez heureux, car le triomphe de vos idées est proche.
   Laissez tomber votre regard sur cette petite brochure, à peine un feuillet qui s'ajoute à votre livre énorme, car elle arrive à son heure, et sous son titre suggestif elle cache un sens profond, et, peut-être, un coup de griffe qui fera crier Israël, car elle s'attaque aux tares corporelles léguées par un atavisme sans exemple.
   Vous avez dit : « Le Juif est partout », partout où il y a de l'or à ramasser, des honneurs à acquérir, et de sales besognes à faire.
   Mais le Juif, dénoncé à la vindicte publique, se cache déplus en plus, comment donc reconnaître un Juif ?
   Cette petite brochure essaye de répondre à cette question.
   Elle arrive à son heure, alors que les esprits sont tournés vers le même objectif : le Juif ; vers le même but : l'expulsion du Juif ; vers le même idéal : la France aux Français !
      Dr Celticus.
Bibliographie :
   - Sagaert (Claudine), « L’utilisation des préjuges esthétiques comme redoutable outil de stigmatisation du juif », dans Revue d’anthropologie des connaissances, 2013, article en ligne.

500 euros (code de commande : 02652).

 

CHADOURNE (Marc)Vasco. Roman. Paris, Plon, 1927. In-8° (128 x 199 mm.) broché, 298 p., (collection « Le Roseau d'Or », n° 22), exemplaire numéroté sur alfa (n° 2766), ex-libris du docteur Charles Dupuis (de Quaregnon) à la page de titre, exemplaire non coupé et en très bon état auquel on joint le feuillet publicitaire de l'éditeur.


Commentaire du feuillet publicitaire :
   « Fuir, là-bas, fuir » : éternelle aspiration, recherche aveugle de l'absolu. Chacun vit à sa manière sa tentative d'évasion. Beaucoup de ceux que la guerre arracha aux sollicitations confuses de leurs vingt ans se trouvèrent au sortir de l'épreuve eu face d'un redoutable choix : le retour au train-train de la vie ordinaire, au cercle routinier dont la guerre les avait sortis ou la tangente par les chemins de traverse, le départ par exemple. La plupart, les sages, les pratiques... surent se résoudre au retour : leurs amarres étaient solides. Tant mieux. Pour d'autres, le câble était déjà rompu.
   Ainsi pour Vasco. Démobilisé, il flotte, désemparé. Qui est Vasco ? Un inquiet sans doute, mais encore ? À vingt ans il croyait au Moi et à son culte. Il voulait échapper aux liens de pays, d'hérédité, aux nécessités, à son atavisme bourgeois. S'échapper, renaître... voilà ce qu'il demande à la vie, au destin. Le départ s'offre ; le départ aux îles d'Océanie.
   Le voici au bout du monde, ivre du voyage, frémissant de ces découvertes qu'il vit lyriquement sur le plan double du réel et de l'imaginaire. L'île Tahiti exerce sur lui ses plus captieux sortilèges ; il croit avoir trouvé le havre de paix. Mais voici, paré des fascinations inquiétantes, un compagnon de hasard qui ne l'entend pas ainsi : son ami Plessis.
   Qui est Plessis ? Aux yeux des buveurs de punch du cercle La Pérouse, trafiquants de coprah et clarks de factoreries, ce n'est qu'un aventurier malchanceux, un simple « à la page »... Pour Vasco qui le voit à travers son propre idéal, c'est l'homme qui a su se détacher de tout, rompre les vains équilibres, s'affranchir de toutes les retenues, le champion du lâchez tout. Vasco se met à la remorque de son héros : avatars, malheurs à prévoir. Au fait, ce Plessis, ne serait-ce point un envoyé prédestiné ?
   Que de fois Vasco se le demandera lorsque, seul et face à lui-même dans l'île dépeuplée des Marquises où sa fatalité et sa rage de fuite l'ont conduit, il se trouvera, aux confins de la terre, en face des suprêmes conséquences de son étrange passion.

8 euros (code de commande : 02646).

 

CHARDONNET (Jean) — L'économie mondiale au milieu du XXe siècle. Nouvelle édition. Paris, Librairie Hachette, 1952. In-8° (142 x 226 mm.) broché, 378 p., étiquette de la Librairie des Sciences, à Bruxelles à la deuxième page de la couverture, exemplaire non coupé et en très bon état.


Table des matières :
   Introduction.
   Livre premier. L'héritage économique de la guerre.
      Chapitre I. L'expansion industrielle du monde.
         - L'hypertrophie industrielle des États-Unis.
         - L'augmentation de la production dans de nombreux pays.
         - L'industrialisation de pays peu développés.
         - Le rôle réduit des destructions de la guerre.
         - Les conséquences de la poussée industrielle.
      Chapitre II. L'effondrement économique de l'Europe.
         - L'affaissement de la production.
         - L'affaissement commercial.
         - L'affaiblissement financier.
      Chapitre III. Vers la création d'un bloc soviétique.
   Livre second. L'évolution économique du monde depuis 1945.
      Première partie. La puissance des États-Unis.
         Chapitre IV. L'évolution économique des États-Unis depuis 1945.
            - Le suréquipement américain.
            - L'équilibre économique des trois premières années de l'après-guerre.
            - Les symptômes de crise en 1949.
            - Les possibilités de crise future.
            - La transformation de l'économie américaine depuis la guerre de Corée.
         Chapitre V. La puissance financière des États-Unis.
            - La politique officielle des crédits extérieurs.
            - Les investissements privés à l'étranger.
            - L'enrichissement américain.
         Chapitre VI. L'expansion américaine dans le monde.
         I. Le contrôle économique des territoires d'Extrême-Orient.
             - Le contrôle économique sur les Philippines.
             - Les États-Unis et le relèvement économique du Japon.
         Chapitre VII. L'expansion américaine dans le monde.
         II. La politique pétrolière des États-Unis.
            - Les bases de la politique pétrolière.
            - La politique pétrolière aux États-Unis.
            - La politique pétrolière en dehors des États-Unis.
            - Les États-Unis et les pétroles du Moyen-Orient.
            - Bilan de la politique pétrolière américaine.
         Chapitre VIII. L'expansion américaine dans le monde.
         III. La politique des bases.
            - La politique des bases jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale.
            - Les enseignements de la Deuxième Guerre mondiale.
            - Les divers procédés de la politique des bases.
            - Les résultats.
         Chapitre IX. Le réseau aérien mondial des États-Unis.
            - Les facteurs de la puissance aérienne des États-Unis.
            - Le réseau aérien mondial des États-Unis.
            - Les limites du réseau aérien des États-Unis.
   Deuxième partie. Le monde soviétique.
      Chapitre X. L'évolution récente et l'état actuel de l'économie soviétique.
         - Le quatrième plan quinquennal.
         - Les difficultés économiques de l'U.R.S.S. de 1945 à 1947.
         - L'état actuel de la production soviétique.
         - Les buts de l'économie soviétique sont-ils atteints en 1950 ?
         - Les nouveaux développements économiques en projet.
      Chapitre XI. L'expansion soviétique en Europe centrale.
         - Les facteurs et les conditions de l'expansion.
         - L'intervention directe de l'U.R.S.S. dans l'économie de l'Europe centrale.
         - L'intervention indirecte : l'alignement sur la structure économique et sociale de l'U.R.S.S.
         - La contribution de l'Europe centrale à la puissance économique de l'U.R.S.S.
      Chapitre XII. Le potentiel économique chinois.
         - Les réserves chinoises en sources d'énergie et minerais.
         - L'équipement économique.
         - Les conséquences de la faiblesse de l'équipement.
         - L'évolution économique depuis 1949.
   Troisième partie. L'Europe occidentale : force théorique et désunion réelle.
      Chapitre XIII. Le redressement économique de l'Europe depuis 1948.
         - La restauration de la production.
         - L'évolution vers la stabilisation économique.
         - Le retour progressif à l'équilibre commercial.
      Chapitre XIV. L'absence d'unification économique européenne.
         - La grande politique de l'O.E.C.E. et son échec.
         - Les objectifs limités de l'O.E.CE. depuis 1949.
         - Les tentatives d'ententes régionales.
         - Les difficultés du pool franco-allemand du charbon et de l'acier.
   Quatrième partie. Les grands problèmes économiques actuels du monde occidental.
      Chapitre XV. Le problème des matières premières.
         - Les facteurs de la pénurie.
         - La pénurie quantitative des matières premières.
         - Les solutions.
      Chapitre XVI. Le problème commercial.
      Chapitre XVII. La menace inflationniste.
   Conclusion.
   Bibliographie.

10 euros (code de commande : 02676).

 

[CUESMES - PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. Rare affiche du Cinéma du Chien Vert (avenue du Commerce à Cuesmes). [Mons], [Imprimerie Thielmann-Vleminckx], [1916]. Affichette au format 210 x 304 mm., un pli vertical et un pli horizontal, en très bon état malgré la fragilité du papier.
  Programme pour la période du samedi 4 au jeudi 9 mars 1916, indiquant qu'« une partie des bénéfices sera versée au profit des soldats belges prisonniers en Allemagne. »

Vendu.

 

DES OMBIAUX (Maurice) — Le carnaval de l'Europe. Bruxelles, Les Éditions de Belgique, 1939. In-8° (120 x 188 mm.) broché, 209 p., exemplaire non coupé, couverture un peu défraîchie.


En quatrième de couverture :
   Maurice des Ombiaux avait l'amour de la terre française. « Il va le concrétiser à l’heure de sa retraite, en 1921, en s’établissant à Paris, notamment au 160, boulevard Montparnasse, où il vivra jusqu’à sa mort. Dans la capitale, il compte beaucoup d’amis et d’admirateurs. Sa notoriété épicurienne et littéraire lui vaut d’être comblé de louanges et de témoignages d’admiration. C’est que, malgré la cinquantaine, des Ombiaux a gardé un dynamisme étonnant doublé d’un goût du faste et des honneurs. On le choisit comme président d’honneur des Volontaires belges de Paris, il fréquente les agapes de l’Académie gastronomique, il préside des banquets, anime des rencontres fraternelles, les déjeuners du Grand Palais, il fait partie de bien des jurys. Pourtant, cela ne l’empêche nullement de se retremper, plusieurs fois par an, dans l’ambiance de sa région natale et de continuer à écrire.
   Mais ses centres d’intérêt ont quasi complètement muté. Ce sont, entre autres, des sujets historiques qui le requièrent. Dans Le Dernier des Paladins, il conte l’histoire de Don Juan ; dans La Dernière nuit du duc de Guise celle de la belle Charlotte de Beaune. Il trace aussi le portrait de Jehan Froissart, puis évoque des tractations politiques dans Le Carnaval de l’Europe. »
Bibliographie :
   - Foulon (Roger), « Autour de Maurice des Ombiaux », dans Le Bulletin de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique, t. LXXXV - n° 1-2 - Année 2007, p. 68.

Vendu.

 

DESTRÉE (Joseph) Musées Royaux des Arts décoratifs et industriels. Catalogue des ivoires, des objets en nacre, en os gravé et en cire peinte. Bruxelles, Émile Bruylant, 1902. In-8° (133 x 214 mm.) broché, XV, 129 p., illustrations, rousseurs.


Table des matières :
   - Introduction.
    - Catalogue descriptif.
      - Objets en ivoire.
         1. Fragment de cathedra ou feuillet de diptyque (?).
         2. Corne à boire en ivoire.
         3. Diptyque sacré.
         4. Coffret byzantin.
         5. Peigne liturgique.
         6. Peigne liturgique.
         7. Plaque d'évangéliaire.
         8. Fragment de pyxide.
         9. Crucifiement. Plaque d'autel portatif.
         10. Petit bénitier (Urceolus).
         11. Oliphant transformé en reliquaire.
         12. Châsse en ivoire.
         13. Lustre en dents de morse.
         14. Vierge tenant l'Enfant Jésus.
         15. Vierge tenant l'Enfant Jésus.
         16. Partie médiane d'un triptyque.
         17. Partie médiane d'un triptyque.
         18. Feuillet de diptyque.
         19. Petit diptyque sacré.
         20. Valve de boîte à miroir.
         21. Manche de couteau.
         22. Feuillet de tablettes à écrire.
         23. Plaque rectangulaire.
         24- Feuillet de tablettes.
         25. Feuillet de diptyque.
         26. Groupe en ivoire.
         27. Coffret en ivoire.
         28. Baiser de paix.
         29. Peigne en ivoire.
         30. Statuette de saint Michel.
         31. Petit calvaire.
         32. Écrin en ivoire.
         33. Plaque en ivoire.
         34. Vénus sortant du bain.
         35. Deux figurines de femmes.
         36. Coupe en ivoire.
         37. Tête de mort en ivoire.
         38. Boite ovale en ivoire.
         38a. Boite à bas-relief en ivoire.
         39. Les trois Grâces.
         40. L'amour tirant de l'arc.
         41. Coupe en ivoire.
         42. Cippe ou panse de coupe.
         43. Cippe ou panse de coupe.
         44. Vierge immaculée.
         45. Sainte Famille.
         46. Figure symbolique.
         47. Chapelle avec figurines en ivoire.
         48. Cippe ou panse de coupe.
         49. Couteau avec manche en ivoire.
         50. Manche de couteau en ivoire.
         51. A. Fourchette avec manche en ivoire. B. Couteau avec manche en ivoire.
         52. A. Couteau avec manche en ivoire. B. Fourchette.
         53. Poivrier en ivoire.
         54. Manches de couteau en ivoire.
         55. A. Couteau avec manche en ivoire. B. Couteau avec manche en ivoire.
         56. Râpe à tabac en ivoire.
         57. Râpe à tabac en ivoire.
         58. Râpe à tabac en ivoire.
         59. Râpe à tabac en ivoire.
         60. Petite boite.
         61. Petit dévidoir en ivoire.
         62. Petit calvaire.
         63 Petit puits.
         64. Petit modèle de frégate.
         65. Petit navire de guerre.
         66. A. Pièces de jeu d'échecs. B. Pièce d'échecs isolée en os.
      - Objets en corne de bœuf gravé.
         67. Grand chausse-pied.
         68. Grand chausse-pied.
         69. Chausse-pied.
         70. Chausse-pied.
      - Objets en nacre.
         71. Petit médaillon circulaire.
         72. Bas-relief ovale.
         73. Plaque rectangulaire gravée.
      - Cires modelées.
         74. Portrait d'une dame de qualité.
         75. Portrait en cire peinte.
         76. Modèle pour une médaille.

12 euros (code de commande : 02667).

 

DUPONT-ESCARPIT (Denise) et LAPOINTE (Claude) — Guide des illustrateurs du livre de jeunesse français. Montreuil - Paris, Salon du Livre de Jeunesse - Cercle de la Librairie, 1988. In-4° (201 x 269 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 172 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en très bon état.


Sommaire :
   - Préface, par Jean Gattégno.
   - Introduction, par Louis Gérard.
   - Promouvoir l'Illustration, par Henriette Zoughebi.
   - Pour un art à part entière, par Claude Lapointe.
   - D'hier à aujourd'hui, par Denise Dupont-Escarpit.
   - L'image des imagiers, par Denise Dupont-Escarpit.
   - 104 illustrateurs illustrés.
   - 248 illustrateurs et leur bibliographie.
   - Index des éditeurs.
   - Index des illustrateurs.

Vendu.

 

FAIDER (Paul) et DELANNEY (Henry)Mons. Préface d'Edmond Puissant. Mons et Frameries, Union des Imprimeries, 1928. In-8° (165 x 253 mm.) broché, 191 p., illustrations in et hors texte, exemplaire non coupé et en très bon état malgré la couverture défraîchie.
   Un grand classique de l'histoire montoise publié à l'occasion du Congrès Archéologique et Historique de Mons.


Table des matières :
      - Préface.
      - Bibliographie.
      Chapitre I. Coup d'œil sur la ville de Mons et l'historique de son développement.
         1. Panorama de Mons.
         2. Les grandes dates de l'histoire de Mons.
         3. Physionomie morale.
      Chapitre II. L'architecture militaire.
         1. Le château des comtes.
         2. Les enceintes fortifiées.
         3. Les établissements militaires.
      Chapitre III. L'architecture religieuse.
         1. Les églises paroissiales (Église Sainte-Waudru - Église Sainte-Élisabeth - Église Saint-Nicolas-en-Havré - Église N.-D. de Messine).
         2. Couvents et monastères.
         3. Refuges d'abbayes.
         4. Chapelles et « capelettes ».
      Chapitre IV. L'architecture civile de caractère public.
         1. L'Hôtel de ville.
         2. La tour du Château, ou beffroi.
         3. Constructions et établissements d'utilité publique (Édifices divers : Palais de Justice, Théâtre, etc. - Squares et jardins - Cimetière - Puits et fontaines - Statues et monuments commémoratifs.
         4. Institutions charitables et hospitalières.
         5. Établissements d'enseignement.
      Chapitre V. L'architecture privée.
         1. Hôtelleries.
         2. Maisons et hôtels privés.
         3. Anciennes enseignes.
         4. Intérieurs.
      Chapitre VI. Institutions scientifiques, musées, collections.
         1. Bibliothèque publique.
         2. Dépôt des Archives de l'État.
         3. Institut provincial et Musée d'hygiène.
         4. Musée d'histoire naturelle.
         5. Musée de Peinture.
         6. Musée archéologique.
         7. Collections particulières.
      Conclusion.

Vendu.

 

GEVERS (Marie) — Une amitié amoureuse de Charles Rogier. Anvers, Éditions Le Papegay, 1950. In-8° (130 x 169 mm.) broché, 33 p., illustrations, un des vingt-cinq exemplaires numérotés et nominatifs sur Hollande Van Gelder (n° VII - Madame Yvonne Batta), signés par l'auteur et l'éditeur.
   Très rare ouvrage imprimé d'après la maquette de M. Jos. Buschmann, orné de dix bois originaux utilisés par Joseph-Ernest Buschmann (1814-1853) en 1847 et gravés par Wittekamps (sic, en réalité Johan Bernhard Wittkamp, 1820-1885) pour le livre de F. Bogaert, Histoire civile et religieuse de la colombe.
   Yvonne Snoeck-Batta (1897-1993) fut la directrice des éditions gantoises Snoeck-Ducaju, de 1937 jusqu'àprès la Seconde Guerre mondiale. 



Extrait :
   Il n'y a pas fort longtemps que je possède le cahier dans lequel mademoiselle Fany Gevers, sœur aînée de mon père, a copié sa correspondance avec Charles Rogier.
   Une de mes cousines, très âgée, l'avait trouvé par hasard, au cours d'un déménagement.
   Dans mon enfance, j'entendais souvent parler de Charles Rogier. On prononçait son nom avec emphase. On disait Charles Rogier, et non Charles Rogier... Si l'on critiquait, par exemple, le gouvernement, quelqu'un ajoutait, de l'air d'en savoir long : « Cela ne se serait pas passé ainsi du temps de Charles Rogier ! »
   Le portrait de l'homme d'État se trouvait chez tous mes oncles et tantes. La même lithographie en couleurs me montrait son visage aux lignes nobles et sévères, son teint basané et ses boucles blanches surmontant la redingote à haut collet et la cravate à trois tours. Je le croyais aussi illustre que Napoléon.

   

Vendu.

 

GUILBAUT (Serge) — Comment New York vola l'idée d'art moderne. Expressionnisme abstrait, liberté et guerre froide. Notes traduites de l'anglais par Catherine Fraixe. Nîmes, Chambon, 1988. In-8° (144 x 205 mm.) collé, 342 p., illustrations, (collection « Rayon Art »), cachets humides ex-libris à le deuxième page de couverture et à la page de garde.
   Livre retentissant, « intelligent et surprenant. Guilbault y explique comment la circulation et la renommée des œuvres de l’art expressionniste abstrait américain en Occident devaient beaucoup au travail des services secrets états-uniens qui avaient souhaité en faire le porte-étendard d’une Amérique terre de liberté, prônant des valeurs internationales. »


En quatrième de couverture :
   Comment s'est produite la révolution qui, dans les années cinquante, a fait passer le centre des arts de Paris à New York ? Comment l'expressionnisme abstrait de Pollock, Kline, de Kooning, Motherwell, Rothko, Newman, en est-il venu à incarner l'avant-garde, la liberté créatrice et l'engagement individuel ? Comment les critères de l'art américain sont-ils devenus ceux du monde de l'art en général ? Autant de questions sur lesquelles Guilbaut mène l'enquête avec une verve iconoclaste et un sens très aigu de la polémique. Laissant les querelles d'écoles il met à jour les conditions économiques, politiques et idéologiques qui ont permis aux artistes et aux intellectuels américains de concevoir autrement leur rôle, d'inventer des formes d'art, de diffusion de l'art et de discours sur l'art qui firent triompher « l'école de New York ».
Bibliographie :
   - Mavrikakis (Nicolas), « L’art moderne international à la rescousse des démocraties ? », dans Le Devoir, 14 octobre 2023.

30 euros (code de commande : 02664).

 

HAWASS (Zahi) — La Vallée des Momies. [Titre original : Valley of the Golden Mummies.] Traduit de l'anglais par Denis-Armand Canal. Paris, Éditions de La Martinière, 2000. In-4° (257 x 307 mm.) sous reliure et jaquette d'éditeur, 224 p., nombreuses illustrations en couleurs, cachet ex-libris et date manuscrite à la page de faux-titre.


Sur la jaquette :
   Les sables du désert égyptien viennent, une fois encore, de livrer une découverte archéologique de première importance. À l'origine de cet événement, le hasard : en voulant dégager le sabot de son âne, un paysan tombe nez à nez avec un descendant clés pharaons parfaitement conservé. C'est ainsi que, dans l'oasis de Bahariya, à 400 km au sud-ouest du Caire, des centaines de momies de l'époque gréco-romaine ont été exhumées, ressuscitant ainsi tout un peuple endormi depuis près de 2 000 ans. Couvertes d'or, elles sont les témoins oubliés d'une civilisation glorieuse.
   L'archéologue Zahi Hawas – directeur des fouilles – relate ici l'histoire de cette nécropole qui pourrait renfermer près de dix mille momies. Son récit passionnant est illustré de photographies prises pendant les fouilles et qui sont autant de fenêtres ouvertes sur l'Égypte antique. À ce jour, seules cinq momies sont exposées au musée de Bahariya, le site archéologique restant toujours fermé. Cet ouvrage offre donc la seule et unique occasion pour le public de découvrir ces créatures fabuleuses.

10 euros (code de commande : 02641).

 

HESKETH (Christian)] — Kilts et tartans. Traduction par Claude Pagani. Paris, Hachette, 1964. In-8° (207 x 215 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 126, [2] p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Plaisir des Images »), ex-libris manuscrit sur la page de titre. 


Table des matières :
   Chapitre I. Les origines du tartan.
   Chapitre II. Avant l'insurrection de 1745.
   Chapitre III. Le tartan dans l'armée
   Chapitre IV. Le renouveau celtique.
   Chapitre V. Les tartans d'aujourd'hui.

Vendu.

 

KAEPPLER (Adrienne L.), KAUFMANN (Christian) et NEWTON (Douglas) — L'Art océanien. Textes de Adrienne L. Kaeppler traduits de l'anglais par Christiane Thiollier, revus par Marie-Claire Bataille-Benguigui. Textes de Christian Kaufmann traduits de l'allemand par Léa Marcou, revus par Roger Boulay. Introduction de Douglas Newton, traduite par Philippe Peltier. Paris, Citadelles & Mazenod, 2003. In-4° (255 x 317 mm.) sous reliure toilée ornée d'une reproduction photographique, jaquette et étui d'éditeur, 637 p., nombreuses reproductions en noir et en couleurs, (collection « L'Art et les Grandes Civilisations », n° 23), exemplaire en très bon état.


Sur le rabat de la jaquette :
   Pour les grands voyageurs du XVIe au début du XIXe siècle, l'exploration des îles du Pacifique avait été une aventure exceptionnelle, pour de Queiros, Cook, La Pérouse, Bougainville et Dumont d'Urville qui avaient bravé ces mers inconnues pour découvrir ce qu'ils crurent être le paradis. Aujourd'hui, le voyageur peut suivre leurs traces, et pourtant de nombreux aspects de ces cultures insulaires demeurent aussi peu familiers qu'autrefois. Parmi ces aspects méconnus, l'un des plus intéressants est l'extraordinaire richesse artistique créée par les habitants de ces îles. Le monde océanien recouvre des milliers d'îles, de l'immense Nouvelle-Guinée à de simples atolls coralliens. Les indigènes y développèrent plus de cultures autonomes et variées que partout ailleurs dans le monde. Dans la plupart d'entre elles, les arts tiennent une place fondamentale car ils sont un facteur essentiel d'intégration à la vie sociale et religieuse. Ils incluent non seulement l'architecture, la peinture et la sculpture, mais aussi la musique, la danse, la prière, et l'ornement du corps. Presque tous les matériaux disponibles sont utilisés, durables ou éphémères.
   Cependant, pour des raisons principalement historiques, l'art des îles du Pacifique a été relativement négligé. Si un grand nombre de publications spécialisées, techniques ou anthropologiques existent, principalement sous forme d'articles, aucune synthèse d'ampleur n'a été publiée depuis trente ans. Et cela en dépit des nombreuses découvertes importantes et des études approfondies sur l'art de ces communautés passées et présentes.
   Présenter au grand public l'art océanien à partir des recherches et des théories contemporaines sur cet ensemble complexe de sociétés et de cultures, c'est ce qu'accomplit cet ouvrage à travers des textes de grande qualité et une iconographie qui réunit les chefs-d'œuvre dont un bon tiers d'œuvres inédites. Une documentation précise sur les principaux groupes culturels apporte le complément indispensable pour une bonne découverte de ce continent éparpillé entre ciel et océan.
Sommaire :
   - Introduction, par Douglas Newton.
   - La Polynésie et la Micronésie, par Adrienne Kaeppler.
      - Prolégomènes à l'étude de l'art polynésien.
      - La charte mythologique.
      - Sculpture, mythes et société.
      - Fibres, plumes, liber, matériaux sacrés.
      - Attitudes, présentation et esthétique du corps.
      - L'art de la Micronésie.
   - La Mélanésie, par Christian Kaufmann.
      - Principes communs de l'art mélanésien.
      - Pourquoi des images.
      - Image et interprétation de l'image.
      - Artiste-metteur en images.
      - De l'image au cosmos.
      - Le contenu et la forme.
      - Perception des couleurs et des formes.
      - Les aires artistiques de la Mélanésie.
   - Documentation.
   - Carte.
   - Principaux groupes culturels d'Océanie.
   - Bibliographie.
   - Index.

Vendu.

 

KAO YU-PAO — Mon enfance. Illustrations : Tong Tchen-cheng et Tchen Yu-sien. Pékin, Édition en Langues Étrangères, 1974. In-8° (130 x 208 mm.) broché sous couverture à rabats, [4], 264 p., illustrations hors texte, petit manque à la queue.


Avant-propos de l'éditeur :
   L'auteur du roman, Kao Yu-pao, est né dans une famille de paysans pauvres, dans la province du Liaoning, Chine du Nord-Est.
   Kao Yu-pao n’a connu que des malheurs dans son enfance, dans le cadre de la sauvage invasion du territoire chinois par l'impérialisme japonais. Il a dû abandonner ses études au bout d’un mois à peine pour aller garder les cochons pour un propriétaire foncier du village. Puis, l’oppression et l’exploitation exercées par les envahisseurs japonais et leurs laquais – fonctionnaires traîtres, propriétaires terriens despotiques – plongèrent la famille Kao dans une misère insupportable qui la mit dans l’impossibilité de continuer à vivre à la campagne. Alors, elle prit le chemin de la ville de Talien, espérant y trouver un moyen de survie. Or, à Talien, les occupants japonais et leurs laquais se montrèrent tout aussi cruels qu’à la campagne. La misère et la faim finirent par emporter la mère et son fils nouveau-né. Et Kao Yu-pao, à bout de ressources, se vit obligé de se louer comme homme de peine.
   En 1947, son pays natal fut libéré, et Kao Yu-pao revit la lumière. Résolu à renverser une fois pour toutes les propriétaires fonciers féodaux et le gouvernement réactionnaire, Kao Yu-pao s’enrôla dans l'Armée populaire de Libération de Chine. Là, il put élever sa conscience politique et idéologique et il trouva l’occasion d’apprendre à lire et à écrire.
   Pour graver dans sa mémoire les souffrances de classe qu'il avait subies et sa haine envers l’ennemi de la nation, mettre à nu la cruauté et le cynisme de l’impérialisme, des traîtres et des propriétaires fonciers et, d’autre part, pour chanter le grand Parti et les ouvriers, paysans et soldats, Kao Yu-pao prit la plume et écrivit ce roman en se basant sur sa propre expérience. Cette œuvre a bénéficié, dès sa parution, de 1'accueil chaleureux des lecteurs.
   En 1958, Kao Yu-pao fut admis dans une université pour y poursuivre ses études, et retourna à l’Armée une fois diplômé.
   Dans l’ancienne Chine, un paysan pauvre comme Kao Yu-pao, qui a failli succomber sous une accumulation extraordinaire de misères et de malheurs, n’aurait naturellement eu aucune possibilité de s’instruire, à plus forte raison de devenir un écrivain. La Libération lui a apporté l’émancipation sur les plans politique et économique, et lui a encore mis en main une arme efficace, une arme culturelle dont il sait maintenant se servir habilement. Le contraste est manifeste !
   Ce roman dépeint puissamment le triste sort de la paysannerie chinoise sous l’ancien régime et met en lumière sa résistance à l’oppression ; il aidera le lecteur à connaître l’aspect de la société dans la Chine d’autrefois et à voir le chemin parcouru par le peuple chinois dans sa révolution.
   La présente édition française est basée sur le texte chinois révisé en 1972 par l’auteur lui-même.

Vendu.

 

LAMBELET (Irène) — Reni Mertens / Walter Marti, cinéastes : l'unité des contraires. Lausanne, Aux Éditions d'En Bas, 1989. In-8° (148 x 210 mm.) collé, 122 p., illustrations, (collection « Dossiers Pro Helvetia », nouvelle série, « Cinéma », 1), exemplaire en parfait état. 


En quatrième de couverture :
   Les cinéastes Reni Mertens/Walter Marti sont « exemplaires », dans le double sens du terme.
   Plus de trente-cinq ans de création cinématographique documentaire, contre les vents de la production commerciale et les marées du reportage TV. Plus de trente-cinq ans de production indépendante alors que semble sonner l'heure de l'alliance entre les conglomérats financiers multimédias et les régies publiques. Voilà qui constitue un exemple de ce qu'a été, de ce qu'est encore parfois, « une culture pauvre pour pays riche ».
   Mais ils donnent aussi un exemple. Celui d'intellectuels non récupérés, de Suisses multiculturels. Celui d'un couple de travail (l'« unité des contraires » !).
   Ce dossier n'est pas un hommage tardif (et encore moins un hommage posthume !). Réalisé par Irène Lambelet, il combine les analyses (notamment : Charles-Henri Favrod, Franz Ulrich, Moritz de Hadeln, Freddy Buache), des entretiens avec Richard Dindo et Jean Perret, des documents et une filmographie complète.

10 euros (code de commande : 02639).

 

LECOMTE (Marcel) — Les voies de la littérature. Choix de chroniques littéraires suivi d'une bibliographie établie par Philippe Dewolf. Bruxelles, Labor, 1988. In-8° (150 x 215 mm.) broché, 271 p., quelques illustrations hors texte, (collection « Archives du Futur »), exemplaire en bon état.


En quatrième de couverture :
   Tout au long de sa vie, Marcel Lecomte (1900-1966) a tenu, dans diverses revues, de multiples chroniques littéraires, artistiques et même, à une certaine époque, politiques. Dispersé, ce pan essentiel de son œuvre demandait depuis longtemps à être rassemblé, ne fût-ce que dans ses moments les plus forts. Établi par les soins de Philippe Dewolf, qui y donne également la première bibliographie complète de Lecomte, le présent volume est consacré aux chroniques littéraires. Dans ses brèves fictions de L'accent du secret ou du Carnet et des instants, l’écrivain, observateur attentif du monde quotidien, se proposait de « faire, à partir des données les plus fugaces, les découvertes les plus singulières » ; devenu commentateur de la littérature, le voici, pareillement, lecteur minutieux et révélateur souvent étonnant des grands textes qui ont fait notre modernité, du surréalisme au nouveau roman, de Strindberg et Kafka à Bataille ou à Ponge, en passant par Proust, Joyce, Pound et bien d'autres.

Vendu.

 

[LE TELLIER (Abel) — Description de l'Église Sainte-Waudru à Mons. Mons, Imprimerie Léon Dequesne, [ca 1918-1920]. In-8° (123 x 180 mm.) agrafé, 34 p., quelques illustrations, couverture défraîchie.
   
Une publication rare que l'on peut sans doute attribuer à Abel Le Tellier dont les initiales (« A.L.T. ») signent la note préliminaire. 


Note préliminaire :
   L'Église de Sainte-Waudru a fait l'objet de plusieurs mémoires et notices auxquels nous avons emprunté de nombreux renseignements. Nous citerons spécialement les ouvrages de M. Léopold Devillers, conservateur des Archives de l'État à Mons, de M. Gonzalès Decamps, de M. Renier Chalon, de M. Adolphe Matthieu et de quelques auteurs anonymes dont les savantes recherches ont été mises à contribution pour la rédaction de ce Guide.

Vendu.

 

[LILLE - Société des Sciences, de l'Agriculture et des Arts de Lille]. Mémoires de la Société des Sciences, de l'Agriculture et des Arts de Lille. Année 1870. IIIe série - 8e volume. Paris - Lille, Didron - Quarré, 1870 (1871 sur la couverture). In-8° (145 x 225 mm.) broché, [3 (faux-titre, mention d'imprimeur, titre)], [1 bl.], 663, [1 bl.] p., illustrations et planches in et hors texte dont certaines à déplier, exemplaire en bon état.


Table des matières :
   - Science économique, ses origines, son état actuel et son influence sociale, par R. Telliez, p. 1.
   - Causerie sur le prix du silence, au point de vue de la philosophie morale, de la littérature et des relations de société, par J. Deligne, p. 17.
   - Quelques considérations sur le mode d'action des coups de feu tirés à bout portant ou à distance sur les tissus et sur les vêtements, par Alfred Houzé de l'Aulnoit, p. 29.
   - Analyse de la châtaigne du Brésil, fruit du Bertholletia excelsa, par B. Corenwinder, p. 35.
   - Observations sur le Tam-tam des Chinois, par Ch. Bachy, p. 45.
   - Note sur une nouvelle espèce de Thermomètre, par M. Lamy, p. 53.
   - Quelques notes bibliographiques pour servir à l'étude des ouvrages de Philippe de Comines et d'Auger de Bousbecques, par A. Dupuis, p. 57.
   - Poésies (La Chapelle de Pinchenies - Pierre), par J. Deletombe, p. 103.
   - Étude géologique des collines tertiaires du département du Nord, comparées avec celles de la Belgique, par J. Ortlieb et E. Chelloneix, p. 109.
   - Recherches chimiques sur la betterave à sucre, de la répartition des matières minérales de cette plante, par B. Corenwinder, p. 337.
   - Collection complète des inscriptions numidiques (libyques), avec des aperçus ethnographiques sur les Numides, par le général Faidherbe, 361.
   - Analyse comparative des calcaires du département du Nord, employés pour le chaulage et le marnage des terres, par E. Savoye, p. 425.
   - Mémoire sur l'industrie du lin, par Ed. Martin, p. 487.
   -  Économie sociale et statistique : prix du blé, des objets de première nécessité et de la journée de travail, ses variations depuis un siècle à Lille, par Aug. Scrive, p. 543.
   - Bulletin des séances.
      - Personnel de la Société, p.579.
      - Prétendu sacrum humain de Villers-Plouic, p. 582.
      - Exposition dans la salle des séances des œuvres des membres de la section des beaux-arts, p. 583.
      - Don fait par M. Fusignani, de dessins de Wicar, p. 587.
      - Piles sèches du musée industriel de Lille, p. 589.
      - Renouvellement du bureau, p. 591.
      - Granules amylacées du jaune d'œuf, p. 591.
      - Séance de distribution des prix.
         - Allocution du président, p. 593.
         - Rapport du secrétaire-général, p. 594.
         - Rapport sur les concours, par le secrétaire-général, p. 602.
         - Rapport sur les récompenses aux agents industriels, p. 614.
   - Programme des concours pour 1874, p. 622.
   - Notes bibliographiques ; ouvrages reçus en 1870, p. 640.
   - Liste des membres, p. 647.
   - Table analytique des noms d'auteurs, p. 659.

45 euros (code de commande : 02649).

 

[LITHOGRAPHIE]. BEAUMONT (Charles Édouard de) — Si j'étais sûre que tu me trompes... Lithographie publiée dans le journal Le Charivari du 24 mars 1860, série « Le Bal masqué », n° 30.
Format :
   - Dessin :
      - Cadre : 200 x 226 mm.
      - Avec la lettre 200 x 257 mm.
   - Feuille : 223 x 292 mm.

   Édouard de Beaumont (Paris, 1819-1888) fut un de ces brillants illustrateurs qui animèrent la presse française du XIXe siècle par leurs dessins et leurs caricatures. On lui doit également une importante production d'illustrations pour des ouvrages littéraires : Le Diable amoureux, de Cazotte, Tartarin sur les Alpes, d'Alphonse Daudet, Les Mystères de Paris, d'Eugène Sue, etc.
   Outre ses activités pour la presse et l'édition, il fut un excellent peintre et aquarelliste et fut l'un des fondateurs de la Société d'aquarellistes français dont il fut le président.
Bibliographie :
   - Osterwalder (Marcus), Dictionnaire des illustrateurs 1800-1914 (illustrateurs, caricaturistes et affichistes), Hubschmid & Bouret,1983, p. 103.

8 euros (code de commande : 02655).

 

MARVEL (Tom) — Le nouveau Congo. [Titre original : The New Congo.] Traduit d'après le manuscrit original par René J. Cornet et Vincent M. de Ridder. Bruxelles, Éditions L. Cuypers, 1948. In-8° (148 x 223 mm.) broché sous couverture illustrée à rabats, 359 p., illustrations hors texte, exemplaire non coupé, cachet de la Commission Coloniale Scolaire sur la couverture, couverture salie et présentant des rousseurs. 


Table des matières :
   - Note des traducteurs.
   - Introduction.
   Première partie. Le nouveau Congo.
      Chapitre I. Léopoldville.
         - La cité moderne. La cité indigène. Kalina et « Léo-Deux ». Brazzaville. Climat et flore.
      Chapitre II. Le Bas-Congo.
         - Thysville : jardins et séminaire. Kisantu. École pour mécaniciens. Sucre, bétail et ciment. Matadi. Ango-Ango. Borna. Le Mayumbe : les bois et l'huile de palme, le caoutchouc et le cacao. Kanga : l'éducation et l'enseignement pratique. L'île de Mateba.
      Chapitre III. Stanleyville.
         - Le cœur du Congo. Vers Stanleyville en avion. Centre commercial et de transport. Les Wagenia.
      Chapitre IV. L'I neac.
         - Yangambi. L'érosion.
      Chapitre V. Au Nord de Stanleyville.
         - La Vicicongo. Les Mangbetu.
      Chapitre VI. L'école des éléphants.
         - Le Nord-Est de la Colonie. Gangala-na-Bodio et le Parc National de la Garamba. La savane.
      Chapitre VII. La soie du Mont Hawa.
         - Les Lugware. La sériciculture indigène. Le nomade devient paysan.
      Chapitre VIII. Les hautes régions du Congo Oriental.
         - Le Haut-Ituri. Bunia. Beni. La route de la Beauté.
      Chapitre IX. Le Parc National Albert.
         - Ruindi. Le lac Edouard. Les Monts Virunga.
      Chapitre X. Le lac Kivu.
         - Goma. Kisenyi. Rutshuru. Llnéac à Mulungu. Le café du Kivu. Le pyrèthre. Costermansville. La quinine et Congokina. La Ruzizi.
      Chapitre XI. Le Ruanda-Urundi.
         - Le protectorat politique. Usumbura. Le Centre extra-coutumier. Le lac Tanganika. L'Urundi pastoral et le Ruanda montagneux. Le « Groupe Scolaire » d'Astrida. L'Inéac à Rubona. Kabgayi. Le roi du Ruanda. Les vaches Nyambo. La Somuki. Le Parc National de la Kagera.
      Chapitre XII. Le lac Tanganika et la « Géomines ».
         - Le lac. Kigoma. Ujiji et le souvenir de Livingstone et de Stanley. Albertville. Le C.F.L. La Lukuga. Manono et la « Géomines ».
      Chapitre XIII. Vers le Haut-Katanga.
         - La remontée du Lualaba jusqu'à Bukama. Les stations de pêche. Le Parc National de l'Upemba. Buhama. En voiture vers Lubudi. Cimenkat.
      Chapitre XIV. Élisabethville et le Katanga.
         - L'origine du Katanga industriel. Puissance de l'Union Minière. Élisabethville. Jadotville et ses usines. Les mines de l'Ouest. L'hôpital de Jadotville. L'œuvre « humaine » de l'Union Minière. Les usines de la Lubumbashi. Kipushi. La petite industrie locale. Le C.S.K. Le Centre extra-coutumier d'Élisabethviïle. La faille qui s'élargit.
      Chapitre XV. Les Champs de Diamants.
         - Bakwanga. L'importance du « boart ». Les exploitations de la Minière du B.C.K. La naissance de la « Forminière ». L'exploitation des graviers de Tshikapa.
   Deuxième partie. Les tâches de l'avenir.
      Chapitre I. Les besoins médicaux.
         - Il faut du personnel médical. Malaria. Tsé-tsé. Filariose. Bilharziose.
      Chapitre II. L'enseignement et les Missions.
         - Catholiques et Protestants. La philosophie bantoue.
      Chapitre III. Les questions sociales.
         - Nègres d'Amérique et Noirs du Congo. L'attraction des centres. Les « évolués ».
   - Bibliographie condensée.
   - Table des illustrations.

Vendu.

 

[MICHAËLSSON (Karl)]. Mélanges de philologie romane offerts à M. Karl Michaëlsson par ses amis et ses élèves. Göteborg, [Bergendahls Boktryckeri], 1952. In-8° (165 x 245 mm.) broché, [16], 481 p., portrait de Karl Michaëlsson en frontispice et une planche dépliante hors texte, on joint une belle carte de remerciement de Karl Michaëlsson au professeur Maurice-A. Arnould.


Table des matières :
   - Les dénominations du « Carnaval » d'après les chartes italiennes du Moyen Âge, par Paul Aebischer.
   - Les plus anciens rôles d'impôt de la ville de Mons (Hainaut), 1281-1299, par Maurice-A. Arnould.
   - Le suffixe -ui dans la toponymie pyrénéenne, par Antoine Badia.
   - André Chamson. Un aspect récent de son œuvre, par Ernst Bendz.
   - Quelques réflexions sur l'inversion après et en ancien et en moyen français, par Lars Bergh.
   - Deusdedit - Deusde(t), par Ake Bergh.
   - Linguistique néerlandaise et linguistique française, par E. Blancquaert.
   - Le nom du troubadour Sail d'Escola, par Clovis Brunel.
   - Une forme curieuse d'agglutination dans les noms de personne, par Henri Carrez.
   - La dislocation du qualificatif en français contemporain, par Albert Dauzat.
   - Per la storia della latinità euganea. I. Il gruppo -kl-, par Giacomo Devoto.
   - Les villas du Zoute ou les vacances du linguiste, par Albert Doppagne.
   - Notes d'exégèse stendhalienne. Sur le parler grenoblois dans la « Vie de Henry Brulard », par Antonin Duraffour.
   - La femme innocente exilée dans une forêt. Motif folklorique de littérature médiévale, par Carin Fahlin.
   - Deux noms galloromans de l'écureuil : bordasse et spirou, par Paul Falk.
   - De quelques mots francoprovençaux
, par Pierre Gardette.
   - Poligenesi e monogenesi nella creazione toponomastica, par Berengario Gerola.
   - Étude stylistique sur quelques termes désignant des personnes dans le « Vair palefroi », par Georges Gougenheim.
   - Botarga : un recuerdo de la comedia italiana, par Matilde Goulard de la Lama.
   - Strindberg traducteur de lui-même, par Maurice Gravier.
   - Les fonts - La Barroca - Sagadell - La Muga, par Antonio Griera.
   - Contributions aux comediae elegiacae du Moyen Âge, par Harald Hagendahl.
   - Benjamin Constant et ses rapports avec la Suède, par Bengt Hasselrot.
   - Une copie inconnue du Lay de désir en complainte d'Oton de Grandson, par Albert Henry.
   - Hypocoristiques masculins à suffixe féminin au pays de Liège, par J. Herbillon.
   - Les personnages de « Brott och Brott », par Alfred Jolivet.
   - La lengua española en Suecia en el siglo XVII, par Tönnes Kleberg.
   - À propos de l'influence française sur la littérature néo-hellénique du Moyen Âge, pat Börje Knös.
   - Noms de personnes bourguignons en -ey et en -et, par Paul Lebel.
   - Les prénoms à Agon (Manche), pendant trois siècles, par Fernand Lechanteur.
   - Éléments romans dans le parler des forgerons « wallons » de l'Uppland, par Elisée Legros.
   - The Noble Savage in Brazil, par S.B. Liljegren.
   - L'apposition dans le français d'aujourd'hui, par Alf Lombard.
   - « Il cuide Dieu tenir par les piez », par Arthur Langfors.
   - Occlusion et spirance dans le système consonantique de l'espagnol, par Bertil Malmberg.
   - Transferts d'intonation en français, par J. Marouzeau.
   - À propos de « littérature engagée », par Lucien Maury.
   - Coppie avverbiali aplologiche in italiano, par Bruno Migliorini.
   - Io la gioia voglio adesso, par Hans Nilsson-Ehle.
   - Venter per culus e l'interpretazione di passi di Sallustio e di Catullo, par Vittore Pisani.
   - Darne et la théorie du voyant chez Rimbaud, par Yves Pougnard.
   - Au fond de ., par Karin Ringenson.
   - Enfant de la balle, par Mario Roques.
   - Etruschi e latini in Sardegna, par Giandomenico Serra.
   - Glanures romanes dans les lunaria latins, par Emanuel Svenberg.
   - Quelques manières d'indiquer la provenance d'un nom. Petite étude sur la syntaxe des éponymes, par Lars Wiberg.
   - Per la storia del nome d'Italia nell'antichità, par Erik Wistrand.

Vendu.

 

[MODE]. La mode dans le vêtement et la coiffure par la miniature, la gouache, le dessin et la petite peinture de 1650 à 1850. Bruxelles, Maison du Livre, 1924. In-8° (138 x 187 mm.) broché sous couverture rempliée, 40 p., [9] planches en noir hors texte, (collection « Les Belles Expositions d'Art au Musée du Livre »), exemplaire en bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée du Livre, rue de la Madeleine, 46, à Bruxelles, du 11 au 31 octobre 1924.


Extrait de l'introduction :
   L'exposition organisée au Musée du Livre n’a pu être réalisée que grâce au généreux concours des collaborateurs et des amateurs [...] que nous devons remercier de leur bienveillante sympathie. Grâce à eux a pu être composée cette histoire du vêtement et de la coiffure, racontée par ces délicieuses œuvres d’art, miniatures, gouaches, dessins, lavis, peintures de petite dimension, qui évoquent en portraits ou en scènes rapides, les modes et les types d’autrefois.
   La collaboration de leurs possesseurs a permis le groupement de ces œuvres d’art exquises. C’est une occasion unique de les admirer, car les collections particulières sont rarement ouvertes ainsi au public et le Musée du Livre est heureux d'avoir pu faire, une fois encore, appel à la sympathie agissante des collectionneurs belges.

Vendu.

 

[MONS - COMMERCE]. Au Caméléon. Teinturerie française. Reçu de format 110 x 92 mm., imprimé vers 1900 et collé sur une feuille imprimée. L'illustration de Louis Greuze montre une femme avec une pièce de tissu avec, à l'arrière-plan, le profil partiel de la ville de Mons (beffroi et collégiale de Sainte-Waudru).

   La teinturerie était située au coin des rues Samson et le la Chaussée.
   Louis Greuze (1863-1950) fut une importante personnalité artistique de la ville de Mons : il enseigna la gravure à l'Académie des Beaux-Arts et on lui doit de nombreuses eaux-fortes représentant des vues de Mons. Il fut également le conservateur du Musée du Centenaire et, à la mort du chanoine Puissant, du Vieux Logis et de l'Attacat.
Bibliographie :
   - Honnoré (Laurent), Greuze Louis, dans 1000 personnalités de Mons & de la région. Dictionnaire biographique, p. 423.

On joint un exemplaire du même reçu complété au nom de « Mr Poncelet », portant le n° 6867 et daté du 16 septembre 1901.

   D'après les informations que j'ai pu recueillir oralement, le client ne serait autre que l'historien Édouard Poncelet (1865-1917) qui fut conservateur aux Archives de l'État à Mons.
Bibliographie :
- De Keyzer (Walter), Poncelet Édouard, dans 1000 personnalités de Mons & de la région. Dictionnaire biographique, pp. 655-656.

Vendu.

 

[MONS - PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. Invitation à payer les taxes communales. Mons, Ville de Mons, 1914. Placard imprimé sur un papier au format 143 x 221 mm., un pli horizontal dans le bas du document, exemplaire en très bon état portant le filigrane de la Ville de Mons.
   Avis de la Ville de Mons, daté du 12 octobre 1914, signé par le Secrétaire communal Gaston Talaupe et par le Bourgmestre Jean Lescarts.
   L'impression fut réalisée par l'imprimerie provinciale du Hainaut Léon Lambert, rue de Houdain, 12 à Mons.

Vendu.

 

[PARTITION - VENTURA (Ray)]. Tiens, tiens, tiens ! Ray Ventura et ses Collégiens dans leur grand film Tourbillon de Paris. Paroles de André Hornez. Musique Paul Misraki. Paris, Éditions Ray Ventura & Cie, 1939 (date du copyright). Feuillet plié en deux (175 x 269 mm.), [4] p.
  Air noté aux pp. 2 et 3 et catalogue des « nouveautés & succès » des Éditions Ray Ventura à la p. 4.

Vendu.

 

[PUTIGNY (Jean-Marie)]. MIOT-PUTIGNY (Hubert) — Putigny grognard d'Empire. Deuxième édition. Paris, Gallimard, 1950. In-8° (122 x 187 mm) broché, 254 p., (collection « Mémoires du Passé pour Servir au Temps Présent »).


En quatrième de couverture de la réimpression aux éditions Copernic, en 1980 :
   Avril 1792. Le premier coup de canon de la Révolution, près de Mons en Belgique, marque pour le grognard Putigny le début de vingt-trois ans de campagnes. Sans répit, ce fidèle suit son Empereur à travers 60 batailles, combats ou accrochages d'avant-postes, jusqu'à l'heure du glas sonné à Waterloo.
   Ce fils de paysan nous a laissé six gros cahiers qui sont l'œuvre d'un homme qui « mania le fusil et le sabre, non la plume », et dont « l'instruction était celle des féodaux qui se faisaient une gloire de n'écrire et signer qu'avec le pommeau de leur épée. »
 Courageux et sensible, le baron Putigny sait cependant nous parler, simplement, de la guerre. Témoin journalier de l'Histoire et artisan de l'épopée impériale, il relate consciencieusement, à l'étape ou au bivouac, sur des feuilles volantes, ses souvenirs, ses aventures, ses fatigues.
   Ses récits font de sa vie le plus beau des romans.

Vendu.

 

[RASPAIL (François-Vincent)]. MIRECOURT (Eugène Jacquot, dit de) — Raspail. [Quatrième édition.] Paris, Havard, 1856. [Paris / Gustave Havard, Éditeur / 15, rue Guénégaud, 15 / 1856 / L'auteur et l'éditeur se réservent le droit de traduction / et de reproduction à l'étranger.] In-12 (91 x 140 mm.) broché, 96 p., un portrait en frontispice gravé par Carey et une planche à déplier in fine reproduisant un autographe de Raspail, (collection « Les Contemporains », n° 56), bon exemplaire malgré quelques rousseurs.


Extrait :
   Raspail a été le professeur de quinze ou vingt évêques, archevêques ou cardinaux, parmi lesquels on cite monseigneur Sibour.
   Il n'est pas, dans tout le département de Vaucluse, un vieux prêtre qui ne se souvienne de l'abbé Raspail, et dont l'œil ne se mouille en songeant à cette noble intelligence égarée dans le doute et perdue pour la foi.
   Les supérieurs du jeune séminariste lui témoignèrent trop vivement leur admiration.
   Notre pauvre nature est toujours prête à se laisser entraîner dans le piège de la vaine gloire. Elle glisse aisément sur cette pente fatale, où le diable la pousse avec une infatigable persistance, et, pour peu (pie les hommes, par un excès d'éloges, viennent en aide au diable, la culbute est bientôt faite.
   François-Vincent Raspail en est un triste exemple.
   On le vantait partout comme un prodige.
   Trop jeune encore pour entrer dans les ordres, on lui accorda des dispenses, afin qu'il pût se livrer à la prédication.
   Sa taille était si petite, que les bedeaux de la cathédrale avaient ordre de lui mettre en chaire un tabouret sous les pieds, absolument comme firent plus tard les huissiers du Luxembourg, quand Louis Blanc, l'illustre organisateur du travail, voulut élever son éloquence à la hauteur de la tribune.

10 euros (code de commande : 02651).

 

[REVUE DU NORD]. Revue du Nord. Tome XLVII - N° 184 - Janvier-Mars 1965. Lille, Université de Lille, 1965. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 176 p.


Sommaire :
   - Articles.

      - Un fait divers au XVIIe siècle ou le crime du commandeur Hector de Crèvecœur, par F. Lily Verbiest.
      - La bourgeoisie tourquennoise sous la Monarchie censitaire, par J. Ameye.
      - Les royalistes du Nord et le ralliement, par A. Bonafous.
   - Chronique.
      - Travaux et recherches d'Histoire Régionale. Société d'histoire du droit des pays flamands, picards et wallons.
   - Comptes rendus.
      - Instrument de travail.

         - Chronique des archives belges, par J. Godard.
         - Juliette Rouhart-Chabot, Inventaire des archives du château d'Hollogne-aux-Pierres, 1964, par Cl. Malbranke.
         - Archives de l'État à Liège, Archives d'entreprises, 1961, par Marcel Gillet.
         - M. P. H. Roessingh, Het Archief van de Nederlandse factorij in Japan, 1964, par J. Godard.
         - Tijdschrift voor geschiedenis, 1964, fasc. 3, par J. Godard.
         - Bibliographie de l'histoire du livre en Belgique, 1962, par J. Godard.
         - La réédition de la Bibliotheca Belgica, par Cl. Malbranke.
      - Moyen Âge.
         - Le Centre d'histoire rurale de Louvain (Centre d'histoire rurale de l'Université catholique de Louvain, Publication n° 1, 1963, par Guy Fourquin.
         - C. Heitz, Recherches sur les rapports entre architecture et liturgie à l'époque carolingienne, 1963, par Michel Bur.
      - Les temps modernes.
         - 
Micheline Baulant et Jean Meuvret, Prix des céréales extraits de la Mercuriale de Paris. Tome II. 1621-1698. Collection Monnaie, 1962, par Alain Lottin.
         - 
M. Gaillard, M. Duval, Ph. Guillot, M. Cl. Gricourt, À travers la Normandie des XVIIe et XVIIIe siècles. Cahier des Annales de Normandie, Caen, 1963, par Pierre Deyon.
         - G. Coolen, Négriers dunkerquois, Bulletin de la Morinie, t. XIX, fasc. 362, pp. 289-320, et fasc. 363, pp. 321-323, par Louis Trenard.
         - Dr W. Gobbers, J.-J. Rousseau in Holland, een onderzoek naar de invloed van de mens en het werk, 1963, par Solange Deyon.
         - J. J. Poelhekke, Het geval Zijdewind, 1964, par J. Godard.
         - A. A. G. Bijdragen 11, par J. Godard.
         - Britain and the Netherlands, volume II, 1964, par Cl. Malbranke.
      - Époque contemporaine.
         - Jacques Godechot, La Contre-Révolution. Doctrine et action. 1789-1804, 1961, par Marcel Gillet.
         - P. Bougard et M. Reinhard, Les sources de l'histoire démographique du département du Pas-de-Calais (1789-1815), 1964, par Yves-Marie Hilaire.
         - Ger Schmook. Hor Teun den Eyerboer in 1815 sprak tot de burgers van Antwerpen, 1942, par J. Godard.
         - Ger Schmook. Een Parijse « Beau » onder Antwerpse « Jolikes », 1959, par J. Godard.
         - André Fortin, Frédéric Degeorge. Collection du Centre régional d'études historiques n° 5, 1964, par Yves-Marie Hilaire.
         - Monseigneur Jean Lestocquoy, La vie religieuse en France du VIIe au XXe siècle, 1964, par Yves-Marie Hilaire.
         - Kurt Jurgensen, Lamennais und die Gestaltung des Belgischen Staates. Der liberale Katholizismus in der Verfassungsbewegung des 19. Jahrhunderts, 1963 (Veröffentlichungen des Instituts fur europäische Geschichte Mainz), par Paul Colonge.
         - Émile Donckel, Luxembourg, 1964, par Jean-Paul Moreau.
         - René Rémond, Les Congrès ecclésiastiques de Reims et de Bourges 1896- 1900, 1964, par Yves-Marie Hilaire.
         - René Fruit, La croissance économique du Pays de Saint-Amand (1668-1914), (Nord), 1963, par Gabrielle-Louis Trenard.
         - W. O. Henderson, The Industrial Revolution of the Continent. Germany, France, Russia, 1800-1914, 1961, par Marcel Gillet.
         - Benoît Verhaegen, Contribution à l'Histoire Économique des Flandres, vol. I, vol. II, 1961, par Marcel Gillet.
         - Michel Devillebichot, Profit, revenu et résultat de l'entreprise, 1964, Collection Recherches économiques n° 10, par Marcel Gillet.
         - Jacques Austruy, Professeur agrégé à la Faculté de Droit et des Sciences économiques de Lille, Le scandale du développement. Commentaires par G. Leduc, professeur à la Faculté de Droit de Paris et L.-J. Lebret, directeur scientifique au C.N.R.S. Bibliographie analytique et critique par Guy Caire, agrégé des Facultés de Droit, 1964.
         - Jardin des Arts dans le Nord (1964).
   - Notice nécrologique :
      - Yves Renouard (1908-1965), par G. Fourquin.
   - Notes et nouvelles.

10 euros (code de commande : 02660).

 

SACHER-MASOCH (Leopold von) — La pêcheuse d'âmes. [Titre original : Die Seelenfängerin.] Préface de Jean-Paul Corsetti. Seyssel, Champ Vallon, 1991. In-8° (120 x 187 mm.) broché, 392 p., (collection « Dix-Neuvième »), exemplaire en parfait état. 


En quatrième de couverture :
   « Du bonheur, beaucoup de bonheur, murmura-t-elle en secouant la tête, mais tout cela est bien loin. De grands dangers te menacent, et de puissants obstacles s'entassent autour de toi. Tu triompheras de tout, si tu es sage, fidèle et courageux. Deux femmes se tiennent sur le chemin de ta vie ; tu les aimeras toutes deux, et toutes deux te donneront leur cœur. Pourtant, il en est une dont tu dois te garder ; elle menacera ta vie, et si tu n'es pas prévoyant, elle t'apportera la mort. Mais un ange veille sur toi et te montrera le chemin du salut » (...)
   En ce moment on entendit comme une plainte mystérieuse flottant à travers les cimes des arbres.
   « Qu'est-ce ?
   – Ferme tes oreilles et tes yeux, dit la bohémienne, il n'est pas bon d'être dans le voisinage, quand ils passent.
   – De qui parles-tu ?
   – Entends-tu le psaume de la pénitence ? Ce sont les dévots pèlerins de cette secte que l'on nomme les Dispensateurs du ciel. Il y a une odeur de sang dans l'air. Prends garde ! »
   Surtout connu du grand public pour son sulfureux roman La Vénus à la fourrure, Leopold von Sacher-Masoch (1836-1895) figure parmi les plus prestigieux écrivains slaves du post-romantisme. Si l'auteur du Legs de Caïn, père accidentel du « masochisme » tout comme Sade le fut du « sadisme » ou Nabokov du « lolitisme », demeure associé à la mise en scène littéraire d'une « perversion », celle-ci ne doit pas faire oublier l'originalité et la singularité de ses nombreux récits, contes et nouvelles. En témoignent La Mère de Dieu et La Pêcheuse d'âmes, deux de ses meilleurs romans, enfin disponibles après un siècle de silence, accompagnés d'une préface et d'un important dossier bio-bibliographique de Jean-Paul Corsetti.

10 euros (code de commande : 02644).

 

SAGE (Balthasar-Georges) — L'Art d'essayer l'or et l'argent ; tableau comparé de la coupellation des substances métalliques, par le moyen du plomb ou du bismuth : procédés pour obtenir l'or plus pur que par la voie du départ. Avec figures. Par M. Sage. Paris, Imprimerie de Monsieur, 1780. [A Paris, De l'Imprimerie de Monsieur. M. DCC. LXXX.] In-8° (140 x 210 mm.) broché (pas de couverture), XII, 112, [3 (approbation)], [1 bl.] p., 4 planches à déplier in fine, deux notices manuscrites anciennes épinglées.
   
Rare édition originale !


   Balthazar Georges Sage, naquit à Paris, en 1740. Fils d'un apothicaire, élève de Nollet, il devint membre de l'Académie des Sciences en 1762. Nommé aide-major à l'Hôtel des Invalides, puis censeur royal, il fut désigné en 1778 titulaire de la chaire de minéralogie expérimentale. Il encouragea la fondation de l'École des Mines en 1783, dont il fut désigné directeur. La Révolution le priva de ces emplois mais sous le Directoire, il reprit sa chaire à l'Hôtel des Monnaies et entra à l'Institut lors de la création de ce corps. Il décéda en 1824.
Avertissement :
   L'essai des matières d'or & d'argent étant l'opération la plus importante à l'Etat & au Commerce, on ne doit rien négliger pour le porter à sa perfection : on sait qu'on ne peut y parvenir que par la Chimie la plus exercée ; c'est par elle que les Schindlers & les Schlutters sont parvenus à ces vérités utiles, qui n'en subsistent pas moins quoiqu'elles aient été niées par quelques modernes.
   La Docimastique, dont je m'occupe depuis vingt ans, m'a conduit aux découvertes importantes que je me fais un devoir de publier, après les avoir légalisées, en faisant les expériences qui les constatent, devant M. d'Arnouville, premier Président de la Cour des Monnoies, M. Herault, Avocat général, & M. d'Origni, Conseiller de la même Cour. Ces Magislrats ont reconnu qu'elles devoient concourir à perfectionner l'Art des Essais, & qu'elles leur fournissoient des moyens propres à faire juger des faits qui auroient pu rester long-temps incertains.
   Je fis part de mes découvertes à l'Administration. M. Tillet crut parvenir à les infirmer, en niant la dissolution de l'or par l'acide nitreux. M. Tillet n'ignoroit cependant pas que Brandt avoit fait le 5 mars I748, en présence du Roi & de l'Académie de Suède, les expériences qui constatent la dissolution de l'or par l'acide nitreux : M. Tillet ne se ressouvint pas sans doute que ses propres Mémoires, imprimés parmi ceux de l'Académie, pour l'année I763, constatent la découverte du Chimifte Suédois.
   Quoique les Chimistes François, de même que les chimistes du Nord, n'eusent aucun doute sur les expériences de Brandt, M. Tillet sollicita, & se fit écrire, le 25 février 1780, une lettre par M. Necker, par laquelle ce Ministre engagea, entr'autres l'Académie à déterminer si l'acide nitreux avoit de l'action sur l'or. Dans le dessein de satisfaire promptement l'Administration, je fis, devant & avec M. Tillet, les expériences les plus positives & les plus propres à démontrer la dissolution de l'or par l'eau-forte la plus pure ; M le Baron de Maistre fut témoin de ces expériences. Ce fut alors que M. Tillet imagina de dire que l'or n'étoit que suspendu, & non dissous dans l'acide nitreux. Je ne m'arrête point aux mots ; le fait est que le poids du cornet d'or diminue d'autant plus, qu'on a employé une plus grande quantité d'eau-forte pour l'essai, & que plus cet acide est concentré, plus il a d'action sur l'or.
   La méthode de M. Tillet & celle de la plupart des Essayeurs, exige de l'acide nitreux très-concentré pour la reprise du cornet. Cette eau-forte se vendoit cent sous la livre, il étoit question de la payer six francs, lorsque M. Racle, habile Effayeur, vint me demander s'il ne seroit pas possible d'en préparer d'aussi bonne, mais à meilleur marché. Ce fut alors que je donnai à l'Administration le procédé par lequel on obtient l'acide nitreux que la Cour des Monnoies a jugé à propos de faire employer généralement pour les essais ; il ne se vend que trois livres, quoiqu'il soit égal, par sa concentration & ses effets, à celui qu'on vendoit cent sous.
   On ne peut plus nier aujourd'hui la dissolution de l'or par l'acide nitreux concentré ;mais on dit que ce qu'il enlève au cornet est si peu de chose, que cela n'est d'aucune importance : cependant un trente-deuxième de grain étant enlevé à un cornet de douze grains, c'est une soustraction réelle de douze grains d'or par chaque marc de ce métal ; mais comme la soustraction est de deux trente-deuxièmes de grains quand on emploie autant d'acide nitreux que M. Tillet, il résulte que c'est de vingt-quatre grains d'or par marc qu'on fait tort au propriétaire du lingot. C'est ainsi que ce métal se trouve alors réduit de quatre liv. huit sous par marc au dessous de sa valeur réelle ; & il se trouvera à un plus haut prix par-tout où l'on aura employé une eau-forte moins concentrée pour faire la reprise du cornet, parce qu'alors il y aura moins de ce métal de dissous, & qu'il paroîtra par conséquent à un titre plus haut.
   Mes recherches m'ont conduit à une découverte intéressante, dont j'ai encore fait part à l'Administration ; elle consiste à éviter les pertes qu'entraîne ordinairement l'affinage de l'or : outre que ce moyen peut faire une épargne de plus de 200001iv. par an pour l'Affinage de Paris, il rendra aussi moins mal-sain le voisinage de cet atelier, puisqu'on n'y réduiroit plus en vapeurs, toutes les années, des milliers d'acide nitreux concentré.
   Quoiqu'on ait beaucoup écrit sur les essais, il n'y a cependant encore rien de précis sur cet objet, ni sur la coupellation ; c'est ce qui m'a determiné a suivre ce travail : il fera connoître que de toutes les substances métalliques, il n'y a que le cuivre, l'or & l'argent qui puissent s'introduire dans la coupelle par le moyen du plomb ou du bismuth, que toutes les autres substances métalliques sont rejetées sur ses bords sous forme de scories diversement colorées.
   Comme, en fait d'essai, il est important d'effacer jusqu'à la trace de l'erreur, je fais connoître que l'or de départ retient toujours de l'argent, & j'indique plusieurs moyens pour obtenir de l'or très-pur.
   Je termine cet Ouvrage en prouvant que le plomb ne contient point d'or, comme voudroient l'insinuer quelques Savans modernes. 

Vendu.

 

VAGANAY (Hugues) — Pour l'histoire du français moderne. Extrait des Romanische Forschungen Band XXXII. Erlangen, Junge & Sohn, 1911. In-8° (166 x 254 mm.) broché, 184 p., quelques rousseurs.


Introduction :
   La partie la plus neuve du Dictionnaire général de la langue française que MM. Hatzfeld et Darmesteter entreprirent en 1888 et que MM. Thomas et Sudre out mené à bonne fin était assurément l'indication de la date la plus ancienne à laquelle remontait le mot étudié. Malheureusement les travaux de ce genre étaient trop peu nombreux pour que le travail fût définitif et, quand il y aura lieu de procéder à une refonte, les trois quarts des dates seront à modifier.
   M. Delboulle qui avait été un des principaux ouvriers de cette œuvre, avait très bien compris l'insuffisance des dépouillements de textes faits à ce point de vue spécial. Renonçant, faute de trouver un éditeur, à publier ce Recueil de vieux mots dont le titre revient si fréquemment dans le Dictionnaire, il avait, dès la fondation de la Société d'Histoire littéraire de la France, en 1894, donné, dans la Revue de la dite Société, des Notes lexicologiques destinées à remédier à cette insuffisance. La mort est venue le prendre en 1906, alors que la publication de ces Notes en est restée au mot Fuyant, et il est assez probable que la suite ne paraîtra pas.
   Ces quelques pages seront donc un complément du travail de M. Delboulle pour la fin de l'alphabet et, en même temps, un supplément à la partie déjà publiée. En effet, ces travaux de dépouillements de textes n'offrent rien de particulièrement intéressant et il est prudent de n'affirmer point qu'on est complet : la traduction de la Cité de Dieu par Gentian Hervet était bien connue de M. Delboulle qui l'a citée maintes fois (voir avant-scène, histrion, incorruptibilité, immanent, mimique, oxyton, pantomime, stoïquement, dans le Dictionnaire général) ; on rencontrera pourtant plus loin une trentaine de mots extraits de ce vénérable in-folio, d'après la seconde édition de 1578 dont la pagination correspond exactement à celle de la première publiée eu 1570. De même, M. Delboulle avait eu sous les yeux le IVe livre des Epistres dorées de Guevare traduit par Jean de Barraud, Bourdelois et publié à Paris en 1584 (voir humaniser et lethifere dans le Dictionnaire général) ; un dépouillement complet de ce volume, très curieux au point de vue de la langue, à fourni une vingtaine de mots qui n'avaient été lus jusqu'ici que dans Cotgrave.
   La Mer des Histoires, dont l'édition de 1491 m'a été très libéralement communiquée, est l'adaptation française du Rudimentum noviciorum imprimé à Lubeck en 1475. La première édition, de 1488, a été connue de Godefroy, et, d'après son Dictionnaire, le Dictionnaire général l'a mentionnée aux mots énigmatiquernent, formateur, honorifiquement. Cette Histoire générale du monde ne nous présente pas moins de deux cents exemples. Elle est précieuse par la détermination exacte de l'emploi de tel ou tel mot : nous n'avons point là, en effet, une réimpression, plus ou moins rajeunie, d'un texte médiéval, mais bien un texte authentique de la langue écrite au dernier quart du XVe siècle dans la France du nord-est.
   Le Guidon ou la chirurgie de Guy de Chauliac est restée inconnue des rédacteurs du Dictionnaire général et pourtant la refonte que Laurent Joubert en fit en 1579, leur a procuré au moins un vocable. D'autre part, le manuscrit 24.249 de notre Bibliothèque Nationale, manuscrit qui contient la Chirurgie et que M. E. Nicaise a imprimé en 1891, a fourni commissure, complication, congestion, muscillage. Il est singulier, pour ne pas dire plus, que les éditions de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle soient demeurées ignorées : elles auraient permis de préciser la date de plus de trois cents mots pour lesquelles le Dictionnaire général indique vaguement : XVIe siècle, Paré. Et Paré se réjouira de voir rendre à son maître la part que Guy de Chauliac eut dans sa formation scientifique. L'édition parisienne de 1534 que j'ai dépouillée reproduit assez exactement l'édition lyonnaise de 1503 : de plus, M. J. Baudrier a bien voulu, avec son accoutumée bienveillance, mettre à ma disposition une édition de Lyon, 1490 et une autre de 1520 que l'on trouvera citées quelquefois. La Chirurgie de Mondeville, écrite en 1314, a été publiée par le Dr Bos en 1897 et l'on y retrouvera probablement plus d'un mot lu dans le Guidon : les rédacteurs du Dictionnaire Général y ont trouvé le mot spongieux.
   Monsieur Abel Lefranc, professeur au Collège de France, a bien voulu nous communiquer un précieux exemplaire des Odes de Ronsard, l'édition princeps : nous y avons relevé une vingtaine de mots. De même aussi, nous avons à remercier M. Roux qui nous a permis de consulter à loisir l'édition des Œuvres de Paré par le Dr Malgaigne et de constater que ces trois volumes ne répondaient nullement aux desiderata de l'érudition moderne. Enfin, M. F. Gaiffe nous a autorisé à signaler, d'après sa consciencieuse publication, la trentaine de mots qui n'ont pas encore été trouvés avant l'Art Poétique françoys de Thomas Sebillet (1548).
   Quant aux vocables dont le Dictionnaire Général fait remonter à Amyot le premier emploi et pour lesquels la présente liste fournit un exemple plus ancien, il y aura lieu de vérifier s'ils ne se rencontrent point déjà dans les manuscrits d'Amyot antérieurs à 1559 (Voir René Sturel. Jacques Amyot traducteur des Vies parallèles de Plutarque).
   Des travaux de ce genre ne valent que par leur précision, aussi ont été réservés tous les mots : quatre à cinq cents, pour lesquels le Dictionnaire général ne fournit qu'une date imprécise « XVe siècle, XVIe siècle », et dont, peut-être, nous avons sous les yeux un exemple antérieur.
   La typographie, étudiée en vue de donner le maximum de clarté, ressemble à celle des Notes Lexicologiques de M. Delboulle, sauf que nous avons cru bon d'y ajouter entre [ ] la référence donnée par le Dictionnaire général, afin d'éviter de fastidieuses recherches.
   Une partie de ces Notes a déjà paru dans l'Université catholique de Lyon en 1907 et 1908 : c'est cette publication, arrêtée au mot Permutable qu'a signalée M. F. Brunot au tome III, p. 271 de sa monumentale Histoire de la langue française. Des recherches plus approfondies ont permis d'accroître ici le nombre des exemples et celui des mots qui n'est pas éloigné d'atteindre quinze cents.

30 euros (code de commande : 02661).

 

WELLENS (R.) — Les archives de l'abbaye de Bethléem ou de Bélian-lez-Mons (XIIIe-XVIIIe siècle). Bruxelles, [Archives et Bibliothèques de Belgique - Association des archivistes et bibliothécaires de Belgique], 1964. In-8° (160 x 245 mm.) agrafé, 40 p.
   
Il s'agit d'un extrait du tome XXXV - N° 2 de la revue Archives et Bibliothèques de Belgique.


Introduction :
   Au mois de mai 1959, Monsieur A. Louant, conservateur du dépôt des Archives de l'État à Mons, apprit par l'intermédiaire de M. l'Abbé Milet, de Bonne-Espérance, que les Pères Rédemptoristes possédaient une importante collection d'actes et de papiers ayant appartenu à l'abbaye de Bethléem ou de Bélian, située aux portes de Mons sur le territoire de Mesvin. À la suite d'un accord intervenu avec les Pères Rédemptoristes et avec l'approbation de Monsieur E. Sabbe, Archiviste général du Royaume, ces archives devinrent la propriété des Archives de l'État et furent remises au dépôt de Mons en juillet 1959.
   La collection d'actes qui fait l'objet du présent inventaire comprend de nombreux actes scellés ; nous avons remarqué au passage un grand nombre de sceaux d'hommes de fief et quelques sceaux échevinaux.
   L'inventaire comporte deux cent vingt-cinq numéros, mais à coup sûr, nous ne sommes ici en présence que d'une partie du chartrier de l'abbaye de Bélian. Parmi les actes importants, il convient de signaler une belle collection de chartes du XIIIe siècle qui permet d'étudier avec quelque précision les débuts de l'abbaye ; ces actes remontent à 1244 et concernent les diverses donations faites par le fondateur, Wautier Harduin, et les libéralités du comte de Hainaut Thomas de Savoie et de son épouse, la comtesse Jeanne, au nouveau monastère ainsi que les dons faits par les particuliers désireux de favoriser les débuts de l'institution.
   Le fonds ne contient que peu de documents relatifs à l'histoire proprement dite de l'abbaye. Les actes représentés en plus grand nombre sont des baux, surtout pour le XVIe siècle, c'est dire que les archives de Bélian que nous possédons sont intéressantes principalement pour l'étude des biens de l'abbaye. Ceux-ci concernent presque exclusivement le comté de Hainaut, aussi les amateurs d'histoire locale pourront-ils trouver dans cette collection une ample moisson de renseignements. Les localités intéressées sont : Asquillies, Bailleul, Belœil, Binche, Bougnies, Ciply, Croix-lez-Rouveroy, Cuesmes, Douvrain (dép. Baudour), Erbaut, Frameries, Genly, Ghlin, Choy, Gottignies, Harveng, Havay, Havré, Herchies, Hyon, Jemappes, Lanquesaint, Mesvin, Mons, Neufvilles, Nimy-Maisières, Noirchain, Nouvelles, Quaregnon, Quévy-le-Grand, Rebaix, Rouveroy, Vellereille-le-Sec et quelques localités du Nord de la France.

Vendu.

 

 La prochaine mise à jour
aura lieu
le mardi 16 septembre 2025

 

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