MISE À JOUR DU 18 JUILLET
2023
N'hésitez pas à me contacter
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
[ANNALES. ÉCONOMIES - SOCIÉTÉS - CIVILISATIONS]. GRINBERG
(Martine) et TABUT (Yvette) — Vingt années d'Histoire et de Sciences
Humaines. Table analytique des
Annales. 1969-1988. Paris, Armand Colin,
1991. In-8° (160 x 240 mm.) broché, 367 p., exemplaire en parfait
état.
Préface :
Tous les vingt ans, les Annales publient la
Table analytique de leurs volumes. Celle-ci est la troisième, qui fournit à son
tour l'occasion de mesurer le chemin parcouru.
Le jeu des comparaisons n
'est pas facile. Nous avons eu le souci de respecter les critères de classement
des Tables précédentes, qui correspondent au projet d'ensemble de la revue, et
qui leur donnent à toutes un air de famille. Mais à toutes les échelles, des
modifications ont été opérées. Voyez par exemple les individus, rétablis à côté
des familles (Sociétés II A) – sous l'influence peut-être de l'individualisme
méthodologique ou du fait du reflux du marxisme. Voyez le droit (Sociétés III A)
ou les rapports de sexe (Sociétés III E), promus au rang de rubriques
particulières. Voyez l'économie, où le temps et l'espace (au sein desquels les
activités se déploient) ont été constitués en catégories plus visibles
(Économies III et IV). Chaque lecteur débusquera les glissements qu’il jugera
significatifs. Les moins concertés lui sembleront peut-être les plus
révélateurs, mais qui désignera les altérations les moins
réfléchies ?
L'approche quantitative autorise-t-elle des prises mieux
assurées ? Les évolutions massives sont sans équivoque. Le recul très important
du nombre des items consacrés à la présentation des instruments de travail (156
contre 400) au cours des vingt années précédentes) signale le dépassement du
stade de l'accumulation primitive et l'évolution des manières de faire : c’est
moins dans l'invention de sources ignorées que dans leur mise en œuvre inventive
que réside l'innovation. La suite est moins attendue. La stabilité du nombre des
fiches bibliographiques marque aussi bien l'économie (1028 en 1968-1988 contre
956 en 1949-1968) que la culture (958 contre 1004) alors que l'on va proclamant
l'irrémédiable déclin de l'histoire économique et le triomphe de l'anthropologie
historique durant cette période. La force des paradigmes ne se mesure pas de
cette manière. D'ailleurs, de tels comptages laissent échapper l'essentiel : le
souci maintenu de décloisonner les savoirs, la volonté permanente de redéfinir
le terrain et les modalités d'exercice du métier d'historien. Là résident la
seule forme acceptable de fidélité aux principes fondateurs de la revue et la
seule manière de la maintenir vivante.
Faut-il le dire, ce sont d'autres
chiffres dont nous sommes fiers. En vingt ans, les travaux de près de 3500
auteurs ont été présentés, analysés, critiqués dans la revue. En vingt ans, plus
de 1400 collaborateurs différents ont apporté aux Annales articles, notes
critiques et comptes rendus. Maurice Agulhon, Jean Bouvier, Bernard Guenée,
Pierre Souyri parmi les plus fidèles. Dresser une Table analytique, c’est aussi
l'occasion de mesurer l'ampleur d’une dette. La nôtre est considérable, et nous
en sommes heureux.
12 euros (code de commande :
00519).
[BANDE DESSINÉE]. Introduction à
la bande dessinée belge. Bruxelles,
Bibliothèque Royale, 1968. Grand in-8° (183 x 254 mm.) broché, XIX, 80 p.,
illustrations en noir.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la
Bibliothèque Albert Ier, à Bruxelles, du 29 juin au 25 août
1968.
Table des matières
:
- À propos de la bande
dessinée..., deux textes de Roger Clausse et de William
Ugeux.
- La bande dessinée, « phénomène social » ?, par
Michel Greg.
- Répertoire des auteurs belges de bandes
dessinées.
- Spécimens de l'œuvre de quelques dessinateurs.
Vendu.
BARGILLIAT (Alain) — Typographie.
Impression. Cours de perfectionnement à l'usage des candidats au certificat
d'aptitude professionnelle conforme aux programmes homologués.
Quatrième édition. Paris, Ministère de
l'Éducation Nationale - Institut National des Industries et Arts Graphiques,
1965. In-8° (135 x 204 mm.), 429 p., illustrations, couverture un peu
défraîchie.
Préface :
La Typographie
elle aussi se perfectionne. En particulier, les méthodes nouvelles désignées
sous le nom de Prémise tendent à exécuter complètement le travail de préparation
des formes en dehors de la presse. Celle-ci n'a plus qu'à rouler. Elle ne sert
pas uniquement de table pour faire un travail auquel on aurait dû penser avant
de caler la forme sur le marbre. Cette édition a donc tenu compte de ces
méthodes rationnelles qui se sont maintenant généralisées.
Mais l'esprit
de cet ouvrage n'a pas changé. Il est surtout destiné à faire comprendre aux
apprentis et aux ouvriers la mécanique des machines à imprimer. En effet, la
précision des machines fait maintenant que tout le travail du conducteur
consiste à bien régler sa presse avant de commencer son tirage. Si ces réglages
sont bien exécutés, son travail sera très probablement sans histoire.
Il
existe d'autres excellents ouvrages écrits par divers auteurs sur le métier même
de l'imprimeur. Nous n'avons pas voulu reprendre ici tous ces commentaires qui
eussent fait double emploi, sans rien y ajouter d'original.
Cette nouvelle
édition, la quatrième, a été entièrement revue et enrichie des derniers progrès
de la typographie, et aussi des résultats des études qui se sont multipliées
depuis quelques années sur la technique des pressions dans les machines
typographiques à cylindre.
Nous espérons qu'elle rencontrera le même
succès que les trois précédentes et surtout qu'elle aidera les imprimeurs
typographes à tirer de leur matériel tout le profit imposé par la concurrence de
plus en plus vive des autres procédés, dont la jeunesse explique sans doute le
dynamisme et le mordant.
La Typographie doit se défendre. Elle se
défendra.
12 euros (code de commande :
00548).
BARRY (Félicien) — Livre d'or du théâtre wallon hennuyer.
Édité à l'occasion du 50e anniversaire de
la Fédération Royale Littéraire et Dramatique Wallonne du Hainaut.
1910-1960. [Charleroi], Fédération Wallonne
Littéraire et Dramatique, 1960. In-4° (224 x 269 mm.) broché, 104 p.,
illustrations, couverture défraîchie.
Table des matières :
- Ceci devait être dit, par Félicien
Barry.
- La Fédération a 50 ans, par Arille
Carlier.
- Messages d'amitié.
- Résultats des Concours
littéraires organisés à l'occasion du 50e anniversaire de la
Fédération.
- Liste des cercles affiliés.
- L'historique de nos
cercles.
- Répertoire des pièces des écrivains wallons inscrits aux
associations hennuyères.
- El Bouria, pièce en 1 acte primée au
concours (catégorie A), par V. Tonglet.
- Cokia et Pouyete,
pièce en 3 actes primée au concours (catégorie B), par R.
Duhautbois.
Vendu.
BETTELHEIM (Bruno) — La forteresse
vide. L'autisme infantile et la naissance
du Soi. Traduit de l'anglais par
Roland Humery. Paris, Gallimard, 1976. In-8° (140 x 225 mm.) broché, 585 p.,
illustrations hors texte, (collection « Connaissance de l'Inconscient »),
couverture plastifiée.
En quatrième de
couverture :
Laurie, Marcia et
Joey, le petit garçon « mécanique » : trois enfants autistiques enfermés dans
leur forteresse vide, figés dans leur mutisme et leur monde
fantasmatique. Trois enfants parmi d'autres qui sont tenus pour incurables, avec
lesquels Bruno Bettelheim et son équipe ont tenté d'entrer en communication — on
verra au prix de quels efforts et de quels aléas. C'est donc moins l'histoire de
cas qui nous est ici rapportée que celle d'une aventure méthodique : la
recherche patiente et passionnée d'une rencontre, là où l'importance de ce que
l'on appelle trop vite la régression paraît l'interdire à jamais.
On
trouvera, encadrant ces trois bouleversantes observations illustrées de dessins
et de photographies, une analyse critique de la littérature psychiatrique sur
l'autisme infantile, l'exposé des vues théoriques de l'auteur sur la
constitution du « soi » et une discussion du mythe des enfants
sauvages.
6 euros (code de commande :
00517).
BUISSERET (Louis) — Gravure datée de 1936 sous un
sobre encadrement de bois d'époque. Signée
au crayon et numérotée (76/125). Dimensions :
- Dessin : 203 x 264
mm.
- Cuvette : 208 x 269 mm.
- Encadrement : 335 x 435
mm.
Inscrit à l'Académie de Mons en
1904, Louis Buisseret y fut l'élève de Louis Greuze qui l'initia aux techniques
de la gravure.
Sandrine Alouf écrit : « Bien que sa production artistique
soit plus répandue en peinture, Buisseret continuera tout au long de sa carrière
à réaliser des gravures et de nombreux dessins exécutés en prémices à des œuvres
gravées. Celles-ci sont beaucoup plus détaillées. Ce sont de véritables tableaux
dessinés où les lumières, les matières, les reflets, sont rendus de manière
magistrale, donnant aux dessins, souvent de petites dimensions, le frémissement
de la vie. »
Bibliographie :
- Alouf (Sandrine), Les arts
graphiques, dans Louis Buisseret 1888-1956. Rétrospective, pp.
105-125.
Vendu.
CAMI (Pierre-Henri) — Les exploits
galants du baron de Crac. Illustrations de
l'auteur. 11e édition. Paris, Bernard Grasset, 1925. In-8° (120 x 186 mm.)
broché, 232 p., couverture un peu défraîchie.
Préface de Michel Laclos pour l'édition de Jean-Jacques Pauvert en 1972
:
Cami ne l'a jamais caché. Parmi
ses admirations majeures figuraient, au premier rang, quatre personnages
possédants un esprit inventif digne du sien : Dieu-le-Père, Charlot (nous disons
bien Charlot et non Charlie Chaplin !), Savinien de Cyrano de Bergerac (le vrai,
celui de l'Histoire comique des État et Empire de la lune et du soleil,
et l'autre, le mirlitonnant, celui d'Edmond Rostand) et le baron de Münchhausen
(Karl Friedrich Hiéronymus). [...]
L'humoriste sortira [Münchhausen] de
sa retraite hanovrienne, lui fera passer le Rhin, l'introduira à la cour de
Louis XV et lui octroiera, avec la nationalité française, un tempérament « bien
de chez nous ». D'un coup de baguette camique, le baron allemand deviendra le
baron de Crac, hâbleur, paillard et roué à l'envi. [...]
Reniant ses
origines germaniques avec une assez belle mauvaise foi, le baron de Crac,
quoique de sang bleu, emprunte au coq gaulois la plupart de ses
caractéristiques. Il en a la superbe, la virilité cocoricante et la combativité,
vertus qu'il fera triompher, des alcôves parisiennes aux sérails orientaux, en
passant par les terrains variés de joutes amoureuses d'Afrique, d'Italie, de
Chine, d'Amérique, du Pacifique, de Liliput ou de l'île des Cocus. Avec un
certain génie, Cami a su, on va le voir, annexer le galéjeur d'outre-Rhin, le
contraindre aux disciplines camiques (jeux de mots, pétards, farces et
attrapes !) et le propulser, sans perdre la face, dans un domaine éroticamique
qui laissera pantois l'abonné du sex-shop, volontiers enclin à prendre le
bas-ventre d'Emmanuelle pour la source de toutes choses. Les Exploits galants
du baron de Crac, ne l'oublions pas, datent de 1925 et furent publiés, au
grand jour, par Bernard Grasset, éditeur éclectique. Entre deux Mauriac.
[...]
Flanqué de son inséparable Valet-Dodu, le baron de Crac né
Münchhausen va donc devant vous accomplir ses exploits. À des titres divers, la
Marquise-aux-formes-impeccables, le Vicomte-aux-lèvres-gercées, le
Bougeoir-gentilhomme, la Comtesse-aux-mouches-charbonneuses, le
Comte-aux-bajoues-flasques et même la Clairon, d'historique réputation, en
feront les frais. N'en disons pas plus là-dessus, mais signalons que ses
performances n'épuisent nullement l'égrillard jouteur. Lequel reviendra un an
plus tard narrer ses Aventures sans pareilles et fréquentera ensuite les
pages 2 ou 3 de couverture de l'Illustration. Non sans avoir mis en
circulation, en 1927, un autre employé au gag, son propre neveu.
Neuf
« fantaisies », groupées sous le titre évocateur de Les Drames de la
volupté achèvent ce volume. Le baron de Crac en est absent. Et pour cause !
« L'Écrevisse-à-rebrousser-les-siècles » imaginée par
l'Inventeur-au-front-bosselé pour promener la famille Rikiki à travers
l'Histoire lui étant inconnue, l'irrésistible galant n'a pu se rendre aux
rendez-vous fixés par les filles de papa Loth, Marguerite de Bourgogne, la
Marquise-sensuelle et le Désenglandé-de-la-Forêt-Vierge. C'est dommage, mais
quoi ! nous avons tous nos ignorances. On pardonnera celle-là. Privé
– provisoirement – de son héros, Cami n'a rien perdu de son prodigieux génie
inventif, de son humour sacrilège (pléonasme !) ni de sa cocasse
verdeur.
Vendu.
CARLIER (Henri) — Houtaing. De l'indépendance de la Belgique à la Première Guerre. Un village
rural devenu presque princier. Ath, Cercle Royal
d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de la Région et Musées Athois, 2015. In-8°
(160 x 240 mm.) broché, 303 p., illustrations, (collection « Études et
Documents », t. 28), exemplaire en très bon état auquel on joint le bulletin de
souscription.
Résumé de la table des
matières figurant sur le bulletin de souscription :
- Généralités et bref regard sur un passé
lointain.
- La voirie.
- Les bâtiments communaux : maison communale,
écoles, église, cimetière, cure, salle de musique, « pichou ».
- Le refuge
de Saint-Clément et la chapelle funéraire de Clémentine de
Croÿ.
- Autorités et agents communaux : les bourgmestres, les échevins,
les secrétaires communaux, les receveurs communaux.
- La paroisse :
Quirin, le saint patron, le clergé, le Conseil de Fabrique, les cloches et
sonneurs, les clercs, les orgues, les vitraux, les confréries...
- Les
sociétés : Les Échos de la Berbère, Union et Jeunesse, les sapeurs-pompiers, les
archers...
- La vie au village : les sobriquets, les ouvriers et
journaliers au village ou en France... indigence et mendicité, les élections
communales, les fêtes et réjouissances, les ouvertures sur
l'avenir...
- La vie de château : origine, histoire, les d'Oultremont, le
château et ses dépendances, décès de Clémentine de Croÿ, décès d'Adhémar de Croÿ
et vente....
- Damerie, un peu de Grandmetz à Houtaing.
- Histoire
familiale : généalogie, sobriquets, au fil des documents et de la
mémoire.
Vendu.
CHAUNU (Pierre) — De l'histoire à la prospective.
[La méditation du futur c'est la
connaissance du présent.] Paris, Laffont, 1975. In-8° (137 x
215 mm.) broché, 397 p., (collection « Libertés 2000 »), couverture plastifiée,
ex-libris manuscrit du professeur Jean-Jacques Hoebanx.
En quatrième de couverture :
De l'histoire à la prospective est une brillante
application des connaissances historiques à l'exploration de l'avenir. Pierre
Chaunu est un des fondateurs de ce que l'on est convenu d'appeler l'histoire
sérielle, c'est-à-dire une histoire qui s'efforce à une
quantification totale de l'économie, de la réalité sociale et des
faits de culture. Ce livre est un plaidoyer pour l'histoire et une
défense et illustration de la vie. Il a semblé à l'auteur qu'une meilleure
intégration d'une histoire scientifique à la culture des responsables de
l'information et de la décision permettrait de réduire les à-coups et de
corriger les prospectives erronées qui commandent des attitudes paniques contre
la vie dans les pays occidentaux. Après avoir fait l'histoire de l'histoire et
de l'intégration du discours historique à la culture, Pierre Chaunu montre
comment l'histoire sérielle permet une lecture plus intégrante du présent et il
corrige les projections interprétatives hier encore les plus communément et les
plus massivement diffusées sur trois points essentiels : le phénomène
démographique, la modification des comportements sexuels, la crise des
Églises.
Œuvre d'un historien universitaire, De l'histoire à la
prospective débouche sur le pamphlet, l'essai, la profession de foi, sans
jamais quitter le terrain scientifique. Ce texte prouve une fois de plus
qu'aujourd'hui la méditation du futur, c'est la connaissance du
présent.
Vendu.
[DICKSTEIN-BERNARD (Claire)]. BONENFANT (Pierre, éd.) et COCKSHAW
(Pierre, éd.) — Mélanges offerts à Claire Dickstein-Bernard.
Bruxelles, Société Royale d'Archéologie de
Bruxelles, 1999. In-8° (160 x 240 mm.) collé, XIII, 466 p.,
illustrations.
En quatrième de
couverture :
- Repères
biographiques, p. V.
- Bibliographie de Claire Dickstein, p.
VII.
- L'enseignement de la médecine au tournant des XVIIIe et XIXe
siècles, par Thierry Appelboom, p. l.
- À propos de l'Aula
Magna. Les matériaux pierreux, par Pierre Bonenfant, Guerric
Marcipont et Frans Doperé, p. 5.
- Les techniques de taille
sur le calcaire gréseux dans les soubassements de l'Aula Magna et de la chapelle
de l'ancien palais à Bruxelles, par Frans Doperé, p.
17.
- La comptabilité publique dans les États bourguignons. L'exemple
des comptes généraux, par Pierre Cockshaw, p. 37.
- Un essai
d'humanisation des hôpitaux mal connu : les bibliothèques de la Croix-Rouge de
Belgique, par Annette Félix, p. 107.
- La « Keure »
bruxelloise de 1229. Une relecture, par Philippe Godding, p.
119.
- Aux origines médiévales de la politique espagnole face à l'Islam
méditerranéen, par Miguel-Angel Ladero-Quesada,
p. 153.
- Les sceaux de l'abbaye et des abbés de Villers (XIIe-XVIIIe
siècles), par René Laurent, p. 167.
- Lettre à
l'archiviste-conservatrice du Musée, par Marguerite Ledoux-Corbusier,
p. 187.
- La carrière de Madame Dickstein-Bernard au CPAS, par
Jean Mahieu, p. 191.
- Échos de la « Madone au chanoine Van der
Paele », en particulier dans l'œuvre du Maître brugeois de la légende de sainte
Ursule, par Didier Martens, p. 195.
- Un cartulaire
bruxellois, le « boek met keting », destiné au futur héritier du Brabant à la
fin du XlVe siècle, par Mina Martens, p. 225.
- La chronique
de 33, par Raymond Mayer, p. 269.
- À propos de mark Twain
et de son pamphlet « Le soliloque du roi Léopold » (Boston, 1905), par
Liane Ranieri, p. 301.
- Autour de Marx, Bruxelles 1847-1848,
les membres du « Deutscher Arbeiter-Verein », par Francis Sartorius,
p. 315.
- De grands travaux dans un contexte politique difficile
(1452-1459). La Aula Magna du palais de Philippe le Bon édifiée par la ville de
Bruxelles, par Ariette Smolar-Meynart, p. 377.
- Le projet
de donation du château de Gaasbeek à la ville de Bruxelles, par Jean
Stengers, p. 399.
- Claire Dickstein-Bernard, une historienne à
l'hôpital, par M. Vainsel, p. 415.
- Quelques propos sur le
droit à l'aide sociale et le droit d'asile, par Michel Van
Doosselaere, p. 423.
- Un essai de rationalisation des archives de
la Croix-Rouge de Belgique, par André Vanrie.
- Table des
auteurs, p.461.
Vendu.
Fantasmagie.
N° 48 - Février 1978. Bruxelles, Centre International de l'Actualité Fantastique et
Magique, 1978. In-8° (145 x 220 mm.) agrafé, 24 p., illustrations, exemplaire en
très bon état.
Sommaire
:
- Couverture illustrée par
P.W. De Muylder.
- Maurice Carême n'est plus, par Edmond
Vandercammen.
- Poème d'un art de vivre, par Georges
Linze.
- Patrice Deramaix, par Thomas
Owen.
- Deux peintres de l'éternité : Jean Boquet et Amand
Vereecke, par Jacques Collard.
- Helmut Plontke, par
André Van Wassenhove.
- Le C.N.A.S. et
Octazine.
- Claude Lyr, magicien des hauts lieux, par Alain
Viray.
- Chevalier du monde, par Liliane
Schmitz.
- La porte, par Rêva Remy.
- Ève
triste, par Noëlle Lans.
- Car les lieux réservés au
Père, par Louise Vandevelde.
- Claude Olivier, par
Michel Joiret.
- Paul Neuhuys, par Jacqueline
Ballman.
- Martha Zuik.
- Kuci agim Paolo, par
Claude A. Marbaix.
- Le retour au passé, par Barbara
Laforce.
- Rio Di Maria.
- La librairie ancienne,
par Daniel Berditchevsky.
- Carmen Defize, par Georges
Linze.
- La condition humaine, par George
Popa.
- Mémoire du feu, par Michel Duprez.
- La
joie de vivre, de Michel Soudant, par Génia
Cosyns-Verhaegen.
- Placeman, par Thomas
Owen.
- Livres lus, par Jacques
Duchaussoy.
- Francs-Maçons et Templiers, par Jacques de
Saint-André.
- La vie après la vie, par Raymond
Moody.
- Aujourd'hui les nobles, par Gérad de
Sède.
- Expositions.
- Livres reçus.
- Revues
reçues.
12 euros (code de commande :
00515).
FIEVEZ (Victor) et MULLER (Laurent) — Jurbise.
Préface de Pierre Coran. Deuxième
édition. Stroud, Tempus, 2003. In-8° (165 x 235 mm.) broché, 127 p., très
nombreuses reproductions photographiques en noir, (collection « Mémoire en
Images »), exemplaire à l'état de neuf, épuisé au catalogue de
l'éditeur.
En quatrième de couverture
:
À travers d'anciens documents
photographiques, Victor Fievez et Laurent Muller s'attachent à retracer la
mémoire du « Grand Jurbise », commune du Hainaut située entre Mons et
Ath.
Ils nous montrent les évolutions sociales, économiques, politiques et
religieuses de Jurbise et de ses six villages au cours du XXe siècle et nous
font découvrir la vie quotidienne de ses habitants.
C'est à un authentique
voyage dans le temps que les lecteurs vont se livrer en feuilletant cet ouvrage,
qui sera sans doute pour certains une source de souvenirs qu'ils croyaient
disparus, et pour d'autres, plus jeunes, la découverte de leurs
racines.
18 euros (code de commande :
00551).
[FRATTEAUX (Louis-Mathieu BERTIN, marquis de)].
HOUTTEVILLE DU TERTRE (comte d') — Histoire de M. Bertin Marquis de
Fratteaux. Présentation par André
Bourde. Paris, Imprimerie Nationale, 1994. In-8° (160 x 220 mm.) broché sous
couverture à rabats, 205 p., (collection « Acteurs de l'Histoire »), exemplaire
numéroté (n° 734), en très bon état.
En
quatrième de couverture :
L’Histoire de M. Berlin, marquis de Fratteaux est un texte très
rare, l'influente famille du marquis ayant fait presque entièrement disparaître
les deux éditions (1753) d’un ouvrage compromettant qui, du caractère de
plaidoyer pour la victime d’un drame familial, passe à celui de règlement de
comptes et de chantage à l'égard du ministère, du roi Louis XV lui-même et de la
trop vulnérable Mme de Pompadour. Tissu serré de tragédies domestiques dans une
riche famille de Périgord, cet écrit relate de rocambolesques aventures en
Espagne et en Angleterre. L’auteur (un acolyte du marquis persécuté) décrit par
le menu les poursuites policières lancées contre le fugitif et ses aventures
dans le monde interlope des Français de Londres, culminant avec son enlèvement
par un « commando » d’argousins stipendiés. Violences extraordinaires,
caractères forcenés, déclamations vertueuses et calculs d'intérêts, bloc
erratique « shakespearien » échoué dans le rococo : on reconnaît tous les
ingrédients du futur « polar » de série noire ou du roman de cape et d'épée
d'Alexandre Dumas ou de Paul Féval...
Grâce à l'Histoire, témoin de
son temps, roman « vrai » et vivante illustration des mentalités de l'époque, on
peut mesurer la hantise d’une conspiration, l'horreur panique du chantage et la
transformation d’une affaire de famille en affaire d'État, un État responsable
de l'iniquité des lettres de cachet et des incarcérations arbitraires à la
Bastille. L'Histoire s'arrête en 1753, André Bourde l'a complétée par un
épilogue reconstitué à partir des archives de la police qui permettent de suivre
la tragique existence de Fratteaux à la Bastille jusqu'à sa mort en 1779 après
vingt-sept années de détention.
10 euros (code de commande :
00529).
[GUILLAUME LE CLERC DE NORMANDIE]. RUELLE (Pierre) — Le
Besant de Dieu de Guillaume le Clerc de Normandie. Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 1973. In-8° (160
x 240 mm.) broché, 287 p., (collection « Faculté de Philosophie et Lettres », n°
LIV), envoi de l’auteur à Omer Jodogne.
En quatrième de couverture :
Guillaume, Normand émigré en Angleterre, Clerc marié, besogneux,
lucide et véhément, contemple la société de son temps (1226-1227) et la juge
sans indulgence. Le Besant de Dieu, pourtant, dépasse les banalités des
« états du monde ». C'est que Guillaume essaie d'expliquer les événements
politiques, qu'il distribue aux grands de ce monde, nommément désignés, le blâme
plus que la louange, qu'il fustige les hommes en des vers sans grâce mais non
sans force, où il a déversé une érudition étonnante. Le Besant est un
musée où voisinent en grand nombre, parmi les allusions bibliques, les thèmes de
la littérature morale du Moyen Âge : les trois ennemis, le château des vertus,
les filles d'Orgueil, l'homme riche qui jette son or à la mer, l'ermite dans
l'île, les deux amants, les œuvres de miséricorde, etc. Cette disparate donne à
l'œuvre de Guillaume un étrange relief. L'éditeur a multiplié les notes,
s'efforçant d'éclairer le lecteur sur toutes les difficultés d'ordre
linguistique, historique et psychologique de ce poème rugueux et
attachant.
13 euros (code de commande :
00531).
GUTT (Tom) — Lieder. Lavis de Colette Deblé. Morlanwelz, Les Marées de la Nuit,
1990. In-8° (128 x 195 mm.) agrafé, [16] p., illustrations en noir, exemplaire
numéroté sur papier Cartouche Van Gelder (n° 33), en très bon état.
Exemplaire du tirage courant
de l'édition originale imprimée le 15 septembre 1990.
8 euros (code de commande :
00516).
HASQUIN (René P.) et MAYENCE (Serge)
— Salves sambriennes. Préface de A.
Haulot. Avant-propos de Alexandre André. [Charleroi], [Héraly], 1959.
In-8° (165 x 225 mm.) broché, 210 p., illustrations hors texte, exemplaire non
coupé et en très bon état.
Table des
matières :
- Préface, par Arthur
Haulot.
- Avant-propos, par Alexandre André.
- En avant,
marche !
- Marcheur, d'où viens-tu ?
- Carte des localités où l'on
marche.
- Dates des marches.
- Sainte-Rolende,
Gerpinnes.
- Saint Roch et ses marcheurs de Thuin.
- La Trinité à
Walcourt.
- La Saint-Roch à Ham-sur-Heure.
- La Saint-Pierre à
Thy-le-Château.
- La marche de la Grande Terre à
Châtelineau.
- Saint-Roch et Saint-Grégo à Acoz.
- La Saint-Roch à
Couillet.
- La marche de Saint-Eloi à Châtelet.
- Incursion au
Royaume des Madeleineux, à Jumet.
- Le Tour Saint-Jean à
Gosselies.
- La Saint-Pierre à Florennes.
- La Saint-Pierre à
Morialmé.
- La Saint-Feuillen à Fosse.
- Les autres
marches.
- Entre deux salves.
Vendu.
HAUSER (Henri) — Les débuts du
capitalisme. (Nouvelle édition.)
Paris, Félix Alcan, 1927. In-8° (122 x 187 mm.) broché, XII, 326 p., (collection
« Les Questions du Temps Présent »).
Notice de Georges Bourgin :
Sous ce titre, M. Hauser a réuni huit études écrites à des dates
différentes, mais toutes inspirées par l'idée « de rechercher, dans les faits du
passé, les origines des formes économiques et sociales de l'époque actuelle »,
et toutes solidement construites, car reposant sur une documentation étendue et
agencées selon une méthode parfaite. Elles sont liées non seulement par les
qualités que nous indiquons, mais par une judicieuse introduction, où M. Hauser
oppose à ce qu'on appelle, – à son avis d'une façon un peu impropre, – la
révolution industrielle du XVIIIe siècle, la renaissance économique qui
va de la fin du XVe siècle à 1560 environ. Il voit dans cette période, en effet,
une activité capitaliste particulièrement intense, suivie d'une sorte de temps
de stase, sinon de régression, et cette activité, qui a suscité déjà tant de
travaux, de M. Strieder à M. H. Sée, de M. Tawney à M. W. Sombart, mérite, aux
yeux de M. Hauser, d'être étudiée en détail. Nous dirons seulement qu'il est
regrettable que le savant professeur de l'Université de Paris et du
Conservatoire des arts et métiers, qui est tout qualifié pour présenter une
synthèse personnelle et complète de la question, se borne ici à nous donner
quelques-unes des pierres d'attente pour l'édifice à construire.
Du moins,
redisons-le, ces pierres d'attente sont solides et bien taillées. Nous nous
contenterons d'énumérer les chapitres du livre pour en indiquer l'intérêt et
souligner que les spécialistes d'histoire économique générale, les spécialistes
d'histoire régionale, ceux enfin de l'histoire du XVIe et du XVIIe siècle auront
des suggestions et des renseignements de toute espèce à y puiser.
De
l'ait, en abordant « les origines du capitalisme moderne en France », M. Hauser
cherche à déterminer les conditions dans lesquelles se sont développés
parallèlement les trois phénomènes à son sens caractéristiques du capitalisme,
la technique et la division du travail, la concentration du capital, les luttes
entre le travail et le capital. Les faits qu'il présente, sporadiques pour le
Moyen Âge, vont en se multipliant et en affirmant leur importance à mesure que
les siècles s'écoulent ; il eût pu en trouver encore quelques-uns de
particulièrement démonstratifs dans le beau travail de M. G. Espinas sur la
Draperie en Flandre ; mais tous ceux qu'il utilise soulignent la valeur
de la formule par laquelle Turgot, précédant le socialiste allemand Lassalle
dans la conception de la « loi d'airain », expliquait que « le salaire de
l'ouvrier se borne à ce qui lui est nécessaire pour assurer sa subsistance » et
démontrent de quelles réserves devraient s'entourer les appréciations optimistes
sur l'ère corporative. – Non moins générale est la dernière étude du livre
concernant le « mot industrie et l'évolution industrielle » : les textes qui y
sont allégués tendent à prouver, contrairement aux vues de M. Sée, que le terme
en question, beaucoup plus tôt et beaucoup plus largement employé qu'on ne
l'admet d'ordinaire, correspond à un état de fait caractérisé d'économie
capitaliste. – Enfin, en étudiant « les divers modes d'organisation du travail
dans l'ancienne France », M. Hauser montre de quelle façon se différencie le
travail en jurande du travail libre et du travail privilégié, et de quelle
façon, toute relative, il faut entendre l'expression de liberté du travail dans
l'organisation économique de l'ancien régime.
Au point de vue régional,
l'étude sur « l'organisation du travail à Dijon et en Bourgogne au XVIe et dans
la première moitié du XVIIe siècle » rentre dans le type des bonnes monographies
utilisables par la synthèse. M. Hauser y a mis particulièrement en lumière
l'offensive déclenchée entre 1615 et 1618 contre les maîtrises bourguignonnes et
la reconstitution ultérieure de celles-ci, malgré les efforts de certains corps
de villes : au moment où Colbert prend le Contrôle général, le régime corporatif
domine en Bourgogne, et Colbert, à coup sûr, ne fera rien pour en gêner
l'existence.
Mais Colbert et le colbertisme n'apparaissent point
soudainement dans l'histoire économique de la France, et M. Hauser nous explique
en abordant « le colbertisme avant Colbert » comment l'ensemble des idées et des
pratiques connues sous le nom de colbertisme apparaissent dans les cahiers des
États généraux des XVe et XVIe siècles et surtout après la crise économique qui
suit les guerres de religion. C'est autour de l'assemblée de Rouen de 1596 que
s'élabore la théorie mercantiliste et réglementaire, et M. Hauser montre fort
bien le rapport très étroit qui unit les faits à la théorie. Barthélémy de
Laffemas joua un rôle essentiel à cette assemblée, où il eut à discuter les
points de vue « libéristes » des délégués de Lyon et de Tours. Il n'est pas
étonnant que la forte
personnalité de ce Laffemas ait intéressé particulièrement M. Hauser, qui
analyse son « système social » basé, sans doute, sur le mercantilisme
réglementaire, mais aussi sur la paix économique amenée par l'arbitrage
obligatoire et l'extinction du paupérisme. Quant au colbertisme, notre auteur y
revient en exposant les conditions où il apparut et les principes que défendit
l'œuvre célèbre de Jacques Savary, Le parfait négociant, édité en 1675,
et plusieurs fois réédité.
Il y a loin entre le contenu de ce manuel
commercial, si riche en faits et en exposés théoriques, et les « idées
économiques de Calvin », auxquelles M. Hauser consacre l'un de ses premiers
chapitres. C'est que plus d'un siècle s'est écoulé entre l'époque du grand
théologien protestant et celle de Jacques Savary, et que le second est encore
tout près des préoccupations éthiques de l'Église médiévale. Et pourtant il
convient de noter, après M. Hauser, comment Calvin, avec prudence, avec des
hésitations et des retours en arrière, élabore une théorie nouvelle de prêt à
intérêt. Cette théorie n'est qu'une sorte de casuistique, mais elle libère de
leurs scrupules les fortes personnalités que le protestantisme éduqua pour les
luttes économiques, et ainsi M. Hauser apporte une contribution critique de
valeur à la thèse si curieuse qu'a présentée l'historien et sociologue Max Weber
sur les rapports du puritanisme et du capitalisme.
Bibliographie
:
- Bourgin (Georges), Henri Hauser. Les débuts du capitalisme,
dans Bibliothèque de l'école des chartes, 1928, tome 89, pp.
126-128.
Vendu.
KESSEL (Joseph) — Dames de
Californie. 31e édition. Paris, Gallimard,
1929. In-8° (110 x 167 mm.) broché, 137 p.
Extrait :
Rien n'est plus
déplaisant qu'un récit de bonnes fortunes. Pourtant, au cours de ces pages, il
ne sera, en apparence, question que de celles qui me sont échues dans le mois de
décembre 1918 au bord du Pacifique américain.
Si, parmi tant de souvenirs
qui alourdissent déjà de leur charge mélancolique une vie dont la capacité fut
élargie au-delà du normal par le jeu, les circonstances et une ardeur
désordonnée, je choisis celui-là, ce n'est pas que je sois tenté de paraître ici
en séducteur. On verra que je fus simplement servi par une atmosphère unique et
aussi – il faut le dire – par une absence ingénue de règles amoureuses ou
sensuelles.
La combinaison de ces deux éléments fit d'un mois californien
une sorte d'éblouissement dionysiaque. J'entreprends de le raconter ici avec une
entière bonne foi. Je prends soin d'en avertir le lecteur parce que certains
faits que je me propose de transcrire me paraissent à moi-même incroyables. Dix
ans ont passé. Le monde n'est plus le même et combien de fois, en ces dix ans,
me suis-je renouvelé !
Aussi me semble-t-il que je vais parler d'une
planète disparue où se laissait emporter par sa frénésie un jeune camarade à moi
que j'observe certes avec douceur puisqu'il avait mon visage, mais avec un
désintéressement entier, puisque les jours et les semaines ont peu à peu rongé
toutes les fibres qui le rattachaient à ce que je suis
aujourd'hui.
Peut-être, dans la chaleur de l'écriture, retrouverai-je
cette adolescence marquée de guerre, de déchaînement et d'avidité. Mais ce n'est
point cela qui me pousse. Il faut, pour que des souvenirs aient un intérêt, se
dévoiler avec résolution. Entre toutes les impudeurs celle qui touche au
physique me paraît la plus légère, surtout lorsqu'elle fixe un instant d'un pays
et d'un peuple qui ne se répétera plus.
10 euros (code de commande :
00544).
LAPORTE (Albert) — Le catéchisme du Belge ou la
Constitution par demandes et réponses. À
l'usage des écoles primaires et des athénées par Albert Laporte. Liège, Alvin-Bernard, 1864. [Liége / Typographie de Fréd. Alvin-Bernard, Éditeur / Boulevard de la
Sauveniére, 18. / 1864] In-8° (112 x 173 mm.) broché,
IV, 28 p., exemplaire en bon état, rare.
Préface :
L'enseignement de
la Constitution nous parait d’une extrême importance pour la jeunesse. En effet,
ceux qui aujourd'hui sont assis au banc de l'école, seront dans quelques années
des citoyens ; or, quel est le premier devoir d’un bon citoyen ? C’est
évidemment de connaître la loi fondamentale de son pays.
En formulant ce
petit ouvrage, nous n'avons donc eu en vue qu'un objet : initier la jeunesse à
la connaissance des droits et des devoirs déterminés, pour chaque citoyen, par
la Constitution Belge, en donnant une forme sensible aux prescriptions de notre
pacte social.
Nous nous trouvions en présence de deux écueils : d'abord,
comme cet ouvrage est élémentaire et que son objet est parfaitement défini, il
fallait éviter d'entrer dans des commentaires trop étendus ; ensuite nous
devions nous garder, autant que possible, d'emprunter un style étranger à celui
de la Constitution même ; parce que chaque mot de celle-ci a sa signification
propre qu’il est souvent impossible de remplacer dans notre langue. Nous avons
donc tâché de nous mettre en garde contre le désir de compléter la Constitution
par des considérations trop développées, et nous nous sommes appliqué surtout à
conserver les termes mêmes dans lesquels elle est écrite. Seulement, quand un de
ces termes nous a paru au-dessus de la portée de nos lecteurs, nous l'avons
défini avec le plus de clarté possible.
Nous avons donné à cet essai la
forme d’un questionnaire, parce que c’est, à notre avis, la meilleure pour un
ouvrage qui doit entrer dans le cadre de l'enseignement primaire. La tournure
vive et dégagée que prend alors la phrase, tient en haleine l'attention de la
jeunesse.
Puisse ce petit livre trouver des approbateurs chez ceux dont la
mission est de veiller à l'instruction de la jeunesse du pays. Nous aurions
ainsi la certitude d'avoir fait un ouvrage utile à nos concitoyens.
Vendu.
LE MIRE
(Aubert - Aubertus Miraeus) — Fasti Belgici et Burgundici. Aubertus Mirœus Bruxellensis,
Isabellæ Claræ Eugeniæ Serma Hisp. Infanti à Sacris Oratorij, & S. T. L.
publicabat. Bruxelles, Pepermann, [1622]. [Bruxellis, / Apud Ioannem Pepermannum, Bibliopo- /
lam iuratum, Typographumque civi- / tatis, sub Biblijs aureis.] In-8° (115 x 170
mm.) plein parchemin à rabats
d'époque, dos titré à la plume, [1 (titre avec une vignette gravée)], [1 bl.],
[14 (épître dédicatoire, avis au lecteur)], 755 p., [44 (chronologie, index,
privilège)], [1 bl.] p., parchemin fendu au dos avec un petit
manque.
Dans cet
ouvrage, Aubert Le Mire (Bruxelles, 1573-1640) dresse le catalogue de près de
six cents saints personnages qui vécurent aux Pays-Bas et en
Bourgogne.
Notice de B.-C. De Ridder :
« Les pièces liminaires
comprennent l'épître dédicatoire, l'avis au lecteur, la liste des écrivains
consultés et deux extraits de Tertullien. L'ouvrage est dédié à François De Rye,
grand doyen de Besançon, premier chapelain et grand aumônier de l'Infante
Isabelle.
Cette œuvre est le fruit des loisirs que lui laissaient à la
cour ses fonctions de curé. Après avoir fait, dans la dédicace, l'histoire des
martyrologes, Miraeus ajoute qu'il suivra les traces de ses devanciers qui ont
traité cette matière. Il a mis à profit les sources imprimées et manuscrites
qu'il avait à sa disposition pour retracer la vie des saints personnages qui ont
vécu dans les Pays-Bas et en Bourgogne. Afin de mieux réaliser son plan, il suit
l'ordre du calendrier.
Tout en donnant la préférence au travail plus
complet de Molanus, nous avouerons que l'œuvre de Le Mire contient plusieurs
documents et notices qui font défaut dans le livre du docteur de Louvain.
Raissius publia, en 1626, un Auctarium à l'ouvrage de Molanus, où il
utilisa grandement les Fasti Belgici et Burgundici. »
Bibliographie
:
- Wauters (Alphonse), Miraeus (Aubert Le Mire, dit), dans
Biogaphie Nationale, t. XIV, col. 882-895.
- De Reiffenberg
(Frédéric Auguste Ferdinand Thomas), [Bibliographie des œuvres d']
Aubert le Mire, dans Bulletin du Bibliophile belge, t. II, p. 144,
n° 39.
- De Ridder
(B.-C.), Aubert Le Mire, sa vie, ses écrits : mémoire historique et
critique, n° XLVIII, p. 82.
150 euros (code de commande :
00553).
LESPÈS (Léo) — Les mystères du
Grand Opéra. Préface par Loïc Chotard.
Paris, Éditions France Empire, 1980. In-8° (120 x 210 mm.) broché, VI, 163 p.,
(collection « La Bibliothèque Oubliée »).
En quatrième de couverture :
Dans la coulisse du Grand Opéra, se jouent mille drames plus
sanglants encore que Robert le Diable !
Et les meurtres sur la
scène ne sont que le prolongement des haines dans la vie : au milieu des décors,
partout, l’illusion règne !
Le roman de Léo Lespès n’est pas seulement une
intrigue dont la forme épouse celle du mélodrame romantique, c’est aussi un
document irremplaçable sur la vie des artistes lyriques du siècle
passé.
Les mystères du Grand Opéra ont été publiés pour la première
fois en 1843.
5 euros (code de commande :
00518).
[LODELINSART - CARTE PORCELAINE]. Produits de
l'industrie belge. Exportation. (Assortiments ad hoc.) Philippe Loral,
Lodelinsart, près Charleroi (Belgique.) Carte-porcelaine (119 x 83 mm.) en couleurs imprimée par le
lithographe Gustave Delacre & Sœur, à Gilly, vers 1857.
On ne connaît rien de Philippe Loral sinon une
mention dans l'Almanach du commerce et de l'industrie de 1857, où l'on
trouve, p. 194, à la rubrique « Ver à vitre » de la section « Lodelinsart », un
« P. Loral ».
Quant à l'imprimeur, Ulysse Capitaine indique : « Il y a
environ huit ans que M. Gustave Delacre, de Dunkerque, a créé à Châtelet une
seconde imprimerie ; jusqu'aujourd'hui (1865), elle n'a encore produit que de
menus ouvrages tels qu'affiches, etc. »
Bibliographie :
-
Capitaine (Ulysse), Recherches sur l'introduction de l'imprimerie dans les
localités dépendant de l'ancienne principauté de Liége et de la province
actuelle de ce nom, dans Le Bibliophile belge, première année - N° 2
- 1866, p. 106.
- Tarlier (H.), Almanach du commerce et de l'industrie
publié avec le concours du Gouvernement [...] sur les documents fournis par les
Administrations communales. Année 1857, p. 194, col. 3.
30 euros (code de commande :
00541).
MAHIEU (Raymond G.W.) — Des lieux,
des gens, & Sars-la-Bruyère. Essai d'histoire locale. Adresse au lecteur, par
Jacques Le Brun. Préface de Jean Desorbay. Mons, Chez l'Auteur,
1982. In-8° (157 x 240 mm.) broché, 95 p., nombreuses reproductions, tirage
limité à 550 exemplaires numérotés (n° 125), en très bon
état.
Avertissement
:
Ce travail n'a aucune ambition,
sauf celle de mettre en exergue l'histoire d'un village dont les racines sont
nobles et anciennes.
Il a été réalisé dans le seul but de contribuer à
redorer son blason qu'une fusion avait un tant soit peu effacé.
Certes,
Sars-la-Bruyère a été intégré au Grand-Frameries pour le meilleur et pour le
pire, mais l'âme de ses habitants est restée ancrée à son sol riche et généreux,
à son paysage vert et serein, à sa vieille église et surtout à son donjon, fier
symbole d'une indépendance multi-séculaire.
À travers la publication de
cette histoire locale, nous osons espérer avoir fait œuvre utile malgré l'espace
et les modestes moyens qui nous étaient impartis.
Vendu.
[MICHAUX (Henri)]. TROTET (François) — Henri
Michaux ou la sagesse du vide. Paris, Albin
Michel, 1992. In-8° (146 x 225 mm.) collé, 365 p., exemplaire en bon état.
En quatrième de couverture
:
Henri Michaux a incontestablement
marqué de la singularité de son expression la poésie du XXe siècle. Par sa
volonté d'approcher le plus intimement possible le langage de l'Être, par ses
expériences multiples sur les drogues hallucinogènes – ou plutôt
« spiritualisantes » selon le terme de François Trotet –, il a ouvert une voie
originale vers le dépassement du domaine intellectuel, le franchissement du
monde des apparences, la découverte du fondement des choses et de
nous-mêmes.
Autant de thèmes qui, comme le montre l’auteur, rapproche la
voie occidentale suivie par Henri Michaux des voies spirituelles de l'Orient :
bouddhisme, hindouisme, et surtout taoïsme. La « quête-aventure » du poète est
elle aussi un chemin vers l'Éveil et la Connaissance, qui passe non par une
ascèse minutieuse et quotidienne mais par de multiples expériences personnelles,
par mille péripéties et mille rebondissements.
François Trotet, docteur ès
lettres, auteur d’une thèse en Sorbonne sur « L’expérience du temps chez Henri
Michaux », nous fait pénétrer avec un talent et une rigueur remarquables dans
cette « sagesse du Vide ». Ayant lui-même étudié, sur les traces du poète, aussi
bien les pratiques et philosophies orientales que les drogues spiritualisantes,
il disposait de ce qu'Henri Michaux a reconnu, dans une lettre qu’il lui
adressa, comme la meilleure clé d'interprétation de son œuvre.
Vendu.
[MONS - PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. Rare affiche du
Cinéma Palace (rue d'Havré 78).
[Mons], [Imprimerie Leborgne], [1915 ?].
Affichette au format 154 x 421 mm., en parfait état.
Parmi les affiches du cinéma Palace que nous avons eu
l'occasion de détenir, nous avons constaté que les programmes étaient renouvelés
les dimanches. Si cela devait s'appliquer pour l'affiche présentée ici, le seul
dimanche 28 février de la Première Guerre mondiale fut en 1915.
Vendu.
[NAMUR - SOCIÉTÉ
ARCHÉOLOGIQUE]. Annales de la Société archéologique de Namur. Tome
75. Namur, Société Archéologique de Namur, 2001.
In-8° (160 x 245 mm.) broché sous jaquette illustrée d'éditeur, 262 p., quelques
illustrations en noir et une en couleurs, exemplaire en bon
état.
Table des matières
:
- In memoriam. Georges Baurin
(1910-2000), par C. Douxchamps-Lefèvre, p. 5.
- Les
Chaumont. Une ascension fulgurante, par M. Thunus, p.
7.
- Emmanuel Pérès de la Gesse Préfet du Département de
Sambre-et-Meuse (1800-1814) à travers ses lettres inédites, par Fr.
Lempereur, p. 75.
- Un « odieux mouchard » ? Louis Jardinet
Ducoudray, Vicaire général du diocèse de Namur (1802-1814) d'après plusieurs
documents inédits, par A. Milet, p. 217.
10 euros (code de commande :
00527).
[OCAMPO (Victoria)]. LANGENDORF (Jean-Jacques) — Vies
croisées de Victoria Ocampo et Ernest Ansermet. Correspondance 1924-1969. Paris, Buchet-Chastel, 2005.
In-8° (151 x 230 mm.) collé, 356 p., exemplaire en parfait
état.
En quatrième de couverture
:
Pendant près d'un demi-siècle,
Victoria Ocampo (1890-1979) et Ernest Ansermet (1883-1969) ont échangé une
intense correspondance, traitant des sujets les plus variés – musicaux,
philosophiques, littéraires –, l'amitié amoureuse y occupant une place
centrale.
D'un côté, nous avons la riche aristocrate argentine, égérie et
amie de Rabindranath Tagore, de Ortega y Gasset, de Hermann von Keyserling, de
Drieu la Rochelle, de Roger Caillois, liée à des gens aussi dissemblables que
Marguerite Moreno, Virginia Woolf, Paul Valéry, Igor Stravinsky, Anna de
Noailles, Jules Supervielle, Jorge Luis Borges, Walter Gropius, les frères
Huxley, Gisèle Freund, André Malraux et beaucoup d'autres, qui lui vouent tous
une admiration passionnée. Hautement cultivée, d'une sensibilité raffinée,
appréhendant en profondeur la littérature, la musique et la peinture de son
époque, elle nous laisse divers textes concernant aussi bien Dante, Bach, que de
nombreuses esquisses autobiographiques regroupées dans les dix volumes des
Testimonios. En outre, fondatrice de la revue Sur en 1930, qu'elle
dirigera jusqu'à sa mort, elle contribuera au rayonnement des lettres
latino-américaines. Son activité en faveur de la vie musicale argentine
culminera dans ses efforts pour faire venir Ansermet à Buenos Aires, lequel va
être l'introducteur de la musique contemporaine en Argentine.
De l'autre,
nous trouvons un chef d'orchestre suisse romand, lié à Debussy, ami (et
découvreur) de Stravinsky, de De Falla, de Ravel, de Bartok, de Kodaly, de
Martinu, de Honegger, de Britten ou de Frank Martin, qui dirigera, souvent en
première audition, les œuvres les plus considérables du XXe siècle. Fondateur en
1917 de l'Orchestre de la Suisse romande, et cofondateur de l'Orchestre
symphonique de Paris, il imposera sa vision de la musique à la tête des plus
célèbres ensembles mondiaux, vision qu'il défendra également par
l'écrit.
12 euros (code de commande :
00546).
OWEN (Thomas) — Les sept péchés
capitaux. Illustrations de Marie Noppen de Matteis. Bruxelles,
Jacques Antoine, 1984. In-4° carré (240 x 240 mm.) broché sous couverture
rempliée et Rhodoïd d'éditeur, 71 p., 7 illustrations à pleine page en couleurs,
édition originale, exemplaire numéroté sur Aquarel (n° 474), en parfait état,
peu courant.
|
Illustration pour La Luxure, p. 45. |
45 euros (code de commande :
00543).
PARAZ (Albert) — Remous. Préface de Jacques Aboucaya. Lausanne, L'Âge d'Homme, 1982.
In-8° (154 x 224 mm.) collé sous couverture à rabats, 347 p., (collection
« Bibliothèque l'Âge d'Homme »).
En
quatrième de couverture :
Vingt ans
après sa mort, Albert Paraz n'a pas encore trouvé ses lecteurs.
Étrange
mésalliance d'un auteur avec son public ! Étrange devoir d'exhumer une œuvre
toute faite pour plaire au premier regard et convaincre en profondeur dès sa
parution.
Les circonstances, sans doute. Il y a des malédictions qui
ressemblent à des maladresses de l'Histoire. Ainsi, pourquoi a-t-il fallu que
Paraz fût malade et par là même absent de la scène parisienne au moment où son
roman paraissait, en 1947 ? Et, surtout, pourquoi un tel livre, à l'inspiration
si vaste, situé au confluent des courants littéraires les plus variés, devait-il
payer le prix des passions d'après-guerre ?
Quoi qu'il en soit, ce livre
appartient à la caste aristocratique des grands romans de passion et d'amour que
compte la littérature française du siècle. Un de ces romans, dira-t-on, comme on
n'en fait plus et on se surprend alors à confondre son admiration avec sa
nostalgie. Un récit si totalement romanesque, par l'esprit comme par la facture,
que quelle que soit l'omniprésence de Paraz, il semble qu'il vole de ses propres
ailes, découvrant son espace au fur et à mesure de sa
progression.
Trente-cinq ans après sa parution, l'histoire hallucinante de
la chaste et fière Françoise Barré conserve ses prestiges intacts et ils
finiront bien par balayer tous les maléfices qui parsemaient un parcours
encombré de préjugés et de modes qui ne nous atteignent plus.
Vendu.
PICARD (Edmond) —
Synthèse de l'antisémitisme. La Bible
et le Coran - Les hymnes védiques - L'art arabe - Les juifs au Maroc.
Bruxelles, Julien Bernaerts - Éditions de La
Phalange, 1942. In-8° (123 x 182 mm.) broché, 193 p., exemplaire en partie non
coupé, rousseurs à la couverture.
Nouvelle édition d'après
l'édition de 1892.
À propos de
l’antisémitisme socialiste de la seconde moitié du XIXe siècles qui aboutit à la
publication de ce livre d'Edmond Picard, voyez :
- Fabrice van de
Kerckhove : Edmond Picard & Léon Cladel, Lettres de France et de Belgique
(1881-1889).
- Jean-Philippe Schreiber : Les Juifs, rois de
l'époque d'Alphonse Toussenel, et ses avatars : la spéculation vue comme
anti-travail au XIXe siècle.
20 euros (code de commande :
00522).
POCHHAMMER (Hans) — La dernière croisière de l’Amiral Von
Spee. Souvenirs de l’escadre des
croiseurs. Traduit de l'allemand par R. Jouan.
Paris, Payot, 1929. In-8° (148 x 230 mm.) demi-toile à coins, 224 p.,
illustrations hors texte, couverture conservée, (« Collection de Mémoires,
Études et Documents pour servir à l’Histoire de la Guerre Mondiale »), ex-libris
d'Alexandre Berqueman (dont certains pensent qu'il a dessiné par Hergé...).
Table des matières :
Chapitre I. À Tsing-Tao
La relève. - Changement d'équipage.
- Exercices. - Visite du croiseur-cuirassé anglais Minotaur. - Notre
colonie de Tsing-Tao. - L'escadre des croiseurs en 1914. - la croisière du
Pacifique.
Chapitre II. De Tsing-Tao à Trouk.
Le Gneisenau
appareille. - Nagasaki. - Dernier courrier. - Urakas. - Pagan. - Saipan. - Rota.
- L'atoll de Trouk. - Le Scharnorst rallie. - Charbon. - Danse des
indigènes.
Chapitre III. À Ponapé.
Inspection aux postes de
combat. - Prolongation de l'escale. - Le Djokadj. - Danger de guerre
menaçant. - Préparatifs de guerre. - Déclaration de guerre. - Allocution du
comte von Spee. - Écoles à feu. - Embarquement du charbon.
Chapitre IV. En
guerre.
Dernière journée au port. - Marche vers Pagan. - Postes de
veille. - Service divin. - Notre situation, notre mission. - Constitution d’un
train. - L'Emden et le Prinz Eitel Friedrich rallient. - Le Japon
hostile. - Route vers l'est. - L'Emden détaché. - Service de guerre. -
L'Angleterre cause première de la guerre.
Chapitre V. Aux île
Marshall.
Charbonnage à Eniwetok. - Nos embarcations en dérive. - « Un
homme à la mer ». - Le Nurnberg va à Honolulu. - Alerte ! - Séjour à
Majuro. - Le Cormoran rallie. - Nouvelles de Tsing-Tao. - Le
Cormoran et le Prinz Eitel Friedrich se séparent.
Chapitre
VI. Devant Samoa et Tahiti.
La grande importance de nos colonies du
Pacifique. - L'Amérique se rangera-t-elle à nos côtés ? - Retour du
Nurnberg. - Nouvelles du pays. - Journaux américains. - Charbonnage
devant l’île Christmas. - Le Nurnberg coupe le câble de Fanning. - Avance
sur Samoa. - Baptême de la ligne. - Devant Apia. - Bombardement de Papeete, à
Tahiti.
Chapitre VII. Aux îles Marquises devant l'île de
Pâques.
Charbonnage à Nukuhiwa. - Le Gneisenau devant Hiwava. -
Marche vers l’île de Pâques. - Le Dresden et le Leipzig rallient
l'escadre. - Deux morts. - Anniversaire de la Kaiserin.
Chapitre VIII. La
bataille de Coronel.
Arrivée devant la côte américaine. -
Renseignement : un croiseur léger anglais se trouve à Coronel. - Route vers le
sud. - Découverte et poursuite de l'ennemi. - « Branle-bas de combat ! » - La
bataille : le Good Hope brûle. - Tombée de la nuit. - Ordre aux croiseurs
légers de rechercher l'ennemi. - Destruction du Monmouth. - Remerciements
de l'amiral.
Chapitre IX. Au large et à Valparaiso.
24 heures à
Valparaiso. - Enthousiasme des Allemands. - Rapide visite de la ville. - Halte
devant Mas à Fuera. - Charbonnage sur des voiliers. - « Alerte ! » - Tsing-Tao
est tombé !
Chapitre X. Autour du cap Horn.
Marche vers le froid.
- Journaux allemands. - Séjour dans le golfe de Penas. - Trois cents croix de
fer. - Mauvais temps. - Cap Horn. - Iceberg et voilier. - Mouillage à l’île
Picton. - Les îles Falklands.
Chapitre XI. La bataille des îles
Falklands.
Atterrissage sur les îles Falklands. - L'ennemi en vue. -
Cessation de l'opération. - Poursuite de l'ennemi. - Les croiseurs de bataille
anglais. - « Ordre aux croiseurs légers de s'échapper ». - Le combat s'engage. -
Suspension du feu. - La bataille d'anéantissement. - La destruction du
Scharnhorst. - la fin du Gneisenau. - Les Anglais recueillent les
survivants.
Chapitre XII. Après la bataille.
Vie sur les navires
anglais. - Vers l'Angleterre, sur le Macedonia. - Le sort des croiseurs
légers. - Une lettre de l'amiral Sturdee. - Dans un camp de prisonniers. -
Retour de l’auteur en Allemagne. - Lancement du croiseur de bataille Graf von
Spee. - Conclusion.
15
euros (code de commande : 00528).
PRÉVOST (Marcel) — L'Accordeur aveugle.
Illustrations de François Courboin.
Paris, Alphonse Lemerre, 1905. In-8° (130 x 185 mm.) broché, 208 p., 30
illustrations en couleurs, dont 6 à pleine page, exemplaire en très bon
état.
Un des romanciers les plus pervers que
nous ayons aujourd’hui (selon l'abbé Louis Bethléem).
Extrait de l'ouvrage de l'abbé Bethléem, qui n'est pas
tendre avec Marcel Prévost ! :
Marcel Prévost, né en 1862 à Paris, fils d’un sous-directeur de
contributions indirectes, membre de l’Académie française. Élève des jésuites,
polytechnicien, ingénieur des tabacs jusqu’au jour où il obtint par ses romans
le grand succès dont il jouit encore aujourd’hui.
Marcel Prévost est l’un
des romanciers les plus pervers que nous ayons aujourd’hui, dit l’Ami du
Clergé ; mais comme il est aussi pour tout un public féminin trop peu
averti, un docteur ès-sciences de l’amour et de la… morale, nous croyons utile
de nous appesantir un peu sur son œuvre.
Romans, nouvelles, contes,
lettres, forment une vingtaine de volumes. Ils sont presque tous à
proscrire.
Les uns font assister au réveil ou à la hantise de l’amour chez
les adolescents. Les autres étalent des âmes qui ont conservé de leur éducation
première la notion nette de leurs devoirs moraux, des âmes religieuses et
féminines pour la plupart qui, après avoir ressenti et analysé longuement, très
longuement, les sensations de la volupté, sont travaillées par le remords et
finissent par conclure contre tout ce qu’elles ont fait et aimé. « Ce qu’elle
est exquise et d’un raffinement bien corrompu cette idée du péché, dit un
critique anticlérical, surtout lorsqu’elle est ressentie par ces âmes jeunes et
ardentes d’adolescents… Ce leur est – et c’est aux lecteurs aussi par ricochet –
une singulière volupté que de mêler aux troubles de l’amour l’émoi profond et
perfidement exquis de la conscience qui n’est plus en repos et qui s’efforce de
retenir l’être tout entier, grisé d’avance et entraîné par une force magique
vers celle qu’il a élue. Nous y sentons un raffinement du plaisir, une
exaltation du sentiment de la volupté par celui de la faute… » (Jules
Bertaut).
Les procédés de Marcel Prévost sont donc, au point de vue moral,
éminemment pernicieux. Les sujets qu’il choisit ne le sont pas moins. « Ils sont
constamment scabreux, dit Ernest Charles ; ils le sont systématiquement… Ce ne
sont même pas des histoires d’amour ; ce sont des histoires de femmes, qu’il
étale devant nous comme du linge sale, mais parfumé… Il traite de l’amour
sensuel et il ne retient de l’amour sensuel que ce qu’il y a de plus choquant…
C’est un commis-voyageur pervers et désobligeant qui, dans ses histoires, fait
intervenir l’Église et le clergé… » (La littérature française
d’aujourd’hui, p. 174).
Bibliographie :
- Bethléem (Louis),
Romans à lire et romans à proscrire (1904). Essai de classification au point
de vue moral des principaux romans et romanciers de notre époque (1800-1920)
avec notes et indications pratiques, pp. 106-107.
20 euros (code de commande :
00524).
[REMBRANDT]. TÜMPEL
(Christian) — Rembrandt. Avec des
contributions d'Astrid Tümpel. Traduction Jacques et Jean Duvernet, Léon
Karlson, Patrick Grilli. Paris [- Anvers], Albin Michel [- Fonds Mercator],
1986. In-4° (255 x 336 mm.) sous reliure, jaquette et étui d'éditeur, 447 p.,
très nombreuses illustrations en noir et en couleurs, exemplaire à l'état de
neuf.
Avant-propos :
Les mythes entourant la vie et l'œuvre d'un artiste
sont d'autant plus nombreux qu'il est célèbre et que dure l'intérêt culturel qui
lui est porté. Ils sont transmis de génération en génération, entravant ainsi
les voies d'interprétations nouvelles : c'est ainsi que Rembrandt est toujours
considéré comme le génie de la foi protestante, laquelle l'aurait amené à
prendre pour source unique d'inspiration, dans ses tableaux bibliques, les
Saintes Écritures. La surestimation du clair-obscur joue un rôle proprement
néfaste dans les jugements portés sur son art ; selon de nombreux critiques,
Rembrandt aurait eu pour objectif primordial l'élaboration de ce seul moyen
d'expression artistique, ce qui aurait alors effacé dans son esprit, lors de la
phase créatrice, le sujet même du tableau. C'est pourquoi on retrouve dans la
plupart des publications l'opinion selon laquelle il aurait, même dans son
tableau le plus célèbre, La Ronde de nuit, à l'atmosphère prétendument
mystérieuse, mis en valeur quelques gardes en les éclairant, rejetant en
revanche d'autres gardes dans l'ombre de l'arrière-plan, seulement à cause du
clair-obscur, se privant ainsi de la bienveillance tant des commanditaires que
de la haute société d'Amsterdam. De nombreux documents d'archives, des
témoignages autobiographiques mais aussi l'analyse précise de ses œuvres nous
imposent toutefois une vision toute différente.
Julius Held, spécialiste
réputé d'histoire de l'art, a très pertinemment décrit la difficulté, voire la
quasi-impossibilité de brosser un portrait exhaustif de l'œuvre de Rembrandt :
« Les générations antérieures ont mis l'accent avec prédilection sur les moyens
techniques... D'autres ont souligné, en fonction de leur intérêt personnel, son
attitude religieuse, son humanité, son sens de la nature, sa subtilité
psychologique. Les spécialistes d'histoire de l'art ont, à juste titre, mis en
valeur l'étonnante évolution de son art en tant que manifestation d'une vigueur
exceptionnelle chez cet autodidacte élargissant et approfondissant sans relâche
l'univers du senti et du vécu. Une réalité en ressort clairement, à mon sens :
la personnalité artistique de Rembrandt est si riche et complexe qu'il est vain
d'espérer trouver une formule nous en livrant totalement l'accès. » Il est
certain que le cadre de cette monographie ne permet pas de saisir tous les
aspects du génie créateur de Rembrandt dans son exubérante diversité. C'est
pourquoi nous ne perdrons pas de vue par la suite, lors de l'évocation des
différentes étapes de la vie de Rembrandt, un point de vue central : sa façon de
présenter les contenus inhabituelle non seulement pour son époque mais toujours
fascinante même à l'époque actuelle, et qui n'a pas trouvé dans la discussion
critique jusqu'ici l'attention nécessaire, alors qu'elle amène à élaborer un
jugement critique nouveau plus approprié au génie créateur de
Rembrandt.
35 euros (code de commande :
00549).
RENARD (Marius) — La Cité meurtrie.
Cahiers d'un réfractaire. Illustrations de l'auteur. Premier livre. Bruxelles, Labor,
1946. In-8° (128 x 189 mm.) broché, 209 p., illustrations, exemplaire non coupé
et à l'état de neuf.
Un des 100 exemplaires
numérotés sur Alfa de Suède (n° 74).
Extrait de la préface de l'auteur :
On m'excusera de « préfacer » moi-même ce livre. Mais au moment de
mettre le point final aux pages de ces cahiers, l'idée m'est venue de dire, le
plus simplement du monde, les raisons pour lesquelles j'ai réalisé ce modeste
travail. En quelque sorte un « mea culpa ».
Certes, je n'éprouve aucune
crainte. J'ai toujours tiré parti d'une liberté qui ne m'a jamais déçu. De plus,
lorsque les circonstances me mettaient dans l'obligation d'exprimer des vérités,
j'ai interrogé ma conscience et ma raison. Ce sont des conseillères sûres. Elles
ne suscitent aucune équivoque et ne laissent pas de place au regret.
Ce
recueil de souvenirs et de notes ne prétend pas révéler un aspect de la guerre,
dans le sens qu'on attribue généralement à celle-ci. Son thème est plus simple.
Il n'est qu'un épisode du destin collectif, durant l'occupation, dans le cadre
d'une cité éloignée du front et pas du tout plus atteinte qu'une autre. Si
j'avais voulu donner, aux individualités et aux aspects que j'évoque, un
caractère représentatif, en fonction de l'universalité du drame, auquel nous
avons été mêlés, je l'aurais fait avec des préoccupations plus concentrées et en
raison de la fonction nouvelle que la guerre a imposée aux hommes.
Aussi
bien, comme l'exprimait André Malraux dans la préface de son livre de virilité,
Au Temps du Mépris, l'individu s'oppose à la collectivité, mais il s'en
nourrit. Et l'important est bien moins de savoir à quoi il s'oppose que ce dont
il se nourrit.
Je me réserve, au surplus, de développer dans un autre
livre des idées plus imprégnées du drame social que la guerre a constitué, plus
représentatives aussi du dynamisme qui a exalté le destin des hommes.
Je
le répète, ces pages sont infiniment plus simples. Elles n'évoquent qu'un aspect
localisé de la guerre. Elles situent leurs épisodes et les images qui les
illustrent, dans un cadre restreint, celui d'une cité – la mienne – mon faubourg
ouvrier.
Il ne s'agit donc point d'universalité.
Vendu.
Revue du Nord. Tome LXXII -
N° 287 - Juillet-Septembre 1990. Numéro
spécial : Hommage à Guy Fourquin - Histoire des campagnes au Moyen
Âge. Villeneuve d'Ascq, Université de Lille III, 1990. In-8° (160 x
240 mm.) collé, [272 (pp. 409-680)] p., quelques
illustrations.
Sommaire
:
- Préface, par Gérard
Sivéry.
- Articles.
- Les
exploitations.
- À propos du chapitre XXXVIII du polyptyque de
Montier-en-Der. Aperçu sur la structure et le fonctionnement d'un grand domaine
du IXe au XIIIe siècle, par Michel Bur.
- Le temporel
de l'abbaye d'Hélecine au XIIe siècle : un piège pour les Norbertins, par
Georges Despy.
- Un recueil inédit de baux à ferme de
l'abbaye d'Anchin du milieu du XIIIe siècle, par Bernard
Delmaire.
- Manoir seigneurial et métairies dans le Perche
(vers 1390-1400), par Jacques Heers.
- Le système
manorial d'agriculture au 14e siècle en Angleterre, par Claude
Despretz.
- L'eau et la forêt.
- Le problème de
l'eau dans le bailliage de Dunkerque au Moyen Âge, par Stéphane
Curveiller avec la collaboration d'Élisabeth
Curveiller-Lis.
- Règlements, délits et organisation des
ventes dans la forêt de Nieppe (début XIVe-début XVIe siècle), par
Monique Sommé.
- Les villes et les
campagnes.
- Artisanat rural et marché urbain : la draperie à
Denis et Lille et dans ses campagnes â la fin du Moyen Âge, par Denis
Clauzel et Sylvain Calonne.
- Moulins, cultures
industrielles et marchands dans les campagnes artésiennes et flamandes, par
Alain Derville.
- De Tourcoing à Roubaix (13e-l6e siècle)
: note sur le décalage de l'essor industriel textile, par Paul
Delsalle.
- La société.
- Seigneurs et paysans en
Tonnerrois au début du XVe siècle, par Marie-Thérèse
Caron.
- Le Moyen Âge a-t-il connu des communautés rurales
silencieuses et soumises ?, par Gérard
Sivéry.
- Bibliographie.
- Bibliographie de Guy
Fourquin, par Nadine Malle-Grain.
- Comptes
rendus.
- Histoire de Laon et du Laonnois, sous la dir. de
Michel Bur, (Bernard Ménager).
- Précis d'histoire rurale de
Belgique, d'A. Verhulst, (Alain Derville).
- L'État et
les Aristocraties (France, Angleterre, Écosse). XIIe-XVIIe siècle. Actes de la
table ronde organisée par le C.N.R.S., Maison française d'Oxford, 26 et 27
septembre 1986. Textes réunis et présentés par Philippe Contamine, (Monique
Sommé).
- Le chapitre cathédral Notre-Dame de Tournai de la fin du
XIe à la fin du XIIIe siècle. Son organisation, sa vie, ses membres, de
J. Pycke, (Bernard Delmaire).
- Répertoire biographique des
chanoines de Notre-Dame de Tournai, 1080-1300, de J. Pycke, (Bernard
Delmaire).
- De oorkonden der graven van Vlaanderen (Juli 1128-
September 1191), II, Uitgave, Band I, Regering van Diederik van de Elzas (juli
1128 - 17 januari 1168), de Th. de Hemptinne et Adr. Verhulst,
(Alain Derville).
- Blanche de Castille, par Gérard
Sivéry, (Monique Sommé).
- Étude linguistique et littéraire de
la chanson des Saisnes de Jehan Bodel, par Annette Brasseur, (Gérard
Sivéry).
- Les statuts synodaux français du XIIIe siècle, tome
III, Les statuts synodaux angevins de la seconde moitié du XIIIe siècle,
précédés d'une étude sur la législation synodale angevine, par J.
Avril, (Bernard Delmaire).
- Die Preussenreisen des europàischen
Adels, Teil I, (Beihefte der Francia, 17/1), par W.
Paravicini, (Rik Opsommer).
- Enquêtes fiscales de la Flandre
wallonne, 1449-1549, tome II, Les enquêtes de 1469, 1485 et 1491, par
Alain Derville, (Monique Sommé).
- Landbouwekonomie en
bevolking in Vlaanderen gedurende de late Middeleeuwen en het begin van de
Moderne Tijden. Testregio : de kasselrijen van Oudenaarde en Alst, par
Erik Thoen, (Alain Derville).
- Bulletin de la Commission
royale pour la publication des Anciennes lois et ordonnances de Belgique,
tome XXXII, 1985-1986, Handelingen van de koninklijke commissie voor de
uitgave der Oude Wetten en verordeningen van België, Deel XXXII 1985-1986,
(Henri Platelle).
- Genèse et diffusion du système métrique, par
B. Garnier et J.-C. Hocquet, (Alain Derville).
- Geld en
Macht. De Gentse stadsfinanciën en de Bourgon-dische staatsvorming (1384-1453),
par Marc Bone, (Alain Derville).
- Soutenance de
thèse.
- Doctorat d'Etat.
- Désordre et instabilité
dans l'Angleterre du XIVe siècle, présentation et compte rendu de la
soutenance, par Claude Despretz, (Gérard Sivéry).
12 euros (code de commande :
00539).
RIS-PAQUOT (Oscar-Raymond) — Manuel du collectionneur de
faïences anciennes. Ouvrage initiant les
amateurs et les gens du monde à la connaissance rapide des faïences anciennes
française et étrangères par Ris-Paquot Artiste peintre, Membre lauréat de
plusieurs Sociétés savantes. 56 sujets en couleurs retouchés à la main et plus
de quatre-vingt-dix dessins et monogrammes en noir dans le texte.
Amiens-Paris, Chez l'Auteur - Simon, 1877-1878.
[Amiens / Chez l'auteur / 126, rue de
Beauvais, 126 / Paris / Librairie Raphaël Simon / 9, quai Voltaire, 9 /
1877-78] In-8° (163l x 230 mm.) demi chagrin rouge à
coins, dos à 5 nerfs orné de fers dorés [3 ( faux titre, ouvrages du même auteur
imprimé en noir, rouge et bleu, titre imprimé en noir, rouge et bleu et orné
d'une vignette en couleur)], [1 bl.] 343, [1 bl.], [1 (avis au relieur)], [1
bl.], [1 (mention d'imprimeur)], [1 bl.] p., vignettes en noir dans le texte,
bien complet des 28 planches en couleurs hors texte, exemplaire en bon
état malgré quelques rousseurs.
Avis au
lecteur :
L’apparition de notre
nouveau Manuel du Collectionneur de faïences anciennes, fruit de nos
longues et persévérantes études sur cette matière, vient coopérer à la grande
œuvre morale dont le principe fondamental réside dans l'étude de la
science. Rédigé d’une manière claire et précise, exempt de partialité, ce
Manuel deviendra, entre les mains du débutant et du collectionneur, un livre à
la fois plein d’enseignements et d’attraits.
Les gens du monde, que le
courant des affaires entraîne, dont la position et les relations journalières
réclament, cependant, une connaissance artistique à la hauteur du siècle dans
lequel nous vivons, y puiseront de véritables et solides notions sur la
Céramique, tout en évitant la perte d’un temps précieux qu’il faudrait employer
en recherches difficiles et souvent impossibles.
Nos premiers chapitres,
consacrés aux détails concernant la fabrication de la faïence, initient les
lecteurs au travail de la préparation des terres, à celui de la couverte, de
l’émail ; ils leur font connaître l’emploi des couleurs, la manière de tracer le
décor, et enfin les curieux phénomènes de la vitrification de l’émail par la
chaleur du four.
A ces détails préliminaires viennent se joindre ceux
relatifs à la fabrication. Chaque centre de
production classé d’après situation géographique, est en outre précédé, dans un
ordre symétrique et systématique, d’une étude sur les caractères généraux
qui lui sont propres.
Pour compléter cet ensemble de renseignements, nous
nous sommes appliqué à rechercher scrupuleusement et à faire ressortir, sous le
titre de caractères particuliers, les détails spéciaux qui forment en
quelque sorte le caractère d’individualité des différents centres.
De
nombreuses planches en couleur et quelques vignettes intercalées dans notre
texte viennent, par leur présence, apporter à la vue la note dominante de chaque
fabrique, tant sous le rapport de la forme, que sous celui du décor et de la
couleur, familiarisé avec ces spécimens, sans fatigue ni étude préalable,
l’amateur, l’homme du monde, sera à même de reconnaître de visu, et pour
ainsi dire du premier coup d’œil, les différentes provenances des nombreux
objets céramiques qu’il trouve journellement sous ses yeux, soit dans les
musées, les collections particulières, soit dans ceux qui servent à
l’ornementation intérieure de nos demeures.
Les marques de fabrique
elles-mêmes, qui peuvent aider à bien des recherches, n’ont point échappé à nos
investigations, et trouvent leur place dans noire Manuel.
En tête de
chaque chapitre se trouvent donc relatés, dans une analyse succincte, les
caractères généraux inhérents à ces fabriques et indiquant :
1° Pour
la terre, sa nature, son poids et sa couleur ;
2“ Pour
l’émail, sa teinte et son degré de finesse ;
3“ Pour la
forme, leurs diverses natures ;
4° Pour les contours et les
couleurs, la manière dont ils sont traités et les couleurs employées
;
5° Pour le décor, leurs différents genres.
Pour clore
cette étude, nous avons ajouté une partie historique, entièrement dégagée des
détails et des caractères matériels de la fabrication, relatant sommairement les
principaux faits historiques auxquels se rattachent les annales céramiques de
chaque localité ; cette partie donne la date de fondation et celle de la
fermeture de ces usines, les noms de leurs principaux directeurs, celui de leurs
plus habiles ouvriers.
Cet ouvrage se termine enfin par un glossaire des
termes employés en céramique, ainsi que par une table analytique renvoyant le
lecteur aux différents endroits où ces fabriques sont citées.
Comme on le
voit par ce court exposé, notre travail, débarrassé de tout ce qui pourrait nous
éloigner de notre sujet, est exclusivement consacré à l'étude et à la
connaissance de la faïence proprement dite.
C’est donc un véritable Manuel
pratique du collectionneur de faïence ancienne que nous venons offrir au public,
et qu’en raison de son incontestable utilité nous espérons voir bientôt entre
les mains de tous ceux qui, en particulier, consacrent leurs loisirs à l’étude
de cette science et de cet art charmant. Nous espérons en même temps que notre
Manuel deviendra le livre récréatif et indispensable de la société tout entière,
par le choix, le nombre et la variété de ses planches coloriées.
Vendu.
[SAINT-SIMON (Louis de Rouvroy, duc de)]. RAVIEZ
(François) — Le duc de Saint-Simon et l'écriture du mal. Une
lecture démonologique des Mémoires. Paris, Champion, 2000. In-8° (170
x 240 mm.) sous cartonnage un peu insolé d'éditeur, 572 p., (collection « Les
Dix-Huitièmes Siècles », n° 40).
En
quatrième de couverture :
Parmi les
centaines de personnages des Mémoires, il en est un dont le nom n'est
écrit qu'une seule fois : Satan ! Lue d'un regard inquisiteur, l'œuvre apparaît
cependant imprégnée de sa présence, comme si le diable prenait « toutes sortes
de formes » pour traverser la chronique, et le mémorialiste toutes sortes de
mots pour le dire, pour le répéter. De scène en scène, de portrait en portrait,
d'image en image, une « écriture du Mal » s'élabore, qui donne au texte ses plus
longues et ses plus secrètes résonances. En apparence profuse, hétéroclite,
inégale, l'œuvre majeure de Saint-Simon révèle peu à peu une « profonde et
ténébreuse unité ». Indicible et omniprésent, ce diable que poursuit la plume
n'est-il pas l'émanation d'une psyché révulsée par le monde et ce qu'il
devient ? Homme de foi, homme de cour, homme de langage enfin, le mémorialiste
laisse entendre bien plus que ce qu'il dit, et les désordres des temps qu'il
peint d'une encre au vitriol nous en apprennent autant sur sa sensibilité que
sur les coulisses de l'histoire. D'inspiration thématique, cette lecture des
Mémoires montre que tout se tient, que tout est nécessaire dans ce
continuum où se fondent et se confondent, traversés de la même lumière
infernale, récits et généalogies, « caractères » et recopiages, événements
tragiques ou ridicules, « démons » sous un masque humain et grandes figures du
Bien. Ce faisant, ce que l'on ébauche en débrouillant 1 écheveau jubilatoire du
verbe, c'est une poétique des Mémoires.
50 euros (code de commande :
00534).
[SOCIÉTÉ DES SCIENCES, DES ARTS ET
DES LETTRES DU HAINAUT]. Mémoires et publications de la Société des Sciences,
des Arts et des Lettres du Hainaut. 91e volume. 1980. Mons, Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut,
[1980]. In-8° (160 x 240 mm.) broché, XIII, 174 p., exemplaire en bon
état.
Table des matières
:
- La Société des Sciences, des
Arts et des Lettres du Hainaut, p. VII.
- Chronique,
p. XI.
- L'opéra au théâtre de Mons sous le règne de Léopold Ier,
par Jean-Pierre Müller, p. 1.
- Deux bibliothécaires héros d'un
roman (Un assassin est mon maître, de Montherlant, 1971), par Paul
Lefrancq, p. 79.
- La part du Comté de Hainaut dans les ressources
financières de Philippe le Bon, par Yannick Coutiez, p.
105.
- Quelques nouvelles datations de mots fournies par les
ordonnances de Philippe le Hardi et Marguerite de Male, par Yves
Dingens, p. 139.
- Lecture d'un poème d'Achille Chavée :
Dictée, par René Poupart, p. 165.
12 euros (code de commande :
00525).
[TOURNAI]. Mémoires de la Société
Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai. Tome XII -
2007. Tournai, Société Royale d'Histoire et
d'Archéologie de Tournai, 2008. In-8° (155 x 240 mm.) broché, 432 p.,
illustrations.
Table des matières :
- In Memoriam Théo Verheyden, par Bernard Desmaele, p.
7.
- Bibliographie à caractère historique de Théo Verheyden, par
Philippe de Ghellinck, p. 10.
- La vie de la Société Royale
d’Histoire et d’Archéologie de Tournai pendant la Seconde Guerre mondiale
(1940-1945), par Théo Verheyden, p. 17.
- Une seigneurie
foncière au XIIIe siècle et sa charte de franchises : Brillon (1267), par
Michael Depreter, p. 31.
- Deux sceaux inédits du roi de France
Charles VII autrefois conservés dans le chartrier de la Ville de Tournai,
par René Laurent, p. 73.
- Jehan de Tenremonde, capitaine de
Tournai, et la conspiration de 1527, par Florian Mariage,
p. 85.
- Environnement, politique municipale et initiatives privées
dans deux villes de l’Escaut (Tournai, Valenciennes, 1540-1620), par Yves
Junot, p. 119.
- Les institutions de la Ville de Tournai aux temps
modernes, par Philippe Guignet, p. 137.
- L'influence de
Thomas Morgan, négociant-marchand de porcelaine à Londres de 1751 à 1782 et ses
relations avec Tournai, par Letizia Pegliasco et Peter Fisher,
p. 167.
- 1932 : La Kermesse, par Thibaut Ghils,
p. 181.
- Persécution sur les rives de l'Escaut. Les Juifs de Tournai
face à la législationantisémite, 1940-1942, par Thierry Delplancq et
Barbara Dickschen, p. 231.
- Les épidémies de choléra à
Tournai au XIXe siècle, par Willy Janssens, p. 253.
15 euros (code de commande :
00535).
[VERNE (Jules)]. FRANCK (Bernard, pseudonyme de Bernard
Poulailler) — Jules Verne et ses
voyages. D'après l'ouvrage biographique de M. Allotte de La Füye
et les documents fournis par les héritiers. Paris, Flammarion, 1946. In-12 (120
x 184 mm.) broché, 248 p., planches hors texte, bel exemplaire malgré le papier
jauni.
Belle dédicace de l'auteur, datée du
19 novembre 1946, à Th. Wuilbaut à l'occasion de sa première conférence aux
Amitiés françaises, à Mons.
Extrait du
liminaire :
Tout esprit cultivé
cache un mentor secret qu'il n'avoue en général qu'à soi-même. Est-ce pudeur
littéraire ou fausse modestie... ou peur encore de ternir la fameuse
personnalité ?... Rares sont pourtant les talents demeurés vierges de toute
empreinte. Il est toujours intéressant de remonter aux sources et, partant d'un
tel ou d'un tel, de retrouver quelque grand ancêtre à travers un Dickens, un
Victor Hugo ou un Zola !...
J'allais écrire, à travers un Jules Verne, non
pour divulguer mon penchant personnel envers le magicien de ma jeunesse,
penchant dont je n'ai jamais craint de m'enorgueillir malgré le dédain de
certaines chapelles ou d'individus « avertis » mais parce que, tout génial qu'il
fut, Jules Verne était nourri d'Edgard Poë, de Shakespeare et de tout un amas
d'influences scientifiques et métaphysiques, que sa vaste intelligence, doublée
d'une prodigieuse mémoire, lui permit de discerner et d'assimiler.
Tel
quel, il n'eût cependant pas été l'écrivain adulé de millions de lecteurs si les
circonstances mêmes de sa vie et les aspirations du milieu parmi lequel il
évolua ne l'avaient placé, dès la position de départ, au point précis marqué
dans l'espace et dans le temps !... Cette influence-là, d'allure providentielle,
appartient à la Loi du Rythme Universel qui régit toutes choses et courbe les
événements comme les hommes sous son joug... Elle demeure la clef de toute
réussite et de toute carrière... Son choix le plus humble, d'apparence fortuit,
remonte aux origines et tel novateur orgueilleux, tel maître incontesté dans le
sillage duquel chacun s'ébranle n'est en réalité qu'un
instrument.
Instrument du Progrès en marche, Jules Verne sentit sa mission
au point qu'il se surpassa lui-même. Son œuvre gigantesque, fruit de quarante
ans de labeur démesuré, a conquis le monde... Un flot de littérature a coulé
depuis lors à propos de cette œuvre-là... Il n'est donc pas question de
l'examiner ici, d'autant plus qu'il y aurait matière à plusieurs volumes !...
Tout a été dit ou écrit sur ces beaux livres dorés sur tranches dont la seule
apparition était saluée d'avance par la sympathie générale, tout, sauf
l'essentiel, à savoir ce que furent les causes initiales, les raisons profondes
qui, dans le cas qui nous préoccupe, firent de cette vocation mieux qu'un
envol... un aboutissement !...
12 euros (code de commande :
00532).
La prochaine mise à jour
aura
lieu
le 1er août 2023
Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
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cas d'envoi postal, veuillez indiquer le pays vers lequel le colis
devrait être expédié, cela me permettra de vous indiquer les modalités
de livraison et de paiement.