lundi 22 mai 2023

Les « nouveautés » du 23 mai

MISE À JOUR DU 23 MAI 2023

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Vient de paraître :

 

VAN DEN ABEELE (Éric)Mons passionnément ! La cité du Doudou dans l'imagerie populaire. Marcinelle, Éditions Walden & Whitman, 2023. In-8° (164 x 234 mm.) collé, 229 p., très abondante iconographie en noir et en couleurs.
   Une nouveauté, publiée en avril 2023.



En quatrième de couverture :
   Du haut de ces mille cinq cents ans d'existence, Mons a traversé la grande Histoire avec courage et dignité, mais aussi avec élégance et passion. Pour la première fois, un livre illustré part à la découverte de cette cité hainuyère, qui a été au cœur de tant de combats pour la liberté. Le parcours iconographique nous plonge aux origines de la cité du Doudou en prenant comme fil conducteur l'affiche lithographiée, la carte postale ou le document rare. Dans ces pages, les hauts faits de la ville et de ses habitants côtoient les brindilles et les « festus » de la vie quotidienne.
   Au cours de ce périple, il est notamment question du bouillonnement culturel des salles de spectacle, du bruissement des sociétés artistiques, initiatiques et littéraires mais aussi du dynamisme, chaleureux et convivial, des bonnes maisons montoises.
   Dans ce voyage, le lecteur est immergé dans les traditions, le folklore et la liesse populaire, qui revêtent une si grande importance pour les Montois : Doudou, ducasses, carnavals, cavalcades, fêtes de la bière, etc.
   Notre parcours iconographique se termine par une mise en abyme de la presse et de l'édition locales, qui nous révèlent un pan de l'âme des Montois en confirmant la devise : « Les Montois ne périront pas ! ».


 

 


 24 euros (code de commande : 00380).

 

[ALDEGONDE]. Vie de sainte Aldegonde réécrite par une moniale contemporaine (VIIIe s.). Traduction par Michel Rouche. Maubeuge, Association des Amis du Livre, 1988. In-8° (147 x 210 mm.) agrafé, VIII, 47 p., illustrations, exemplaire en très bon état.



Introduction :
   La traduction de la vie de sainte Aldegonde, qui est ici présentée, est la première de ce genre. Éditée d'abord dans son texte latin original, en entier par Dom Mabillon en 1669, puis partiellement par W. Levison en 1913, elle n'a fait l'objet d'aucune étude d'ensemble portant sur son contexte historique et mystique. Depuis la dernière édition, il était habituel de considérer que ce texte avait été écrit à Nivelles vers 840-850. Partant de la constatation que l’auteur de la vie était capable de faire au moins une demi-douzaine de citations de Virgile, et du préjugé selon lequel le latin de l'époque mérovingienne était de fort mauvaise qualité, le dernier éditeur avait conclu, au contraire du premier, que ce texte ne pouvait pas être l'œuvre d’un contemporain de la sainte. Devant la qualité littéraire du style, l'abondance des références bibliques ou profanes et la précision du vocabulaire dans la description des visions, il en concluait qu’il correspondait à l'époque de la deuxième génération des lettrés carolingiens, après le règne de Louis le Pieux, vers 842-854.
   Je pense, pour plusieurs raisons, que cette datation ne peut plus être acceptée aujourd'hui. Les études récentes sur le latin médiéval ont prouvé que cette langue était très bien enseignée dans les monastères de la deuxième moitié du VIIe siècle, et qu'elle connaissait même une pré-renaissance au début du VIIIe siècle. Le style rustique (sermo rusticus) était réservé aux vies de saints lues en public et le style scolaire (sermo scholasticus) aux lectures du réfectoire et de l'office monastique. Un style élevé et châtié était nécessaire pour la vie d’une sainte mystique dont les visions, avec leur interprétation, auraient été incomprises d’un public populaire attendant des récits de miracles assortis de guérisons physiques. La longueur et la complexité des visions d’Aldegonde aurait été insupportable. Elle l'a d'ailleurs été pour son dernier éditeur. Enfin, la littérature visionnaire, expression d’un mysticisme tantôt prophétique, tantôt amoureux comme ici, connaît ses premières manifestations à partir de 650, continue pendant le VIIIe siècle et le IXe siècle, pour culminer entre 880 et 960 ! Elle n’est donc pas caractéristique de l'époque de Louis-le-Pieux.
   En revanche, cette dernière est caractérisée par une remise en ordre des monastères avec la généralisation de la règle bénédictine et l'élimination des coutumes irlandaises. L'influence des moines irlandais ne réapparaît qu'après 850, sous le règne de Charles le Chauve, et seulement au plan littéraire. Or, la vie de sainte Aldegonde révèle de nombreux traits conformes aux pratiques des monastères doubles irlandais ; au paragraphe 4, le mot pallium pour désigner le voile consacré, au paragraphe 14, le renvoi à saint Amand qui mena une vie conforme au modèle insulaire, au paragraphe 18, le rôle joué par l'abbé de Nivelles, Sobin (ou Subne) dont le nom est irlandais, au paragraphe 29, l'allusion à la cellule de la sainte, preuve de l'absence du dortoir bénédictin. Enfin, la description des anges est dans la tradition irlandaise. Bref, ce texte ne peut plus être daté du milieu du IXe siècle.
   Du coup, les paragraphes 9 et 18 prennent une importance plus grande. L’auteur, qui parle au féminin au paragraphe 9 et se qualifie de « toute petite fillette » au paragraphe 18 lorsqu'elle connut Aldegonde, est certainement une oblate, offerte très jeune par ses parents au monastère, trait typiquement irlandais là encore. Comme elle le suggère, elle a probablement suivi elle aussi un itinéraire mystique personnel, ce qui la rendait apte à comprendre les visions de la sainte, et vu son éducation littéraire, à recevoir l'ordre de les mettre par écrit. Tout ceci permet de considérer que ce texte est une deuxième rédaction de la vie de sainte Aldegonde, faite par une moniale, qui a connu la fondatrice dans ses très jeunes années. La date et le lieu de cette rédaction s'imposent donc : la première moitié du VIIIe siècle, au monastère de Maubeuge.

Vendu.

 

[BALZAC (Honoré de)]. L'Année Balzacienne 1972. Paris, Garnier, 1972. In-8° (136 x 217 mm.) broché, 472 p., exemplaire en bon état.

 

Table des matières :
   - Quelques œuvres de Balzac. Lectures et points de vue.
      - Le problème de Falthurne, par René Guise.
      - Une nouvelle de Balzac : La Maison du Chat-qui-pelote, par Max Andréoli.
      - Interprétation de Sarrasine, par Pierre Citron.
      -  La description de la Maison-Vauquer, par Nicole Mozet.
      - À propos de Mademoiselle du Vissard, par Liliane Dessert.
   - « Histoire des mœurs en action. »
      - Les Codes littéraires et Balzac, par Albert Prioult.
      - Un directeur de journal, ses auteurs et ses lecteurs en 1836 : Autour de La Vieille Fille, par Patricia Kinder.
      - Un banquier des auteurs dramatiques : Porcher-Braulard, par Nicole Felkay.
   - « Études analytiques. »
      - Balzac et « la logique du vivant », par Arlette Michel.
      - Du côté de chez Sand, par Thierry Bodin.
      - « Fameux Sexorama », par Marguerite Drevon et Jeannine Guichardet.
      - Le Plaisir dans les récits balzaciens, par Moïse Le Yaouanc.
      - Texte métaphorique et réalité roma­nesque, par Lucienne Frappier-Mazur.
      - Le Sens du rythme dans les Œuvres de jeunesse, par Jean-Louis Tritter.
      - Le Néologisme de type hapax : quelques exemples et leur usage chez Balzac, par Marisol Amar.
   - Notes.
      - Quinze lettres de Balzac, supplément à la Correspondance, par R. Pierrot.
      - Balzac à la Faculté de Droit, Thomassy et Popinot, par E. Bouissou.
      - Balzac et le Sacré-Cœur, par H. Godin.
      - L'épigraphe de La Peau de chagrin, par Raïssa Reznik.
      - Le tailleur Buisson et les Études de mœurs, par Nicole Felkay.
      - Gautier aide de Balzac, par E. Brua.
      - Note sur L'Héritière de Birague, par P. Kinder.
      - Pouvoir d'un prénom, Théodore, par J. Genaille.
   - Documentation.
      - Calendrier de la vie de Balzac, par Jean-A. Ducourneau et Roger Pierrot.
   - Revue critique.
      - D. Adamson.The genesis of Le Cousin Pons (R. Pierrot).
      - P. Barbéris : Balzac et le mal du siècle (R. Guise).
      - F. Bilodeau : Balzac et le jeu des mots (J. Guichardet).
      - R. Chollet : La Société d'abonnement général (R. Pierrot).
      - G. Jacques : Le Doigt de Dieu d'Honoré de Balzac (R. Pierrot).
      - J.-P. Richard : Études sur le romantisme (J.-L. Steinmetz).
      - Catalogue de l'exposition « Les portraits de Balzac connus et inconnus », Maison de Balzac (R. Pierrot).
      - Catalogue de l'exposition Stendhal-Balzac à Nantes (M. Ménard).
      - R. Guise : Balzac, Œuvres complètes : Théâtre (R. Chollet).
   - Bibliographie balzacienne (Année 1971), par R. Pierrot et R. Rancœur.
   - Balzac à l'étranger, par D. Adamson, L.-F. Hoffmann, A. D. Mikhaïlov et F. Van Laere.
   - Informations et nouvelles.
   - Liste des articles antérieurement publiés.

10 euros (code de commande : 00370).

 

[BIBLIOGRAPHIE]. Éléments de bibliographie sur l'Histoire des idées et des faits politiques, économiques et sociaux depuis le milieu du XVIIIe siècle. 2ème édition revue et mise à jour. Paris, Éditions Domat-Montchrestien, 1948. In-8° (155 x 243 mm.) agrafé, 168 p., (collection « Fondation Nationale des Sciences Politiques »), exemplaire en bon état et en partie non coupé.
   Une riche bibliographie que l'on trouve rarement en bon état.



Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Ouvrages généraux.
   I. Histoire générale.
      - Histoire politique de 1610 à nos jours, par Pierre Renouvin.
      - Histoire générale du XXème siècle, par Pierre Renouvin.
      - Histoire politique de la France de 1789 à nos jours, par Jean-Jacques Chevallier.
      - Histoire diplomatique de 1871 à 1914, par Pierre Renouvin.
   II. Histoire des idées politiques.
      - Histoire générale des idées politiques, par Jean-Jacques Chevallier.
      - Le Socialisme des origines à nos jours, par Jean Gacon.
      - Le Marxisme, par Jean Baby.
   III. Histoire économique et sociale.
      - Histoire économique et sociale, par Claude Fohlen.
      - Acteurs et systèmes économiques, par Jean-Marcel Jeanneney.

Vendu.

 

BOUSSU (Gilles-Joseph de) — Histoire de la Ville de Mons, ancienne et nouvelle ; contenant tout ce qui s'est passé de plus curieux depuis son origine 650. jusqu'à present 1725. La chronologie des comtes de Hainau, la liste des Grands-Baillis, des Conseillers, des Prevôts, des Magistrats ; avec un très-grand nombre de décrets des Souverains, concernant les privileges de cette Ville, les attributs des Echevins, & quantité d'autres pieces très-curieuses & utiles ; une ample description de l'etablissement des sieges de judicature, des chapitres, des paroisses, des couvents, des corps-de-stile, des fondations & des principaux edifices de cette Ville ; son ancien circuit, son agrandissement, ses guerres, ses sieges, ses blocus, ses ruines, ses rétablissemens, ses incendies, ses tremblemens de terre, & autres évenemens surprenans. Par Gilles-Joseph de Boussu, Ecuyer, Licencié en Droit. Mons, Éditions du Miroir, 1982. Grand in-8° (183 x 245 mm.) broché, [1 (titre)], [1 bl.], [6], 435, [1 bl.], [36 (table, errata)] p., bien complet des trois gravures de Kraft (titre frontispice, Mons ancien 650 et grande vue à déplier de la ville), exemplaire numéroté (n° 278).
  Impression anastaltique de l'édition publiée à Mons, chez Varret, en 1725.



   Historien et littérateur, né à Mons le 13 octobre 1681, y décédé le 9 mai 1755. Il était licencié en droit, et remplit, en 1714, 1732 et 1737, les fonctions d'échevin de sa ville natale. Il fut député des États du Hainaut et ses lettres de noblesse lui furent octroyées par Charles VI le 30 juillet 1717. Il s'adonna d'abord à la littérature et publia plusieurs tragédies en vers d'une conception et d'un style médiocre. C'est par des publications historiques que cet écrivain s'est fait remarquer ; on lui doit la célèbre Histoire de la ville de Mons, présentée ici ; une Histoire de la ville de Saint-Ghislain, publiée en 1737 et une Histoire de la ville d'Ath, parue en 1750.

Vendu.

 

CHAVAL (pseudonyme de Yvan Francis Le Louarn) Vive Gutenberg. Dessins de Chaval, illustrés de quelques textes de l'auteur. Paris, Robert Laffont, 1956. In-8° (135 x 185 mm.) broché, 172 p., exemplaire en bon état.

  



10 euros (code de commande : 00388).

 

CLAUDEL (Paul) — Les aventures de Sophie. Paris, Gallimard, 1937. In-8° (122 x 188 mm.) broché sous chemise et étui recouverts de moire bordeaux, 222 p., couverture un peu tachée, un des 315 exemplaires numérotés sur alfa Navarre (n° 243), peu courant.
Édition originale.



Note de l'auteur :
   « Sophie, c'est sainte Sophie, autrement dit la Sagesse éternelle, dont les aventures, déguisements et transformations sont pour le croyant une source inépuisable d'émerveillement, d'intérêt, et, pourquoi ne pas le dire ? quelquefois d'amusement. Ce n'est pas un médiocre spectacle que celui de l'âme humaine aux prises avec cette partenaire invisible et pleine de ressources, dont il est dit au Livre des Proverbes qu'elle se joue à travers l'Univers. »

 

 35 euros (code de commande : 00385).

 

COLLEYE (Hubert) — Liége est fine et belle... La Rivière-Fée. Anvers - Paris, Les Éditions « Au Panthéon », 1931. In-8° (156 x 22 mm.) broché, 135 p., exemplaire bien complet du feuillet volant d'errata.
   
Dédicacé par l'auteur à l'écrivain belge Henri Davignon. 



Avant-propos :
   Voici quelques pages pour faire suite à un petit livre déjà ancien (Dans la Paix des Vieilles Églises). Elles pourront être complétées, plus tard, car la « matière » liégeoise est de celles qu'on n'épuise pas. Mille ans de vie nous ont laissé un patrimoine... Je croirais faillir à mon devoir si je ne le rappelais pas à ceux de ma race et de mon sang. Il n'appartient à personne de raturer l'Histoire. Mais il semble naturel, hélas ! de l'oublier. Cependant les jours fastes et néfastes, les sites, les monuments et jusqu'aux pierres du chemin sont pénétrés de la substance des morts. Quand ces morts sont nôtres, on n'imagine pas que l'oubli puisse rétrécir nos âmes de successeurs et d'héritiers au point de les rendre indifférentes. Tout homme, disait Blanc de Saint-Bonnet, est l'addition de sa race. Il indiquait ainsi comment elle peut disparaître. La vie digne de l'avenir reste toujours tributaire du passé. Quant au visage de la patrie, souvenons-nous qu'il servit de prototype au nôtre. Ainsi nous sommes rattachés, par toutes nos fibres, à une certaine humanité et à une certaine nature.



Table des matières :
   - Avant-propos.
   - Liège est fine et belle.
   - Mon cœur déchiré.
   - Dans l'Hypocauste.
   - Les Cloîtres de Saint-Jean-en-l'Isle.
   - Vieilles Tours romanes.
   - Trois Madones.
      - La Vierge de dom Rupert.
      - Notre-Dame des Miracles.
      - Notre-Dame de Saint-Séverin.
   - Jean Del Cour.
   - Méditation sur la Meuse.
   - Nicolas Defrecheux.
   - Henri Simon.
   - Noël Ruet.
   - L'Intellectualité Liégeoise.
   - La Rivière-Fée.

12 euros (code de commande : 00371).

 

DECAMPS (Gonzalès) — Mons. Guide du Touriste, orné d'une carte & de nombreuses vues de sites & de monuments. Mons, Victor Janssens, 1894. [Mons / Victor Janssens, Imprimeur-Éditeur / 1894.] In-8° (153 x 230 mm.) sous cartonnage polychrome d'éditeur, XI, [1 bl.], 220 p., illustrations (photos, dessins), six planches hors texte et bien complet de la grande carte à déplier (477 x 319 mm.), exemplaire en bon état.
   Il s'agit du premier véritable guide touristique complet de Mons et de ses environs et, malgré son grand âge, il reste un modèle par la qualité de sa mise en page et de son illustration.



Avant-propos :
   Il n'existait jusqu'ici aucun guide de Mons et de ses monuments. Nous avons voulu remplir cette lacune à la veille de fêtes jubilaires qui ne manqueront pas d'amener dans notre cité beaucoup de touristes et d'étrangers.
   Mons nous a paru mériter mieux que les notices écourtées, souvent inexactes, toujours incomplètes que lui consacrent les ouvrages les mieux connus du voyageur, les Joanne, les Baedeker, les Cook, etc. D'après ces livres, il semblerait que cette ville ne renferme aucun objet digne de fixer l'attention, au-delà de son Hôtel-de-Ville, de son fier Beffroi, de sa majestueuse collégiale de Sainte-Waudru, l'une des créations les plus splendides, les plus homogènes que nous ait léguées le Moyen-Âge.
   Ces édifices sont de premier ordre, mais à côté d'eux, il s'en trouve d'autres de mérite secondaire, offrant à l'art, à la science, à la simple curiosité d'intéressants souvenirs du passé, des œuvres d'art, des institutions de tout genre qui sont insuffisamment connues et appréciées.
   Notre cité, si pittoresque par sa situation sur une colline élevée, est placée au milieu d'une région qui présente une succession de points de vue charmants, de tableaux animés, de contrastes curieux qui ont souvent inspiré le pinceau ou le crayon de l'artiste.
   Le lecteur trouvera dans ces pages une sorte de revue rapide de ces divers objets, un vade mecum peu développé, mais aussi complet et exact que possible, lui permettant de mieux connaître ce que Mons a hérité du passé et ce qu'il doit au progrès moderne.
   Mons est devenue l'une des plus belles villes du pays depuis quelques années. Elle a pour ainsi dire fait peau neuve à partir de 1861, époque où le gouvernement s'est décidé à la débarrasser de l'enceinte fortifiée qui l'étouffait et arrêtait son développement.
   L'air et la lumière circulent dans ses rues jadis abritées sous les sombres murailles et les épaulements de sa forteresse. Des édifices publics nouveaux, de belles demeures particulières, de luxueux magasins et cafés donnent une note moderne, gaie et animée aux principales voies de la cité.
   Ses anciens remparts ont fait place à une brillante ceinture de boulevards, de places, d'avenues, de squares comme peu de villes en possèdent. Ces promenades verdoyantes se sont garnies de constructions élégantes qui ont singulièrement embelli les abords de la ville.
   Les quartiers pauvres disparaissent ou sont assainis. Enfin, tout un ensemble de grands travaux publics ont profondément modifié l'hygiène générale, et placé cette ville au premier rang pour la salubrité et la diminution de la mortalité. Citons : le détournement de la Trouille qui traversait le bas de la ville et dont le cours a été reporté dans la banlieue ; la création d'une distribution d'eau ; la construction de tout un système d'égouts et le repavage des rues qui ne tarderont pas à être achevés.
   Deux mots sur le plan que nous avons suivi. Après quelques données géographiques et un court historique de Mons, nous décrivons dans une première partie ses monuments civils ; dans une seconde, ses édifices religieux ; dans une troisième, nous donnons le plan ou plutôt l'esquisse d'excursions aux environs immédiats de la ville, faubourgs, villages de la banlieue, aux centres industriels du Borinage, du Centre, et enfin au riche bassin de phosphates du Midi de Mons, si curieux au point de vue des études géologiques, paléontologiques et archéologiques.
   Un plan, des vignettes, des vues phototypiques accompagnent ce guide et permettront à ceux qui visiteront notre ville de conserver un souvenir de ses principales curiosités.

 Vendu.

 

[DUVEYRIER (Anne-Honnoré-Joseph)] et FOUCHER (Paul) — L’An Mil. Opéra-comique en un acte. Paroles de MM. Mélesville et P. Foucher. Musique de M. Grisar. Représenté, pour la première fois, à Paris, sur le théâtre de l’Opéra-Comique, le 23 juin 1837. Bruxelles, Lelong, 1837. [Bruxelles : / J.-A. Lelong, Impr.-Libr.-Editeur, / rue des Pierres, n° 43 ; / Gambier, Libraire, rue des Éperonniers, n° 16, / 1837.] In-18 (91 x 136 mm.) broché sous sa couverture imprimée, 58, [2 bl.] p., (collection « Nouveau Répertoire de la Scène Française, ou Bibliothèque Dramatique », 3e Série, n° 7), bel exemplaire malgré de rares rousseurs.
Une peu courante contrefaçon bruxelloise parue l'année de l'édition originale.



   C’est sous le pseudonyme de Mélesville que l’avocat Anne-Honnoré-Joseph Duveyrier (Paris, 1788-1839) connut un extraordinaire succès. Les bibliographes estiment à plus de 300 les pièces de théâtre qu’il a composées, seul ou en collaboration comme pour L’An Mil avec Paul Foucher (Paris, 1810-1875), journaliste et auteur de talent à qui Victor Hugo fit l'honneur d'être présent à ses funérailles...
   Comme la plupart des pièces de théâtre parisiennes, L’An Mil, publié Paris, chez Morain, en 1837, fut immédiatement contrefait par les éditions Lelong, spécialisées en la matière.
L'avis d'Hector Berlioz :
   Il y a, si ne me trompe, six bons mois que je n’étais allé à l’Opéra-Comique ; pendant ce temps, que de mouvemens, que d’agitations dans notre monde musical ! Nourrit a quité la scène dont il faisait la gloire, et grâce aux succès d’enthousiasme qu’il obtient dans les grandes villes de province, il se console d’une détermination dont ses amis et ses admirateurs de Paris sont encore profondément attristés. Duprez lui a succédé, et son magnifique talent semble grandir de jour en jour en se renforçant de toutes les sympathies que, bon gré mal gré, il entraîne après lui. Sa méthode de chant, si neuve, si individuelle, fait école. L’effet qu’il a produit dans les deux actes de Robert-le-Diable, joués aux fêtes de Versailles, dans les cantates de MM. Auber et Adam, exécutés aux bals de l’Hôtel-de-Ville et de l’Opéra, et dans des fragmens d’Orphée chantés à des soirées particulières, est au moins égal à celui de ses deux rôles de Guillaume Tell et des Huguenots, qui, malgré la chaleur, remplissent régulièrement deux fois par semaine la vaste salle de la rue Lepelletier. Liszt après tant de beaux concerts dont les conséquences pour l’art sont plus grandes qu’on ne pense, est parti pour l’Italie ; Thalberg est allé recevoir à Londres le prix de ses succès de Paris. Le Conservatoire a terminé ses séances, auxquelles trois apparitions de Gluck et celle du nouveau Requiem de M. Cherubini ont donné tant d’éclat. Il était bien permis, je crois, au centre de cet harmonieux tourbillon, d’oublier un peu ce qui se faisait en dehors, à l’Opéra-Comique par exemple. La mise en scène d’une œuvre sérieuse, due à la plume d’un grand musicien, M. Onslow, venait cependant d’être annoncée à ce théâtre, quand, par une suite d’accidens et de malencontres, la représentation en a été ajournée indéfiniment. C’est une production moins importante qui nous y a ramené et dont nous avons à entretenir aujourd’hui nos lecteurs.
   Au lever de la toile, un grand garçon, chargé du rôle obligé du niais qui arrive toujours quand on a peur, et qui a toujours peur quand on arrive, entretient sa fiancée d’un événement assez grave. Il s’agit tout simplement de la fin du monde annoncée par les saintes écritures pour le premier jour de l’an mille (ou mil, comme on voudra). L’horrible de la chose, c’est que le soleil de ce jour de colère où l’univers sera réduit en poudre, où la terre en convulsions vomira ses vieux morts au milieu des pleurs et des grincemens de dents des vivans, cet affreux soleil vient de paraître : l’an mil commence. On juge de la peur de nos amans. Le gothique manoir où se passe l’action appartient à un seigneur tant soit peu brutal, qui ne craint ni Dieu ni diable, entretient une bande d’hommes d’armes aussi peu scrupuleux que lui, au moyen desquels il lève des contributions forcées sur les voyageurs qui traversent ses terres, et ne parle jamais à ses serfs que de cinquantaines de coups de fouet et de centaines de coups de bâton à recevoir. Une douce et tendre colombe habite le toit de ce vautour. On se doute bien qu’il a jeté les yeux sur elle. En effet, un mariage avec la riche héritière confiée à sa tutelle conviendrait fort au sire Godefroi ; les terres de la jeune fille dont le père est mort en Palestine arrondiraient ses domaines ; d’ailleurs elle est charmante, ce qui ne gâte rien. Un obstacle se présente pourtant à ce projet, c’est le tendre amour que garde l’orpheline à un jeune et beau chevalier guerroyant en terre sainte où il a suivi son noble père. Godefroi croit supplanter son rival en le faisant passer pour mort. C’est en vain ; Blanche pleure, Blanche crie, mais ne veut pas qu’on la marie. Elle demande à se retirer dans un couvent, elle va partir, quand le hasard ou le diable vient en aide à Godefroi. Les hommes d’armes apportent la dépouille d’un voyageur qu’ils ont détroussé ; elle contenait un écrit que Godefroi reconnaît pour être de la main de son vieil ami : le chevalier mourant y enjoint à sa fille, comme sa dernière volonté, d’épouser sans délai celui qui lui remettra cette lettre. Oh bonheur ! elle est sans date, et le nom du porteur manque ! Mais Godefroi le devine sans peine : c’est celui de son jeune rival. Vite qu’on ferme les portes, qu’on lève la herse, et si quelqu’un tente de s’introduire clandestinement au château, qu’il soit incontinent pendu à la grande tour. Godefroi fait appeler la belle désolée, et lui montre l’ordre de son père, dont, par délicatesse, dit-il, il n’a pas voulu se prévaloir jusqu’à ce jour. L’argument paraît sans réplique à cette fille pieuse. Que la volonté de son père se fasse et non la sienne ! elle épousera Godefroi. – « Intendant, cours au couvent, et amène sur l’heure le père prieur ; qu’on dispose l’oratoire, que tout soit prêt avant midi. – Mais, monseigneur, y pensez-vous, tromper ainsi cette jeune fille…. Un crime pareil……., aujourd’hui même……. au moment de la fin du monde, du jugement universel ! – Imbécille ! raison de plus pour ne pas perdre un moment ! » Le majordome s’éloigne épouvanté. Cependant un inconnu fait demander à Blanche un entretien secret ; il arrive de la croisade ; il attend à la porte du château ; il chante sous les créneaux comme Blondel ; la pauvre damoiselle lui répond par la fenêtre, comme Richard ; ils vont se reconnaître, quand le retour de Godefroi vient interrompre ce touchant dialogue. Presque au même instant entre un religieux à la longue barbe, au blanc capuchon. Vous croyez peut-être que c’est notre amoureux chanteur de ballades qui a endossé le froc ? Eh bien ! justement. Il a rencontré le père prieur, il a su découvrir l’objet de sa visite au château, il lui a conté sa peine, il l’a touché, il en a obtenu, en moins de temps que je n’en mets à le raconter, ce qu’il a voulu, sa bénédiction d’abord, son froc et sa barbe ensuite. (Il paraît que le révérend portait une fausse barbe.) Je suis inquiet seulement de savoir ce qu’on aura pensé au monastère en voyant revenir le saint homme dans l’état peu décent où l’a laissé son protégé ; il est vrai que l’habit ne fait pas le moine.
   Le faux prieur, à son entrée dans la salle, est entouré par les paysans et les soldats réunis pour assister aux noces de leur maître ; effrayés des sinistres prédictions dont chacun s’entretient, ils questionnent l’homme de Dieu. – « Est-il vrai, Père, que ce soit aujourd’hui la fin du monde, que nous allons tous mourir, que les morts vont ressusciter ? – Oui, mes enfans, rien n’est plus vrai ; les prophéties vont s’accomplir, préparez-vous à paraître devant Dieu. » Cris d’effroi ; la terreur est au comble. « Paix donc, misérables idiots ! Moine ! je ne t’ai pas appelé pour débiter de pareilles extravagances, mais pour bénir mon mariage avec cette noble damoiselle, obéis. » Il n’a garde. Des sages de l’Orient ont annoncé une éclipse de soleil, et si leur science n’est pas en défaut, le phénomène va se manifester ; il ne s’agit que de gagner du temps en menaçant Godefroi que la terreur générale commence à gagner. Bruit de casseroles et d’assiettes cassées ; c’est la fin du monde qui commence. Le soleil s’obscurcit ; tous se prosternent la face contre terre ; Godefroi résiste encore et ordonne qu’on saisisse le moine, prophète de malheur. Mais loin de lui obéir, les serfs lèvent la tète et bravent leur maître ; il n’y a plus de seigneur, il n’y a plus d’esclaves, c’est le jour de la liberté, de l’égalité ; le majordome menace du fouet, on le roue de coups, et tous sortent en tumulte pour aller au cellier prendre dans le vin forces et courage. Éclipse totale. Oh ! pour le coup, Godefroi n’y tient plus, ses dents s’entrechoquent avec violence ; une ardeur étrange circule dans ses veines, « C’est le feu de l’enfer qui te gagne, s’écrie le moine. – Que faire, grand Dieu, pour me sauver ? Seigneur, ayez pitié de moi ! – Donne tes biens au couvent ! – Quoi ! tous mes biens ! – Oui ! ton château, tes terres, tes trésors, tes armes, tes chevaux, tout ! – Non ! – De plus rends la liberté à tes serfs – Non ! – Il le faut ! – Non, non ! » Nouveau bruit de casseroles et d’assiettes cassées, « Ah ! je signe, je signe ! Seigneur, ayez pitié de moi ! » Et le moine triomphant sort avec l’acte de donation, laissant le misérable Godefroi se tordre, l’écume à la bouche, sur les dalles brûlantes de sa salle désertée.
   On devine le reste. Après l’éclipse revient le jour, comme le beau temps après l’orage ; tout s’explique ; Godefroi rentre dans son caractère, mais non pas dans ses biens, il n’a plus rien, ni terres, ni château. Pour les lui rendre, le jeune chevalier défroqué ne demande que la restitution de la lettre dont il fut si traîtreusement dépossédé et la main de sa maîtresse.
   Il y a dans cette pièce une scène qui, prise au sérieux, serait certainement d’un immense effet, celle des serfs proclamant la liberté et l’égalité au moment de paraître devant le juge supreme. Elle a été déjà rendue avec bonheur par le peintre anglais Martin, dans un de ses tableaux apocalyptiques. Mais je crois qu’il ne faut pas s’avancer aussi près d’une grande idée, quand on ne veut que jouer avec elle ; on court trop de risque de s’en faire écraser. Il y a d’ailleurs un certain sentiment de respect pour la haute poésie dont elle est revêtue, qui devrait empêcher des hommes de talent comme MM. Foucher et Mélesville de s’en servir pour ce qu’il y a de plus misérable au monde, une farce d’opéra-comique. Le vaudeville et l’Apocalypse, voilà certes un monstrueux accouplement.
   Il y avait cependant dans ce livret des situations à peu près musicales, bien que fort usées, dont M. Grisar aurait pu tirer meilleur parti. Ainsi, la romance chantée au pied du château par le jeune chevalier que sa maitresse croit mort en Palestine, devrait avoir une physionomie marquée, une tournure gothique, un accent religieux et triste, qu’on y cherche vainement ; loin de là, c’est une romance comme toutes celles qui font la vogue des Albums de M. Grisar ; elle est française et parisienne, de l’an mil huit cent trente-sept. Je parie que si M. Grisar avait entendu les admirables fabliaux de Chopin pour le piano, il s’y serait pris autrement. Mais la romance de Grétry, dans Richard, c’est là un modèle que tout le monde connaît et que l’auteur de l’An mil n’a pas assez étudié en se mettant à l’œuvre. Le duo entre Mlle Rossi et Jansenne a de l’intérêt dans la première partie ; la phrase de l’andante est expressive et l’orchestre en est bien écrit. Pour les chœurs, il m’a été impossible d’y découvrir autre chose que des cris rhythmés, tant les vociférations des choristes avaient peu de caractère musical ; on voyait pourtant qu’ils faisaient de leur mieux en s’époumonant à l’envi ; ce qui me ferait croire qu’on le leur avait soigneusement recommandé. Tant pis ; car ceci n’est pas plus de l’énergie vocale, que ces horribles coups de grosse caisse, employés à tout bout de champ, ne sont de l’énergie instrumentale. À suivre cette route on arrive droit au pistolet, à la chaise cassée, et aux hourras des galops orgiques de Musard. En voyant l’emploi qu’on fait presque incessamment aujourd’hui des instrumens de percussion et des trombones, dans un petit orchestre comme celui de l’Opéra-Comique, où l’on compte à peine six ou sept premiers violons et autant de seconds, on ne peut s’empêcher de penser à ce grotesque petit Turc du Bal masqué de Gustave, dont la tête a autant de hauteur et plus de largeur que tout le reste de son corps. Les instrumens de cuivre sont de puissans auxiliaires, la grosse caisse elle-même, employée avec réserve et discernement peut quelquefois produire un excellent effet, mais c’est à condition de ne figurer qu’au milieu d’une masse formidable avec l’ensemble de laquelle ces grandes voix ne paraissent pas trop disproportionnées. L’occasion d’en user à propos dans une petite réunion instrumentale existe peut-être ; en tout cas, elle est fort rare, et je ne crois pas qu’elle se soit si fréquemment offerte dans l’opéra dont il est ici question. Ce n’est pas un travers propre à M. Grisar, loin de là, nous croyons que la nature de son talent l’en éloignerait au contraire s’il s’y abandonnait naïvement ; l’exemple, et sa laide fille la routine, font seuls tout le mal. On a peur d’entendre les mots d’orchestre faible, instrumentation pâle, et à propos de rien, pour une mouche qui vole, tous les boule-dogues de la musique sont déchaînés.
   Quand il s’agit de fanfares, d’harmonies militaires, comme celles que M. Schiltz a fait entendre dernièrement, avec tant de succès, au bal de la garde nationale, rien de mieux ; encore faut-il alors une connaissance approfondie de ces instrumens et un vif sentiment des effets qui leur sont propres, dont peu de compositeurs d’opéras-comiques sont réellement pourvus.
   Puisque je parle de bal, je ne finirai pas sans citer le quadrille militaire dédié à Mme la duchesse d’Orléans par M. Tolbecque ; ce morceau plein de verve a également réussi à la cour, à la ville et à l’Opéra ; nous le recommandons aux amateurs.
Bibliographie :

   
Bibliographie de la France, n° 31 - 5 août 1837, p. 377, n° 3987.
   - Louandre (Charles) et Bourquelot (Félix), La littérature française contemporaine, t. III, p. 413, n° 52 (pour l’édition parisienne).
   - Godfroid (François), Aspects inconnus et méconnus de la contrefaçon en Belgique, pp. 46-54.
   - Berlioz (Hector), Théâtre de l'Opéra-Comique. 1re représentation de l’An Mil, opéra-comique en un acte, paroles de MM. Paul Foucher et Mélesville, musique de M. Albert Grisar, dans le Feuilleton du Journal des débats politiques et littéraires, 28 juin 1837, p. 1.

20 euros (code de commande : 00387).

 

[GHION (Christian)]. Design by Christian Ghion. Paris, Chauveau, 2010. In-4° (246 x 308 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 167 p., très nombreuses illustrations en couleurs, exemplaire à l'état de neuf.



En quatrième de couverture :
   Une carrure impressionnante et un franc-parler qui lui est propre, Christian Ghion est un personnage hors du commun. Il est aussi un designer aux talents multiples.
   Sa créativité, son inventivité sans cesse renouvelées lui ont permis de multiplier ces dernières années des collaborations avec de prestigieuses maisons d’édition (Néotu, Cappellini, Driade, Salviati, XO, Sawaya & Moroni...) et de grands noms ou personnalités internationales (Chantal Thomass, Pierre Gagnaire, Jean-Charles de Castelbajac, Nicolas Feuillatte, etc.).
   Rassembleur, il organise pendant sept ans les expositions Tarkett Sommer auxquelles participent les grandes stars du design et orchestre le « Design Lab », véritable laboratoire d’innovations où se révèlent les signatures de demain.
   Première monographie consacrée au designer, ce livre vient illustrer la trajectoire originale de Christian Ghion.

30 euros (code de commande : 00377).

 

[GILLIS (Marcel)]. GILLIS (Jean) — Marcel Gillis, mon père. Peintre, poète, chansonnier montois. Mons, Les Amis de Marcel Gillis de l'Association des Montois Cayaux, 1985. In-4° (220 x 299 mm.) broché, 138 p., illustrations en noir et en couleurs.



Avant-propos :
   Il s'agit d'un ouvrage sur la vie et l'art de mon père. L'une et l'autre sont liés par des événements, des aspirations, par l'Inspiration aussi, par des questions et surtout par des joies.
   Je me suis donc refusé de dissocier le peintre du poète, le chansonnier de l'homme de foi.
   Cette biographie illustrée par son œuvre même n'est pas un « Précis sur l'évolution de la Technique des coloris de la peinture de Marcel Gillis » (avec vocabulaire ésotérique ad hoc) à l'usage des diplômés de l'enseignement artistique.

Mons - Le Marché aux Poissons sous la neige.

                                                       
 Vendu.

 

[IMPRIMERIE]. Le cinquième centenaire de l'imprimerie dans les anciens Pays-Bas. Bruxelles, Bibliothèque Royale Albert Ier, 1973. Fort in-4° broché, XXIII, 587 p., illustrations in et hors texte.
   Ce volume a été publié à l'occasion de l'exposition organisée à la Chapelle de Nassau et à la galerie Houyoux, à la Bibliothèque Royale Albert Ier, à Bruxelles, du 11 septembre au 27 octobre 1973.



Extrait de l'avant-propos :
   Quelque vingt ans après son invention, l'imprimerie s'introduit dans les régions qui forment aujourd'hui les Pays-Bas et la Belgique. À cette époque, une partie de ces régions étaient soumises à l'autorité des héritiers du duc Philippe le Bon. Pendant un siècle environ, la mosaïque des possessions réunies par ce prince allait évoluer vers une unité politique relative, que les guerres de religion devaient rompre brutalement en 1576.
   Les Bibliothèques royales de La Haye et de Bruxelles, se souvenant de cette brève période où ce que les historiens appellent les Anciens Pays-Bas furent soumis à un pouvoir unique, ont tenté de célébrer ensemble le cinquième centenaire de l'introduction de l'imprimerie dans leurs pays. Tandis que la Bibliothèque royale Albert Ier se chargeait de mettre sur pied une exposition, la Bibliothèque royale de La Haye devait organiser un colloque d'historiens du livre. Malheureusement, pour diverses raisons, il fallut renoncer à ce dernier projet. En revanche la Bibliothèque royale Albert Ier a pu, grâce à une équipe d'incunabulistes appartenant à plusieurs institutions de Belgique, des Pays-Bas et d'Allemagne, réaliser l'exposition Le cinquième centenaire de l'imprimerie dans les Anciens Pays-Bas, qui tente de montrer, par un choix étendu d'incunables, ce que fut l'édition au XVe siècle dans ces régions.
   Ce titre appelle quelques précisions. Si les premiers livres datés parus dans les Anciens Pays-Bas, à Alost et Utrecht plus précisément, portent le millésime 1473, il est au moins possible que certains livres non datés leur soient antérieurs. Mais quand on fête un jubilé, il faut bien prendre une date pour point de départ, et sans doute on ne reprochera pas aux organisateurs d'avoir choisi la date certaine de 1473.
   D'autre part l'exposition montre des manuscrits et des livres tabellaires. Ils rappelleront au visiteur que longtemps encore après l'introduction de la typographie, d'autres formes de production du livre ont subsisté. Plus particulièrement en choisissant des manuscrits écrits dans les Anciens Pays-Bas au cours de la seconde moitié du XVe siècle, on a voulu montrer que l'imprimerie n'a pas éliminé la forme traditionnelle de transmission de la pensée, qu'aucune solution de continuité n'apparaît entre les premiers incunables et leurs modèles manuscrits, qu'ils dépendent parfois étroitement les uns des autres et que dans l'esprit du lecteur du XVe siècle l'imprimé n'est pas fondamentalement différent du manuscrit.
   Quant aux limites géographiques, on s'est rendu compte qu'il était impossible de les définir d'une manière entièrement satisfaisante. Si, d'après les critères historiques, on se bornait aux pays juridiquement soumis aux ducs de Bourgogne, on excluait Utrecht, Deventer, Zwolle et Liège. Si l'on choisissait les limites territoriales de la Belgique et des Pays-Bas actuels, on renonçait à la justification historique même de l'exposition. On a adopté une troisième solution, qui tâche de concilier les deux autres et que les organisateurs expliquent dans leur Introduction.
   Les auteurs du catalogue ont tenu compte du dernier état des recherches en matière d'histoire du livre. Ils proposent même souvent des solutions nouvelles à des questions complexes. Leur publication se présente donc à la fois comme une synthèse destinée à ceux qui abordent l'histoire du livre dans les Anciens Pays-Bas et comme une analyse critique, faite à l'intention des incunabulistes, de quelques difficultés bibliographiques.

18 euros (code de commande : 00384).

 

LÉVI (Camille) Histoire du 4e du Nord, devenu 49e de Bataille puis 13e de Ligne. Paris, J. Tallandier, 1914. In-8° (145 x 230 mm.) broché, 433 p., tableaux, une illustration en frontispice, dos ridé, exemplaire non coupé.
   Publication de la Société dunkerquoise pour l'Encouragement des Sciences, des Lettres et des Arts.



Plan général de l'ouvrage :
   Pre
mière partie : 4e du Nord.

      Chapitre I. Formation : 25 août - 11 septembre 1792.
      Chapitre II. Administration.
      Chapitre III. États nominatifs.
      Chapitre IV. Situation d'effectifs.
      Chapitre V. Pertes relevées.
      Chapitre VI. Divers 4es du Nord.
      Chapitre VII. Marches et opérations du 4e du Nord.
      Chapitre VIII. Rousbrugge : 5 novembre 1792.
      Chapitre IX. Campagne de Hollande : février-mars 1793.
      Chapitre X. Camp de Cassel : avril-juillet 1793.
      Chapitre XI. Bergues et Hondschoote : 6, 7 et 8 septembre 1793.
      Chapitre XII. Camp de Guiseo : octobre 1793- février 1794.
      Chapitre XIII. Sous Maubeuge : février - avril 1794.
      Chapitre XIV. Passages de la Sambre : mai-juin 1794.
      Chapitre XV. De la Sambre à la Meuse : juillet-août 1794.
   Deuxième partie : 49e de Bataille.
      Chapitre XVI. Formation : 18 août 1794.
      Chapitre XVII. Siège de Maastricht : fin 1794.
      Chapitre XVIII. Blocus de Luxembourg : 1795.
      Chapitre XIX. Sur les côtes de Cherbourg : 1796.
   Troisième partie : 13e de Ligne.
      Chapitre XX. Formation : 21 novembre 1796.
      Chapitre XXI. Armée d'Italie : 1797-1798.
      Chapitre XXII. Armée d'Égypte : 1798-1801.
      Chapitre XXIII. Armée d'Italie : 1805-1813.
      Chapitre XXIV. Campagne d'Allemagne : 1813.
      Chapitre XXV. Défense de Mayence : 1814.
      Chapitre XXVI. Armé du Var : 1815.
   Quatrième partie : Pièces d'archives.
      - États de service et certificats divers.

20 euros (code de commande : 00373).

 

MAZAHÉRI (Aly) — La vie quotidienne des Musulmans au Moyen Âge Xe au XIIIe siècle. Paris, Librairie Hachette, 1951. In-8° (131 x 201 mm.) broché, 319 p., (collection « La Vie Quotidienne »).



Table des matières :
   -Avant-propos.
   Chapitre I. La vie religieuse.
   Chapitre II. Du berceau à la tombe.
   Chapitre III. Le foyer.
   Chapitre IV. La vie politique et sociale.
   Chapitre V. La vie intellectuelle et artistique.
   Chapitre VI. La vie urbaine.
   Chapitre VII. Boutiquiers, artisans et ouvriers.
   Chapitre VIII. La vie rurale.
   Chapitre IX. La vie industrielle.
   Chapitre X. Le trafic et le négoce.
   - Carte du Moyen-Orient médiéval.
   - Tableau synoptique des dynasties, royaumes et empires.
   - Bibliographie générale.
   - Références.

Vendu.

 

[MONGOLIE]. Trésors de Mongolie. XVIIe-XIXe siècles. Paris, Réunion des Musées Nationaux, 1993. In-4° (208 x 270 mm.) broché sous couverture à rabats, 263 p., illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée au Musée Guimet, à Paris, du 26 novembre 1993 au 14 mars 1994.



Table des matières :
   - Préfaces.
   - Essais :
      - La Mongolie, par Françoise Aubin.
      - L'époque de Zanabazar, par Françoise Aubin.
      - Zanabazar, figure de l'histoire mongole, par Dorjiin Dashbaldan.
      - Les sources du Zanabazar, par Gilles Béguin.
      - L'archittecture religieuse en pays khalkha, par Egly Alexandre.
   - Catalogue :
      - Zanabazar et son atelier.
      - Sculptures et peintures, XVIIIe-XIXe siècles.
      - Appliqués.
      - Instruments et parures rituels.
  - Annexes :
      - Transcriptions et problèmes linguistiques.
      - Indes des divinités, personnages et thèmes iconographiques.
      - Index général.
      - Glossaire.
      - Orientation bibliographique.

15 euros (code de commande : 00376).

 

[NAUDÉ (Gabriel) et PATIN (Guy)]. [LANCELOT (Antoine) et BAYLE (Pierre)] — Naudaeana et Patiniana. Ou singularitez remarquables, prises des conversations de Mess. Naudé & Patin. Seconde édition revuë, corrigée & augmentée d'Additions au Naudaeana qui ne sont point dans l'Edition de Paris. Amsterdam, Vander Plaats, 1703. [A Amsterdam, Chez François vander Plaats, Marchand-Libraire dans le Gapersteeg, M. DCCIII.] In-12 (100 x 153 mm.) plein veau, dos lisse orné de filets dorés, filet-double doré encadrant les plats, reliure frottée, [1 (titre en rouget noir)], [1 bl.], [14 (avertissement, préfaces)], 256, 132, [10 (table)] p., portraits de Guy Patin et de Gabriel Naudé gravés par Sluyter en frontispice.


 

Avertissement du Libraire [il s'agit en réalité de Pierre Bayle] :
   Je n'ai pas pu faire tout ce que je souhaitois pour perfectionner cette nouvelle Edition du Naudaeana & Patiniana. Je voulois y joindre les endroits que Mr le Président Coufìn a retranchez de l'Original, & les Pieces Latines que le Pere Jacob publia en l'honneur de M. Naudé à Paris l'an 1659. mais jusques ici il m'a été impossíble de les recouvrer. J'ai été plus heureux par raport à la taille douce de M. Naudé, car j'en ai enfin déterré un exemplaire, on la trouvera ici avec celle de Mr Patin. Mais pour faire bien connoître que cette édition ne laisse pas d'être incomparablement meilleure que celle de Paris, il me suffira d'avertir que j'ai fait corriger un très grand nombre de fautes qui défiguroient si horriblement les noms propres, qu'ils en étoient méconnoissables. J'ai mis ensemble les endroits qui appartiennent à la même personne, & qui se trouvent dispersez çà & là dans l'édition de Paris, & ce qui est beaucoup plus considérable je donne des Supplémens très-curieux & fort nécessaires dont le manuscrit m'est venu de France : s'ils fussent venus assez tôt j'eusse mis chaque addition au bas de l'article qu'elle concerne, mais quoi qu'elles soient toutes ensemble à la fin du Naudaeana, il n'y a personne qui ne puisse facilement les raporter où il faut. L'Auteur de ces Additions ne m'est connu que sous l'idée générale de savant homme. Vous allez voir son Avant propos.


  

Bibliographie :
   - Barbier (Antoine-Alexandre), Dictionnaire des ouvrages anonymes, t. III, col. 399.

80 euros (code de commande : 00369).

 

[ORVAL]. Orval, neuf siècles d'histoire. Orval, Éditions de l'Abbaye, 1970. In-8° carré (215 x 215 mm.) collé, 230 p., illustrations en noir, bon exemplaire.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à l'occasion du 900e anniversaire de l'abbaye.



Table des matières :
   
- Liminaire, par François-Xavier Hanin.
   - Préface de Léon-E. Halkin.
   - Section 1. Architecture.
      - L'architecture monastique à Orval, par Jean Kelecom.
      - Évolution du carrelage et du mobilier à travers l'histoire d'Orval, par Georges Maillien.
   - Section 2. Histoire.
      - L'histoire de l'abbaye d'Orval, par Charles Grégoire.
      - Liste critique des abbés d'Orval, par Charles Grégoire.
   - Section 3. Économie et domaine.
      - L'ancien domaine d'Orval, par Christian Grégoire.
   - Section 4. Manuscrits.
      - Les manuscrits de l'abbaye d'Orval, par Gætano Raciti et Jacques Stiennon.
   - Section 5. Art religieux et profane.
      - L'iconographie de Notre Dame à Orval, par Albert van Iterson et Germain Ninane.
   - Section 6. Vie monastique.
      - La vie monastique, par Jean Leclercq.
   - Appendice 1. Le musée pharmaceutique.
   - Appendice 2. Grande salle de réception.

12 euros (code de commande : 00393).

 

OST (Isabelle) — Samuel Beckett et Gilles Deleuze : cartographie de deux parcours d'écriture. Bruxelles, Facultés Universitaires Saint-Louis, 2008. In-8° (155 x 233 mm.) collé sous couverture à rabats, 444 p., (collection « Lettres », n° 118), épuisé au catalogue de l'éditeur, rare, exemplaire en parfait état.



Sur le rabat de la couverture :
   Beckett comme Deleuze ont inventé une poétique et politique d'écriture nouvelles, volontairement radicales et provocatrices : une autre manière de concevoir l'art et l'homme dans le monde moderne.
   Ce livre a pour objectif le tracé d'une carte : une carte littéraire et philosophique, un itinéraire nomade dans lequel le lecteur sera invité à explorer les points de rencontre des parcours croisés de ces deux écritures. Ses cinq chapitres proposent des trajets entrelacés à travers les œuvres d'un écrivain et d'un philosophe, suivant une construction circulaire inspirée du dernier texte de Beckett. Entre les paradoxes du mouvement du vide et ceux d'un temps non-chronologique, on parcourra successivement les questions de la représentation et du sujet dans la création et la réflexion contemporaines, et celle de l'invention d'une « littérature mineure ». Ainsi se produira l'événement d'une rencontre inédite et virtuelle, rencontre par l'écriture, de deux grands noms qui ont marqué le xxe siècle. Au terme du voyage, l'ambition de ce projet sera de repenser le dialogue ancestral de la philosophie avec la littérature : loin d'une altérité absolue ou d'un assujettissement du littéraire par le spéculatif, la fiction est la raison d'un travail du langage et de l'image où chacun des deux discours enrichit l'autre.

30 euros (code de commande : 00391).

 

[PÉRUWELZ]. Rapport sur la situation administrative de la ville de Péruwelz, Présenté au Conseil Communal par le Collége des Bourgmestre & Échevins, en séance publique du 7 Octobre 1867. Péruwelz, Vander Plancken, 1867. [Péruwelz, / Lith. et Imprim. Mécanique de F. Vander Plancken. / 1867.] In-8° (142 x 222 mm.) broché, 56 p., exemplaire en bon état.



Introduction par les membres du Collège échevinal :
   Aux termes de l'article 70 de la loi communale, tous les ans, avant que le Conseil s'occupe du budget, le Collège des Bourgmestre et Échevins fait, en séance publique, un rapport sur l'administration et la situation des affaires de la commune.
   C’est en exécution de cette prescription légale que nous avons l'honneur de vous présenter le rapport suivant. Nous nous sommes attachés à y exposer la situation réelle des affaires de la ville, tout en vous faisant un résumé fidèle de notre gestion administrative pendant l’année qui vient de finir.
Table :
   Chapitre I. État-civil et politique.
   Chapitre II. Administration.
   Chapitre III. Régie des biens.
   Chapitre IV. Bienfaisance publique.
   Chapitre V. Culte.
   Chapitre VI. Instruction publique.
   Chapitre VII. Hygiène publique.
   Chapitre VIII. Police.
   Chapitre IX. Voirie.
   Chapitre X. Cadastre - Contributions.
   Chapitre XI. Industrie et commerce.

18 euros (code de commande : 00389).

 

[PHÉNICIE]. Les Phéniciens et le monde méditerranéen. Bruxelles, Générale de Banque, 1986. In-8° carré (240 x 210 mm.) broché sous couverture à rabats, 295 p., illustrations en noir, quelques-unes en couleurs, cartes, exemplaire en bon état.
   Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la Générale de Banque, Burxelles, du 6 mars au 6 mai 1986, puis à la Banque Générale du Luxembourg, à Luxembourg, du 21 mai au 6 juillet 1986.



Sommaire :
   - Avant-propos, par Éric Gubel.
   - Aperçu historique de la civilisation phénicienne, par Éric Gubel.
   - L'expansion et la colonisation phénicienne, par Guy Bunnens, Maria Eugenia Aubet Semmler, Annie Caubet et Jorge H. Fernândez.
   - Langue, écriture et textes, par Édouard Lipinsky.
   - La religion phénicienne, par Édouard Lipinsky.
   - Catalogue :
      - Sculpture.
      - Coroplastie.
      - Art du métal.
      - Céramique.
      - Orfèvrerie.
      - Glyptique.
      - Ivoirerie.
      - Verrerie.
      - Varia.
   - Appendice :
      - Numismatique, par Paul Naster.
      - Glossaire.
      - Bibliographie.

Vendu.

 

[ROBERT (Hubert)]. Les Hubert Robert de la collection Veyrenc au Musée de Valence. Présentation et catalogue par Jean de Cayeux. Valence, Musée de Valence, 1985. In-8° carré (211 x 220 mm.) broché, 338 p., nombreuses illustrations en noir et en bistre, exemplaire en bon état.



Sommaire :
   - La collection des dessins d'Hubert Robert conservés à Valence, ouvrage publié en 1968 par Marguerite Beau.
   - Hubert Robert, une longue et féconde carrière.
   - Julien-Victor Veyrenc, un mystérieux amateur.
   - Peintures (les Découvreurs d'Antiques).
   - Dessins d'Hubert Robert.
   - Réattributions.
   - Concordances et remarques.
   - Expositions et bibliographie.

Vendu.

 

ROCHEFORT (Henri) — La Lanterne. Paris - 1868. Troisième édition. Paris, Victor-Havard, 1886. [Paris / Victor-Havard, Éditeur / 175, Boulevard Saint-Germain, 175 / 1886 / Tous droits de traduction et de reproduction réservés.] In-12 (130 x 188 mm.) sous une modeste demi-reliure de toile rubis (dos sali), [3 (faux-titre, ouvrages du même auteur, titre)], [1 bl.], X, 445, [1 bl.], [1 (table)], [3 bl.] p., portrait de l'auteur gravé par Lalauze d'après Boldini en frontispice, bon exemplaire malgré quelques rousseurs.


Lettre de l'éditeur à l'auteur :
   Cher Monsieur,
   Vous connaissez déjà, par quelques-uns des ouvrages de ma bibliothèque, et plus particulièrement par la récente publication de vos trois volumes d'étincelantes chroniques, le but et l'esprit de la collection que j'ai entreprise en réunissant les maîtres du journalisme parisien.
   Parmi les productions, toutes remarquables à différents titres, de cette brillante pléiade de chroniqueurs, il est une œuvre qui s'impose à mon choix par le succès considérable qu'elle a obtenu, par sa forme neuve et originale, enfin par la place spéciale qu'elle a prise au milieu des autres ; il s'agit de la Lanterne.
   Toute notre génération a encore dans l'oreille ce formidable éclat de rire qui, l'année 1868, en pleine gloire impériale, éclatant comme un coup de tonnerre, a fait craquer les assises d'un trône. La force redoutable de cette arme si française, la raillerie, maniée par un esprit impitoyable, mordant, gouailleur et acéré, ne s'était jamais affirmée d'une façon aussi frappante et irrésistible.
   Ce fut un réveil instantané, et aucune des personnes qui ont assisté à ce curieux spectacle n'a pu oublier l'enthousiasme inouï de cette foule, la brochure à couverture rouge dans les mains de tous les passants, la flamme brillant dans l'œil de ses lecteurs, la contagion de révolte de tous ceux qui trouvaient dans le pamphlétaire le porte-voix de leurs colères et de leurs rancunes contre le gouvernement.
   Qui n'a pas vu, à cette époque, le grouillement de la rue du Croissant et l'envahissement des librairies, à la mise en vente de chaque numéro, ne peut se faire une idée du degré d'exaltation auquel arriva le peuple de Paris. Le jour où les Lanternes, menacées de poursuites ou saisies, faisaient prime, elles atteignaient dans la soirée même des prix fabuleux et invraisemblables.
   Les abords des boutiques de libraires et de marchands de journaux, littéralement prises d'assaut par les acheteurs, ressemblaient à des centres d'émeute, tellement la cohue y était houleuse, passionnée et surexcitée.
   En quelques semaines, les numéros de cette petite brochure avaient pénétré dans toutes les capitales de l'Europe ; on la lisait même chez les Souverains, aux Tuileries, à Compiègne et à Fontainebleau, et, du jour au lendemain, son auteur était devenu populaire, universel, connu du monde entier.
   À de tels titres, la Lanterne appartient désormais à l'histoire.
   Aussi, il me paraît indispensable de la joindre à une collection dont l'unique but est de donner, par la réunion des productions les plus diverses et les plus brillantes du journalisme moderne, la physionomie exacte, complète et bien vivante de cette seconde moitié de notre siècle, et particulièrement du second Empire. Elle trouvera place à côté d'œuvres d'un esprit tout différent, remarquables à d'autres points de vue, et qui prouvent que l'éclectisme le plus large préside à la création de cette bibliothèque, réservée aux talents de toute sorte, en dehors des coteries et des partis-pris.
   C'est donc, comme vous voyez, cher Monsieur, une pensée d'ordre purement documentaire, dégagée de toute préoccupation politique, que celle qui me pousse à venir vous demander l'autorisation de réunir en volumes la Lanterne.
   Bien cordialement à vous,
   Victor-Havard. 

25 euros (code de commande : 00372).

 

SADE (Donatien Alphonse François de) — Lettre au citoyen Gaufridy. Frontispice de Jacques Herold. Saint-Pierre-Capelle, Lettera Amorosa, 1972. In-16 (88 x 130 mm.) en ff., 20 p., tirage limité à 56 exemplaires, un des 35 numérotés sur vergé de Hollande filigrané à la ruche d'abeilles des papeteries Van Gelder (n° XLIV), en parfait état.


 

  

150 euros (code de commande : 00379).

 

VERSTEGEN (Vedastus) — Lokeren onder de franse overheesing. Lokeren, Stadbestuur, 1977. In-8° (160 x 240 mm.) collé, 367 p., un portrait et deux illustrations, exemplaire bien complet du feuillet volant d'errata.



Table des matières :
   I. De eerste Franse bezetting.
   II. De tweede Oostenrijkse restauratie, 1793-1794.
   III. Van bezetting tot inlijving, 1794-1796.
   IV. De boerenkrijk.
   V. De militaire conscriptie, 1798-1800.
   VI. Soldaten voor Napoleon.
   VII. De gedwongen lening van 1795.
   VIII. Van Franse naar Hollandse tijd, 1814-1815.
   IX. De teelt van suikerbieten. Nationale feestdagen.
   X. De fiscae en finantiële wetgeving.
   XI. De finantiële toestand.

10 euros (code de commande : 00394).

 

[WAGNER (Francesca Gaetana Cosima Liszt, dite Cosima)]. GIROUD (Françoise) — Cosima la sublime. Paris, Fayard / Plon, 1996. In-8° (136 x 215 mm.) collé, 281 p., illustrations hors texte, exemplaire en parfait état.



En quatrième de couverture :
   Cosima est l'héroïne d'une grande histoire d'amour romantique, telle qu'on en connaît peu. Éprise de Richard Wagner, qui avait vingt-quatre ans de plus qu'elle, elle a su le capturer et devenir sa femme malgré les obstacles inouïs qui se dressaient devant elle : le roi de Bavière, Louis II, Franz Liszt, son père, son propre mari, Hans von Bülow, qui lui refusait le divorce.
   Mise au ban de la société de Munich, la force de sa passion et de celle qu'elle a su inspirer à Wagner ont triomphé. Les Wagner ont vécu quatorze ans d'une union sublime qu'elle a soignée comme une plante précieuse, irriguée de tout son talent d'amoureuse.
   Quand la mort lui a enlevé Wagner, elle a failli succomber au désespoir. Mais une œuvre l'attendait : la poursuite du festival de Bayreuth tel que Wagner l'avait créé. Défi formidable en son temps pour une femme, défi qu'elle a relevé avec un succès complet, y trouvant son propre accomplissement.
   Telle est la femme énigmatique à certains égards, irritante parfois, captivante toujours, dont Françoise Giroud a choisi, cette fois, de raconter la vie.

7 euros (code de commande : 00378).

 

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le 6 juin 2023

 

Si vous souhaitez obtenir d'autres informations n'hésitez à pas à me questionner
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
Ces livres peuvent être retirés à l'adresse figurant dans l'en-tête du blog.
En cas d'envoi postal, veuillez indiquer le pays vers lequel le colis devrait être expédié, cela me permettra de vous indiquer les modalités de livraison et de paiement.

lundi 1 mai 2023

Les « nouveautés » du 2 mai

MISE À JOUR DU 2 MAI 2023

N'hésitez pas à me contacter
par courriel
(b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
 
 
 
Viennent de paraître : 

 

DEVILLERS (Léopold) — Du grand escalier de l'église de Sainte-Waudru à Mons. [Marcinelle], Éditions Walden & Whitman, 2023. In-8° (170 x 240 mm.), 23 p., une illustration.
  Il s'agit de la réimpression de l'article paru en 1859, dans le tome II des Annales du Cercle archéologique de Mons.

 


 

En préambule :
   Nous nous proposons d’essayer de résoudre une question qui a bien son importance et qui mérite l'attention de tous ceux qui s’intéressent aux monuments du pays, savoir : si le grand escalier de l’église de Sainte-Waudru doit être complètement démoli ou seulement modifié ?
   Nous savons qu’administrativement cette question a reçu une solution dans ce dernier sens. Mais, avant que l’on mette la main à l’œuvre, nous voulons examiner si la démolition de l’escalier ne serait pas de beaucoup préférable à une amélioration quelconque.
   Que l’on veuille bien ne pas se méprendre sur le motif qui nous guide, en écrivant ces quelques pages. Notre seul désir est d'éclairer par une suite d’observations qui permettront d’asseoir une opinion impartiale, en-dehors de tout préjugé.
   Notre écrit se divise en trois parties. Nous rappelons, d'abord, d'après les archives de l’ancien chapitre de Sainte-Waudru, ce qui a existé antérieurement au grand escalier qui nous occupe; puis, nous retraçons l’historique de cette construction: enfin, nous arrivons à la solution de la question posée.

6 euros (code de commande : 00341).

 

[BORINAGE]. Itinéraires d'un ancien bassin charbonnier : le Borinage. Bruxelles - Mons - Saint-Ghislain, Société Royale Belge de Géographie - Cercle Archéologique de Mons - Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Saint-Ghislain et de la Région, 2023. In-8° (149 x 210 mm.) collé, 123 p., très nombreuses illustrations en couleurs, (collection « Hommes et Paysages », n° 51).


Description des éditeurs :
   - Vous lirez dans ce guide :
      - Le Borinage, une histoire charbonnière.
      - Étymologie et parler borain.
      - Le contexte géologique.
      - L’économie du Borinage.
      - Les paysages et les terrils.
      - La végétation des terrils.
      - La population.
      - La vie sociale et politique.



   - Itinéraire 1. De Mons à Boussu, par Frameries, Colfontaine et Dour.
      1. Les cités Gaillez et Hoyaux – 2. Le terril de l’Héribus – 3. Le sparkOH! et le site du Crachet – 4. Les monuments Defuisseaux et Maroille – 5. Le Grand-Trait – 6. L’ancienne école de la chaussure de La Bouverie – 7. L’ancienne brasserie Tillier – 8. La maison du peuple de pâturages – 9. Le temple protestant – 10. Le site des premières exploitations charbonnières médiévales -11. L’ancien charbonnage des Vanneaux ou Wagnaux à Wasmes – 12. Le site de la Fosse du 6 d’Hornu-Wasmes – 13. L’ancien charbonnage et le terril de Marcasse – 14. La maison Van Gogh à Petit-Wasmes – 15. Le charbonnage de Sauwartan – 16. La maison du peuple de Dour – 17. Le Belvédère : la tour Malakoff du puits n° 6 de Belle-Vue – 18. Les câbleries de Dour – 19. Le site de Belle-Vue à Élouges – 20. Le terril Saint-Antoine – 21. Le site Sainte-Croix/Sainte-Claire et la cité Saint-Charles à Boussu-Bois entrée du raVeL, ensuite jusque Mons, par le raVeL et Cuesmes.



   - Itinéraire 2. Du terril de la Flache et du Grand-Hornu à Cuesmes, par Boussu et le Nouveau Borinage.
      22. Le panorama depuis le terril de la Flache à Quaregnon – 23. Le Grand-Hornu – 24. L’hôtel de ville de Boussu et les anciens ateliers de construction et le château Dorzée – 25. La gare de Saint-Ghislain – 26. L’ancien canal et le home des enfants de bateliers – 27. La réserve naturelle des Marionville – 28. Tertre : les châteaux Escoyez – 29. Les galeries minières du bois de Baudour – 30. La cité cosmopolite – 31. Les Forges et Laminoirs et les usines à tubes de Jemappes – 32. Le site des fosses 14, 15 et 17 du Levant de Flénu – 33. La place de Cuesmes -34. La maison Van Gogh, dite du marais.



   - Auteurs :
       Cécile Ansieau, Marie Arnould, Grégoire Auquier, Assunta Bianchi, Jean-Marie Cauchies, Véronique Coquay, Claude Debehault, Nicolas Dupont, Laurent Honnoré, Alain Jouret, Laurence Meunier, Willy Thomas et Christian Vandermotten.

12 euros (code de commande : 00300).

 

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BROYELLE (Claudie), BROYELLE (Jacques) et TSCHIRHART (Evelyne) — Deuxième retour de Chine. Paris, Seuil, 1977. In-8° (140 x 206 mm.) broché, 331 p., (collection « Combats »).

 

En quatrième de couverture :
   À l'enfer du socialisme à la soviétique (que les Partis communistes occidentaux eux-mêmes ne défendent plus guère), on a longtemps voulu opposer le paradis maoïste de l'initiative des masses, du dévouement à la cause collective, de la fraternité enfin conquise. Que de voyageurs (nos auteurs n'échappent pas à la règle) ont chanté, après quinze jours de tourisme organisé, les louanges de la nouvelle patrie du socialisme...
   Ce Deuxième Retour de Chine est écrit par trois Français qui ont travaillé deux ans comme experts étrangers aux Éditions de Pékin et à l'Institut n° 2 de langues étrangères. Cherchant à se plonger parmi les Chinois pour mieux comprendre toutes les vertus du régime, ils ont été bien étonnés de se heurter à la muraille du Parti. Juste méfiance à l'égard des étrangers, ont-ils pensé tout d'abord, pour s'apercevoir bientôt que c'étaient plutôt les Chinois eux-mêmes que cette muraille enfermait. Toute la perspective alors bascule. Les ombres envahissent le tableau tout entier, et les habituelles anecdotes censées démontrer la toute-puissance des masses chinoises ne sont plus qu'images pieuses.
   La grande trilogie marxiste-léniniste (Parti unique, idéologie unique, monopole d'État) apparaît la même, au fond, qu'en URSS. Le Parti est devenu le rapport de production dominant, qui gouverne non seulement « la superstructure » (enseignement, justice, mœurs, etc.) mais toute la vie quotidienne des Chinois, par l'intermédiaire de leurs « unités de travail » (danwei). Des différences existent, certes. Mais les ressemblances prédominent entre l'URSS et la Chine, et c'est l'illusion la plus dangereuse, en Occident aussi, que de brandir l'« exemple » chinois comme une preuve de l'excellence du marxisme-léninisme.

8 euros (code de commande : 00354).

 

[CALLEBAUT (Vincent)] — Archibiotic. Vincent Callebaut Architectures. Beijing, United Asia Art and Design Cooperation, 2008. In-4° sous cartonnage illustré d'éditeur, 303 p., très nombreuses illustrations en couleurs, édition bilingue (anglais - mandarin), exemplaire en bon état malgré les coins écrasés, peu courant.
   
Vincent Callebaut, un architecte de La Louvière qui nous fait rêver à « la cité idéale écologique de demain »... 



Sur la couverture :
   The association in Architecture of the Living (Bios) and the NICT (New Technologies of the Information and the Communication) can reach the antique Chinese thought that always refuses to separate the nature of the humanity that nourishes itself, the body and the spirit that would not exist without it.
   Parallel to the research of new architectural prototypes with positive energy and positive biodiversity, i.e. producing more energy or biodiversity that they consume, we face a global world in which the transmission of the information encounters a quasi fictional implosion. Whereas the humanity wishes a re-naturalised real world that develops itself durably, it gives itself body and soul by schizophrenic reaction in an endless virtual abyss controlling each daily gesture of the world-citizen. The civilisations are in continuous interactivity mixing themselves in new identities.
   Further to the acceleration of the demographical evolution and the economical and industrial development of these last decades, the entropic activity is considered as responsible for the « global ecological crisis ». On the thesis, the Ecopolis of tomorrow will build themselves durably by the possible merge of the sciences of the nature and the technologies, the projects of the agency Vincent Callebaut design new innovations of green and sustainable architectures tending to a right balance of our human actions on our environment !
   These intelligent and interactive buildings called « Archibiotics » are presented in this monograph around three reflection poles : Land'Arch, Virtual Matrix and Growing Process.

35 euros (code de commande : 00351).

 

CONDORCET (Nicolas de) Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain ; suivie de Réflexions sur l'esclavage des nègres : Par Condorcet. Paris, Masson, 1822. [A Paris, / Chez Masson et Fils, Libraires, / rue de Tournon, N°. 6. / 1822.] In-8° (137 x 210 mm.) sous son brochage d'attente de l'époque, VIII, 440 p., rousseurs, bon exemplaire.
   Cette édition renferme deux textes essentiels pour la pensée du XVIIIe siècle. Le premier paru, à titre posthume, en 1795 et le second en 1781, sous le pseudonyme Schwartz. Ils représentent sans doute la contribution majeure de Condorcet à la Philosophie des Lumières.



Table des matières :
   - Avertissement.
   - Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain.
      I. Les hommes sont réunis en peuplades.
      II. Les peuples pasteurs. Passage de cet état à celui des peuples agriculteurs.
      III. Progrès des peuples agriculteurs, jusqu'à l'invention de l'écriture alphabétique.
      IV. Progrès de l'esprit humain dans la Grèce, jusqu'au temps de la division des sciences, vers le siècle d'Alexandre.
      V. Progrès des sciences, depuis leur division jusqu'à leur décadence.
      VI. Décadence des lumières, jusqu'à leur restauration vers le temps des Croisades.
      VII. Depuis les premiers progrès des sciences vers leur restauration dans l'Occident, jusqu'à l'invention de l'imprimerie.
      VIII. Depuis l'invention de l'imprimerie jusqu'au temps où les sciences et la philosophie secouèrent le joug de l'autorité.
      IX. Depuis Descartes jusqu'à la formation de la République française.
      X. Des progrès futurs de l'esprit humain.



   - Réflexions sur l'esclavage des Nègres.
      I. De l'injustice de l'esclavage des Nègres, considérée par rapport à leurs maîtres.
      II. Raisons dont on se sert pour excuser l'esclavage des Nègres.
      III. De la prétendue nécessité de l'esclavage des Nègres, considérée par rapport au droit qui peut en résulter pour leurs maîtres.
      IV. Si un homme peut acheter un autre homme de lui-même.
      V. De l'injustice de l'esclavage des Nègres, considérée par rapport au législateur.
      VI. Les colonies à sucre et à indigo ne peuvent-elles être cultivées que par des Nègres esclaves ?
      VII. Qu'il faut détruire l'esclavage des Nègres, et que leurs maîtres ne peuvent exiger aucun dédommagement.
      VIII. Examen des raisons qui peuvent empêcher la puissance législatrice des États où l'esclavage des Noirs est toléré, de remplir, par une loi d'affranchissement général, le devoir de justice qui l'oblige à leur rendre la liberté.
      IX. Des moyens de détruire l'esclavage des Nègres par degrés.
      X. Sur les projets pour adoucir l'esclavage des Nègres.
      XI. De la culture après la destruction de l'esclavage.
      - Post-scriptum.
   - Au Corps électoral contre l'esclavage des Noirs.
   - Sur l'admission des députés des planteurs de Saint-Domingue dans l'Assemblée nationale.
   - Adresse à l'Assemblée nationale, sur les conditions d'éligibilité.


125 euros (code de commande : 00365).

 

DANDOY (Albert), DEWEZ (Léon) et GILBART (Olympe) — Liège, centre d'art. [Liège], Assises du Centenaire de l'A.I.Lg, 1947. In-4° (215 x 255 mm.), broché sous jaquette d'éditeur, 324 p., nombreuses illustrations en noir.

 

Table des matières :
   - Dédicace.
   - Avis au lecteur.
   - Liège, cité ardente, ruche industrielle, foyer d'art.
   - Cathédrale Saint-Paul.
   - Basilique Saint-Martin.
   - Église Saint-Jean l'Évangéliste.
   - Église Saint-Denis.
   - Église Sainte-Croix.
   - Église Saint-Barthélémy.
   - Église Saint-Jacques.
   - Église Saint-Gilles.
   - Église des Bénédictines.
   - Église du Grand-Séminaire.
   - Église du Saint-Sacrement.
   - Église Saint-Servais.
   - Église Saint-Christophe.
   - Église Saint-Anloine.
   - Église des Rédemptoristes.
   - Église Sainte-Catherine.
   - Église Sainte-Véronique.
   - Église Saint-Nicolas-Outre-Meuse.
   - Église Saint-Remacle.
   - Palais des Princes-Évêques.
   - Hôtel de Ville.
   - Théâtre royal.
   - Musée Curtius.
   - Musée d'Ansembourg.
   - Musée d'armes.
   - Musée diocésain.
   - Musée des Beaux-Arts.
   - Musée Grétry.
   - Musée de la Vie wallonne.
   - Musée Wittert.
   - Bibliographie.
   - Table de concordance des illustrations avec les notices des principaux monuments.

10 euros (code de commande : 00362).

 

De Paris à Bora Bora. Voyage à travers le temps et l'espace. Paris, Laffont, 2000. In-8° collé, 473 p., (collection « Bouquins »), exemplaire hors commerce, en très bon état.

 

Table des matières :
   - Du voyage, par Robert Kopp.
   I. Paris.
      1. Louis Sébastien Mercier : Coup d'œil général ; Les greniers ; Grandeur démesurée de la capitale ; Physionomie de la grande ville ; De la conversation.
      2. Restif de la Bretonne : Qu'est-ce que la nuit ? ; La fille de joie ; La marchande de tabac ; La renommée ; La nuit des Halles ; Enlèvement de filles.
   II. À travers la France.
      1. Hippolyte Taine : Douai ; Le Mans ; La Flèche ; Rennes ; Rennes et son musée ; Bordeaux.
      2. Théophile Gautier : Cherbourg : Inauguration du bassin Napoléon.
   III. L'Angleterre.
      1. Approches. Lacoste : C'est pour moi que je voyage ; Pichot : Ah ! la vie de touriste... ; Hennequin : L'Angleterre a plus d'une face ; Texier : L'habitude de la vie de touriste ; Montalembert : Une forêt vigoureuse et touffue ; Esquiros : Tout reste à dire ; Trabaud : Il faut voir... ; Defauconpret : Le genre descriptif ne m'a jamais plu... ; Blanqui : Tout un programme.
      2. Londres. Lacoste : Exaltation ; Nodier : Déception, admission ; Custine : Tout ici afflige les yeux ; Hennequin : Arrivée de nuit ; Haussez : Sujets d'étonnement ; Michelet : Par un temps véritablement anglais ; Flora Tristan : La ville monstre ; Texier : Tous les clichés en quelques pages, et quelques emprunts.
      3. Qu'est-ce qu'un gentleman ? Muralt : Entre nobles et roturiers ; Ferri de Saint-Constant : Pas de mot correspondant dans la langue française ; Staël-Holstein ; Taine : Un mot essentiel, Un véritable esprit public ; Ferri de Saint-Constant : Manières de gentleman ? ; Sauvan : Gentlemen ? ; Lévis ; Bourget : Mondain... et sportif ; Bardoux : Clubman in clubland.
      4. La femme anglaise. Abbé Prévost : Une créature toute divine ; Grosley : Gorges à l'anglaise ; Pillet : Du beau linge ; Gautier : Des chefs-d'œuvre ; Esquiros : La vraie Saxonne ; Taine : Laideurs et beautés ; Bourget : Fleurs ou athlètes ; Defauconpret : Femmes à vendre ; Taine : Pour conclure, une race solide et énergique.
   IV. L'Espagne.
      1. Séville. Bertaut
; Père Labat ; Baron de Bourgoing.
      2. Fêtes religieuses et processions. Joly ; Bertaut ; Abbé Muret ; François de Tours ; Baron de Bourgoing ; Jaubert de Passa ; Baron Davillier ; Lecomte : La semaine sainte à Séville.
   V. L'Italie.
      1. Venise. Montesquieu ; Chateaubriand ; George Sand ; Arsène Houssaye ; Louise Colet ; Taine.
      2. L'Italie de A à Z : Amour. Dupaty ; Lamartine ; Taine.
      3. L'Italie de A à Z : Castrats. Goudar ; De Brosses ; Berlioz.
   VI. La Suisse.
      1. Jean-Jacques Rousseau
: Au maréchal de Luxembourg.
      2. Dumas et Hugo : Pittoresque et couleur locale ; Dumas : Le bifteck d'ours ; Hugo : La cataracte du Rhin.
   VII. La Russie.
      1. Les « nuits blanches » de Saint-Pétersbourg. Chevalier de Corbéron ; Joseph de Maistre : Premier entretien ; Marquis de Custine ; Arlincourt ; Dumas père.
      2. La Sibérie. Chappe d'Auteroche ; Bourdier : Les Yakoutes, Les Tchouktchas.
      3. Le gouvernement et sa police. Chappe d'Auteroche ; Rulhière ; Lescallier : Gouvernement et mœurs des Russes ; Maréchal prince de Ligne.
   VIII. Le Tibet.
      1. La vie des steppes kirghizes
. Zalevski : Un univers désertique, Les femmes kirghizes.
      2. La Mongolie. Pères Gerbillon et Pereira : Le traité de Nertchinsk.
      3. Le Tibet. Père Huc : La lamaserie de Kunbum.
   IX. L'Orient.
      1. Constantinople. Nerval : Balik-bazar, Le grand champ des morts, San Dimitri, Un village grec.
      2. Croisières sur la Nil. Comtesse de Gasparin : Le delta, Le Caire, La vallée du Nil.
      3. Le désert syrien. Volney.
   X. L'Afrique.
      1. Autour du Niger. Bowdich : Une ambassade à la cour du roi de l'Achanti ; Barth : Les équipements, Les brigands d'Asiou, Les bienfaits de la cupidité, Détails pratiques sur la vie à Tombouctou.
      2. Autour du Zambèze. Le Vaillant : Une vocation d'explorateur, Une aventure de chasse, Les sauterelles..., Confusion sur les « hommes des bois »..., Pudique enquête anthropologique.
   XI. L'Inde.
      1. Les mots de l'amitié vive. Anquetil-Duperron : Les douze langues de l'Inde ; Le Gentil : Faut-il franciser les mots indous ? ; Père Perrin : L'italien de l'Indostan : le télougou ; Law de Lauriston : Pourquoi parler de Maures ? ; Maistre de La Tour : Du danger d'écrire en franglais ; Legoux de Flaix : Un reste d'anglomanie.
      2. Mythes et croyances. Anquetil-Duperron : La quête des Vëdas ; Polier : Comment j'ai découvert les quatre Védas ; Père Perrin : Une carcasse inintelligible ; Brunet : Vers une éternelle extase ; Saint-Lubin : Les excès des Yoguis.
      3. La caste n'est pas ce que l'on croit. Comte de Modave : Les fondements religieux de la caste ; Père Perrin : Un titre de noblesse héréditaire ; Desvaulx : Les castes limitent le despotisme ; Abbé Dubois : La tolérance des autres ; Le Gentil : Un privilège héréditaire de caste ; Anquetil-Duperron : Les cinq castes du Malabar ; Law de Lauriston : Les brahmes et le savoir.
   XII. La Chine.
      1. Découverte de la Chine. Odoric de Pordenone : Premières impressions de Chine, Zeyton, la patrie du satin, Pêcheries sur le fleuve Bleu, La Venise d'Extrême-Orient, Visite à un monastère bouddhique, Un millionnaire nourri à la becquée et autres curiosités, De ville en ville, Le palais du Grand Khan à Pékin, De Pékin en Mongolie, Perfection du service des postes dans l'Empire mongol, Rencontre avec le Grand Khan, Chasses et fêtes du Grand Khan, Sur le chemin du retour par les pistes du Gobi, Renseignements sur le Tibet.
      2. Aventuriers, navigateurs et trafiquants. Dampier : Curiosités chinoises ; Gemelli-Careri : Séjour à Macao, Un espion à Canton, Sur la route de Canton à Pékin, Tourisme à Nankin, Un Napolitain reçu en audience par l'empereur, Fêtes du Nouvel An chinois à Canton.
   XIII. Bora Bora.
      1. Les découvreurs. Rodriguez.
      2. Tahiti. Fesche ; Vives ; Forster ; Anderson ; Turnbull ; Duperrey.
      3. Bora Bora. London ; Lesson : Médecine.

3 euros (code de commande : 00358).

 

[DIAZ DE LA PEÑA (Narcisse)]. MIQUEL (Pierre et Rolande) — Narcisse Diaz de la Peña (1807-1876). Volume I : Monographie. Volume II : Catalogue raisonné de l'œuvre peint. Paris, ACR Édition, 2006. Deux volumes in-4° (280 x 320 mm.) sous reliures, jaquettes et étui illustré d'éditeur, tome I : 211 p., très nombreuses illustrations en couleurs, tome II : 562 p., 3260 illustrations en noir, exemplaire en très bon état.
   
Un superbe ouvrage de référence !



Sur la jaquette :
   Reconnue, célébrée et collectionnée avec passion, l'œuvre de Narcisse Diaz de la Peña a su séduire ses contemporains les plus illustres, Delacroix, Renoir, Van Gogh, et demeure aujourd'hui incontournable pour tout collectionneur ou collection du XIXe siècle.
   Paysagiste et peintre de genre, de l'Orient, de nus, de fleurs et de chiens en sous-bois, Diaz laisse une œuvre considérable et extrêmement variée, réalisant une synthèse originale entre le paysage barbizonien et le goût orientalisant et de frivolité de son époque.
   Chef de file et pilier, avec Théodore Rousseau, de l'École de la Nature, son œuvre – où la forêt est omniprésente – traduit l'enchantement joyeux de la réverbération de la lumière.
   Ses paysages – majeure partie de son œuvre – sont principalement forestiers : le peintre se délecte à peindre des intérieurs de foret marqués par le contraste des ombres et de la lumière, le miroitement des feuillages, plantant son chevalet au Bas-Bréau, à Apremont et sur les lieux offrant mares et clairières proches du village de Barbizon. Ses scènes pastorales expriment le désir charnel imprégnant baigneuses, nus, nymphes et amours, femmes lascives et voluptueuses. Dans les scènes orientales, fastueuses, règne toujours une atmosphère saturée de douceur et de sensualité, en permanence abritée par la forêt protectrice et enchanteresse, à l'instar de ses bohémiens, sorcières ou maléfices. Ses fleurs enfin, où la touche de couleur pure s'affirme des 1835, et ses chiens en sous-bois pour lesquels l'artiste avait une véritable passion mêlée de tendresse.
   Artiste authentique, tempérament de feu, Diaz n'imite pas, il crée.
   Admiré par Monet et Monticelli sur lequel il exerce une énorme fascination, artificier de la lumière et de la couleur, le peintre profile à travers son œuvre une manière encore inédite d'appréhender la lumière.
   Tachiste, il use de l'imprécision volontaire de la forme dans son détail en juxtaposant les couleurs, désagrégeant l'effet lumineux en séparant chaque touche. Pré-impressionniste – ses études à partir de 1872-1874 ont toutes les caractéristiques de l'Impressionnisme naissant –, grand virtuose de la palette, Narcisse Diaz éblouit l'œil par toutes les séductions de la lumière et l'envoûtement d'un grand coloriste.
   L'authentification des œuvres de Diaz est une tâche délicate en raison du grand nombre de ses élèves et du nombre encore plus grand de ses imitateurs. Un chapitre est consacré à ses épigones et imitateurs.

Les deux volumes : 90 euros (code de commande : 00364).

 

[DROZ (Gustave)]. NADAR (Félix Tournachon, dit) et DELORME (René) — Gustave Droz. Paris, Baschet, [1877]. In- f° (278 x 380 mm.), 4 p., trois vignettes dans le texte et un fac-similé d'un manuscrit de Gustave Droz, une planche hors texte, (collection « Galerie Contemporaine Littéraire Artistique », 1re série - n° 97), couverture un peu défraîchie mais photographie en parfait état.



   Le cliché du portrait de Gustave Droz par Nadar a été imprimé en photoglyptie (189 x 238 mm.) par Goupil et Cie et monté sur carton légendé.
   Le fac-similé est un extrait du manuscrit de l'ouvrage de Gustave Droz publié en 1875, Les Étangs (pp. 107 et 108 de l'édition originale, chez Hetzel).



Extrait du texte de René Delorme :
   Aujourd'hui, pour connaître un homme, il suffit de voir comment il a décoré son appartement, quels meubles il a choisis pour familiers, quels objets il admet dans l'intimité de son cabinet de travail. Les moindres choses trahissent le caractère, les habitudes, les goûts de leurs maîtres. Chez Gustave Droz, l'ameublement, le bibelot, les œuvres sculptées ou peintes, indiquent un artiste épris du XVIIIe siècle. Sa bibliothèque, en bois de rose, doit avoir été faite par un des grands ébénistes qui inventèrent le Louis XVI-Dauphine. Le bureau est du même style. Une belle vitrine, encadrée dans des cannelures à cloisons métalliques, solidement assise sur des sabots de bronze doré, laisse voir une adorable collection de bijoux, de boucles, de bracelets, de médailles, de coins, de portraits à la cire. Ce trésor est composé uniquement de souvenirs laissés par le grand-père de Gustave Droz.

45 euros (code de commande : 00367).

 

DUPANLOUP (Félix) — Discours prononcé à l'Académie Française par Mgr. Dupanloup pour la réception de M. Jules Michelet et recueilli par Georges Girard. Paris, Éditions du Trianon, 1932. In-8° (115 x 175 mm.) broché sous couverture rempliée, 70 p., frontispice de Joseph Hémard gravé par M. Wilkowitz, (collection « Réceptions Posthumes », n° 5), exemplaire numéroté sur papier d'Auvergne (n° 266), importantes rousseurs.



Extrait :
   Monsieur,
   Je me sentirais cruellement inégal au destin qui me fait vous accueillir en cette illustre enceinte, si je n'y voulais voir, si nous n'y voulions tous voir l'évidente manifestation des volontés sacrées de la divine Providence. Mon premier mot, et vous ne vous en étonnerez pas, Monsieur, vous qui comme moi avez souffert des sarcasmes des folliculaires et, comme moi, les dédaignâtes, mon premier mot sera pour remercier le Dieu d'amour et de bonté qui, en sa toute-puissance, a permis cette juste et nécessaire rencontre de deux de ses créatures.
   Admirez ses desseins, Monsieur. Par un sort peu commun en l'histoire de notre Compagnie, c'est la deuxième fois en plus d'un demi-siècle que vous êtes admis à prendre ici même séance sur nos bancs.
   La première fois, c'est en 1816, à l'aube de votre dix-huitième année, et qui a l'avantage alors, à cette place même d'où je vous harangue, de poser sur votre front juvénile et charmant de premier lauréat du concours général la triple couronne des discours latin, version latine, discours français, qui ? Un des plus hauts représentants de la noblesse de France, un des plus chers compagnons de ces quarante rois qui en mille ans ont fait la France, le libérateur du territoire et le descendant direct du fondateur de notre Compagnie : j'ai nommé Monseigneur le duc de Richelieu, dont le nom est cher à tous les Français, à tous les catholiques, à tous les académiciens.
   Au lendemain des désastres qui suscitèrent un autre libérateur du territoire, M. Adolphe Thiers, dont je ne puis oublier qu'il me permit, en m'appelant à collaborer aux travaux de la loi Falloux, de sauver notre enseignement religieux, si injustement combattu par vos amis, Monsieur, au moment où, après avoir longtemps hésité à accueillir parmi nous l'écrivain éminent que vous êtes et qui offre assurément le plus lamentable exemple des torts que l'impiété fait au talent, qui Notre-Seigneur choisit-il pour l'introduire ici, qui ? Son très humble et très indigne serviteur, Félix, évêque d'Orléans, enfant du peuple comme vous.
   Quelle grande leçon, Monsieur, est ainsi proposée à vos méditations et aux miennes propres ! Recueillez-vous, Monsieur, et rassurez-vous.

 

 9 euros (code de commande : 00350).

 

HUBLARD (Émile) — Notes sur l'architecture des oiseaux et l'instinct par Émile Hublard. Mons, Dequesne-Masquillier et Fils, 1897. [Mons / Dequesne-Masquillier et Fils, Imprimeurs-Editeurs / 1897] In-8° (168 x 237 mm.) broché, 49, [3 bl.] p., une planche hors texte en frontispice, légères rousseurs à la couverture, exemplaire non coupé et en bon état.
   Tiré à part du tome X - Ve série des Mémoires et Publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut.



Sommaire :
   I. La collection de nids du Musée d'Histoire naturelle de la Ville de Mons.
   II. Considérations générales. Relation entre la couleur de l'oiseau et son nid.
   III. Variations dans l'emplacement, le plan et les matériaux du nid.
   IV. Théories sur l'origine et le développement de l'instinct.

12 euros (code de commande : 00345).

 

[HUMANISME]. L'Humanisme et la littérature en Brabant. Exposition. Bruxelles, Ministère de l'Instruction Publique, 1935. In-8° (129 x 209 mm.) broché, 105 p., illustrations hors texte.
   
Catalogue de l'exposition organisée à la Bibliothèque Royale de Belgique, à Bruxelles, du 21 novembre au 31 décembre 1935.


 Préface de Victor Tourneur :

   Cette exposition comme celle qui l'a précédée, Le Livre en Brabant, devait primitivement faire partie de l'Art ancien, à l'Exposition du Heysel, et, faute de place, avait dû être réservée.
   M. Alphonse Roersch qui avait été chargé de l'humanisme, et M. Maurits Sabbe qui devait s'occuper de la littérature, ont bien voulu tracer le cadre de notre présentation, conformément aux notices qu'ils ont publiées dans le Mémorial de la Section du Livre de l'Art ancien.
   D'après ces données, MM. Cam. Gaspar et Fr. Schauwers ont respectivement réuni les documents et dresse le catalogue de chacune des deux parties.
   Nous avons encadré les livres et les manuscrits d'une série de gravures donnant des portraits d'humanistes, des vues d'abbayes, des sites anciens des villes de Bruxelles et de Louvain, la pompe funèbre de l'Archiduc Albert, et des pièces de vers imprimées somptueusement à l'occasion de distinctions académiques. La liste de ces documents a été dressée par M. L. Lebeer.
   On remarquera également une série de médailles qui ont été décrites par M. M. Hoc.
   La plupart des objets exposés appartiennent à la Bibliothèque royale. La Bibliothèque de l'Université de Gand, le Musée Plantin, M. V. De Munter, M. Jos. Nève de Mévergnies et M. A. Roersch, nous ont prêté généreusement quelques manuscrits, imprimés, gravures et photographies qui sont venu compléter l'ensemble constitué.
   Au nom de la Bibliothèque royale, je tiens à remercier vivement tous ceux qui ont eu à cœur d'aider à la réalisation de notre entreprise.
   Sur le conseil de M. Roersch, nous avons donné à notre catalogue une forme nouvelle. Un bref fil conducteur annonce, caractérise et relie entre eux les ensembles de documents exposés. Le visiteur qui prendra la peine de le lire, sera guidé de façon sûre à travers l'évolution de l'humanisme et de la littérature en Brabant sous l'ancien régime.

12 euros (code de commande : 00342).

 

LAFFONT (Robert) — Éditeur. Paris, Laffont, 1974. In-8° (136 x 215 mm.) broché sous couverture à rabats, 377 p., (collection « Un Homme et son Métier »), exemplaire en bon état.

 

Table des matières :
   Préface.
   I. Le château d'enfance.
   II. Le temps du choix.
   III. Le noviciat.
   IV. L'apprentissage du monde.
   V. Les clefs en main.
   VI. Le tour du propriétaire.
   VII. L'édition en France.
   VIII. La cuisine des prix.
   IX. Le couple auteur-éditeur.
   X. Promouvoir le livre. I. À l'intérieur.
   XI. Promouvoir le livre. II. À l'extérieur.
   XII. Des libraires inquiets.
   XIII. Plaidoyer pour une édition moderne.
   XIV. Mon image.
   XV. Le roi est nu.
   Annexes :
      -  Extrait du catalogue des Éditions Robert Laffont (littérature générale - Grands livres illustrés - Jeunesse).
      - Nos principales collections.
      - Extrait du catalogue des Éditions Seghers depuis 1969.
      - Liste des Prix décernés par les jurys Goncourt, Renaudot, Fémina, Interallié depuis 1944 et par le jury du Prix des Libraires depuis 1955.

8 euros (code de commande : 00352).

 

MAUROIS (André) — Ni ange, ni bête. Illustrations de Pierre Gandon. Paris, Trémois, 1927. In-8° (143 x 225 mm.) broché, 200 p., 39 illustrations (3 portraits hors texte, 27 vignettes de tête de chapitre, 9 culs-de-lampe), exemplaire numéroté sur Vélin pur fil Lafuma (n° 416), exemplaire en bon état.



Préface :
   Étrange expérience, pour un écrivain, que de relire un de ses premiers livres. Il s'y retrouve et ne s'y retrouve pas. Il souhaiterait effacer, reprendre et pourtant cet ouvrage si imparfait, il le sent tout proche de lui. Il se dit : « De quels matériaux avais-je fait cette scène ?... De quels êtres réels, ce vieillard, cette femme ?... Pourquoi avais-je choisi ce thème, cette période ?... » II rêve et le souvenir réel vient lentement se placer sous l'apparence transposée.
   1918. J'étais à Abbeville. Mon travail militaire ne m'occupait qu'une partie du jour. J'avais achevé de rédiger les notes qui devaient former le colonel Bramble. Je ne souhaitais pas les publier, mais voulais continuer à écrire. Je traversais cette période inquiète et difficile où l'esprit se pose sur mille sujets sans se décider au choix qui le délivrerait. Depuis longtemps je pensais à une Vie de Shelley ; il me semblait que j'y pourrais exprimer des sentiments que j'avais éprouvés et qui me troublaient encore. Du lycée, j'étais sorti socialiste ; brusquement transforme en industriel, j'avais trouvé mes idées en conflit avec mes actions. Théoricien rigide, j'avais voulu appliquer, dans ma vie sentimentale, des systèmes rationnels ; j'avais rencontré de tous côtés une matière vivante et sensible, qui ne se pliait pas à ma logique. J'avais fait souffrir et j'avais souffert. J'étais irrité contre l'adolescent que j'avais été, et indulgent parce que je savais qu'il n'aurait pu être différent. Je souhaitais à la fois l'exposer, le condamner et l'expliquer. Or Shelley avait connu les mêmes échecs, avec cent fois plus de grandeur et de grâce, mais pour des raisons assez voisines. L'attitude de Shelley envers Harriet, son impuissance à comprendre et a respecter la frivolité de cette femme-enfant, ses leçons de mathématiques et ses cours de morale, ses prédications à l'Irlande, je savais que, dans les mêmes circonstances et au même âge, j'aurais commis les mêmes erreurs. À l'orgueil et aux certitudes de mon adolescence succédait en moi un besoin vif de pitié, d'humilité, et la aussi je retrouvais les traces de Shelley, celles de ses derniers jours. Oui, vraiment, le sujet me semblait admirable.
   Mais j'habitais Abbeville, sans bibliothèque anglaise, sans document et tout le travail préparatoire nécessaire à une telle entreprise m'était évidemment interdit aussi longtemps que durerait la guerre. Un jour l'idée me vint que peut-être il serait possible de faire, de cette vie réelle, un roman. Seulement était-il vraisemblable de transporter l'histoire de Shelley, de Harriet et de Mary dans la vie moderne ? Tant de romantisme serait-il supportable hors de la période romantique ? Le problème m'occupa longtemps. Je l'aurais plus vite résolu si je n'avais été retenu par un farouche refus de mettre en œuvre ma propre expérience. Autant je me sentais libre de m'exprimer sous le masque de personnages évidemment détachés de moi, autant je me sentais incapable d'écrire un livre qui pût être considéré comme une confession. Incapable de confronter mon héros, jeune homme de 1905, de 1910, avec les problèmes réels qui avaient été les miens, je dus reconnaître qu'il était absurde de lui proposer les problèmes de Shelley. Je me souviens que je faisais alors des promenades à cheval dans la vallée de la Somme et je ne puis penser à cette rivière tranquille, aux arbres qui la bordent, aux chemins de halage, sans évoquer aussi mes hésitations et mon anxiété d'alors. C'était irritant. Je connaissais la direction générale, le ton sentimental et comme l'attitude de mon roman, mais je n'arrivais pas à en fixer le sujet.
   J'aimais beaucoup la ville où les hasards de la guerre me faisaient vivre ; j'aimais ses églises, les belles cours pavées de ses vieux hôtels et ses maisons de bois sculpté. Je me mis à lire des histoires d'Abbeville et, entre autres, la correspondance de Boucher de Perthes, érudit abbevillois assez connu par ses travaux sur la préhistoire. L'homme écrivait de façon agréable et l'époque m'intéressait. C'était la un du règne de Louis-Philippe, la Révolution de 48 et le début du Second Empire. Je ne me souviens plus du texte exact qui m'éclaira, mais brusquement je crus comprendre que 48 était l'époque a laquelle il convenait de situer, en France, un Shelley. Ses sentiments, sa grandiloquence, son idéalisme pur, devenaient alors vraisemblables. Et, puisque j'aimais tant Abbeville, pourquoi ne pas le faire vivre à Abbeville ? Boucher de Perthes me fournissait l'image d'un monde conservateur, en opposition parfaite avec mon héros. Tout cela semblait excellent. Restait à voir ce qu'avait été la Révolution à Abbeville.
   J'obtins du sous-préfet la permission de feuilleter ses archives et là, tout de suite, je tombai sur le dossier des Ponts et Chaussées. On y pouvait suivre les déboires d'un malheureux ingénieur aux prises avec la mer et dont les travaux les plus soigneusement calculés s'étaient trouvés sans cesse détruits par les vagues. Le symbole me plut (il me plaît encore) ; je décidai que mon Shelley serait ingénieur. À partir de ce moment, le roman s'organisa avec une rapidité qui me surprit. Un lit étant creusé, les souvenirs et les émotions s'y précipitaient. Dans le plan primitif, Philippe Viniès (mon héros) devait d'abord aimer et enlever Clotilde, fuie d'un cabaretier d'Abbeville, et cet épisode aurait correspondu à l'histoire d'Harriet dans la vie de Shelley. Mais je reconnus assez vite que je ne connaissais pas Clotilde et que je n'avais rien à dire sur elle. Geneviève, au contraire, me plaisait parfaitement et ce fut autour d'elle que cristallisèrent tous les événements sentimentaux. Il restait à trouver un personnage qui fût à Philippe Viniès ce que Hogg avait été à Shelley, c'est-à-dire l'ami cynique et infidèle. Je cherchai longtemps le moyen de l'introduire. Comme je m'étais mis à lire quantité de mémoires sur la Révolution de 48, je découvris ce Lucien Delaborde, qui fut à la fois agent secret de la police Royale et membre influent de sociétés révolutionnaires. C'était l'homme qu'il me fallait et il devint Lucien Malessart. Le lecteur qui s'intéresse à ces détails techniques pourra voir que la scène où Lucien cherche à séduire Geneviève et la scène qui suit, entre Lucien et Philippe, sont, transposées (et très maladroitement d'ailleurs), les scènes entre Harriet, Hogg et Shelley à York.
   Bertrand d'Ouville est naturellement Boucher de Perthes. Lecardonnel est un être dont la naissance m'a toujours étonné, car il est fait entièrement de la silhouette du vieux Lachelier, le philosophe entrevu par moi pendant une heure, un jour qu'il nous inspectait. Mais cette grosse tête inclinée, ce nez enfoui dans un grand mouchoir jaune m'avaient frappé et surgirent au premier appel, dès que j'eus besoin d'un chef pour Philippe Viniès.
   Ni Ange, Ni Bête fut publié au début de 1919 et n'eut à peu près aucun succès. Pourtant quelques-uns de mes amis (et le plus sévère d'entre eux, mon maître Alain) en aimèrent certaines parties, ce qui m'empêcha de perdre confiance. Mon éditeur accusa un titre mal choisi et le moment de la publication, II me sembla qu'un échec aussi complet devait avoir des causes plus profondes. Je résolus d'essayer de refaire le livre en peignant cette fois Mary, Harriet et Hogg sous leurs traits véritables, c'est-à-dire d'écrire une Vie de Shelley.
   Je viens de relire Ni Ange, Ni Bête que j'avais tout à fait oublié et, à mon avis, le grand défaut du livre, c'est qu'il n'a pas de héros. Les lois du romanesque exigent que le lecteur se puisse attacher à un personnage. Ici je poursuivais en Philippe Viniès un ancien « moi » auquel j'étais hostile et j'avais pour lui trop peu de sympathie pour être capable de le rendre sympathique. La véritable héroïne eût été, si j'avais mieux su mon métier, Geneviève. Le livre aurait porté son nom et l'histoire de son ménage aurait été beaucoup plus développée. Ou bien encore, il était possible de transformer Viniès en héros, mais en l'aimant davantage et en le comprenant plus profondément. Il faut, pour faire un romancier, générosité et impartialité. Voyez comme Tosltoï traite Karénine et le vieux Prince Bolkonsky. Et Stendhal, qui guillotine Sorel, il l'aime bien mieux que je n'aimais ce Philippe. Sa récompense : Le Rouge et le Noir.

 

 18 euros (code de commande : 00360).

 

RIVES (Pierre) — La Bataille Verte. Contes & légendes des plus jolis pays de France. Mention de 2e mille sur la couverture. Paris, Les Éditions G. Crès et Cie, 1922. In-8° (120 x 187 mm.) broché, 246, 8 (catalogue de l'éditeur) p., exemplaire en bon état.



Table des matières :
   - La Bataille Verte : Environs d'Évian-les-Bains et de Thonon-les-Bains (Vallées de Montriond-le-Lac et Abondance (Haute-Savoie).
   - Les Fées des Dranses : Environs d'Évian-les-Bains et de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie).
   - L'Ondine du Sierroz : Environs d'Aix-les-Bains (Savoie).
   - La Légende du Saut-de-la-Pucelle (de Tresserve) : Environs d'Aix-les-Bains (Savoie).
   - Les « Sabots-de-Vénus » : Environs de Grenoble (Dauphiné), La Grande-Chartreuse.
   - La Légende des Grottes de La Balme : Envi­rons de Lyon (Dauphiné).

8 euros (code de commande : 00347).

 

SOUSTELLE (Jacques) — Les quatre soleils. Souvenirs et réflexions d'un ethnologue au Mexique. Paris, Plon, 1967. In-8° (138 x 206 mm.) sous cartonnage et jaquette d'éditeur, 338 p., illustrations in et hors texte, (collection « Terre Humaine »), exemplaire en bon état.


Sur la jaquette :
   
Depuis son premier séjour au Mexique, de 1932 à 1934, Jacques Soustelle n'a cessé, en dépit des vicissitudes d'une vie publique mouvementée, d'étudier les civilisations indiennes du présent et du passé. Il a vécu parmi les Otomi des Terres Froides et parmi les Lacandons des forêts tropicales, au milieu des Indiens christianisés et des Indiens demeurés fidèles aux dieux anciens. Il a étudié les langages et les sculptures, les monuments, les manuscrits et les inscriptions hiéroglyphiques, la religion et les mythes des Maya et des Aztèques, tout en partageant l'existence quotidienne, les huttes et la nourriture des Indiens d'aujourd'hui.
   Après ses ouvrages sur les Otomi, les Lacandons, la vie des Aztèques et l'art ancien du Mexique, les Quatre Soleils résument trente-cinq ans de recherches et de réflexions. Tout en décrivant avec sympathie et précision les Indiens du Mexique, ce livre déborde largement le cadre historique et géographique du pays. L'auteur s'est efforcé de présenter, en partant de son expérience personnelle, des vues générales sur « l'aventure humaine », sur la naissance, l'évolution et le déclin des civilisations, qui, au cours du temps, grandirent et disparurent comme les « Quatre Soleils » de la cosmogonie aztèque. Il est amené, chemin faisant, à discuter les théories marxistes, celles des philosophes de l'histoire, tels Spengler et Toynbee, ou encore celles du Père Teilhard de Chardin. C'est, en conclusion, une certaine vision du monde, nourrie d'une vaste culture scientifique, que Jacques Soustelle expose, sans chercher à dissimuler le caractère précaire et provisoire des synthèses auxquelles l'état actuel de nos connaissances permet de parvenir.

9 euros (code de commande : 00359).

 

STENDHAL (pseudonyme d'Henri Beyle) — Napoléon. Illustrations de Raffet. Texte établi et préfacé par Henri Martineau. Paris, Livre Club du Libraire, 1962. In-8° (140 x 205 mm.) sous reliure d'éditeur, 537 p., illustrations hors texte dont certaines contrecollées, exemplaire numéroté (n° 1288) et en bon état.
   
Les deux essais de Stendhal, Vie de Napoléon et Mémoires sur Napoléon, réunis en un volume.



Extrait de l'introduction :
   S'il était à peine permis, avant cette publication complète, de prononcer un jugement sur Stendhal historien, du moins peut-on se faire maintenant une idée précise de ses qualités et de ses défauts. Certes les travaux de trop longue haleine et qui exigent un effort de composition n'étaient pas pour lui convenir. Il ne faut pas lui demander beaucoup d'exactitude dans les faits ni dans les dates. Presque chaque fois qu'il fait une citation ou donne une référence, nous l'avons vu dans ses précédents ouvrages, il se contente d'un à-peu-près. On ne s'étonnera donc pas si les dates de cet essai historique, même les plus connues, les plus classiques, sont souvent fausses, et si ce que nous savons aujourd'hui contredit souvent les affirmations de Beyle.
   Il n'en demeure pas moins, et c'est M. Albert Pingaud, spécialiste de l'histoire napoléonienne, qui nous l'affirme dans la belle préface qu'il a tracée pour l'édition Champion, que Stendhal a réellement inventé une méthode historique. Cette méthode expérimentale, dont Taine plus tard fit si bien son profit, consiste à tirer des lois générales de tout petits faits significatifs, choisis avec soin et minutieusement notés.
   Les Goncourt, un Barrés, lui ont emprunté cette habitude d'esprit, qui consiste à intercaler dans leurs développements idéologiques de menus faits concrets.
   Il a exprimé aussi le premier certains jugements dont la banalité ne frappe plus et qui étaient cependant, quand il les émit, d'une telle nouveauté que les historiens officiels, s'ils les avaient lus, les auraient simplement pris pour les boutades sans conséquence d'un paradoxal amateur. Son assimilation de Napoléon aux condottieri de la Renaissance italienne est de ce nombre. Taine devait lui faire le sort que l'on sait.
   Stendhal est également un des premiers historiens qui aient bien montré le principe moral qui soutenait la façade officielle du régime, et comment le premier Empire était épaulé par cette émulation qui tendait aux mêmes satisfactions, au même besoin de briller, de paraître, de se distinguer. Passion collective dont il a donné des exemples probants. Tous ces sentiments, l'Empire les faisait naître non seulement chez les Français mais aussi chez tous les peuples où Napoléon portait les armes. Les réactions de l'Italie, en particulier, n'ont jamais été plus finement analysées que par lui.
   En un mot, quoiqu'elles soient fragmentaires et quoiqu'elles constituent un travail de seconde main, les ébauches de Stendhal sur Napoléon n'en révèlent pas moins l'empreinte puissante d'un esprit supérieur dans un domaine qu'il n'a abordé qu'en passant.

 

 Vendu.

 

[VALENCIENNES]. Cercle archéologique et historique de Valenciennes. Mémoires. Tome IV. Valenciennes, Cercle Archéologique et Historique de Valenciennes, 1959. In-8° (143 x 223 mm.) broché, 233 p., deux planches hors texte, tableaux, cartes, bon exemplaire malgré la couverture un peu défraîchie.


Table des matières :
   - Notes sur les fouilles récentes dans la zone archéologique de Bavai, par Henri Bievelet.
   - Recherche sur Emmanuel Hamoir, par Éric Hamoir.
   - Le béguinage Saint-Élisabeth de Valenciennes, de sa fondation au XVIème siècle, par Bernadette Carpentier.
   - L'hôpital des enfants nouveaux-nés (1789-1794). L'assistance aux enfants naturels à Valenciennes, par Achille Trottin.

15 euros (code de commande : 00361).

 

VOISENON (Claude-Henri de Fusée, comte de) — Contes de l’abbé de Voisenon de l’Académie française. Avec une Notice bio-bibliographique par Octave Uzanne. Paris, Quantin, 1878. [Paris / A.Quantin, Imprimeur-Editeur / 7, rue Saint-Benoit / 1878] In-8° (150 x 210 mm.) broché, [2 bl.], [3 (faux-titre, mention de tirage, titre)], [1 bl.], XLVI, [1 (titre)], [1 bl.], 222, [1 (table)], [1 bl.], [1 (colophon)], [1 bl.] p., un bandeau gravé par Mongin et une lettrine en tête de page de la notice, bandeaux et culs-de-lampes, deux gravures hors texte (portrait de Voisenon gravé par Lalauze d'après Cochin en frontispice, une gravure de Mongin d'après Gravelot), un fac-similé dépliant d'autographe de Voisenon, (collection « Petits Conteurs du XVIIIe Siècle »), « titrage à petit nombre » sur papier vergé au filigrane de E. Desloye et Cie, couverture partiellement insolée et décharges d’adhésif sur les gardes.


Ce recueil contient huit contes :
   - Histoire de la félicité.
   - Tant mieux pour elle.
   - Zulmis et Zelmaide.
   - Il eut raison.
   - Il eut tort.
   - Ni trop ni trop peu.
   - Les à propos.
   - La navette d'amour.



Bibliographie :
   - Vicaire (Georges), Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, t. II, col. 957-958.

 

 30 euros (code de commande : 00356).

 

La prochaine mise à jour
aura lieu
le 23 mai 2023

 

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