MISE À JOUR DU 14 MARS 2023
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CASTELLAN (Antoine-Laurent) — Lettres sur la Grèce, l'Hellespont et Constantinople, faisant suite aux Lettres sur la Morée ; Par A. L. Castellan. Avec vingt Dessins de l'Auteur, gravés par lui-même, et deux Plans. Première et deuxième parties (complet). Paris, Agasse, 1811. [A Paris, / chez H. Agasse, Imprimeur-Libraire, / rue des Poitevins, n° 6. / 1811.] Deux parties en un volume in-8° (137 x 209 mm.) demi-veau d'époque, dos lisse sobrement orné de roulettes dorées, pièce de titre noire, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], 171, [1 bl.], [1 (faux-titre de la deuxième partie)], [1 bl.], [1 (titre)], [1 bl.], 235, [1 bl.] p., bien complet des 20 gravures hors texte et des deux plans à déplier, bel exemplaire.
Le peintre Antoine-Laurent Castellan (Montpellier, 1772 - Paris, 1838) fut l'élève de Pierre-Henri Valenciennes ; comme son maître, il est essentiellement connu pour ses peintures de paysages. Il était membre de nombreuses sociétés dont l'Académie royale des Beaux-Arts, du Conseil des Musées, etc.
Tables :
Première partie
:
Avant-propos.
Lettre I. Tableau de l'Archipel ; les îles
Macronisi ou Cranaë, Zéa, Gyaros, Négrepont ; digression au sujet de cette île ;
rocher du Caloyer ; occupations des matelots grecs à la fin du
jour.
Lettre II : Iles d'Ipsara, Métélin et Ténédos ; côte de
Troye ; cap Sigée ; châteaux et canal des Dardanelles ; accident qui nous force
à relâcher à Gallipoli.
Lettre III : Description de la ville de
Gallipoli ; bazards, fontaines, mosquées, tombeaux ; ruines de monumens
antiques ; visite chez un Grec.
Lettre IV : Description de
Lampsaki ; usages et mœurs de ses habitans ; rencontre d'un derviche ; barbiers
turcs.
Lettre V : Arts mécaniques des Orientaux ; moulins à eau ;
moulins à vent.
Lettre VI : Découverte d'un temple antique ruiné ;
aspect développé de l'Hellespont ; souvenirs historiques.
Lettre VII :
Route de Lampsaki au Tchardak ; description de ce bourg ; écurie bâtie avec
des fragmens de très-beaux monumens antiques ; traces de plusieurs autres
constructions aussi antiques ; opinion sur la véritable place de la ville de
Lampsaque.
Lettre VIII : Effet des vents contraires dans le canal
des Dardanelles ; idée d'un autre canal, beaucoup plus praticable en tout
tems.
Lettre IX : Arrivée d'une escadre turque ; évolutions d'un
corps de cavalerie sur la côte ; départ de Lampsaki, et retour à Gallipoli ;
vaisseau pestiféré.
Lettre X : Entrée dans la mer de Marmara ;
relâche à Koutali ; îles de Marmara ; illuminations du Ramadhan ;
événement à Bord ; Grand-Pont, Petit-Pont et San-Stefano.
Deuxième
partie :
Lettre XI : Arrivée à Constantinople ; aspect de la ville,
éclairée par les illuminations.
Lettre XII : Caractère, mœurs et
usages des marins grecs.
Lettre XIII : Description du faubourg de
Péra et de notre habitation.
Lettre XIV : Caïques turques ; échelle
du Visir ; fontaine et porte du sérail ; Atmeïdan, ses obélisques ; leur
description.
Lettre XV : Grande citerne ; singularités de sa
construction.
Lettre XVI : Présentation au Capitan-Pacha ; son
palais ; détails sur notre réception ; usages comparés ; Isaac
Bey.
Lettre XVII : Promenade aux Eaux-Douces ; jeux et amusemens
des Turcs.
Lettre XVIII : Portrait d'une Princesse
grecque.
Lettre XIX : Incendie à Péra ; manière de
l'éteindre.
Lettre XX : Champs des morts.
Lettre XXI :
Buyukdéré ; rives du Bosphore ; trait de mœurs.
Lettre XXII :
Observations sur la peste.
Lettre XXIII : Fontaine de Top-Hané ;
Sérail ; tour de Léandre ; vue générale du Bosphore.
Lettre XXIV :
Tradition musulmane sur la tour dite de Léandre ou Kiz-Koullessy
(Tour de la Fille).
Lettre XXV : Mœurs et usages des
Turcs.
Lettre XXVI : Départ de Constantinople.
Détail des gravures :
Première partie
:
- Vue du Château d'Europe aux
Dardanelles, en regard de la p. 40.
- Place de la grande Mosquée et
du Bazar de Gallipoli, en regard de la p. 57.
- Constructions
antiques à Gallipoli, en regard de la p. 62.
- Vue générale de
Gallipoli, en regard de la p. 63.
- Moulin à eau de Lampsaque,
en regard de la p. 95.
- Moulin à Lampsaki, en regard de la p.
98.
- Moulins à vent Grecs, en regard de la p.
99.
- Ruines du Temple de Priape, à Lampsaque, en regard de la p.
103.
- Vue de Lampsaki et de l'Hellespont, en regard de la p.
109.
- Mosquée de Schardak, en regard de la p. 129.
- Plan
des villages de Tchardak et Lampsaki, en regard de la p.
135.
Deuxième partie :
- Plan de Constantinople, en
regard de la p. 1.
- Illumination de la Mosquée dite la Validé
(Yeni-djami), en regard de la p. 5.
- Mosquée du Sultan Achmet,
en regard de la p. 7.
- Vue de Constantinople, prise des fenêtres du
Palais de France, en regard de la p. 21.
- Porte et fontaine du
Serail, en regard de la p. 37.
- Citerne antique à
Constantinople, en regard de la p. 49.
- Tombeau du Sultan
Soliman, en regard de la p. 137.
- Champ des morts, en regard
de la p. 143.
- Prairie de Buyukderé, en regard de la p.
158.
- Indgirly-Kienschk (le Pavillon des Perles), en regard de la
p. 184.
- Kiz-Koullessy (Tour de la fille), en regard de la p.
187.
- Gabet (Charles), Dictionnaire des artistes de l'École française, au XIXe siècle, p. 122.
- Chadenat (Charles), Bibliothèque de feu M. Ch. Chadenat ancien libraire. Géographie - voyages - atlas - ouvrages sur la marine - livres sur l'Asie, l'Afrique, l'Amérique et l'Océanie, n° 787.
300 euros (code de commande : 00263).
Conseils et recettes utiles à l'usage des familles et des ménages. Édition française. Leeds, Goodall, Backouse et Cie, 1884. [Leeds : / Godall, Backhouse et Cie, / White Horse Street. / 1884.] In-16 pleine percaline rouge décorée d'éditeur, 104 p. et 6 p. de publicités, illustrations, couverture un peu salie et petit accroc sur la coupe droite du premier plat.
Préface
:
Le vieux proverbe : « Dieu envoie
la viande et le diable envoie les cuisiniers, » a sans doute été exprimé pour la
première fois par un convive qui savait par expérience, qu'on gâte souvent dans
leur préparation pour la table, les bonnes choses que la nature nous donne pour
notre usage ou notre nourriture. En vérité, il y a des gens assez naïfs qui
croient que pour rôtir un morceau de bœuf, ou faire bouillir un gigot, il suffit
de suspendre l'un devant le feu, et de mettre l'autre au-dessus dans une
marmite, avec une certaine quantité d'eau, et de les laisser ainsi le temps
voulu. Le soi-disant cordon bleu ne songe pas un moment qu'il faut constamment
avoir l'œil sur les deux, que le bœuf doit être bien arrosé, qu'il doit être
plus ou moins loin du feu selon les circonstances, que le mouton doit être mis
dans l'eau bouillante, et qu'il doit cuire ensuite à petit feu, et la
conséquence est qu'on sert le bœuf noir et dur à l'extérieur, tandis que
l'intérieur est rouge et à moitié cru. Le mouton est dur et coriace, et les
malheureux auxquels on l'offre sont désappointés et naturellement perdent
patience.
Ce petit ouvrage assez restreint d'ailleurs ne peut donner que
par ci par là quelques conseils sur la Science Culinaire. Le lecteur ne trouvera
pas en lui la moindre prétention de lui fournir une longue liste de plats aux
noms ronflants, dont la préparation exigerait des ingrédients coûteux, et la
connaissance d'un art (car la cuisine est un art, et même un très bel art)
beaucoup plus étendue que celle que peuvent donner un peu d'expérience et de
sens commun. L'intention de l'auteur a plutôt été d'offrir au lecteur pour ses
repas de tous les jours une collection de plats simples et sains, dont les
ingrédients sont à la portée de la plupart des ménages, si humbles qu'ils
soient, et aussi de montrer comment on peut donner du goût à ces mets, voire
même les rendre succulents, en y ajoutant certaines préparations délicieuses
d'une grande valeur, qui, heureusement pour ceux qui veulent se rassasier ne
coûtent guère.
Ces précieux auxiliaires de la bonne cuisine sont la sauce
connue sous le nom de sauce d'York, également bonne avec le poisson, la
viande ou la volaille, la Poudre de Levain, la Poudre d'œufs, la
Poudre de flan, et la Poudre de blanc-manger, fabriqués par la
maison Goodall, Backhouse et Cie de Leeds, et qui depuis leur première
introduction, ont acquis un nom dans le monde entier, et sont devenus les
compagnons indispensables de chaque ménage.
Les gens altérés, dont la
bouche et le gosier sont dévorés des ardeurs de la soif, et qui soupirent après
une boisson rafraîchissante trouveront moyen de satisfaire amplement leur goût
en prenant un verre de Bière de Gingembre fait avec la poudre de Bière de
Gingembre, de la maison Goodall, Backhouse et Cie, une préparation qui forme
la base d'une boisson saine, rafraîchissante en été et réchauffante en hiver,
qui dans toutes les saisons est agréable au goût et bienfaisante pour
l'estomac.
La maison Goodall, Backhouse et Cie n'a pas non plus oublié ce
qui contribue à la préservation de la santé, ni l'embellissement et la
conservation de bien des objets nécessaires à tout ménage. En effet, cette
maison fournit un tonique fortifiant pour les constitutions faibles ou épuisées
par le travail, dans leur Vin de Quinquina ; et aussi le Noir de
Brunswick pour épargner à la ménagère la fatigue et les ennuis que
nécessitent le nettoyage continuel à la mine de plomb des fourneaux et des
garnitures de foyers pendant la belle saison d'été. Tous ceux qui achètent et
conservent à leur portée ces précieux articles, trouveront en eux ce qu'on
pourrait avec raison appeler des Atouts, car on peut compter sur eux, et ils ne
peuvent manquer de mériter l'approbation de ceux qui s'en servent.
25 euros (code de commande : 00248).
GRENIER (Fernand) — Le
mouvement stakhanoviste. Suivi de Doussia Vinogradova, par
G. Friedrich. Paris, Bureau d'Éditions, 1936. In-12 (112 x 177 mm.)
agrafé, 62 p., (collection « Voici l'U.R.S.S. »), exemplaire en bon
état.
Un ouvrage peu courant par l'auteur,
en 1937, de la Réponse à André Gide.
- Le mouvement stakhanoviste.
- Les buts poursuivis en U.R.S.S.
- Le premier Plan quinquennal.
- Le deuxième Plan.
- Stakhanov.
- Le mouvement stakhanoviste.
- Les causes du mouvement.
- Résultats et perspectives du mouvement stakhanoviste.
- Réponse aux objections.
- Conclusion.
- Doussia Vinogradova.
- Miss U.R.S.S.
- Vitchouga et son industrie textile.
- Une affaire d'honneur et de gloire.
- Le miracle de Doussia.
- Comment je travaille.
- Le métier à tisser « Northrop ».
- Comment Doussia est devenue tisseuse.
- Un courrier énorme.
- Doussia donne un thé.
- Une journée avec Doussia Vinogradova.
10 euros (code de commande : 00241).
HENRY (Albert) — Automne. Études de philologie, de linguistique et de stylistique. Rassemblées et publiées par des collègues, des élèves et des amis de l'auteur. Gembloux, Duculot, 1977. In-8° (167 x 252 mm.) plein simili bordeaux d'éditeur, 369 p., exemplaire en bon état auquel on joint le bulletin de souscription.
Extrait du bulletin de souscription :
M. Albert Henry, professeur à l'Université de Bruxelles – après
l'avoir été à l'Université de Gand – vient de prendre sa retraite plus tôt que
prévu. Pour ses nombreux disciples qui connaissent sa sévérité et sa générosité,
sa rigueur scientifique et ses émerveillements souvent passionnés, il a été le
plus précieux des guides et des modèles.
À l'occasion de son éméritat, des
élèves, des collègues et des amis de M. Albert Henry ont décidé de rassembler en
un volume d'hommage diverses études, parmi les moins techniques et les plus
susceptibles d'intéresser un large public, de celui qu'ils veulent honorer. Le
choix en a été approuvé par l'auteur.
Table des matières
:
- Bibliographie des travaux de A. Henry.
1. Lexicologie
géographique et ancienne langue d'oïl.
2. Ancien français Raiz
(Jeu d'Adam, v. 860).
3. Ruteler, du wallon au
francoprovençal.
4. Traduction en oïl de la déploration de saint Bernard
sur la mort de son frère.
5. Un passage difficile de Rutebeuf.
6.
Rutebeuf et Troyes en Champagne.
7. Jean Wauquelin et l'histoire du mot
Wallon.
8. L'ascendance littéraire de Clavileño.
9. À propos
de certains nombrants selon B. Pottier.
10. Guillaumiens et générativistes
en colloque.
11. Linguistique et stylistique à propos de l'article en
français.
12. Linguistique structurale et esthétique littéraire : un essai
d'explication de Enfance de Rimbaud.
13. Histoire et critique
interne.
14. Stylistique et textes anciens.
15. Lyrisme et musique
dans le Poema del Cante jondo.
16. Valéry a-t-il emprunté à
Mallarmé son vocabulaire poétique ?
17. Les Images à Crusoé et la
méthode philologique.
18. Servitudes de l'écrit et construction poétique
dans Amitié du Prince.
19. Rencontre d'Alexis Léger et de St.-J.
Perse au temple de Tao-Yu.
20. Un chien aboie à la lune.
21. Éloge
d'un médiéviste français.
22. Une certaine idée de la France.
23.
Francophonie et Francité, hier... aujourd'hui.
- Tabula
gratulatoria.
17 euros (code de commande : 00256).
JOUHANDEAU (Marcel) — Les
Térébinte. Avec un portrait de l'auteur par
André Masson gravé sur bois par G[eorges] Aubert. Paris, Éditions
de la Nouvelle Revue Française, 1926. In-8° (132 x 186 mm.) broché, 90 p.,
(collection « Une Œuvre, un Portrait »), un des 610 exemplaires numérotés sur
vélin simili cuve des papeteries Navarre (n° 32).
Édition originale.
Extrait :
Joséphine
Térébinte partageait sa prime jeunesse entre Mlle Jaquemart, son confesseur et
sa mère. Mlle Jaquemart la voulait tout entière aux œuvres, son confesseur toute
à la dévotion, sa inère au ménage. Son père, qui amassait en détaillant ses
spécialités de jambonneau et de veau truffé, la plus belle fortune de
Chaminadour, avait arrêté de la marier avec un riche marchand de beurre du pays,
quand son frère Séraphin, nouvellement entré dans les ordres, par mépris de
l'argent ou pour contrarier sur toute la ligne son père le charcutier, se
proposait de n'avoir jamais qu'un beau-frère pauvre, n'importe lequel, pourvu
qu'il fùt pauvre. C'était un point d'honneur ; il en avait fait le serment sur
la crasse de ses camarades les plus déshérités des biens de ce monde et toute la
ville de Chaminadour lui savait gré de ce parti-pris.
Tiraillée entre ces
influences adverses, Joséphine en souffrait.
Un jour de marché cependant,
un officier du Train des Équipages vint déjeuner chez les
Térébinte.
Séraphin était au grand Séminaire, Mme et M. Térébinte dans le
magasin servaient leur nombreuse clientèle.
Joséphine resta seule en face
de Jérémie Pimpanneau, lieutenant au 12e Escadron du Train des équipages
Militaires, sous le regard curieux de la bonne, Euphémie.
Joséphine
parlait des Œuvres de la paroisse, de Mlle Jacquemarl, de son confesseur, de la
charcuterie.
Euphémie trouvait la conversation bien
languissante.
Joséphine confessa qu'elle préférait les Œuvres à la
dévotion et la dévotion à la charcuterie.
Le déjeuner n'avançait
pas.
Le lieutenant revenait pour la troisième fois aux hors-d'œuvres :
saucisson, jambon, pâté de foie assortis.
À la lin, il déclara qu'à dire
vrai il avait un faible pour la charcuterie, qu'il n'avait pas été bercé dans la
dévotion et qu'il ne savait guère ce que c'était que les Œuvres.
Joséphine
suivait sa pensée. Naïve, au dessert, elle entonna le cantique suprême d'une
voix très basse et éclatait, disant qu'elle était prête à signer un engagement
d'institutrice pour le Canada, à seule lin de s'éloigner delà charcuterie de son
père.
Le lieutenant porta la main à sa moustache.
Il n'avait, même
pas écouté la belle histoire de cette petite fille riche.
30 euros (code de commande : 00259).
LARBAUD (Valery) — Enfantines. Paris, Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1918. Sixième édition. In-8° (132 x 192 mm.), 229 p., couverture un peu défraîchie.
Note de Roger Grenier
:
Les Enfantines sont si
simples, si limpides, si ingénument malicieuses qu'il faut y regarder de très
près pour découvrir de quoi est fait l'art de Valéry Larbaud. Un art très
savant, très maîtrisé, qui ne cesse de progresser et de se perfectionner. Un
secret de fabrication qui fait de Larbaud ce que l'on appelle « un écrivain pour
écrivains ». Quant au contenu des histoires, on ne saurait trouver de livre
peuplé d'un si grand nombre d'adorables petites filles déjà presque écloses.
Lewis Carroll déclarait qu'il aimait tous les enfants, sauf les petits garçons.
On pense à cette profession de foi devant la merveilleuse galerie de fillettes
célébrée dans Enfantines. Rose et Röschen, Julia la malicieuse et Justine
la victime, Dolly Jackson qui se meurt dans sa douzième année, Elsie, Rachel
Frutiger, les trois sœurs aux chevelures rousses qui suçaient l'éther caché dans
leur croix d'or. Francine la sournoise « qui avait dix-sept ans et qui nous
faisait chercher son scapulaire », Solange, la fille de la dame « pas comme il
faut » de La Bourboule, et Éliane, la Languedocienne de quatorze ans, aux beaux
yeux cernés... « Et nous, nous étions pareil aux lanternes des fêtes de nuit :
la peine et la joie de plusieurs amours nous consumaient. » Vert paradis où
notre guide est un petit garçon déjà savant, qui conduit un bal d'enfants où
passent « les grandes fillettes anglaises aux genoux découverts sous leur jupe
trop courte, et les petites Slaves, qui ont un accent tout pareil au bruit roulé
que fait le ruisseau de chez nous... »
20 euros (code de commande : 00260).
LEROUX (Gaston) et STEEMAN
(Stanislas-André) — Les fils de Balaoo. Paris-Bruxelles, Les Éditions de Visscher, 1949. In-8° broché sous
jaquette défraîchie et restaurée d'éditeur, 248 p.
La jaquette est illustrée par A. Baltus.
Sur la jaquette :
Le manuscrit de Les fils de Balaoo a été retrouvé parmi cent
dossiers, projets, romans inachevés, laissés par le célèbre romancier Gaston
Leroux voici plus de sept ans lorsqu'il décéda en pleine force de l'âge, à la
suite d'une courte maladie.
Depuis longtemps, Gaston Leroux nourrissait
l'espoir de faire revivre Balaoo, son héros préféré après
Rouletabille.
Cet espoir est maintenant réalisé, l'achèvement de Les
fils de Balaoo ayant été confié à Stanislas-André Steeman, lauréat du Grand
Prix du Roman d'Aventures.
Personne n'était mieux qualifié que
Stanislas-André Steeman pour s'attaquer à cette délicate besogne. Sa facilité
remarquable à créer des héros pleins d'originalité, à dénouer les mystères les
plus complexes, était un gage certain d'une collaboration qui n'aurait su nuire
en rien, au contraire, au fantastique de Les fils de
Balaoo.
Bibliographie :
- Mesplède (Claude), Dictionnaire
des littératures policières, vol. 2, pp. 68-170 et 708-710.
7 euros (code de commande : 00247).
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