MISE À JOUR DU 4 FÉVRIER 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone (+32 (0) 472 51 52 63)
pour obtenir d'autres informations à propos de ces livres.
[AVRILLOT
(Barbe - Marie de l'Incarnation)]. MONTIS (Paul de) — La
vie de la vénérable sœur Marie de l'Incarnation,
religieuse converse carmélite,
fondatrice des Carmélites de France, dite dans le monde,
Mademoiselle Acarie. Ouvrage dédié à Madame
Louise de France, Religieuse Carmélite, sous le nom de
Sœur Thérèse de S. Augustin, Prieure des Carmélites
de S. Denis. Par M. l'Abbé de Montis, Docteur en Théologie,
Censeur Royal, de l'Académie Royale des Belles-Lettres
de la Rochelle. Paris, Gueffier,
1778. [A Paris, Chez Pierre-François
Gueffier, Libraire-Imprimeur, rue de la Harpe. M. DCC. LXXVIII.
Avec Approbation, & Privilége du Roi.] In-12 (105 x 169 mm.) plein veau d'époque,
dos lisse orné de fers dorés, tranches rouges, reliure
frottée, [2 bl.], XV, [1 bl.], 326, [2 (approbation et
privilège)], [2 bl.] p..
Bon exemplaire
de cette peu courante première (et seule) édition.
Ex-libris manucrit « Aux Carmélites
de Tournay 1797 » dans la marge supérieur de
la page de titre, répété à la page
de garde avec la mention « Tournay » biffée
et remplacée par « Charleroy ». Ex-libris
de l'industriel et collectionneur courtraisien Jacques Goethals-Vercruÿsse
(1759-1838).
Extrait de la préface
:
J'ai
divisé mon ouvrage en quatre parties. La premiere contient
la naissance de Madame Acarie, son état de fille, de femme
& de veuve. La seconde partie comprend son entrée en
religion, la vie édifiante qu'elle y a menée &
sa sainte mort. Dans la troisieme partie, je fais connoître
l'excellence & la sublimité de ses vertus & plusieurs
actes héroïques qu'elles lui ont fait produire &
qui n'ont pu entrer dans le corps de l'ouvrage. La quatrieme partie
fera connoître les graces & les faveurs singulieres
qu'elle a reçues du Seigneur, & de plus les faits miraculeux
qu'elle a opérés pendant sa vie, ou qui, par son
intercession, ont éclaté, après sa mort.
80 euros (code de commande : 02033).
BATAILLE (Jean) et SEYDOUX (Philippe) — Châteaux et manoirs du Hainaut. Préface de la comtesse Ch.-A. de Lichtervelde. Avant-propos de J. de Ghellinck d'Elseghem. [Paris], Éditions de la Morande, 1979. In-8° (151 x 220 mm.) broché, 164 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, envoi de Jean Bataille, exemplaire en bon état.
Table des châteaux
figurant dans l'ouvrage :
- Acoz,
Antoing, Anvaing, Arquennes (la Rocq), Ath (Tour Burbant), Attre.
- Barbençon, Baudour, Bauffe, Beaulieu
(à Havré), Beaumont, Belœil, La Berlière
(à Houtaing), Blandain, Blicquy, Bois-de-Lessines, Boussu,
Brasmenil, Briffœil, Bruyelle, Bury.
- Calonne, Casteau, Celles (la Cazerie),
Chimay, Cour-sur-Heure.
- Écaussinnes d'Enghien, Écaussinnes-Lalaing,
Enghien, Épinois, Espierres, Esquelmes.
- Familleureux, Farciennes, Fayt-le-Franc, Fayt-les-Manage,
Feluy, Flobecq, Fontaine-l'Évêque, Forchies-la-Marche,
Le Fosteau (à Leers), Fouleng, Froyennes.
- Gages, Graty.
- Ham-sur-Heure, La Hamaide, Harveng, Havré,
Herchies, L'Hermitage (à Bonsecours), Horrues, Howardries,
Huissignies, Hyon.
- Irchonwelz.
- Jollain-Merlin.
- Kain.
- Lanquesaint, Lombise.
- Maffle, Marbaix-la-Tour, Marchienne,
Mariemont, Maulde, Mellet, Molembaix, Monceau-sur-Sambre, Mont-Saint-Aubert,
Montignies-les-Lens, Montignies-sur-Roc, Morialmé, Moulbaix,
Mourcourt, Mouscron, Moustier.
- Néchin.
- Pecq, Péruwelz, Pipaix, Pottes,
Presles.
- Ramegnies-les-Thumaide, Rance, Ressaix,
Rêves, Le Rœulx, Roisin, Rouveroy, Rumillies.
- Salmonsart, Sars-la-Bruyère, Seneffe,
Sirault, Solre-sir-Sambre.
- Templeuve, Thieusies, Thoricourt, Thy-le-Château,
Trazegnies.
- Vaulx-les-Tournai, Vellereille-le-Sec,
Vergnies, Villers-Perwin, Virelles.
- Wattripont, Waudrez, Wayaux, Wez, Wiers.
Vendu.
[BENOIT (Pierre)]. BORNECQUE (Jacques-Henri) — Pierre Benoit le magicien. Paris, Albin Michel, 1986. In-8° (156 x 239 mm.) broché, 398 p., illustrations hors texte.
En quatrième
de couverture :
C'est
Pierre Benoit qui disait parfois de lui-même : « Je
suis peut-être très connu ; je suis quand même
un méconnu... » Il réunissait pourtant
les grandes et rares qualités complémentaires du
conteur et du créateur.
Le livre exaltant que Jacques-Henry Bornecque
lui a consacré offre l'immense mérite d'être
à la fois une merveilleuse biographie et une somme de révélations
sur l'œuvre. L'auteur nous y découvre, entre autres,
l'étonnante et sauvage histoire vraie, le drame entre deux
officiers français vers la fin du siècle dernier,
qui est à la base de L'Atlantide. À l'autre
bout de l'œuvre, il va nous faire revivre, avec Aïno,
une inoubliable histoire d'envoûtements ; avec Villeperdue,
la beauté et le rachat d'un cœur ; avec Montsalvat,
la bouleversante aventure de la reconquête et de la retrouvaille
du Saint-Graal, en pleine dernière guerre, durant un hiver,
puis un printemps d'amour surhumain.
Les amitiés multiples de Pierre Benoit,
l'atmosphère de l'entre-deux-guerres ne sont pas oubliées.
Un grand nombre de lettres inédites (sans compter, bien
entendu, des inédits de Pierre Benoit lui-même) viennent
d'horizons très divers, signées de Maurice Barrès,
du peintre Jacques-Émile Blanche, de la belle amazone Natalie
Barney, de Colette, de Roland Dorgelès, de François
Mauriac, de la comtesse de Noailles, d'Henri de Régnier,
du maréchal Lyautey, etc.
Et que dire de l'extraordinaire hommage rendu
spontanément par le général de Gaulle à
celui qui, sans jamais se renier, avait tenu à prononcer
lors d'une séance académique l'éloge solennel
du maréchal Pétain qui venait de mourir... Cet hommage
ne fait-il pas honneur à celui qui le reçut comme
à celui qui le décerna ?
Il serait difficile, presque impossible, d'énumérer
tout ce qu'apporte le livre passionnant, définitif, consacré
par Jacques-Henry Bornecque à un grand romancier dont le
centenaire est célébré cette année.
Il faut le lire.
Vendu.
[BOSCHÈRE
(Jean de)]. BERG (Christian) — Jean de Boschère
ou le mouvement de l'attente. Étude biographique et critique.
Bruxelles, Palais des Académies,
1978. In-8° (165 x 253 mm.) broché, 370 p.
Il s'agit d'un
mémoire couronné par l'Académie Royale de
Langue et de Littérature Françaises.
Notice de l'éditeur
:
Si Jean de Boschère est resté
l'« Obscur », le « Paria »
des lettres françaises du XXe siècle, c'est avant
tout parce que son œuvre se déploie du côté
de l'excès, de la transgression, du non-savoir et du vide.
Irréductible, ce rebelle solitaire a consacré sa
vie à atteindre l'extrême du possible « sur
les ténébreuses frontières de l'humain ».
Juxtaposant les événements de
la vie, la genèse de l'œuvre et la progression de
l'expérience intérieure, l'auteur de cette étude
basée sur une riche documentation inédite et sur
les milliers de lettres de la correspondance de Jean de Boschère,
a retracé les méandres d'un itinéraire qui
part du symbolisme, traverse l'imagisme anglo-américain,
côtoie le surréalisme, croise les chemins d'Elskamp,
de Suarès, de Pound, d'Artaud, de Milosz. Boschère-lenomade,
éternellement à la recherche de son lieu, employa
tous les moyens d'expression pour dire le mouvement de son espérance
spirituelle : roman, poème en prose, essai, peinture,
gravure, dessin, sculpture. Pour constater, à la fin de
sa vie, que seule la poésie était capable de livrer
le langage à la démesure et à l'impossible.
Table des matières :
- Introduction.
Chapitre I. Jeunesse d'un rebelle.
- Lierre.
- De l'horticulture à
la peinture.
- De la peinture à
la critique d'art.
Chapitre II. La bravoure idéaliste.
- Beardsley, Boschère
et Cornette.
- Béâle-Gryne
ou la bravoure idéaliste.
- Le poète : artisan
mystique et idéaliste.
- Dolorine ou
le rêve et la vie.
- Amitiés : Max
Elskamp et André Suarès.
- La crise de 1912.
- Métiers divins.
- Sainte-Sophie perdue.
- Collaborations aux
revues entre 1909 et 1914.
Chapitre III. Londres.
- Londres.
- L'expérience
imagiste.
- Des Métiers
divins au Bourg.
- Pound et Boschère.
- The Closed Door.
- The Devil.
- Eliot et Boschère.
- Illustrations et «
Fairy Tales ».
- Job le Pauvre.
- De la Maison du Lys
au Pays du Merle Bleu.
- Marthe et l'Enragé.
Chapitre IV. Satan lumineux.
- Paris.
- Le Mômo et l'Enragé.
- Livres de nature.
- Satan l'Obscur.
- De Véronique
à Vanna.
- Amis de Paris et d'autres
lieux.
- Poésie 1923-1936.
- L'ombre de Baudelaire.
- Renoncules hybrides.
- La fin d'une renommée.
Chapitre V. L'ermite de La Châtre.
- Loin du tumulte.
- La quête ardente
de soi.
- La splendeur des «
derniers ».
- Bosch, Vinci et Picasso.
- Du mouvement et de
l'immobilité de l'Obscur.
- L'aube austère
des abîmes.
- Conclusion.
- Bibliographie sommaire.
A. Œuvres de Jean de
Boschère.
B. Correspondance.
C. Ouvrages et articles concernant
Jean de Boschère.
- Table des sigles et abréviations.
Vendu.
[BRUXELLES].
Annales de la Société Royale d'Archéologie
de Bruxelles. Mémoires, rapports et documents. Tome 41. Bruxelles, Société Royale d'Archéologie
de Bruxelles, 1937. In-8° (167 x 249 mm.) broché,
258 p., nombreuses planches hors texte dont un encartage
de planches volantes in fine, rousseurs à la couverture.
Ouvrage épuisé
au catalogue de la Société.
Table des matières
:
- Les
orfèvres de Bois-le-Duc et leurs poinçons (16
flanches sous encartage spécial), par Fernand Crooy,
p. 5.
- Le Cimetière franc d'Asch (Limbourg),
par Jacques Breuer, p. 59.
- Sculptures d'origine ou d'in­fluence
brabançonne en Artois, par Jean lestocquoy,
p. 75.
- Les d'Arschot de Schoonhoven (Branche
de Zundert), par Guillaume d'Arschot Schoonhoven, p. 83.
- Esquisse provisoire d'une histoire
de la plus-value foncière dans l'agglomération bruxelloise
depuis un siècle, par Louis Verniers, p. 113.
- La Psychologie bruxelloise. Contribution
historique, par Charles Pergameni, p. 170.
- La salle souterraine de la rue d'Or,
à Bruxelles, par Placide-Fernand Lefevre et
Simon Brigode, p. 216.
- Notes pour servir à l'étude
des stalles en Belgique, par Joseph de Borchgrave d'Altena,
p. 231.
25 euros (code de commande : 02035).
[CAMBODGE]. Le Cambodge en lutte. Reportage de la Délégation des Journalistes chinois sur sa visite au Cambodge. Pékin, Éditions en Langues Étrangères, 1975. In-8° (131 x 185 mm.) broché, 70 p., illustrations hors texte.
Table des matières
:
- Avant-propos.
- Cinq années de combat libérateur,
un chant célébrant la guerre du peuple.
- Du front de Phnom Penh.
- Chant de la victoire sur le Mekong.
- Les vaillants fils et filles d'Angkor.
- Compter sur ses propres forces crée
des miracles.
- À la conquête de la nature.
Le nouvel aspect des campagnes cambodgiennes.
- Un nouveau chapitre de l'Histoire.
- L'amitié fraternelle sino-cambodgienne
est éternelle.
Vendu.
CANLER (Louis) — Mémoires de Canler ancien Chef du Service de Sûreté. Édition présentée et annotée par Jacques Brenner. Paris, Mercure de France, 1968. In-8° (141 x 205 mm.) broché sous couverture à rabats, 548 p., (collection « Le Temps Retrouvé - Documents », n° XIV), exemplaire en bon état.
En quatrième
de couverture :
Canler
est un ancêtre du commissaire Maigret, à l'époque
où s'organisait la Brigade de Sûreté qui devait
devenir la Police judiciaire du Quai des Orfèvres. Ses
Mémoires sont indispensables à tous ceux
qui s'intéressent à l'histoire de la police en France.
On y trouvera une exacte description du monde du crime dans la
première moitié du XIXe siècle et le récit
de maintes affaires célèbres.
Ce contemporain d'Eugène Sue nous donne
à lire de nouveaux Mystères de Paris où
tout est vrai.
Canler nous enseigne aussi sur les réalités
quotidiennes de son temps, aux divers échelons de la société,
et sur les événements historiques transfigurés
par la légende. Témoin privilégié
des divers régimes qui se sont succédé au
Premier et au Second Empire, il dévoile les dessous de
la vie politique : menées des agents provocateurs,
épurations, complots, attentats, émeutes, révolutions.
Ce n'est pas l'aspect le moins passionnant de ces Mémoires.
Vendu.
CASIMIRO (Manuel) — Identidade(s). Introduction par João Fernandes. Chez l'auteur, [2010]. In-8° (178 x 229 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 87 p., nombreuses illustrations en couleurs, édition bilingue (portugais - anglais), exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
In
1984, at the Evora National Museum, Manuel Casimiro showed a set
of works that had the Portuguese flag as their reference. Five
national flags were installed on the walls after having been transformed
according to five preparatory projects, which were also featured
in the form of small acrylic-on-paper paintings. The show further
included other paintings of various sizes, whose colours and elements
were reminiscent of the Portuguese flag. Iconoclasm vis-a-vis
the highest symbol of the country was clear although, as we shall
see, what was at stake was not so much the destruction of the
flag but its redefinition as a sign transferred into the universe
of the artist's personal poetics.
10 euros (code de commande : 02021).
[CHARLEROI]. Documents et rapports de la Société Royale d'Archéologie et de Paléontologie de l'Arrondissement judiciaire de Charleroi. Tome XLV. 1944-1945. Couillet, Maison d'Édition, [1945]. In-8° (165 x 252 mm.) broché, XV, 180 p., illustrations in et hors texte, couverture partiellement insolée.
Table des matières
:
- Tableau des membres de la Société
en 1944.
- Nécrologie.
- Rapport sur l'activité de la Société
de 1940 à 1944.
- Comité administratif pour 1945.
- Étude sur le pseudo-mésolithique,
par E. Debaille.
- Grottes de Presles. Industrie aurignacienne,
par E. Debaille.
- Le collier magdalénien du
Musée de Charleroi, par E. Debaille.
- La poterie sigillée au Musée
Archéologique de Charleroi, par F. Vaes.
- Nos relations commerciales à
l'époque belgo-romaine, par E. Debaille.
- Le diverticulum de Nismes à
Wavre, par E. Debaille.
- Le cimetière belgo-romain
de Couillet, par M. Vander Elst et E. Debaille.
- Le cimetière franc de Nalinnes,
par E. Debaille.
- Notes sur l'histoire des instruments
de pêche notamment des nasses en terre cuite, par M.-A.
Arnould.
- Les Bois de Jamioulx au XVe siècle,
par M.-A. Arnould.
- La Commanderie des Templiers de
Bertrandsart, par L. Bertaux.
- L'église de Nalinnes-Centre,
par S. Brigode.
- Constat de dommages de guerre au
château de Fosteau en 1597, par L. Deltenre.
- Portraits peints d'abbés
d'Aulne et de Lobbes, par L. Deltenre.
12 euros (code de commande : 02029).
[COMMISSION ROYALE POUR LA PUBLICATION DES ANCIENNES LOIS ET ORDONNANCES DE BELGIQUE]. Bulletin de la Commission royale pour la publication des anciennes lois et ordonnances de Belgique. Tome XXVI. 1973-1974. Bruxelles, Commission Royale pour la Publication des Anciennes Lois et Ordonnances de Belgique, 1975. In-8° (175 x 240 mm.) broché, 239 p.
Table des matières
:
- Procès-verbaux
des réunions de la Commission, p. 4.
- Liste chronologique provisoire des
ordonnances de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, pour le comté
de Hainaut (1425-1467), par Jean-Marie Cauchies, p. 35.
- Het gebruik van de gemene weiden en
de andere gemene gronden in de wijsdommen van het graafschap Loon,
par Jan Behets,p. 147.
- Een proces voor de Hertogelijke Raad
van Maastricht, 1474, par P. Gorissen, p. 193.
- De « Costumen van de Erfscheeders »
van Kortrijk volgens een optekening van omstreeks 1620, par
J. Monballyu, p. 202.
Vendu.
COUTURE (Claude-Paul) — Opération « Jubilee ». Dieppe 19 août 1942. Paris, Éditions France-Empire, 1969. In-8° (147 x 195 mm.) sous reliure et jaquette illustrée d'éditeur, 602 p., illustrations hors texte, exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
« Je
ne sais ce que sera cette année et personne ne peut affirmer
qu'elle verra la fin de la guerre. Mais ce que je sais, c'est
que ce sera une année de grandes victoires. »
Du Sportpalatz de Berlin, en ce 30 janvier 1942, monte vers Adolf
Hitler une immense ovation.
Les sous-marins allemands ravagent les rangs
des convois dans l'Atlantique. L'Afrika Korps est aux portes de
Suez. La Wehrmacht va déferler vers le Caucase et Stalingrad.
Le Japon domine le Pacifique et l'Extrême-Orient. L'Europe
est condamnée au travail forcé ou à la déportation.
Jamais l'avenir n'a paru aussi sombre pour les Alliés.
Et cependant, à l'aube du 19 août
1942, éclate l'annonce d'un débarquement sur la
côte dieppoise ! L'« Opération Jubilee »
commence. Pendant neuf heures, des combats acharnés se
déroulent. Avant le soir, les Allemands exultent :
leurs rares adversaires rescapés font route vers les ports
anglais, les plages sont jonchées de cadavres et de matériel
ultra-moderne abandonné, de longues colonnes de captifs
traversent la ville de Dieppe. Vichy félicite Hitler pour
« le rapide nettoyage du sol français »
et ce dernier accorde la liberté à un millier de
prisonniers dans l'euphorie de son succès. La propagande
nazie est en délire. Les Alliés tentent de se justifier.
Les Russes jugent l'affaire avec mépris. Pourtant, L'«
Opération Jubilee » précédera
de peu le débarquement d'Afrique du Nord et servira à
la préparation de celui de Normandie en juin 1944.
On est encore divisé sur l'opportunité
de ce raid sanglant qui manqua ses principaux objectifs. Dans
un camp comme dans l'autre, les survivants voudraient bien chasser
ce cauchemar de leur mémoire. Sa réalisation était-elle
indispensable à la réussite des futures opérations
amphibies libératrices ? Son échec peut-il
être considéré comme l'une des grandes victoires
annoncées par Hitler ? L'entreprise avait-elle un
contexte politique ?
Claude-Paul Couture, en historien scrupuleux
et impartial, fait aujourd'hui le point. Au travers d'une masse
considérable de documents et de témoignages, ce
Normand de souche qui a vu monter vers la côte les renforts
allemands et partir vers la captivité les prisonniers canadiens,
analyse minutieusement l'événement sur le plan opérationnel
et tire, en une synthèse complète, les conséquences
militaires et politiques de ce fait d'armes unique dans l'histoire
de la Seconde Guerre mondiale.
Vendu.
DUVOSQUEL
(Jean-Marie) — La vie civile à Comines durant la
guerre 1914-1918. Édition de quatre journaux. Brugge, Genootschap voor Geschiedenis, 1972.
In-8° (150 x 218 mm.) broché, XV, 316 p.,
illustrations hors texte dont un plan à déplier,
(collection « Bijdragen tot de Geschiedenis van West-Vlaanderen »,
n° 5).
Ce livre porte
la couverture du tome II des « Mémoires de la
Société d'Histoire de Comines et de la Région ».
Ce volume contient :
- Journal
de J.-B. Delporte, curé de Comiones, 1914-1920.
- Journal d'une religieuse du couvent des
Sœures d'Orléans, 1914-1917.
- Journal de l'évacuation, par Mme
H. Becquart-Ceulenaere, 1917.
- Oorlogsdagboek van E. Hannicart, coadjutor
van Komen - Ten-Brielen, 1914-1919.
Extrait de l'introduction :
À quelques kilomètres des
premières lignes du front, la petite ville de Comines,
située de part et d'autre de la Lys, à une quinzaine
de kilomètres de Lille et d'Ypres, fut intensément
mêlée aux événements de la Première
Guerre mondiale.
Dès octobre 1914, les troupes allemandes
y font leur apparition. Elles n'en partiront qu'en octobre 1918,
au moment où les armées britanniques libérèrent
la région. La ville, évacuée en mai-juin
1917, n'est plus alors qu'un amoncellement de ruines.
Il s'est trouvé des témoins pour
mettre par écrit les événements de ces années
tragiques. Dès le début des hostilités, le
curé de la paroisse de Saint-Chrysole à Comines-Belgique,
l'abbé Jean-Baptiste Delporte, décide de prendre
des notes afin de rédiger plus tard l'histoire de cette
période ; le bourgmestre de Comines-Belgique, Monsieur
Jules Vander Mersch, se charge quant à lui de recueillir
et de conserver tous les documents imprimés (avis, affiches...).
Le coadjuteur du curé de la seconde paroisse de Comines-Belgique
(Saint-Éloi de Ten-Brielen), l'abbé Ernest Hannicart
eut la même réaction et commence à mettre
par écrit les événements qu'il vivait. La
supérieure du couvent des Sœurs d'Orléans à
Comines-Belgique, tient également son journal. Au moment
de quitter la ville que l'on évacuait, Mademoiselle Mathilde
Ceulenaere, depuis Madame Henri Becquart, âgée alors
de 18 ans, confie à des cahiers d'écolier ses impressions
et ses tribulations d'évacuée. Voilà donc
pour une petite ville quatre documents précieux qui chacun
éclairent d'un jour particulier et différent ce
que fut la vie des civils à Comines-Belgique durant ces
quatre années.
Le curé Delporte vit en ville, côtoie
fréquemment, par la force des choses, les autorités
civiles et militaires, visite quotidiennement ses paroissiens.
Son information est donc de première valeur. Cependant,
son journal pèche par omission : la prudence l'a parfois
contraint à ne pas consigner certains épisodes qui
auraient pu le faire considérer comme espion si le journal
venait à être découvert. Il met évidemment
souvent l'accent sur la vie religieuse de sa paroisse.
L'abbé Hannicart, dont les fonctions
religieuses sont peu absorbantes, rend mieux la mentalité
et l'état d'esprit de cette population civile dont il partageait
la vie quotidienne, puisqu'il fut longtemps logé chez l'habitant.
Du fait des vexations qu'il subit de la part de l'occupant, c'est
plus en simple habitant du hameau de Ten-Brielen qu'il réagit
qu'en notable auquel l'ennemi fait constamment appel.
La supérieure du couvent des Sœurs
d'Orléans vit les événements dans son couvent :
elle décrit la vie de tous les jours dans ce microcosme,
avec parfois une échappée sur la vie en ville.
Il faut constater que trois journaux sur les
quatre qui sont conservés sont l'œuvre d'ecclésiastiques.
Ni le bourgmestre, ni le secrétaire communal n'ont fait
travail semblable, pas plus, à ma connaissance, que les
instituteurs de l'école communale.
À Comines-France le doyen Charles Lamstaes,
qui tient un journal de 1906 à 1933, voit les événements
en pasteur, les disgressions sur la vie de la population civile
y sont rares. Ce journal, qu'il intitule « Annales
de la Paroisse Saint-Chrysole à Comines-France »,
constitue cependant un témoignage important. Deux demoiselles
de Comines-France ont également rédigé un
journal, documents d'une grande précision. Ces trois journaux
seront mis en œuvre dans un travail de Monsieur André
Schoonheere.
À côté de ces sources- d'origine
privée, l'histoire de la guerre 1914-1918 peut recourir
aux archives d'administrations civiles. Les archives communales
de Comines-Belgique ont été détruites en
1917, à l'exception de registres aux délibérations
du conseil communal et du collège échevinal, notamment
ceux qui couvrent la période de guerre. Les archives municipales
de Comines-France ayant été évacuées
en 1917 sur Tourcoing ont pu être sauvées, mais celles
des années 1914-1918 ne sont malheureusement pas encore
classées.
Vendu.
Fiançailles,
mariage et maternité. La
Louvière, Écomusée Régional du Centre,
1988. In-8° (198 x 239 mm.) broché, 167 p.,
illustrations en noir et en couleurs, exemplaire en bon état.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
aux Ateliers de Bois-du-Luc, à La Louvière, du 19
juin au 16 octobre 1988.
Table des matières
:
- Préface,
par J. Liébin.
- Points forts de l'enseignement et
de la pratique obstétricales, par R. Darquenne.
- De la naissance aux fiançailles,
par J.-M. Letot.
- Les traditions dans la région
du Centre, par M. Denuit.
- Les mariages italiens en Belgique,
par A. Morelli.
- Les aspects caractéristiques
du mariage chez les Slaves occidentaux, par P. Jarosova.
- La cérémonie nuptiale
chez les Grecs établis en Belgique, par P. Jarosova
et M. Lentis.
- Les mariages marocains en Belgique,
par L. Houari et M. Renaerts.
- Le mariage traditionnel en Anatolie occidentale,
par S. Tansug.
- Le mariage mixte en Belgique,
par C. Delcroix, A. Guyaux et E. Rodrigez.
- Les fêtes de la communauté
laïque, par M. Voisin.
- Expressions et vocables en dialecte
du Centre, par M. Denuit.
- La naissance traditionnelle dans la
culture marocaine, par M. Renaerts.
- La naissance aujourd'hui, par
F. Donnay.
10 euros (code de commande : 02027).
GEVERS (Marie) — La ligne de vie. Préface de Cynthia Skenazi. Bruxelles, Éditions Jacques Antoine, 1983. In-8° (147 x 210 mm.) broché, 250 p., (collection « Passé & Présent », n° 39).
En quatrième
de couverture :
Dans
la campagne flamande, entre les deux Nèthes au début
du siècle, l'histoire d'un couple de paysans, d'une vie
villageoise au sein d'une nature minutieusement décrite
et omniprésente où les scènes d'amour, de
superstition, de violence, de poésie s'intègrent
au rythme des pluies et des feux, des saisons et des changements
de lumière.
Le style pur et poétique de Marie Gevers
donne à cette histoire rurale et flamande, à ces
personnages dont elle décrit seulement les agissements,
une vibration subtile, un rayonnement qui les entourent d'une
fragilité émouvante, qui leur donnent, au-delà
de leur apparence, une spiritualité qu'ils semblent eux-mêmes
ignorer.
Vendu.
GIONO (Jean) — Les vraies richesses. Illustré de 112 photographies par Gerull Kardas. Paris, Grasset, 1954. In-8° (176 x 232 mm.) broché sous couverture rempliée, X, 92, 112 p.
Les photographies de Gerull Kardas ont été imprimées en héliogravure, chez Aulard, à Paris.
Extrait de la préface
:
Dans
: Les Vraies richesses j'ai marqué tout ce que j'avais
gagné, véritablement ma richesse. La seule que je
vous souhaite, camarades. Vous m'interrogiez sur la joie :
à quoi servirait de vous répondre si vous ne saviez
pas en même temps de quoi je suis riche, si vous ne saviez
ce que je désire pour vous. À partir de ces champs
dont je vais vous parler, mêlée à la sérénité
des herbes et des vergers, dans la paix de ces maisons armurées
de ruches gronde chaque jour la loi de Dyonisos qui fait lutter
les hommes avec ivresse contre le travail. Mais, dès que
vous entrerez dans ce monde, vous trouverez tout de suite une
joie : celle des gestes naturels.
L'autre, continuons à la chercher. Rien
n'est têtu comme un paysan. Tout est détruit, il
recommence ; tout s'effondre, il reconstruit ; il n'a
plus rien, ses mains sont vides. Ah ! cette fois, plus d'espoir ?
Non. D'où sont venues ces graines qui germent déjà
entre ses doigts, ces semences qu'il semble s'arracher de son
corps et qui ruissellent déjà sur les champs « au-dessus
desquels – dit-il – est la mauvaise fortune
du ciel, mais aussi la bonne. » Alors, s'il y a tant
de ressources en nous quand nous n'avons plus rien, de quoi ne
serons-nous pas capables quand nous avons quelque chose ?
Et cette joie dont je vous parle est plus riche d'espoirs que
la naissance d'un enfant. Pour ceux qui m'ont accompagné
dans la montagne de Lure, ceux qui ont vécu avec moi, ceux
que j'appelle « du Contadour », ça
n'est pas difficile de le leur rappeler. Je n'ai qu'à mettre
ma main sur leur épaule, à leur dire, venez :
« marchons ». Je sais qu'ils sont prêts.
Nous avons trop de ciels, de terres, de chemins, de forêts
et de pain communs. Mais je veux également avoir tout en
commun avec les autres ; pour les préparer, pour les
gonfler de cette force du coureur qui enfonce la pointe de ses
pieds dans le sable de la piste, touche la terre du bout des doigts,
avance l'épaule, darde la tête, regarde le but. Équilibre,
il va s'élancer devant lui.
C'est pourquoi on trouvera dans ce livre une
centaine de photographies : le visage de ce monde qui est
également ma richesse. Ce travail particulier ne pouvait
pas être fait au hasard. J'ai perpétuellement besoin
de sincérité totale. J'ai refait pas à pas
tout l'itinéraire, depuis Colline jusqu'à
Que ma joie demeure. Tous les champs que j'ai aimés,
toutes les montagnes et les collines qui sont ma chair, tous les
ruisseaux et les fleuves qui m'irriguent plus violemment que mes
artères et mes veines. Il y a longtemps que je pensais
à ce travail. Je ne l'avais jamais entrepris ; il
fallait pour l'accomplir un technicien dont la technique ne soit
pas tout. Je pensais toujours à cette émotion, plus
farouche qu'un aigle qui saute sur moi dès que je m'approche
de ces images sacrées. Si je suis seul les aigles s'envolent
de dessous les plus petites touffes d'herbes. Si celui qui est
avec moi n'est pas mon frère, les herbes dorment. Kardas
est resté trois ans avec moi avant de partir sur les chemins.
Je donne ce que j'aime à ceux que j'aime.
Pour que nous ayons des sacs également chargés sur
la route. Vers la joie.
Vendu.
GODDEFROY (Ernest) — Manuel de police technique. Préface d'Edmond Locard. Bruxelles, Larcier, 1931. In-8° (160 x 243 mm.) broché, 313 p., illustrations, exemplaire en bon état.
Table des matières
:
- Préface.
- Avant-propos.
- La recherche sur les lieux et la photographie.
- La recherche sur les
lieux.
- Sherlock Holmes et
la police technique.
- Sur les lieux d'un
crime.
- Le plan.
- La photographie.
- La photographie métrique.
- Comment faire les mensurations
sur photographie métrique.
- Comment faire une photographie
métrique d'une photographie ordinaire.
- La photographie du
cadavre et des blessures.
- Moulages de certaines
parties du corps.
- Laboratoire de police.
- Photographie judiciaire.
- Comment photographier
des empreintes digitales sur des miroirs.
- L'heure du crime.
- Les traces.
- Les empreintes digitales.
- La dactyloscopie.
- L'origine de la dactyloscopie
et sa stabilité.
- La prise des empreintes
digitales et le matériel qu'il faut employer.
- Comment préserver
les empreintes digitales latentes et autres.
- Comment identifier
rapidement une empreinte digitale.
- La coloration des empreintes
digitales.
- La coloration d'empreintes
latentes sur étoffes.
- Les méthodes
pour transférer les empreintes digitales.
- Où faut-il chercher
les empreintes digitales ?
- Comment les utiliser
pratiquement ?
- La classification dactyloscopique.
- La poroscopie.
- Empreintes de pattes
d'animaux.
- La transmission d'un
signalement dactyloscopique par la voie télégraphique.
- Traces de pas.
- Empreintes de pieds
nus.
- Empreintes de pieds
chaussés.
- Tableau de l'usure
de la chaussure.
- Table de reconstitution
de Bertillon permettant de calculer la taille de l'homme d'après
l'empreinte de la chaussure.
- La ligne de marche.
- Traces d'effraction.
- Le nouveau procédé
pour relever les empreintes d'effraction.
- L'arme du crime.
- Rapport de police technique
de l'affaire du Phœnix-Park.
- Traces diverses.
- Les traces et gouttes
de sang.
- Les traces d'empreintes
d'étoffe.
- Les traces dans la
poussière.
- Traces de véhicules
et autres.
- Cordes, nœuds
et poutres.
- Poils et cheveux.
- Excréments.
- Tabac.
- Allumettes.
- Crachats.
- Les écrits.
- Les cachets à
la cire.
- Les rayons ultra-violets.
- Identifications et recherches judiciaires
à l'aide de la police technique.
- Le détective moderne.
- Son outillage.
- Comment faire « une filature »
et se défaire d'une personne qui vous file.
- Les voleurs internationaux.
- Comment ils opèrent.
- Quelques exemples. - Quelques conseils.
- Comment établir un signalement.
- Portrait parlé.
Vendu.
KEMPENEERS (Joseph) — Le cardinal Van Roey et « L'Ordre Nouveau ». Kardinaal van Roey en « De Nieuwe Orde ». Gembloux, Duculot, 1982. In-8° (146 x 215 mm.) broché, 95 p., deux portraits, envoi de l'auteur.
Table des matières
:
- Avant-propos.
- Enkele woorden vooraf.
I. Joseph Ernest Kardinaal Van Roey.
II. L'aventure rexiste.
III. La question royale.
IV. Année de guerre et d'occupation.
- Vers un conflit mondial.
- Des plaies à
panser.
- Heurts divers avec
l'occupant.
- Travail obligatoire
et réquisitions.
- Attentats et représailles.
- Une confiance inébranlable
et un courage tranquille.
- Collaboration et répression.
12 euros (code de commande : 02004).
LEBAS
(Émile) et LEFEBVRE (Ghislain) — Nos réfractaires.
Pice patriotique en trwès akes. Gembloux,
Duculot (imprimeur), [1945]. In-8° (177 x 252 mm.) agrafé,
30 p., papier jauni.
Un rare exemplaire
de cette pièce en patois dont l'action se déroule
en 1943-1944, fut représentée pour la première
fois à Soignies, le 25 novembre 1945.
Bibliographie :
- Abrassart (Jeannine), Lettres lumeçonnes.
Bio-bibliographie montoise : répertoire alphabétique
des auteurs nés, résidant ou ayant vécu à
Mons, 2012, t. II, pp. 188-193.
15 euros (code de commande : 02036).
LEBLOIS
(Éric) — Témoins de la Préhistoire
et de la Période gallo-romaine à Baudour. Bilan
de 150 années de découvertes archéologiques.
Saint-Ghislain, Cercle d'Histoire
et d'Archéologie de Saint-Ghislain et de la Région
- Syndicat d'Initiative de Saint-Ghislain, 1997. In-4° (220
x 300 mm.) sous reliure à spirale, 37 p., quelques
illustrations, impression anapistographique.
Catalogue de
l'exposition organisée à Baudour du 13 au 17 septembre
1997.
À la fin de son introduction, Éric
Leblois pose la question de la préservation de « ce
bien fragile patrimoine » ; près de trente
années après cette exposition, on peut se demander
si les objets présentés sont toujours bien localisés
et s'il serait possible de les réunir à nouveau...
Introduction :
Ce
n'est pas tout à fait un hasard si, à l'occasion
des Journées du Patrimoine de cette année 1997,
le Comité du Cercle d'Histoire et d'Archéologie
de Saint-Ghislain et de la région nous a demandé
de l'aider à organiser une exposition consacrée
aux découvertes archéologiques effectuées
sur le territoire de l'ancienne commune de Baudour. Effectivement,
depuis quelques années, nous préparons le bilan
de « Cent cinquante années de découvertes
archéologiques à Baudour. » Il devrait
être présenté dans un prochain numéro
des Annales du Cercle. C'est en fait en 1848 que Désiré
Toilliez, l'un des pionniers de l'archéologie régionale,
a mentionné les premières découvertes réalisées
sur le territoire de Baudour.
À l'origine de cette étude, une
fouille de sauvetage, celle de la nécropole gallo-romaine
de « La Croix Caillaux », menée par
Charles et Yves Leblois, entre 1956 et 1958. Malgré le
caractère très perturbé du site, elle révéla
que les tombes avaient été creusées sur un
terrain fréquenté dès l'époque néolithique
puis habité vers la fin de l'Âge du Bronze. Soucieux
de placer ces différentes occupations dans un plus large
contexte, celui du territoire de Baudour, nous avons rassemblé
une documentation généralement inédite, actuellement
en cours d'étude. Cette exposition en présente les
éléments les plus significatifs connus à
ce jour. Nous les avons accompagnés de quelques documents
également pratiquement tous inédits provenant d'autres
sites hainuyers ou de zones culturellement comparables. Merci
à tous ceux qui ont accepté de nous les confier.
Quant au présent catalogue, nous lui
avons fixé un objectif essentiel : replacer les objets
exposés dans un contexte général qui les
rend accessibles à tous. Cependant, nous espérons
que le spécialiste y trouvera déjà quelques
éléments de valeur scientifique. Ceux-ci seront
bien évidemment plus largement développés
dans la publication finale évoquée au début
de cette introduction.
Il nous reste à souligner l'excellent
état d'esprit avec lequel les archéologues professionnels
consultés ont accepté de nous conseiller tout au
long de la préparation de ce catalogue. Une étroite
coopération entre professionnels et amateurs ne peut qu'améliorer
la connaissance du passé de nos lointains ancêtres.
Chaque jour, notre « civilisation » moderne
en détruit irrémédiablement de nombreuses
traces. Puisse cette exposition sensibiliser nos visiteurs à
la sauvegarde de ce bien fragile patrimoine.
Vendu.
LEGGE (Jacky) — Mons. Les cimetières des 18 communes fusionnées. Ciply - Cuesmes - Flénu - Ghlin - Harmignies - Harveng - Havré - Havré-Ghilage - Hyon - Jemappes - Maisières - Mesvin - Nimy - Nouvelles - Obourg - Saint-Denis - Saint-Symphorien - Spiennes - Villers-Saint-Ghislain. [Mons], Mon's Livre, 2015. In-8° (227 x 226 mm.) broché, 238 p., illustrations en couleurs, exemplaire en très bon état.
Le mot de l'éditrice
:
Le
présent ouvrage n'est en aucune manière un coup
d'essai : bien au contraire, il constitue le troisième
volet d'une collection lancée avec la complicité
de Jacky Legge en 2011, collection elle-même conçue
à la suite du succès de nos premières publications
dans le domaine funéraire. Ce livre vient donc à
l'appui d'un programme ambitieux, qui vise à sauvegarder
et à mettre en valeur des sites d'un intérêt
particulier, hélas trop souvent menacés à
l'heure actuelle. C'est la raison pour laquelle nous avons déjà
mené – et comptons poursuivre – des
actions de sensibilisation au patrimoine funéraire de la
région de Mons et du Hainaut, au moyen de conférences,
de visites guidées, d'actions ponctuelles et bien entendu
de nouvelles monographies de qualité.
Mais pourquoi donc se pencher sur un tel sujet,
qui peut sembler étrange à première vue ?
Parce que le domaine funéraire présente un intérêt
tout particulier pour l'étude historique des enjeux sociaux,
religieux, symboliques et artistiques qui se déploient
au sein de la société en général.
Quel lieu pourrait, mieux que le cimetière, refléter
les croyances des habitants de nos régions et leur évolution
au cours des deux derniers siècles ?
Sur le plan social, la répartition, l'organisation
et l'ornementation des cimetières du Grand Mons témoignent
du pouvoir exercé par les classes dominantes traditionnelles,
ou nouvellement issues de la Révolution Industrielle :
aristocrates, clergé, autorités communales, industriels
et autres notables... Elles illustrent également la lente
ascension d'une part élargie de la population et son accès
à une relative aisance, suffisante au moins pour se traduire
par la multiplication des sépultures durables au lendemain
de la Première Guerre mondiale.
Sur le plan des croyances, les mêmes cimetières
traduisent à la fois la prégnance et la remise en
question de la tradition catholique, confrontée à
l'essor de la libre pensée, de la franc-maçonnerie
et de valeurs ou de religions longtemps rejetées ou confinées
dans les marges de l'idéologie dominante, de gré
ou de force.
Sur un plan symbolique et artistique, les sépultures
sélectionnées présentent un intérêt
considérable : si le respect de la tradition prédomine
souvent dans l'espace funéraire, se traduisant par la multiplication
de stéréotypes au sens de plus en plus effacé
et confus, l'évolution des styles et des modes peut donner
naissance à des créations originales, d'une qualité
d'exécution exceptionnelle. Celles-ci sont appelées
à constituer à leur tour des modèles d'inspiration
pour les générations suivantes. Quant à l'abondance
et à la complexité des symboles, ce sont des sources
de fascination inépuisable pour tous les visiteurs qui
s'aventurent sur les routes vivantes de l'imaginaire...
Vendu.
[MOCKEL
(Albert)] — Chantefable un peu naïve. Liège, La Wallonie (impr.), 1891. In-8°
(143 x 223 mm.) à la Bradel, plats et dos lisse recouverts
d'un papier fait main à motif art-nouveau, le même
papier a été utilisé pour les doublures et
les gardes, 152 p., airs notés, tirage limité
à 200 exemplaires, envoi de l'auteur dont la carte
de visite a été reliée dans l'ouvrage, on
joint le faire-part de décès de l'auteur et quelques
coupures de presse.
Rare édition
originale de ce premier recueil poétique d'Albert Mockel.
Notice de René
Poupart :
La
tête pleine de souvenirs de la poésie médiévale,
Albert Mockel, très préoccupé par les rapports
entre la poésie et la musique, offre dans ce premier livre
poétique ce qu'il appelle une « grande symphonie
lyrique » qui se développe en « périodes »,
métamorphoses vers-libristes de la strophe, dont la prosodie
est libérée par le mélange de mètres
pairs de nombre différent où s'imbriquent discrètement
des vers impairs. Ces vers d'une musicalité subtile, grâce
au jeu des allitérations, vers où l'imprécis
au précis se joint, paraissent aujourd'hui bien démodés
en raison des artifices d'un langage maniéré.
Dans ce poème apparaît l'image
de l'être idéal qui, sous des avatars divers, sera
présent dans toute l'œuvre du poète. On assiste
à l'éveil du désir chez un adolescent. Dans
une atmosphère de rêve, il a entrevu « une
enfant aérienne de la brise », dont l'image
idéale l'obsède. L'action guerrière dans
laquelle ce jeune seigneur s'engage à corps perdu, ne parvient
pas à chasser le souvenir de celle qu'il avait autrefois
un instant aperçue. Lorsque, après son retour victorieux,
il la retrouve et qu'elle lui apporte l'amour, ses « aspirations »
restent insatisfaites, car ce qu'il poursuit, c'est l'absolu,
ce qu'il recherche ce sont en somme les correspondances de son
âme : « sois le désir qui se mire
en soi-même ». La quête amoureuse débouche
finalement sur le narcissisme.
Bibliographie :
- Poupart (René), Chantefable
un peu naïve, dans Lettres françaises de Belgique.
Dictionnaire des œuvres. II. La poésie, p. 104.
80 euros (code de commande : 02025).
[MONS].
Là où l'art et l'histoire vivront. Mons - 6 chantiers
muséaux. Bruxelles
- Mons, Éditions CIVA - Ville de Mons, 2012. In-4°
(247 x 284 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur,
101 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
exemplaire en très bon état.
Ouvrage publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
à la Salle Saint-Georges, à Mons, du 11 février
au 22 avril 2012.
En quatrième de
couverture :
Dans le cadre de 2015, Mons capitale européenne
de ia Culture, la Ville ouvrira 6 nouveaux lieux museaux. Elle
a confié la mission à des architectes et à
des spécialistes renommés de sublimer six lieux
emblématiques de la mémoire montoise. Le beffroi
et les minières néolithiques de Spiennes ainsi que
la ducasse rituelle de Mons par le biais d'un espace dédié
au mythe de Saint-Georges et du Dragon (Mont-de-Piété),
reconnus patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO
mettront en évidence leur histoire au travers de centres
d'interprétation. La chapelle des Ursulines accueillera
l'Artothèque, la Machine à eau, le Centre d'interprétation
d'histoire militaire et ia Maison Jean Lescarts, l'Historium.
C'est ce patrimoine riche et diversifié ainsi que la nouvelle
politique culturelle de la ville de Mons que ce livre valorise
par une diversité de propos et d'illustrations.
Table des matières :
- Avant-propos, par Elio Di Rupo
et Marc Barvais.
- Lieux culturels et développement
urbain, par Jean-François Pousse.
- Une stratégie architecturale,
par Christophe Pourtois.
- Introduction aux 6 chantiers museaux,
par Xavier Roland.
- Artothèque.
- Chapelle des Ursulines
- Présentation du lieu, par Michel De Reymaeker
et Sophie Simon.
- Présentation
du projet architectural, par l'association Gigogne-L'Escaut.
- Historium.
- Maison Jean Lescarts
- Présentation du lieu, par Michel De Reymaeker
et Sophie Simon.
- Centre d'interprétation d'Histoire
militaire.
- Machine à
eau - Présentation du lieu, par Guillaume Blondeau.
- Présentation
du projet architectural, par Pierre Hebbelinck et Pierre
de Wit.
- Sites UNESCO.
- Trois écrins
exceptionnels, par Manuela Valentino.
- Centre d'interprétation
du mythe de saint Georges et du dragon.
- Mont-de-Piété
- Présentation du lieu, par Manuela Valentino.
- Saint
Georges, « El Biète » et les Montois, par
Patrick Absalon.
- Présentation
du projet architectural, par Virtualis.
- Centre d'interprétation
du beffroi.
- Beffroi
- Présentation du lieu, par Manuela Valentino.
- Présentation
du projet architectural, par Odon Dupire et Lucette
François.
- Centre d'interprétation
des Minières néolithiques de Spiennes.
- Minières
néolithiques de Spiennes - Présentation du lieu,
par Manuela Valentino.
- Présentation
du projet architectural, par H. & V. Holoffe Vermeesch.
Vendu.
MOUTRIEUX
(Pierre) — Chansons par Pierre Moutrieux. 8me. livraison. Une livraison par mois. Prix :
30 Ces. Mons, Masquillier
et Lamir, 1855. [On est
prié de s'adresser désormais, pour / tout ce qui
est relatif à cette publication, / chez Masquillier et
Lamir, Imprimeurs, / Grand'Rue, N°. 25, à Mons. /1855.]
In-12 (103 x 134 mm.) broché,
[20 (pp. 145-164) p.
Très
rare publication, exemplaire
en bon état malgré la fragilité du papier.
Ce volume contient :
-
La Garde-civique. - Air de la Brabanonne.
- Les deux amies - Air nouveau de Mr.
Émile Deschamps ou du Brigadier (G. Nadaud).
- Le Cordonnier - Air : Droit comme
un i que l'on se mette allongez-vous, allongez-vous !
- Une chanson sans lunettes - Air du
Flamand.
- Une Société-modèle
- Air de la Tasse de café (J.Bte. Descamps).
- Le Blasé - Air : Mais j'aime
à la folie.
- La bonne paresse - Air : Car c'est
une bouteille qui n'a pas sa pareille.
- L'opinion du dernier marquis - Air
de la Brabançonne.
- Le savez bien - Air de l'Apothicaire.
25 euros (code de commande : 02032).
[NAMUR]. Annales de la Société archéologique de Namur. Tome 80. Namur, Société Archéologique de Namur, 2006. In-8° (167 x 251 mm.) sous cartonnage illustré d'éditeur, 359 p., illustrations en noir et quelques-unes en couleurs, exemplaire en parfait état.
Table des matières
:
- Préface,
par Maïté Pacco.
- Avant-propos, par le baron de Montpellier
de Vedrin.
- Isabelle Brunelle et son époque,
par Cécile Douxchamps-Lefèvre.
- Les Collateurs de la Fondation :
une famille au sens large, par Henry d'Otreppe de Bouvette.
- Du testament d'Isabelle Brunelle (20
janvier 1805) à l'ouverture de l'hospice d'Harscamp (1er
octobre 1812), par Alex Furnémont.
- La Fondation d'Harscamp. Son patrimoine
et l'hospice d'Harscamp entre 1812 à 2006, par Alex
Furnémont.
- Contribution à l'histoire du
patrimoine de la Fondation d'Harscamp - Deux cents ans de rapporte
de l'institution sociale namuroise à l'assemblée
de messieurs les parents de feu Monsieur le Comte d'Harscamp,
par P. Brandebourger.
- Le clergé d'Harscamp, par
Daniel Meynen.
- Les premiers bénéficiaires
de la Fondation d'Harscamp, par Cécile Douxchamps-Lefèvre.
- Le monument à Isabelle Brunelle,
comtesse d'Harscamps, par Guillaume Geefs (1872), par Jacques
Toussaint.
12 euros (code de commande : 02034).
[NAPOLÉON III]. ANDRÉ-MAUROIS (Simone) — Miss Howard la femme qui fit un empereur. 3e édition. Paris, Gallimard, 1956. In-8° (121 x 188 mm.) broché, 318 p., une illustration hors texte, (collection « Leurs Figures »), exemplaire à l’état de neuf et non coupé.
En quatrième
de couverture :
Qui
était Miss Harrict Howard, la « femme qui fit
un empereur » ? C'est ce que Simone André-Maurois,
après s'être livrée à un véritable
travail de « détective littéraire »,
dévoile dans ce livre d'histoire qu'elle a su rendre plus
captivant qu'un roman.
En fait, la comtesse de Beauregard, née
Howard, ne s'appelait ni Harriet, ni Howard, ni Beauregard. Elle
fut la maîtresse de Napoléon III pendant sept
ans, de 1846 à 1853. Elle avança au Prince-Président
des sommes énormes (qu'elle tenait du père de son
fils, un aristocrate anglais), sommes qui permirent de financer
en grande partie les campagnes électorales de 1848 et de
1851. En 1853, au moment du mariage avec Eugénie de Montijo,
Napoléon III la chassa complètement de sa vie,
non toutefois sans l'avoir complètement remboursée.
Miss Howard avait alors trente ans, et c'était une des
plus belles femmes d'Europe. Elle se retira dans le domaine de
Beauregard, près de Paris, et y mourut en 1865, âgée
de quarante-deux ans, sans avoir jamais aimé d'autre homme
que celui que les Républicains appelaient Badinguet.
L'existence de Miss Howard, actrice anglaise,
devenue comtesse d'Empire Français, abonde en péripéties
inattendues. L'imminente destruction du château de Beauregard
et la création projetée du XXIe arrondissement de
Paris sur l'immense domaine où elle finit ses jours, donnent
à cette étrange figure un relief curieusement actuel.
Vendu.
OUTERS
(Lucien) — Le divorce belge. Paris,
Les Éditions de Minuit, 1968. In-8° (115 x 181 mm.)
broché, 253 p., (collection « Documents »),
soulignements aux pp. 13-15, 122, 124, 136-140, 142-143.
Édition
originale.
Avant-propos :
Je
ne me dissimule pas que, pour ceux qui voient nos problèmes
du dehors, le sujet que je vais tenter d'aborder peut paraître
anachronique.
Au moment où la mondovision se fait l'écho
d'un monde qui se transforme sur les plans politique, économique
et technique, où les voix qui nous parviennent du Tiers
Monde et qui nous parlent de faim et de misère ont des
accents autrement hallucinants que celles des plus déshérités
d'entre nous, dans ce monde où, comme le disait Pierre-Henri
Simon, les idées voyagent à la vitesse de la lumière
et les hommes à celle du son, un essai sur les problèmes
qui divisent les Wallons et les Flamands n'est-il pas la lucarne
ouverte sur le réduit d'un passé dérisoire ?
Qu'est-ce en effet que le destin de dix millions d'hommes parmi
les milliards que compte l'humanité ? Le sort des
mourants que l'on ramasse chaque jour dans les rues de Calcutta
n'empêchera jamais bien des gens de dormir. Comment le problème
wallon pourrait-il les réveiller ?
Ont bien compris les vertus de ce raisonnement
ceux qui tentent de réduire notre conflit à une
« question linguistique ». Comme ce serait
simple s'il ne s'agissait que d'une affaire de guichets postaux
et de formulaires administratifs ! Certains ont tenu ce langage
pendant deux siècles au Québec et ils n'ont pas
réussi à persuader ceux qui savaient, parce qu'ils
y vivaient, que le Québec, c'était autre chose.
Ils ne réussiront pas davantage en Wallonie.
C'est l'heure de la mondovision, mais c'est
aussi celle de l'Europe. L'Europe, objet du patriotisme des hommes
de demain, est aussi l'alibi de bien des déserteurs d'aujourd'hui.
L'universalisme a souvent constitué, au cours de l'histoire,
le prétexte de ceux qui veulent se retirer d'une position
difficile avec l'auréole du héros. La tâche
des Wallons qui veulent l'Europe, c'est aussi de faire en sorte
que les habitants de la région où ils vivent y trouvent
une place digne de leur passé et garante de leur avenir.
Or, ce que la Belgique risque d'offrir un jour aux Européens,
ce sont les débris de ce qui fut, il y a moins d'un siècle,
une des régions les plus prospères et les plus avancées
du monde. « Région en détresse »,
tel est aujourd'hui le vocable sous lequel les autorités
du Marché commun désignent la Wallonie.
C'est de cette région et de cette détresse
que je veux parler.
7 euros (code de commande : 02003).
[POCAHONTAS]. BONNET (Audrey) — Pocahontas princesse des deux mondes. Histoire, mythe et représentations. Préface de Bertrand Van Ruymbeke. Relecture scientifique de Gilles Havard. Rennes, Les Perséides, 2006. In-8° (140 x 210 mm.) collé, 152 p., illustrations, exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Tant
d'œuvres de la littérature et du cinéma se
sont inspirées de Pocahontas qu'il est souvent difficile
de dissocier les faits de leurs nombreuses réécritures.
En 1607, une centaine d'hommes débarquent en Virginie dans
le but d'établir une colonie au nom de la couronne d'Angleterre.
Parmi eux se trouve John Smith, un capitaine aux aventures picaresques.
Il est capturé par les Powhatans au cours d'une expédition
de reconnaissance, et sauvé in extremis de la mort par
Pocahontas, la fille du chef. Celle-ci devient l'ange gardien
de la colonie de Jamestown. Baptisée et mariée à
John Rolfe, un ambitieux planteur de tabac, elle est ensuite emmenée
en Angleterre et présentée à la cour comme
un trophée. Mais la rencontre initiale entre l'Indienne
et Smith pose les jalons d'une légende romantique qui se
transforme rapidement en un mythe fondateur de la nation américaine.
Dès lors, Pocahontas est une source d'inspiration qui semble
intarissable. Au fil des siècles, elle entre dans la littérature
et le théâtre, apparaît comme icône en
peinture, génitrice spirituelle, ancêtre précieuse,
héroïne pour enfants, et enfin victime silencieuse,
selon certains auteurs qui tentent de la réhabiliter en
la libérant d'un mythe biaisé.
Vendu.
[PREMIÈRE GUERRE MONDIALE]. La Tranchée des Baïonnettes. Comment furent ensevelis soixante héroïques fantassins vendéens et bretons. Verdun, Les Éditions Lorraines Frémont, s.d. In-8° (105 x 170 mm.) agrafé, 2 p., illustrations.
Extrait :
Posée
à flanc de coteau, dans le voisinage immédiat du
grand « Ossuaire de Douaumont », la « Tranchée
des Baïonnettes » est un monument rigide et pesant.
Ici, plus de pierre élégante,
ouvragée et montant haut. Une masse de béton, disposée
en plancher et courant sur des pointes de baïonnettes, voilà
ce qu'est le second monument du plateau légendaire.
Autrement dit, « l'Ossuaire de Douaumont
», c'est le souvenir spiritualisé, idéalisé
d'une grande souffrance et qui retourne en prière vers
le ciel !
La « Tranchée des Baïonnettes
», c'est du réalisme poignant qu'on n'aurait pas
cru possible et qui court au ras du sol !
Plus exactement, nous dira-t-on, qu'est-ce encore
que la « Tranchée des Baïonnettes » ?
Une tranchée véritable du temps de la guerre, un
nom qu'on pourrait trouver sur la carte d'état-major, un
diorama ?
Ce n'est rien de tout cela. Tout au plus, un
instant affreux de la guerre, 13 juin 1916, et, aujourd'hui, un
simple lieu-dit : « La Tranchée des Baïonnettes
» !
Le jour que nous venons de dire (13 juin 1916),
en pleine bataille, un monstrueux obus allemand, arrivant de plein
fouet sur le plateau tragique, crevait la terre, la soulevait,
la rejetait sur les malheureux qui la défendaient et, ainsi,
ils moururent, cloués, ensevelis, dans la boue et les pierres,
l'arme au bras !
Voilà ce qu'est la « Tranchée
des Baïonnettes » !
À l'Armistice, on retrouvait ce coin
de terre avec ses soixante baïonnettes perçant la
croûte jaune. On creusa. Les hommes étaient dessous...
Un riche Américain ne voulut pas que
ce point relevé de l'horrible champ de bataille put s'oublier.
Les corps reçurent la sépulture qu'ils méritaient.
Les baïonnettes revinrent à leur place, dans la terre.
Et, aujourd'hui, un monument, élevé sur l'emplacement
même du drame, témoi­gne du caractère
particulier et de la grandeur du sacrifice...
3 euros (code de commande : 02023).
PUYTORAC (Jean de) — Retour à Brazzaville. Une vie au Congo. Cadeilhan, Éditions Zulma, 1995. In-8° (141 x 210 mm.) broché, 316 p., (collection « Hors Barrière »), exemplaire en très bon état.
En quatrième
de couverture :
Après
avoir quitté la région d'eaux et forêts de
la Likouala-aux-herbes, liée à de tragiques événements
intimes, Makambo (alias Jean de Puytorac) rejoint Boko, dans le
Bas-Congo. C'est toujours son aventure africaine hors du commun
que relate Retour à Brazzaville, riche de nouvelles
expériences plus téméraires les unes que
les autres... Avec une énergie sans faille, Jean de Puytorac
s'emploie aussi bien à créer d'audacieuses entreprises
qu'à partager la vie de ceux qui l'entourent. Confronté
à l'administration, aux grandes concessions, mais aussi
à la maladie du sommeil ou... à la crise de 1929,
il s'engage sans préjugés, avec une curiosité
pleine de chaleur humaine et un humour qui n'épargne personne.
Au fil des pages, l'histoire s'accélère et on assiste
à l'évolution d'un pays bientôt confronté
à la Seconde Guerre mondiale.
10 euros (code de commande : 02015).
RENARD (André) — Vers le Socialisme par l'action. Liège, Impredi, 1958. In-8° (135 x 210 mm.) agrafé, 61 p., exemplaire en très bel état.
Introduction :
Il
y a aujourd'hui un malaise qui est incontestablement ressenti
par l'ensemble des travailleurs. Ceux-ci sont partagés
entre des sentiments contradictoires. Ils continuent à
croire au socialisme et à ses doctrines révolutionnaires.
Ils veulent faire ce socialisme. Mais, d'autre part, on leur dit
que le chemin qui y conduit passe par une collaboration presque
permanente avec les milieux bourgeois. Et cela crée finalement
dans la classe ouvrière un pénible sentiment d'impuissance
à réaliser ses fins.
Les avantages sociaux obtenus dans le passé
peuvent donner l'illusion que l'on évolue petit à
petit vers une société basée sur plus de
justice sociale. Or, ces avantages sociaux sont tout juste mesurés
par l'évolution de la technique et l'amélioration
de la productivité. Les rapports entre classes sociales
semblent moins tendus, moins aigus. Dans les faits cependant,
ils sont restés ce qu'ils ont toujours été.
Si la bourgeoisie le pouvait, elle écraserait les forces
ouvrières organisées, sans aucune considération
pour les nombreux engagements qu'elle a pu prendre dans le passé.
L'action ouvrière, inspirée par
notre doctrine socialiste, doit redevenir beaucoup plus vigoureuse.
Elle doit se fixer des objectifs en ayant le souci de ne pas s'hypnotiser
sur de grands mots ou sur des utopies. Elle doit se porter, avec
beaucoup de réalisme, sur une transformation de structure
du régime, transformation qui doit d'ailleurs permettre
de substituer une économie basée sur la satisfaction
des besoins à l'économie actuelle basée sur
la recherche du profit.
Tel est le sens des réflexions auxquelles
nous nous sommes livrés. Nous avons voulu voir d'où
nous venions, où nous allions et par quels moyens nous
entendions atteindre nos objectifs. Nous n'avons pas la prétention
de faire avec emphase la leçon à l'ensemble du mouvement
ouvrier, mais nous estimons qu'il est de notre devoir d'apporter
une contribution à la création d'un esprit ouvrier
militant. Nous ne prétendons pas révéler
la vérité. Nous serions déjà heureux
si, autour des conceptions énoncées ici, la discussion
s'engageait en dehors de toute arrière-pensée.
9 euros (code de commande : 02024).
[SAINT-HUBERT].
La chronique de Saint-Hubert dite Cantatorium. Nouvelle édition publiée par Karl
Hanquet. Bruxelles, Kiessling et Cie, 1906. In-8° () broché,
LIII, 290 p., une planche hors texte à déplier,
(collection « Commission Royale d'Histoire - Recueil
de Textes pour servir à l'Étude de l'Histoire de
Belgique »).
Il s'agit de
l'édition du texte latin.
Extrait de l'introduction
:
La Chronique de Saint-Hubert, dite Cantatorium,
est une œuvre historique du commencement du XIIe siècle,
où sont retracées, par la plume anonyme d'un moine
très lettré, probablement Lambert le Jeune, les
destinées de ce cloître sous la prélature
de Thierry Ier (1055-1086) et de Thierry II (1086-1124 ?).
Fondée au commencement du VIIIe siècle
par l'initiative d'un saint, Bérégise, et les largesses
d'un maire du palais, Pépin d'Herstal, l'abbaye ardennaise
atteignit, dans la seconde moitié du XIe siècle,
un degré de prospérité économique
et d'influence, qu'elle ne dépassa pas jusqu'à sa
destruction en 1793.
Le 2 février 1055, l'abbé Adélard
étant mort, les dignitaires ecclésiastiques du diocèse
de Liège, sous la présidence de l'évêque
Théoduin, confièrent sa succession – obérée,
semble-t-il, puisque sa dévolution normale, selon la règle
de saint Benoît, ne fut pas jugée possible –
à un moine de Lobbes, antérieurement écolâtre
à Stavelot sous Poppon, à Verdun sous Waleran, à
Mouzon sons Rodolphe, au futur saint Thierry. Sans perdre un jour,
le nouvel élu se hâta vers la communauté confiée
à sa direction. « De si loin qu'il aperçut
le faîte du monastère, comme l'hiver sévissait
dans toute son âpreté, il s'agenouilla au milieu
des neiges, et d'une voix gémissante supplia Dieu de lui
venir en aide ; puis, tête découverte et pieds
nus, il s'en vint à l'abbaye. »
L'hornme dont le Cantatorium nous donne
dès l'abord ce crayon plein de promesses ne fut pas seulement,
pendant les trente années de son active prélature,
« la perle des abbez de Saint-Hubert ».
Si l'on considère ses relations avec la noblesse lotharingienne,
son crédit à la cour de Henri IV, la spéciale
confiance dont l'honora Grégoire VII, on constate
qu'il fut un des personnages d'avant-scène, un des types
les plus représentatifs de l'époque.
Thierry II, son successeur, ne connut pas
les succès de son illustre homonyme. Pour le zèle
religieux, ces deux moines se valent : de 1068 à 1098,
l'abbaye érigea jusqu'à huit prieurés ;
quatre de ces fondations eurent lieu sous Thierry Ier, quatre
attestent l'égale activité de Thierry II. Pour
les idées directrices de la vie, l'identité n'est
pas moins parfaite entre ces deux esprits : l'un et l'autre
se rattachent à l'œuvre grégorienne de la régénération
morale du clergé et de l'émancipation progressive
de l'Église à l'égard des autorités
temporelles. D'où vient donc l'indéniable différence
entre ces deux hommes ? D'où vient, entre leurs gouvernements,
ce contraste, qui forme le nœud de la Chronique ?
L'explication de cette apparente anomalie doit être demandée
aux événements de l'histoire générale
et de l'histoire liégeoise.
Thierry Ier vécut à une époque
glorieuse pour l'Église : tandis que les réformateurs
de Cluny restauraient l'image défigurée de l'idéal
monastique, Hildebrand, après Nicolas II, achevait
l'affranchissement de la papauté, préparait celui
de l'épiscopal et, rapprenant à l'Église
la sainteté, rapprenait au monde le respect de l'Église.
Dans le même temps, à Liège, l'autorité
spirituelle et séculière était aux mains
d'un évêque d'élite, Henri de Verdun, que
l'histoire cite avec éloge pour son institution de la Paix-Dieu.
Sans doute les relations particulières de Liège
avec l'empire allemand, de qui elle était plus que la vassale,
la fille, ne permirent-elles pas à Henri le Pacifique de
se ranger toujours, aussi près qu'il l'eût voulu,
du pape militant ; mais le fond de ses sentiments catholiques
n'est douteux pour personne, et l'abbé grégorien
de Saint-Hubert eut, sous son règne, la plus large liberté
d'action.
Au contraire, pendant que les successeurs de
Grégoire VII continuaient contre Henri IV, parvenu
à l'apogée de sa puissance, une lutte longtemps
inégale, le successeur de Henri de Verdun, Otbert, hissé
au siège de saint Lambert et de Notger par la seule faveur
du roi, s'empressait d'y servir les caprices de son maître,
prodiguant les dignités aux prélats simoniaques,
et réservant aux adeptes du parti romain l'ingéniosité
de ses persécutions. Ce fut, pour les grandes abbayes :
Saint-Trond, Saint-Laurent, Brogne, Gembloux, une tourmente sans
précédent. Mais les tribulations de ces maisons
naguère paisibles furent surpassées encore par celles
de Saint-Hubert. Ici, pendant quinze ans, le choc, inévitable
entre deux caractères aussi diamétralement opposés
que celui de l'intransigeant Thierry II et celui de l'opportuniste
Otbert, se traduisit en un duel implacable, souvent tragique.
Cité au tribunal de l'évêque et acquitte par
lui en 1092, excommunié le 6 mai 1093, destitué
la même année, Thierry II est successivement
remplacé sur son siège abbatial par Ingobrand, un
jeune noble sans vocation ; par Gérard, un médiocre,
dont l'orthodoxie se dérobe bientôt aux projets schismatiques
d'Otbert ; par Wired enfin, un ambitieux qui, pour monter
aux honneurs, abandonne le dur sentier, où ses pieds s'étaient
longtemps meurtris avec ceux de Thierry même. Cependant
l'abbé persécuté tient tête à
tous ces orages. Aux premières hostilités d'Otbert,
il oppose la coalition de six évêques français,
qui, le 27 mars 1093, proclament l'excellence de sa cause. À
l'excommunication du 6 mai 1093, il répond en rentrant
à Saint-Hubert, pour y faire acte de chef intrépide
et obéi. Quand Ingobrand est imposé par la force
aux moines huberlins, le proscrit ne cesse pas d'être l'abbé
des prieurés soustraits à l'ingérence d'Otbert,
et il rallie si habilement à sa cause les seigneurs lotharingiens,
qu'au siège de Clermont en 1095, ceux-ci refusent à
l'évêque le service militaire, si justice n'est pas
faite à leur protégé. Mais cette égide
trop nécessaire lui est bientôt ravie : Godefroid
de Bouillon, Conon de Montaigu, Dodon de Cons partent pour la
Croisade ; désormais l'arrogance d'Otbert ne connaît
plus de bornes ; elle trouve un complice en Wired, qui accepte
en 1097 de remplacer l'abbé, lequel n'est ni mort ni déchu ;
et par deux fois, la parole pontificale, celle d'Urbain II,
en 1098, celle de Pascal II, en 1105, jette en vain l'anathème
sur l'usurpateur et ses adeptes.
Otbert triomphe ; toute résistance
est brisée ; la discipline et la prospérité
sombrent à la fois dans cette anarchie ; l'abbaye
voit, en un seul jour, s'enfuir dix de ses religieux ; ceux
qui restent se soumettent, de guerre lasse, pour de longues années.
Thierry II n'obtiendra réparation qu'en 1106, à
la date même où, Henri IV étant mort,
Otbert se réconcilia avec la papauté ; en cette
année qui vit l'écroulement de l'œuvre du franconien,
précurseur des Hohenstaufen.
Tel est le thème, intéressant
et pathétique, de la Chronique de Saint-Hubert.
Elle nous retrace tout un demi-siècle de l'existence d'un
cloître important, sa vie intérieure, ses contacts
et ses chocs avec le monde environnant. Et comme ce demi-siècle
fut celui de la Querelle des Investitures, si intense en Lothier
et à Liège, cette Chronique est l'une des
sources les plus riches de l'histoire générale,
un aperçu de toute l'histoire du diocèse de Liège
au XIe siècle.
15 euros (code de commande : 02031).
SETON (Ernest Thompson) — La vie des bêtes pourchassées. Traduit de l'anglais par Marc Logé. Mention de 22e édition. Paris, Éditions Stock, 1938. In-8° (120 x 185 mm.) broché sous une couverture illustrée par Frans Masereel, 218 p., (collection « Les Livres de Nature », n° 1).
Table des matières
:
- Krag,
le mouflon du Kootenay.
- Jeannot, ourson.
- Un troubadour des rues, ou les aventures
d'un moineau.
- Chink, petit chien.
- Les aventures de la sarcelle et de sa
couvée.
- Tito, l'histoire d'une coyote.
- Le rat kangourou.
- Pourquoi la mésange devient folle
une fois par an.
Préface de J. Delamain à la collection des Livres
de Nature :
En présentant aux lecteurs cette collection
littéraire des Litres de Nature nous avons le sentiment
d'ouvrir une voie nouvelle dans les lettres françaises.
En effet, de grands Français se sont illustrés dans
toutes les branches des sciences naturelles, mais ils l'ont fait
surtout en tant que savants ; d'autre part, nul mieux que
les écrivains français, poètes ou romanciers,
n'ont su parler de la nature avec sentiment, finesse, vérité,
mais ils se sont surtout servis d'elle comme d'un fond à
leurs peintures de mœurs ou pour mieux mettre en valeur leurs
personnages. Bien peu d'entre eux l'ont étudiée
et décrite pour elle-même, pour les êtres animés
qu'elle contient.
Certes, après Buffon, c'est encore un
Français, Fabre, qui a peut-être écrit les
plus grands livres de nature qui aient paru dans aucune langue.
Mais, si haut qu'on puisse placer littérairement son œuvre
souple et familière, celle-ci n'en reste pas moins avant
tout un monument scientifique. Nous n'oublions pas non plus qu'un
Toussenel a su faire vivre les bêtes sous nos yeux et qu'il
y a dans l'œuvre presque oubliée de l'ornithologiste
savoyard Bailly des pages qui par leur beauté, par la simplicité
et la vérité du sentiment qui les inspire mériteraient
de figurer dans une anthologie littéraire. Parmi les modernes
enfin, quelques noms, ceux d'André Gide, Francis Jammes,
Pesquidoux, Colette, Derennes, Pergaud, prouvent qu'il y a en
France de véritables écrivains qu'attirent les choses
de la nature. Mais n'est-ce pas là, malgré tout,
un filet littéraire assez mince, par son volume sinon par
sa qualité, à côté du grand courant
qu'on constate, par exemple, dans la littérature anglo-saxonne ?
Depuis le vieil Isaac Wallon qui dans son Compleat Angler
écrit au XVIIe siècle et devenu classique, depuis
Gilbert White et sa délicieuse Histoire de Selborne
(XVIIIe siècle), depuis Thoreau en Amérique qui,
avec son Walden, a fait un grand livre de nature, si profond
et si humain, une foule d'écrivains excellents a produit
une imposante quantité d'œuvres qui trouvent un public
toujours grandissant.
Nous croyons que ce public peut exister en France,
notamment à une époque où l'amour de la nature
se développe en réaction d'une vie urbaine trop
intense et nous pensons qu'une collection comme celle-ci peut
contribuer à le créer.
Nous voulons que les œuvres publiées
dans cette collection portent la double marque d'être inspirées
par l'étude directe de la nature et de valoir esthétiquement.
Nous croyons que cette définition n'exclut aucune forme
littéraire. La Fontaine, dans ses Fables, n'a-t-il
pas campé ses animaux avec plus de vérité
que bien d'autres qui se croyaient observateurs exact ?
Notre collection comprendra les livres les plus
variés inspirés par la nature en elle-même,
par les êtres, les plantes, ou par cette conquête
de l'homme sur la nature : le jardin.
10 euros (code de commande : 02002).
SMOLDERS
(Olivier) — Fontanelle.
Dessins et gravures de Michel Smolders. Liège,
Éditions du Scarabée et Yellow Now, 1994. In-4°
(237 x 305 mm.) broché sous couverture à rabats,
72 p., belle édition du tirage sur papier de Hollande,
on joint l'enveloppe à destination du journaliste contenant
le communiqué de presse, l'invitation, le carton publicitaire,
exemplaire en très bon état.
Exemplaire du
Service de Presse.
Extrait du communiqué
de presse :
Michel
Smolders est né le 24 avril 1929 à Bruxelles. Après
des études à Saint-Luc et à La Cambre (atelier
de sculpture d'Oscar Jespers), il voyage et travaille au Zaïre,
à Carrare et au Mexique. Il crée ensuite les symposiums
de sculpture à Les Avins. Depuis 1963, ses œuvres
(sculptures, dessins et gravures) ont fait l'objet d'expositions
personnelles dans différents pays d'Europe, ont participé
à des expositions collectives et figurent dans les collections
d'État et les collections privées.
Olivier Smolders est né
le 4 janvier 1956 à Léopoldville. Licencié
en Philologie Romane (UCL) et en Réalisation Cinéma
(Insas), il a réalisé une dizaine de courts métrages
primés dans des festivals nationaux et internationaux.
Il a publié deux essais : Cinéma Parlant
(Éditions du Daily Bul) et Éloge de la Pornographie
(Éditions Yellow Now). Il a participé à plusieurs
ouvrages collectifs sur le 7ème art, collabore avec différentes
revues et prépare un Paul Nougé pour la collection
« Archives du Futur » (Éditions Labor).
Fontanelle trouve son
origine dans le désir de mettre en scène les dessins
assemblés au fil des ans dans les carnets de croquis de
Michel Smolders. Dès que le texte a été ébauché,
de nouveaux dessins sont venus à sa rencontre, tantôt
modifiant d'anciennes esquisses, tantôt apportant des idées
nouvelles. Une série de dix burins ont ensuite été
gravés pour figurer en pleine page et servir ainsi de rime
interne à l'histoire. Le texte s'est ensuite encore adapté
à la mise en scène particulière choisie pour
chaque page, de sorte que le livre est entièrement contrait
sur ce dialogue particulier entre des images et des mots.
Fiction entre prose et poésie, Fontanelle
est à la fois la songerie d'un homme à l'approche
de la mort et le récit de sa découverte d'une cité
perdue.
15 euros (code de commande : 02019).
TILANDER (Gunnar) — Mélanges d'étymologie cygénétique. Lund, Bloms, 1958. In-8° (165 x 242 mm.) broché, 329 p., (collection « Cygenetica », n° V), hommage de l'auteur au professeur Maurice-A. Arnould.
Table des matières
:
- Parfait,
parfaire, anglais parfitour, parfiter.
- Cépée, sépée,
spée, anglais speye.
- Ne souffler mot.
- Cerf employé comme adjectif.
- Toutous.
- Appuyer les chiens, appuyer
aux chiens.
- Laila, laillela.
- Vaila, hava haila, la
ila.
- Voyleci, vezleci, veleci,
voylela, vaylela, velela, velesci,
velci, vauleci, vaulcy, volcy, vau,
vo, outrevaut, revau, tournau, retournau,
velelau, lau, tielau, haulau, haulo,
holo, vellau, velaut, vlau, vlaau,
vlo, vloo, va, valecy, volcelay,
volcelest, vaulecelest, vaucelets, volcelesi,
volulets, volusais.
- Marque, marquer se rapportant
aux cors du cerf.
- Bête de compagnie.
- De chacun son côté.
- Haye, hay, hey,
hei, hahai, hahé, hez, anglais
hey, heigh, hi, hie.
- Forlonger, se forlonger,
forlongement, forlonge, le forlongé,
frolonger, forloignier, forloing, forloigne,
forloignié, forloigni, forlignier,
follengner.
- Enceinte.
- Moyen anglais releve of.
- Vieux français traillier
(anglais trail), vieux français troler (anglais
troll, trawl), deux verbes synonymes d'origine commune.
- Dresser comme verbe cynégétique.
- Redresser, radresser dans
la langue cynégétique.
- Droit « animal lancé
ou mis debout, animal de meute ».
- Parchasser, perchasser,
pourchasser.
- Verbes cynégétiques construits
avec de.
- Tahou, tahau, taha,
tiehau, tehau, tiau, tia, tayau,
tayaux, tayaut, taïaut, tielau,
tiaulaut.
- Ça revaut, ça
revau, ça va, ça vo, ça-va-là-haut,
cerveaux, cerf-va-aux.
- Venez a coupler, swef, couais,
coi, bellement, doucement, sagement,
exclamations adressées aux chiens.
- Laisser courre, laissé
courre, laissez courre.
- Tristre, titre.
- Mener, pourmener, demener.
- Meute « action de lever,
de lancer l'anima », esmouvoir.
- Index lexicographique.
Bibliographie :
- Pignon (J.), « Gunnar Tilander.
- Mélanges d'étymologie cynégétique »,
dans Cahiers de civilisation médiévale, 2e
année (n° 7), Juillet-Septembre 1959, pp. 360-361.
Vendu.
VACHON (André) — Rêves d'empire. Le Canada avant 1700. Avec la collaboration de Victorin Chabot et André Desrosiers. Ottawa, Archives Publiques - Public Archives, 1982. In-4° (214 x 276 mm.) broché, XI, 387 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs, (collection « Les Documents de Notre Histoire », n° 1).
Table des matières
:
- Préface.
- Provenance des documents.
- Page liminaire.
- Historique.
- Les origines.
- En attendant Colomb.
- L'Angleterre et le
Portugal.
- La France et l'Espagne.
- La découverte
du Saint-Laurent.
- La Nouvelle-France
au milieu du XVIe siècle.
- Vers l'Arctique.
- Projets et tentatives
de colonisation.
- La fondation de Québec.
- Exploration et occupation du continent.
- Les « decouvertures
» de Champlain.
- Les glaces du Nord.
- Des « gens de
résolution ».
- Plongée vers
la mer du Sud.
- La tentation de l'Ouest.
- L'expansion malgré
tout.
- Population et peuplement.
- Les fondations.
- Propagande et recrutement.
- Immigration et projet
de francisation.
- Un mode de peuplement.
- Mesures incitatives
et punitives.
- Recensements et population.
- Les autochtones.
- Gouvernement.
- L'administration d'un
poste de traite.
- Le régime des
Cent-Associés.
- Les grandes institutions.
- La politique et l'administration.
- La justice.
- L'Acadie et Terre-Neuve.
- Guerres.
- Les premiers heurts.
- La première
guerre iroquoise.
- De la guerre à
la paix.
- Une paix précaire.
- La deuxième
guerre iroquoise.
- La guerre intercoloniale.
- Économie.
- Une richesse : la morue.
- L'ère des monopoles.
- Une autre richesse
: la fourrure.
- Agriculture et commerce.
- L'industrie.
- De nouvelles compagnies.
- Société et culture.
- Les classes dirigeantes.
- Le peuple.
- L'éducation.
- Une civilisation en
devenir.
- Le théâtre.
- Les institutions charitables.
- Les Indiens.
- Religion.
- Premiers missionnaires.
- L'ère des martyrs.
- Les fondations religieuses.
- Organisation de l'Église.
- L'Église et
l'État.
- Vie spirituelle.
- Index.
15 euros (code de commande : 02016).
[VALENCIENNES].
Cercle archéologique et historique de Valenciennes.
Mémoires. Tome VII. Valenciennes,
Cercle Archéologique et Historique de Valenciennes, 1971.
In-8° (144 x 230 mm.) broché, 168 p.
Ce tome est
épuisé au catalogue du Cercle.
Table des matières
:
Première partie : articles et communications.
- Survol de l’histoire
de Saint-Saulve, par Henri Platelle, p. 5.
- Un pèlerin
occasionnel de Compostelle, par Paul Lefrancq, p. 19.
- Valenciennes espagnole
à l’heure de la conquête française,
par Yvette Marécaille-Stievenard, p. 25.
- Le cardinal-infant
d’Espagne à Valenciennes, 1636, par Paul Lefrancq,
p. 39.
Deuxième partie : Actes du 10e Congrès
de la fédération des sociétés savantes
du Nord de la France.
- Allocution de
Jean Lestocquoy, p. 65.
- Catalogue de l’exposition
organisée à la Bibliothèque de Valenciennes,
par Paul Lefrancq, p. 67.
- Liste des congressistes,
p. 72.
- Communications au Congrès.
- Importations
de laine et de vin de la péninsule ibérique à
la fin du Moyen Âge, par Gérard Sivéry,
p. 77.
- Une
dévotion d’origine espagnole : N-D del Pilar en France
et en Belgique, par André Deroo, p. 93.
- Une
place forte du Hainaut espagnol en 1677, Saint-Ghislain, par
Gilbert Lelièvre, p. 111.
- Le
contrôle de la législation synodale par le pouvoir
civil : le cas de Tournai (1600-1726), par Henri Platelle,
p. 117.
- Régime
espagnol et régime français à l’Université
de Douai (1640-1680), par Gilbert Dehon, p. 123.
- La
résistance espagnole à l’invasion napoléonienne
(1808-1814), par Louis Trenard, p. 141.
Vendu.
VANDENDORPE (Christian) — Du papyrus à l'hypertexte. Essai sur les mutations du texte et de la lecture. Paris, La Découverte, 1999. In-8° (155 x 239 mm.) collé, 271 p., quelques illustrations en noir, (collection « Sciences et Société »), exemplaire en parfait état.
En quatrième
de couverture :
Jusque
vers la fin des années soixante-dix, on pouvait encore
croire que l'ordinateur n'aurait d'effet que sur les domaines
scientifiques et techniques. On se rend compte aujourd'hui que
cet appareil et les technologies qui l'accompagnent sont en train
de révolutionner la façon même dont notre
civilisation crée, emmagasine et transmet le savoir. À
terme, cette mutation influencera l'outil le plus précieux
que l'homme ait inventé pour construire ses connaissances
et élaborer son image de soi et du monde : le texte.
Et comme celui-ci n'existe qu'en fonction de
la lecture, les mutations du premier ont des répercussions
sur la seconde, de même que celles de la seconde entraînent
nécessairement la mise en place d'autres modes de textualité.
On ne lit pas un hypertexte comme on lit un roman, et la navigation
sur le Web procure une expérience différente de
la lecture d'un livre ou du journal.
C'est à l'ensemble de ces bouleversements
qu'est consacré l'ouvrage de Christian Vanderdorpe. S'inscrivant
au croisement de travaux de plus en plus nombreux consacrés
à l'histoire de la lecture, l'hypertexte, l'ordre de l'écrit,
la « fin » du livre et la médiologie,
ce livre conduit une réflexion passionnante sur la place
et l'avenir de l'écrit dans notre civilisation.
Vendu.
VANDROMME (Pol) — Regard sur le Hainaut. Mons, Fédération du Tourisme du Hainaut, 1985. In-8° (212 x 199 mm.) broché, 92 p., illustrations en couleurs.
En quatrième
de couverture :
On
se forme du Hainaut une idée toute faite en le qualifiant
de région industrielle. Cette idée toute faite suggère
une image qui ne correspond pas à la réalité.
La réalité est infiniment plus
diverse. Il y a, en Hainaut, un pays noir, avec des usines et
des giclées de fumées, des terrils et des cages
à molettes. Mais il y a aussi un pays vert, avec des collines
en pente douce et la magie des châteaux.
On ne peut donc le réduire au stéréotype
à quoi l'a trop souvent ramené une littérature
romantique et même misérabiliste. Le paysage industriel,
qui l'a crevassé impitoyablement du côté de
Charleroi, de La Louvière et du Borinage, n'est pas son
paysage unique. Quand on y regarde bien, on s'aperçoit
qu'il ne forme qu'une petite partie de la province. Quand on interroge
le passé, on se rend compte qu'il a été quelque
chose comme un accident de l'âge moderne.
L'histoire du Hainaut n'a pas commencé
au XIXe siècle, et la grande industrie, née en ce
temps-là, ne l'a pas ravagée d'un bout à
l'autre. On surprend toujours, mais on se réfère
à une évidence aisément vérifiable,
lorsqu'on note que le Hainaut est d'abord une province agricole,
une terre presque aussi opulente que la Hesbaye ou la Beauce.
Les droits de la vérité sont inscrits sur la carte,
et notre premier devoir nous oblige à les reconnaître.
Les îlots industriels sont comme des arbres
sur lesquels s'obnubilent les observateurs distraits, et ces œillères
les empêchent de porter sur la forêt un regard vaste
et libre. Ni la Thudinie, ni Mariemont, ni Tournai, ni Mons, ni
Belœil, ni Ath, ni Chimay n'entrent dans le schéma
que les lieux communs et leur usage routinier ont fortifié.
La richesse du Hainaut ne se trouve pas seulement
dans son sous-sol qu'explorèrent ses mineurs, et son horizon
nous propose autre chose que la suie des charbonnages désaffectés
et que le crachin fuligineux des hauts fourneaux.
5 euros (code de commande : 02012).
VANSUMMEREN
(Patricia) — Dream World of Dolls. From the
collection of the Museum of Folklore Antwerp. With contributions
from Katharina Engels, Françoise Therry.
Photographs Bart Huysmans. S.l., Snoek-Ducaju & Zoon
- Pandora - City of Antwerp, 1994. In-4° (254 x 304 mm.)
sous reliure et jaquette d'éditeur, 153 p., nombreuses
illustrations en couleurs, exemplaire en bon état.
Cet uvrage a été publié
à l'occasion de l'exposition éponyme organisée
au Musée du Folklore, à Anvers, du 17 décembre
1994 au 31 mars 1995.
Sur la jaquette :
For a number of years there has been a growing
interest in old dolls, nostalgia for times past is not unknown,
more specifically the 19th and early 20th century. The collecting
of dolls for their historical or antique meaning is definitely
a phenomenon of our times. We have witnessed the growing succes
of regular doll auctions in Belgium and in other countries where
these new creations, together with old dolls, are shown and sold
to the public. The Museum of Folklore in Antwerp possesses more
than two hundred and seventy dolls. The collection was mainly
built around two previous doll exhibitions that took place in
Antwerp in 1916 and 1934. The oldest doll in the collection dates
from the beginning of the 18th century, however the largest section
of the exhibition dates from the middle of the 19th century to
approximately 1935, the high point of doll manufacturing. The
origins of the dolls are varied, coming from France, Germany,
England, America and Belgium. The exhibition includes not only
the elegant ornamental dolls in porcelain, but also the simple
folk dolls such as ordinary rag and wooden dolls.
25 euros (code de commande : 02011).
[VIANA
(Eduardo)]. Eduardo Viana 1881-1967. [Ami
des Delaunay.] [Bruxelles], Fondation Europalia
International, 1991. In-4° (229 x 300 mm.) broché,
199 p., nombreuses illustrations en noir et en couleurs,
on joint un exemplaire du dossier pédagogique publié
par le Musée de Beaux-Arts de Mons.
Cet ouvrage
a été publié à l'occasion de l'exposition
organisée au Musée des Beaux-Arts, à Mons,
du 26 septembre au 8 décembre 1991, dans le cadre des manifestations
Europalia 91 Portugal.
Avant-propos de Anne Herickx
:
Au début du XXe siècle, entre
1905 et 1914, certains artistes portugais séjournant à
Paris prennent conscience de l'importance des nouvelles valeurs
artistiques en vogue dans la capitale française. Parmi
eux, faisant partie de ce qu'on nomme au Portugal la « première
génération moderne » : Eduardo Viana.
Au contact de la nouveauté, baigné
dans l'air du temps, Viana, déjà touché par
l'esthétique symboliste, se dégage plus au moins
des idéaux naturalistes qui continuaient à animer
la peinture nationale. Écartant l'impressionnisme, il adopte
progressivement la synthèse visuelle et la simplification
des plans de Cézanne et des cubistes ainsi que l'exaltation
de la couleur des fauves.
Sa rencontre et le séjour au Portugal
à Vila do Conde avec Robert et Sonia Delaunay (1915-1916)
ne peuvent que le confirmer dans sa démarche : rendre
la couleur de plus en plus présente dans sa peinture, jusqu'à
ce qu'elle énumère et décrive elle-même
les formes. Le « simultanéisme »
des Delaunay lui propose « la couleur pour la couleur »,
bannissant ainsi toute imitation de la nature et le poussant dès
lors à aller plus loin. En 1916, après le départ
de ses amis, il leur écrit ces lignes : « je
bondis sur les couleurs – les couleurs bondissent sur moi
– Quelques-unes m'étranglent, – mais je m'en
défends, – je leur flanque des ennemies à côté.
– D'autres se donnent le bras – comme des sœurs
pucelles... – et les gris bourdonnent légers tout
autour. - Et c'est moi qui fais gueuler tout ça.
Ah ! – je jouis. – Mon orgueil est rouge –
entouré d'orange et de violet »
Cependant, malgré l'engouement certain
pour la théorie orphique, Viana n'abandonne pas le sujet.
Il témoigne d'un attachement à la tradition nationale
et ne passe dès lors pas le cap de l'abstraction. Mais
n'est-ce pas ce qui, justement, fait son originalité et
donne à son œuvre toute sa dimension : cet équilibre
entre le naturalisme de la fin du XIXe siècle portugais
et l'actualité des recherches expérimentales internationales
du début du XXe siècle, entre le sujet, prétexte
mais présent, et la couleur complice créant l'innovation,
ordonnant les plans, les formes, les volumes. Mais ce qui préoccupe
Viana n'est pas tant ce que veulent dire les choses que la création
au-delà de celles-ci d'une réalité nouvelle
sublimée par une sensualité transpirant non pas
du motif mais de la relation amoureuse entre le créateur
et son œuvre.
Essentiellement peintre du paysage et de la
nature morte, Eduardo Viana s'avère un digne et inéluctable
représentant de l'art moderne portugais. Chercheur en quête
de la perfection, soucieux d'approfondir son expression artistique,
épris du geste pictural jusqu'à le transcender en
une synthèse de sa pensée et des aspirations de
sa conscience, l'artiste se révèle fidèle
à lui-même, peintre sincère et fascinant qu'on
ne peut que découvrir avec ravissement et intérêt.
15 euros (code de commande : 02020).
aura lieu
le mardi 18 février 2025
par courriel (b.waterlot@hotmail.com) ou par téléphone ou sms (+32 (0) 472 51 52 63).
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